lundi 30 décembre 2013

Réhabilitons la quenelle

Écrit le 30 décembre 2013, complété le 18 octobre 2021.
 
Les quenelles sont des spécialités culinaires de plusieurs régions de France, dont les plus célèbres sont la quenelle Lyonnaise et la quenelle de Nantua.

  J’ois (ou bien j'ai ouï, c'est plus audible) par-ci par là, des propos tendant à diaboliser la quenelle. Quels sont ces anti-gastronomes se permettant de déblatérer sur un mets si délicieux et si économique ? J'entends bien réhabiliter ces merveilleuses quenelles de brochet, de veau, d'écrevisse accompagnées d'une goûteuse sauce Nantua... 

J'enquête alors illico sur ces blasphèmes gastronomiques... J'apprends qu'un geste porte désormais le nom de quenelle.

Ce geste m'est de plus, totalement familier : Je l'ai pratiqué de tous temps ainsi que mon père et bon nombre de mes amis, pour signifier "jusque là", quand on évoque certains sans-gênes, à qui nous donnons le doigt et nous prennent jusqu'à l'épaule... Et pourquoi cette gestuelle devrait-elle être prohibée ? Sous quel motif ?

J'avoue qu'il m'arrive de me gratter parfois les roustons (à travers le pantalon quand même, restons corrects) et même si le geste est quelque peu cavalier, j'espère qu'il ne viendrait à l'idée de personne de l'interdire... Alors pourquoi interdire ce geste nommé désormais 'quenelle' ? Au risque de jeter l'anathème sur un plat délicieux et de porter préjudice à nos grands chefs ? 

Ahhh ! J'ai compris ! Ca serait parce que ce geste a été pratiqué par quelqu'un qui est anti-sioniste ! 

Alors j'essaye de comprendre : Le sionisme c'est la shoah à l'envers, c'est à dire que ce sont certains juifs qui font à une autre ethnie un peu de ce que leurs propres ancêtres ont subi sous le régime Nazi...

Donc pour moi, le sionisme, c'est 'mal' et partant, l'anti-sionnisme ça devrait être 'bien', non ?

Donc on diabolise le 'bien' ainsi que le 'bien-manger' en même temps ?

On n'arrête pas le progrès... Dans la connerie...

Ce ne sont ni des mots ni des gestes qui doivent être diabolisés, ce sont éventuellement des idées exprimées complètement si elles sont causes de troubles à l'ordre public.

Mais on continue en France à ériger en imprécation des mots sortis de leur contexte (comme 'race' il y a quelques mois) et maintenant des gestes.
Tristes tribunaux d'une nouvelle inquisition, avides  de censure et de sensation...


Moralité : Je suis désolé, le mot quenelle et le geste signifiant "jusque là", n'appartiennent nullement à Dieudonné. Seules ses idées et ses diatribes lui appartiennent !
 
Deuxième moralité : Tout le monde ne donne pas le même sens aux mots. Exemple : Zemmour met une frontière entre Islamisme et islam d'un côté et Musulmans  de l'autre côté...
Ses adversaires mettent Islamisme d'un coté, Islam et Musulmans de l'autre...
En fait ils devraient être d'accord, car l'islam des uns est considéré comme une religion de paix, des lumières et presque athéiste... Alors que pour Zemmour il s'agit d'Islamisme (sous-entendu radical, intolérant, djihadiste, voire terroriste).
Zemmour et ses contradicteurs sont bien d'accord sur le contenu d'islamisme ainsi que sur celui de musulmans... C'est la frontière entre les deux (le mot Islam) qui fait un tel grand débat...
 
Quelle valeur donner aux mots ? C'est le grand problème.
 
Troisième morale : Diaboliser, c'est s'emparer de n'importe quelle élément de langage, voire de geste, comme c'est le présent cas, de l'isoler du reste du signifiant auquel il appartient et l'ériger en mal absolu, sans aucune explication rationnelle.
Et ensuite c'est coller ces post-it sur une personne que l'on diabolise ainsi, tel un jugement sans défense !!!
    

samedi 28 décembre 2013

Vivons-nous encore en "société" ?

