samedi 9 mars 2024

Nous sommes gouvernés par des bons à rien : Cela a débuté sous Mitterrand et les 40 voleurs !

 

 


Sur France info du 5 février 2019


Il y a aujourd'hui en France trois gynécologues médicaux pour 100 000 femmes en âge de consulter et leur nombre a chuté de 42% en dix ans. Cette situation, qui va perdurer quelques années encore, n'est pas sans conséquence pour la santé des femmes.


"J'ai reçu ce matin en consultation une jeune fille de 20 ans, sous pilule depuis cinq ans et suivie par son médecin généraliste." Anne Noblot, gynécologue médicale à Dunkerque (Nord), a posté ce texte sur Facebook, jeudi 10 janvier. Depuis, il a été partagé plus de 24 000 fois. "Cette jeune fille n'a JAMAIS été examinée (je parle d'examen gynéco bien entendu). Elle est porteuse d'un nodule mammaire de 3 cm de diamètre facilement palpable, et d'un herpès génital qui a été catalogué 'mycose' sans contrôle clinique." 


En décrivant ce cas alarmant et loin d'être unique, cette professionnelle de la santé des femmes a voulu, comme elle l'explique à franceinfo, "dénoncer la situation préoccupante que vivent les femmes face à la pénurie grandissante des gynécologues médicaux".


Une disparition programmée


"Impossible de trouver une gynéco. J'obtiens toujours la même réponse : 'Nous ne prenons plus de nouvelles patientes'. Résultat : personne n'a suivi ma ménopause et cela fait bientôt cinq ans que je n'ai pas eu de frottis". Ce témoignage est l'un des 3 500 reçus, en 2017, par le Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM). Ce comité, créé par un collectif de gynécologues et de femmes, se bat depuis 1997 pour que les femmes soient correctement suivies. 


Contrairement aux gynécologues obstétriciens, qui pratiquent les actes de chirurgie et les accouchements, les gynécologues médicaux assurent, eux, le suivi gynécologique des femmes tout au long de leur vie. Installés dans des cabinets en ville, ils sont de moins en moins nombreux à exercer. Marie Stagliano, coprésidente du CDGM, tire la sonnette d'alarme.


Aujourd'hui, il y a en moyenne trois professionnels pour 100 000 femmes en âge de procréer et donc de consulter, c'est très inquiétant.

Marie Stagliano, coprésidente du Comité de défense de la gynécologie médicale à franceinfo

Entre 2007 et 2017, le nombre de gynécologues médicaux a chuté de 42%. En 2017, le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) a recensé six départements totalement dépourvus de gynécologues. Et cette désertification touche aussi bien les campagnes que les villes. Paris a perdu, en huit ans, 43% de ses gynécologues médicaux. En banlieue parisienne, certaines villes comme Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ou Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) sont totalement dépourvues de gynécologues libéraux.


Le Dr Jean-Marcel Mourgues, en charge de la section Santé publique et démographie médicale au sein du Conseil national de l'ordre de médecins, confirme à franceinfo, chiffres à l'appui, ce déficit lié au renouvellement générationnel : "Malgré la récente augmentation des places en internat, une très forte baisse va prochainement s'opérer avec la vague de départs à la retraite." Sur les 1 054 médecins en activité en 2018, plus de la moitié ont 60 ans et plus. Et seuls 82 postes en internat ont été ouverts pour la rentrée de 2017. "Nous sommes loin du 'un pour un'", déclare le médecin.


Comment expliquer une telle situation ? "En 1987, le ministère a supprimé la spécialité gynécologie médicale, dans le silence le plus total", explique Marie Stagliano, la coprésidente du CDGM. En cause, un coût financier qui avait poussé les pouvoirs publics à la réduction d'un certain nombre de spécialités. (La mutuelle VIASANTÉ affirme que c’est en 1984 que le ministère a supprimé la spécialité !)