Vendredi 27 décembre 2013 :

J'entre dans la pharmacie en disant "M'sieurs-dames !"... Pas de réponse.
J'attends mon tour derrière une grosse dame suivie d'une petite vieille toute penchée qui se raccroche à son caddie et à sa canne...
Arrive un couple qui se met derrière un des points d'accueil des cinq pharmaciennes, s'apprêtant à passer ainsi  devant les trois clients, dont je fais partie, quand le client actuel sera servi. Je m'apprête à bondir pour les en empêcher le cas échéant...

D'autres clients entrent. Je le sais parce que je me suis retourné, aucun "bonjour" n'étant venu troubler  l'ambiance feutrée...

Puis, vient le tour de la petite vieille toute recroquevillée qui est avant moi. Le couple se met en mouvement vers le comptoir qui vient de se libérer (sans "au revoir" de qui que ce soit), comptant bien passer devant la petite vieille. Je pointe mon doigt vers le couple et de ma voix la plus forte, accompagnée de ma mine la plus patibulaire, je leur lance "La queue, c'est par ici !" indiquant d'un geste qu'ils devaient se placer derrière moi. Ma phrase a réveillé la petite vieille qui  va prendre sa place, tandis que le couple de trou-du-culs, comme frappé par mon anathème, se transforme en statues de sel...

Un employé de la livraison expresse de médocs entre alors et dit "Bonjour Messieurs-Dames !". Surpris, n'ayant pas eu le temps d'analyser le nombre ni le genre, je suis le seul à répondre "Bonjour !". Puis, quelques instants après, en repartant il lance "Bonne journée Messieurs-Dames !". Dans l'indifférence générale, je dis "R'voir M'sieur !".

Ensuite je contre une tentative de débordement sur la droite par un grand sifflet quinquagénaire et connargénaire à la fois, en faisant un pas du même coté. Il se résigne alors à son sort...

Enfin, c'est mon tour. Je dis "Bonjour Madame" à la pharmacienne qui vient de se libérer, sans que sa cliente précédente n'ait rien dit en partant (probablement une muette comme les autres). Je remets à la dame en blouse blanche mon sac de médocs périmés et quelques mots après je lui dis "Bonne journée !". Elle me répond la même chose. En sortant je lance "M'sieur-Dames !" sans aucun écho d'ailleurs et en passant près du couple je leur signifie qu'ils viennent de se faire doubler (par le connargénaire qui s'était rabattu derrière moi).  Regards de bœufs morts...

Moralité... Faut-il vraiment donner une morale comme dans une fable de la Fontaine ? Je ne sais pas. C'est tellement évident, tellement gros, tellement effarant !
Les gens tentent de doubler les autres, de resquiller, c'est déjà fumier ! Mais surtout plus personne ne dit bonjour ni au-revoir chez les commerçants.

Il n'y a plus de respect, il n'y a plus de politesse, il n'y a plus de savoir-vivre ! Vivons-nous encore en société ? Sommes-nous des êtres sociaux ?

Ce sont des gens, tous adultes, et presque tous d'un âge respectable. Aucun, exceptés le livreur, les pharmaciennes et moi ne sait dire de formules de politesse. (J'espère que la politesse du livreur et des pharmaciennes n'est pas que commerciale)...

Et ce sont les mêmes gens qui se plaignent de l'insécurité, des voyous, des" cailleras" !

Ces gens sans aucun respect (à part pour leur propre gueule) doivent probablement ne rien enseigner à leurs enfants, (à part peut-être le mode d'emploi pour amasser le pognon) et ils voudraient que la société les respecte ???

Comment apprécier la vie dans une société devenue aussi vile, malsaine, écœurante ? 

Je dois le respect à priori aux gens que je ne connais pas !
Par la suite, quand j'apprends à connaître les gens, mon respect, je le leur manifeste, si et seulement si, ils le méritent.

mercredi 18 décembre 2013

Vers une gouvernance mondiale



La crise financière a effacé le mythe du marché capable de tout réguler en matière d’économie et de finances. Les banques nationales et autres instances de contrôle financières internationales se sont avérées incapables de corriger les dysfonctionnements du marché.

Il est certain que l'économie de marché ne sera jamais capable de satisfaire les besoins des habitants de la planète. Sans règles et sans contrôles, le capitalisme libéral n’est qu’un process qui crée de plus en plus de richesse, qu’il concentre entre peu d’individus ce qui conduira la planète à la barbarie et au chaos. Une redistribution des biens apparaît donc impérative, mais l’actuelle non-détermination politique et citoyenne ne pourra pas édicter de nouvelles règles.

Une notion nouvelle apparaît : « les biens publics »…

Stiglitz, le plus humain des économistes selon moi, considère que « certains biens publics mondiaux devraient être produits et fournis aux populations ».

D’autre part, nous constatons l’utilisation du cadre international pour trouver des solutions à des problèmes d’intérêt privé que les protagonistes tentent de résoudre à l’abri de l’opacité et du secret, ce qu’ils ne pourraient pas faire dans le cadre démocratique national.

Il devient donc urgent qu’une gouvernance mondiale se mette en place, afin de réguler les flux internationaux, financiers, économiques, écologiques, etc...
Le monde doit avoir des règles comme les nations.
Des mécanismes de redistribution doivent être créés.
Les « biens publics » (air, eau, alimentation, énergies non renouvelables, etc…), doivent être gérés planétairement et indépendamment des lobbies.

De plus en plus d’économistes sont d’accord sur le fait, qu’une telle gouvernance mondiale ne remettrait pas en cause le capitalisme, mais lui éviterait les excès et les dérives, qui lui nuisent à lui-même, et qui enfoncent les populations dans le marasme que nous connaissons.

PROTECTIONNISME

@ le 28 février 2009

Il faudra bien que les « élites » aveugles se rendent compte de leur cécité et même l'avouent, dans le cas très probable où elle est feinte, ou bien faut-t-il attendre l’explosion générale ?...

Ils ont voulu nous endormir, avec le marché qui se régule tout seul, avec les bienfaits du mondialisme, avec, avec, avec…

Bien des gens sérieux et hauts placés, ont été virés de leur place et boycottés, pour avoir émis des critiques sur un système qui mettait en concurrence les travailleurs occidentaux avec la misère du pauvre monde.
Ils eurent l’impudence de dire que l’appauvrissement qui en résulterait, créerait la pauvreté dans les pays occidentaux. (Mais la finance mit en place une parade « sans faille » : Le crédit et l’endettement des plus pauvres afin de soutenir leur consommation déclinante…
Résultat ? Les plus pauvres le sont encore plus, parce qu’accablés de dettes et privés d’emplois).
Ces mêmes gens clairvoyants eurent l’idée d’un protectionnisme européen et national, afin de conserver notre prospérité sociale, en proposant (à la fin des années 80), d’affecter les substantielles taxes douanières, à des œuvres sociales, dans ces pays exportateurs pauvres, ce qui rétablirait une équité sociale entre nord et sud. Ils furent qualifiés de racistes, par ceux-là même, qui sans soucis pour l’exploitation la plus honteuse, faisaient le jeu d’un hyper libéralisme soucieux de s’enrichir toujours plus sans vergogne.

Ces gens furent victime d’une véritable chasse aux sorcières, pour avoir pu mettre en doute la légitimité d’un système auquel ils ne croyaient pas, par simple bon sens, sans dogmatisme…

Par contre, le dogmatisme est de nos jours complètement au cœur de l’esprit néolibéral et ce système n’a aucun rationalisme cartésien, aucune réflexion, aucun projet de société, à court, moyen et long terme, aucune vision d’avenir. Il fonctionne au coup par coup, dans l’intérêt vorace court termiste d’une caste financière et privilégiée.