Note de zalandeau : C’est sous Mitterrand… et déjà à cause de notre obéissance à l’Europe et à l’imbécillité des technocrates qui ne prévoient pas plus loin que le bout de leur nez !!!


La motivation de cette suppression était également liée à l'harmonisation européenne des diplômes, la France étant le seul pays à enseigner la gynécologie médicale.

Marie Stagliano, coprésidente du CDGM à franceinfo

Ce n'est qu'en 2003 que le gouvernement rétablit cette discipline, rappelle Marie Stagliano, "grâce à la volonté des femmes dans la rue, qui ont fait plier Kouchner et Mattei", ministres de la Santé au début des années 2000. Mais le chemin est encore long. Des 130 places annuelles en internat ouvertes par le gouvernement avant 1987, on est passé à seulement une vingtaine de 2003 à 2011. Depuis, si le nombre de places ne cesse d'augmenter, il est étudié chaque année et reste insuffisant pour assurer le simple remplacement des départs à la retraite. Le Comité de défense de la gynécologie médicale estime qu'il faudrait l'ouverture de 120 places par an.


Face à cette pénurie, certaines femmes se tournent vers leur généraliste, à l'instar du cas décrit par la gynécologue Anne Noblot dans son post Facebook. Cet exemple démontre que tous les médecins ne semblent pas être en capacité d'assurer le suivi gynécologique de leurs patientes. En témoigne le récit d'une femme médecin, qui a répondu au texte d'Anne Noblet et qui effectue des remplacements dans le Nord de la France.


Je remplace essentiellement des hommes. Très peu d'entre eux font de la gynécologie, seulement un quart d'entre eux possèdent du matériel pour réaliser un frottis par exemple. Il y a donc un manque certain de formation et/ou d'intérêt de certains médecins.

         

 

4 commentaires:

  1. Tous les spécialistes que je connais sont soit maghrébins, soit africains, soit roumains, et franchement ce n' est pas normal !
    IL y a bien longtemps que le serment d' Hippocrate est oublié, la constitutionnalisation de l' avortement en est une preuve supplémentaire !
    Maintenant , en gynéco on prend des risques de se faire accuser d' attouchements etc !!!
    Bonne journée
    amitié

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    1. Ce n'est pas normal, parce que Macron a parait-il enlevé le numerus clausus, mais il faut 10 ans pour former un généraliste et plus pour un spécialiste... Qu'il y a chez les médecin 50% de femmes qui se marie à un médecin et travaillent à mi temps ou restent à la maison... Et que la consultation est trop basse (26€50)... Au Portugal , un généraliste c'est 50€... On ne peut pas attirer des Français avec des tarifs si bas... Mon généraliste est espagnol, la consultation, c'est 10 minutes... Il ne travaille pas le mardi après midi ni le vendredi après midi. Donc il ne fait que 4 jours de travail de 8h/semaine soit 32 heures... Il prend une semai,e à noël, une semaine à Pâques, l'été je ne sais pas encore mais je pense que c'est un mois... Calcule son salaire sachant qu'il y a 50% de charges entre la masse salariale et le salaire net... Et qu'il a des frais de cabinet (Doctolib, etc)...

      Comment veux-tu être bien soigné avec 10 minutes ? Alors j'y vais pour renouveler mon ordonnance, une autre fois pour mon rhume, etc... Je ne cumule pas, parce qu'il dit "on verra une autre fois : Un seul motif par consultation...

      Mais c'est mieux que la gonzesse médecin Française que j'avais avant : 5 mois de délai entre deux consultations et pas de consultations non programmée entre deux... Tu peux crever...

      Voilà où on en est en France...

      Très bonne journée à toi

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    2. Qui se Marient et non marie

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    3. Chez nous, on n'a plus de gynéco, de cardiologue, de dermato, d'allergologue, pas assez de dentistes, d'ophtalmo. Plus de sexologue, plus de pneumologie, plus de rhumatologue... etc... la liste est longue...

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