Ainsi devenus indétrônables dans leur suprématie, les « penseurs » libéraux, à la pensée unique et aux vues étroites (dont notre président, rabâcheur des idioties libérales), réservaient les industries à haut potentiel technique, aux pays occidentaux et les plus « viles » aux pays pauvres ! Quelle vision irréaliste !
La Chine construit maintenant ses avions de combat, ses navires ses sous-marins et est le leader en 3G. L’inde est championne en informatique, etc… Que nous restera-t-il ? Les visions imbéciles des " penseurs " libéraux imaginaient les pays émergeants comme étant des débiles mentaux seulement corvéables à merci. Et bien il ne sont pas que cela ! Nous n'avons donc plus aucun domaine réservé. Et donc les viles industries doivent être reconsidérées et reconquises...
La défiance des Français contre l’Europe est avérée : L’Europe, telle qu’elle se construit, est la tête de pont ainsi que le relais de l'OMC et du dictat étasunien de cette globalisation libérale, qui ne profite qu’aux riches… Et c’est pour cela que nous l’avions refusée ! (Nous les pauvres sans-dents décervelés et demeurés)...

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait (Qu’est-ce qu’on devrait faire) ?

-          Du protectionnisme hexagonal et (ou) européen éventuellement, le plus intelligemment possible. En tirant les pauvres vers le haut, cette fois !
Nous devons reconstruire ce tissu industriel détruit par l’incurie de nos dirigeants traitres, tous vendus, soit à des idées qu’ils ne maitrisent pas, soit à des intérêts occultes dans le pire des cas !
Il faut créer des emplois dans ce pays. Des emplois petits, moyens, grands…
-          Du protectionnisme social : Nous devons répartir équitablement les fruits du travail par un contrôle et une péréquation incombant à l’état.
   

Triste condition humaine

Écrit le 17 avril 2009

Bêtise humaine, tu emplis notre vie d’incrédulité, d’incompréhension, de débats stériles et sans utilité.

Cruauté humaine, tu nous submerges de ton venin, tu occupes un grand espace de ce temps que l’on passe à comprendre, à défendre, à condamner, à justifier, à débattre.

Cruelle destinée que de naître « humain »… Ce mot générique qui met au même rang, ceux qui le sont et ceux qui ne le sont pas…
Il est parfois des cas, où la solitude de l’ermite est préférable à ces phrases entendues sans raison, sans intelligence discursive, affirmations sans fondement, mais que leurs auteurs croient si vraies et intangibles.
Ils font bien peur, ces Ayatollahs de la parole non démontrée, ces théoriciens de l’affirmation gratuite, ces êtres certains de tout et de toute chose.
L’endoctrinement, l’idéologie ont encore de beaux jours devant eux. Les Tyrannies se perpétuent sur ce lit fangeux de la confiance aveugle, sur les mensonges que l’humain fait doctes, plus occupé de suivre que de réfléchir, de croire que de mettre en doute, de répéter que de comprendre…

Oui, la liberté est un éternel combat ! Un combat contre l’obscurantisme de l’homme, contre la bêtise et la cruauté de notre triste condition humaine…
       

Ces mots… Ces mots de merde !


J’ai déjà maintes fois évoqué au cours de mes 84 mois de blog, le piège que l’on tend aux gens, avec l’usage des mots, pour cacher la réalité, pour mentir, pour tromper, pour snober.
 
A l’instar des « Précieuses ridicules » de Molière, dont les périphrases obstruaient la compréhension des notions les plus simples, j’ai découvert un nouveau concept né de la langue de bois que la pensée unique déferlante met à notre disposition pour nous mieux tromper…
Il existe en France des cabinets de conseils dont l’intitulé est :
«Cabinet de conseil en redéploiement et sécurisation du personnel »
Oh ! Que cette intention est louable et que cette raison sociale est donc charitable et humaniste !
Ah ? Vous trouvez ? Et bien non !
 
Le manager a expliqué à la radio les points suivants, avec mille circonvolutions linguistiques que je résume en termes très clairs :
 
Conseil en Redéploiement : Il s’agit de délocalisation, pour laquelle cette société aide les entreprises à réaliser plus facilement et plus rapidement cette opération.
Conseil en sécurisation du personnel : Il s’agit de définir une stratégie permettant :
-         D’une part, de préserver les cadres dirigeants de désagréments comme la séquestration ou autres mouvements d’humeur spontané des exécutants !
-         Et d’autre part, de mettre en place une dialectique permettant littéralement d’embobiner le personnel à jeter, pendant l’exécution de la susdite délocalisation, en leur faisant prendre des vessies pour des lanternes !
 
Voilà tout le cynisme de ces entreprises qui prospèrent par la « vertu » du mensonge, sur le malheur des autres, en l’accélérant, tout à fait légalement bien sur, étant donné l’impunité dont jouit actuellement le libéralisme forcené !
 
Tiens ! Je devrais bien monter une entreprise de conseil en escroquerie de haut vol (pas vol de sac à main ! Mais plutôt escroquerie genre Madoff !)…
Je pourrais l’appeler, par exemple :
« Cabinet de conseil en valorisation durable du capital »….
 
Ah ! Comme cela devient bien plus honnête avec ces mots là !... Que ces mots sont charmants et comme ils sonnent bien !... 
 
Que voilà des couillons qui vont se faire berner, par ces mots… de merde !
 


Gratitude et ingratitude



On est souvent amené à aider son prochain au cours d’une vie.
L’attitude des gens que l’on aide est parfois déroutante. Il y a plusieurs types d’aide qui entrainent des types de réactions très différentes.

1ère catégorie :
-         Sauver la vie.
-         Sauver d’un licenciement.
-         Témoigner pour faire disculper d’une accusation injuste.
Les personnes que l’on a aidées nous vouent généralement une gratitude et même de l’admiration.

2ème catégorie :
-         Réconforter un blessé.
Les remerciements d’usage sont suivis d’un oubli définitif.

3ème catégorie :
-         Sauver d’un suicide.
-         Remonter le moral en étant le confident.
Dans ces cas, après une brève gratitude, les personnes que l’on a aidées nous évitent et se sentent mal à l’aise à notre vue. Elles nous vouent parfois même une haine sans borne.
Cela est du au fait que nous soyons entrés dans leur intimité affective, psychologique. Elles nous reprochent instinctivement de trop les connaître, ce qui est un crime impardonnable. Il s’agit d’un transfert de haine, comme en subissent les psychiatres.

Or ces cas d’aide sont plus courants que les autres. Ils sont de fait très traumatisants, car rendre service pour en récolter de la haine ne nous incite pas à recommencer.

Quand on a eu la chance de prendre des risques, pour porter des secours de la 1ère catégorie, on en garde une fierté légitimée par la reconnaissance des personnes que l’on a sauvées.

Mais quand avec l’âge on est moins apte à secourir mais plus mature pour écouter et parler, on n’a plus aucune satisfaction d’avoir aidé son prochain. On se dit que moralement, c’était bien ce qu’il fallait faire, mais intimement, on se sent sali, déconsidéré, inutile. Aider devient alors une occupation que l’on préfère éviter…

Aussi maintenant, lorsqu’une souffrance s’exprime par les mots de l’intime, je fuis, car je sais que j’en essuierai les éclaboussures les plus violentes…

Ainsi, l’ingratitude humaine, peut décourager les meilleures volontés.

Les grands mensonges du dessein libéral



On nous enseigne plein de choses. Lorsque j’étais adolescent, j’apprenais que le progrès technique profiterait à l’être humain. On nous avait expliqué que les robots seraient au service du travailleur. Encore aujourd’hui, on nous martèle des idées sur le progrès de la science qui nous fera vivre plus vieux et en meilleure santé…

Qu’en est-il de toutes ces fadaises ? Car il s’agit bien de fadaises, de concepts destinés à donner un espoir fallacieux aux peuples.

Quelle est la vérité en fait ? Regardons cette évolution, regardons ces tendances, comprenons ces évènements et essayons de voir quel avenir on veut nous préparer…

« Il faut travailler plus vieux, parce que nous vivrons plus vieux ! ». Cette affirmation est totalement fausse et sans aucun fondement.
De fait nos enfants vivront moins vieux que nous, car nos enfants sont la première génération qui sera en moins bonne santé que nous n’avons été.
La nourriture, le manque d’activité, génèrent l’obésité et les maladies cardio-vasculaires en plus grand nombre qu’autrefois.
De mon temps peu de filles fumaient, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. La femme étant plus sensible aux effets du tabac, l’espérance de vie des femmes va descendre en-dessous de celle des hommes. Les cigarettes sont « trafiquées » par les fabricants afin de rendre toujours plus dépendant, à l’aide de produits de plus en plus toxiques.
Les additifs de toutes sortes fortement cancérigènes ou simplement pathogènes conduisent à une mortalité plus précoce.
En réduisant l’offre de soins accessible à tous, la société organisée par le libéralisme, affiche cette volonté de réduire la durée de vie des moins riches. Ainsi, le « poids » des retraites va s’amenuiser, par la durée de vie des retraités, mais aussi par le manque d’années de cotisation qu’un départ tardif dans la vie laborieuse et une prise de retraite anticipée par une santé chancelante provoquera immanquablement.
L’allongement de la durée de cotisation, n’a pour but que d’augmenter le nombre de ceux qui percevront une retraite de misère, de soulager les charges patronales et de favoriser la mise en concurrence des pauvres au moins disant, c'est-à-dire vers le bas !

Les « progrès » ? La chimie tue l’homme et tue son biotope. Les machines ne rapportent qu’à ceux qui les possèdent. Nul politicien n’a jamais pensé, qu’il fallait que ces robots payent des salaires et des cotisations à la place de ceux qu’ils remplacent

L’exploitation de l’homme par l’homme, (produit final du libéralisme et du communisme, mais avec des buts différents), n’a jamais été aussi forte depuis qu’il n’y a plus qu’une seule idéologie pour l’appliquer…

L’abêtissement du peuple par la doctrine du « on n’y peut rien, c’est comme ça », par la diffusion de programmes télé d’inculture, par la diffusion tardive des vrais informations sociétales, par la facilité et la futilité de la consommation, a conduit la société à une perte de courage, à une démission, à une soumission totale, qui rend plus facile la mise en place d’un nouvel ordre mondial basé sur une féodalité financière…

Tout est faux dans ce que nous disent nos élites.

Le mondialisme, n’est pas une bonne chose. Il n’est pas inéluctable. Il est seulement voulu par une caste d’escrocs, qui veulent toujours plus.

On peut construire une société humaine et juste, mais encore faut-il le vouloir très fort. Il faut changer d’équipe et prendre des leaders sincères et compétents.

Mais avant tout nous devons reprendre notre courage à deux mains, le destin de l’humanité en dépend. Notre destin en dépend.

La majorité silencieuse du 7 juin 2009


Écrit le 16 juin 2009

Pourquoi n’a-t-on pas parlé de ce phénomène de l’abstention record que nous avons connu le 7 juin 2009 (élections européennes) ? Comme l’a rappelé Jean François Khan, le 15 juin 2009 au soir dans l’émission « Mots croisés », « profitons de parler de ce sujet, avant que la Monarchisation du pouvoir Sarkozyste qui s’est emparé des médias, n’interdise définitivement le droit d’expression »… 

Certes, j’ai déjà évoqué tous les cas de possibilités de non-motivation des abstentionnistes : Instances Européennes éloignées dont on est sans nouvelle, non compréhension par non information médiatique du fonctionnement de ces mêmes instances… 

Mais lorsque l’on a dit ça, on n’a pas tout dit ! Comment expliquer les 59,37% d’abstention, qui n’étaient que 57,24% en 2004, dans ce contexte de crise, dont les Français ont quand même, pour la plupart une grande conscience de l’enjeu ? 

Il faut rappeler un certain référendum de 2005, pour lequel 69,37% des Français s’étaient rendus aux urnes, pour dire « NON » à 54,67% au projet de constitution Européenne…

Étant donné le taux de participation, on peut clairement dire que la motivation politique était réelle et entière !

Mais qu'ont ressenti les Français qui ont dit « NON » en 2005, à la suite de l’affront magistral de ce président qu’ils avaient élu sur des mensonges et qui a effacé les résultats de l’expression populaire en disant OUI au Traité de Lisbonne ? Ils ressentaient le dégoût, l’amertume d’avoir été trompé, le désespoir de n’être pas pris en considération, le sentiment que voter ne servait à rien en fin de compte, puisque le dictateur de l'époque pouvait changer à sa guise les résultats des votes… 

Il est maintenant très clairement établi par des enquêtes et sondages que ce 7 juin là, le pouvoir a mobilisé tout son camp, les abstentions sont donc le fait de cette majorité d’opposants dégoûtés… 

Mais le référendum de 2005 jeté aux chiottes par Nikola 1er est-il suffisant pour  expliquer cette désaffection pour les urnes ? 

- Il a été assez porté à la connaissance du peuple la connivence des députés européens appartenant à la gauche « caviar », avec les députés libéraux, pour voter des lois ultralibérales.

- Enfin, les hommes ou femmes politiques qui, socialistes un jour, deviennent ministres Sarkozystes le lendemain, pour le seul attrait du pouvoir, ne favorisent pas l’envie de voter pour des gens dont on ne sait pas s’ils sont pour, s’ils sont contres, s’ils ne mangent pas dans la même assiette que leurs adversaires, s’ils ne trahiront pas leurs idées pour devenir transfuge de l’autre camp… 

Il y a donc en France une masse de gens dégoûtés, parfois en colère, qui n’ont pas su exprimer leur désaccord. Cette division, savamment organisée et contrôlée par le machiavélique locataire Élyséen, qui en était le principal bénéficiaire, ne risquait-t-elle pas de lui exploser à la figure un jour ?
On le sait aujourd'hui, il ne sera simplement pas été réélu en 2012, mais c'est le sort de tous les présidents, bons ou mauvais... 

Ce que les abstentionnistes n'imaginaient pas, c'est que les ravages des dictats de Bruxelles sont cumulatifs et s'aggravent de jour en jour. Les laisser se renforcer, c'est se résigner à la misère...
  

Quand on nous parle de l’Iran…



Quand on nous parle de l’Iran, c’est toujours pour décrire un de ces pays de « l’axe du mal »… C’est toujours pour nous conditionner à une vision négative de ce grand pays, plus conforme à nos intérêts géostratégiques, énergétiques et surtout aux intérêts financiers des multinationales pétrolières.

Je ne raconterais pas l’histoire de ce pays, car je ne suis pas historien… Il est facile de se procurer l’histoire complète de ce pays…

L’histoire de l’Iran c’est un peu l’histoire de la France qui s’est libérée du joug qui pesait sur elle dans les soubresauts d’une révolution qui s’achève… Cette révolution aura duré beaucoup plus longtemps, car ses richesses pétrolières en font un pays très convoité et exacerbent toutes les tensions.
L’occident  et particulièrement les états unis, prenant la succession de l’empire Britannique, a organisé coups d’états, restaurations et destitutions au gré de ses intérêts et a même fomenté avec Saddam Hussein la guerre de 8 ans contre l’Iran, comme on joue au Domino, au fils des retournements d’alliances…

Malgré cela le peuple Iranien tient le coup dans cette tourmente, conscient de son existence et de sa volonté d’être…

L’élection présidentielle vraisemblablement truquée (?) à laquelle nous avons assisté en 2009 est le soubresaut d’un régime radical, pas si islamiste que ce qu’on nous dit, mais dont une grande partie du peuple et en particulier les jeunes ne veulent plus… Une aspiration à plus de « normalité »…
Ce bras de fer dans les rues de Téhéran, qui advint à point nommé avec le rapprochement que le président Obama voudrait réaliser avec ce grand pays, pourrait enfin retourner la situation de ce Moyen-Orient si controversé…
Nous sommes à un tournant de l'histoire. Nous y assistons en direct. Un pays qui veut changer de dirigeant et qui vient d'y parvenir… Un occident qui pourrait coopérer avec cette région du monde au lieu de la coloniser et la mettre à feu et à sang… Un islam Chiite beaucoup plus fréquentable que l'islam Sunnite, pourrait être un allié contre le fanatisme des salafistes d'Al-Qaïda et contre un sionisme qui s'écroulerait, faute de supporters, dans la mesure ou l'occident parviendrait à sortir du joug du lobby sioniste (ce qui n'est pas évident)… C'est là un extrême de ce qui pourrait arriver de mieux, mais cela est possible… (Le pire dans l'autre sens est également envisageable, mais je préfère rester sur cet espoir)…

Oui, ce que nous vivons actuellement est un de ces moments palpitants de l’histoire, qui devrait faire réveiller nos consciences sur ce qu’est la volonté politique d’un peuple lorsqu’il veut se libérer d’un oppresseur et se ranger dans la modernité. Rien n’est impossible, encore faut-il le vouloir !…

Nous avons eu ça chez nous (un oppresseur), sauf qu’il n’avait pas de pétrole et même pas de bonnes idées…

Ma chronique - Vers la 3ème guerre mondiale ?

Écrit en 2009

EFFECTIFS (en 2009)

Armée Chinoise            2,4   millions d’hommes
Armée USA                  1,4   million  d’hommes
Armée Indienne            1,32 million  d’hommes
Armée Russe                1,2   million  d’hommes
Armée Corée du Nord  1,1   million  d’hommes
Armée Française                     239.000 hommes

BUDGETS

USA :      2009 : 450 milliards d’€ + Armes nucléaires et guerres et frais de personnels.
Estim. :    2010 : 715 milliards d’€         (A été triplé en 10 ans entre 1998 et 2008

Chine :    2009     56 milliards d’€ + dévelop.et fabric. armes et missiles non comptés.
Total estimé       196 milliards d’€         (Augmentation de 100% entre 1990 et 2000, de
                                                                17,8% en 2007, de 17,6 en 2008, de 14,8 en 2009)
                                                                A été triplé en 10 ans entre 1998 et 2008

Russie :   2008 :   25,55 milliards d’€     (Augmentation de 91%    entre 1998 et 2004,
                                                                de 19%en 2005, de 12% en 2006)
                                                                A été triplé en 10 ans entre 1998 et 2008
                                                                Et doit augmenter de 50% entre 2009 et 2011

Inde :      2009     28,9 milliards d’€       (Augmentation de 23,7% en 2009)

France :   2009 :   37,4 milliards d’€      (29,65 Mds en 1991 augmentation de seulement
                                                                26% en dix-huit ans)

Grande Bretagne : Dito depuis la dévaluation de la £ivre.

NB : Je signale que les valeurs des monnaies de Chine, Russie et Inde étant largement sous-évaluées, il y a lieu de dire que leurs budgets sont concrètement amplement plus importants.

Concrètement : 1464 milliards de dollars soit 1074 Milliards d’euros, représentent les dépenses militaires mondiales en 2008, soit une hausse de 45% en dix ans.
Les seuls Etats-Unis, Chine et Russie ont triplé leur budget militaire au cours de la même période (1998-2008)…
La Chine construit ne nombreux navires, des missiles et des têtes nucléaires. La Russie arme de nombreux sous marins nucléaires...

Les Etats-Unis ont un déficit de 10.000 milliards de dollars. Leurs armées et leurs 600 bases dans le monde, sont partiellement financées par le trop-plein de liquidité-dollars en circulation dans les pays émergeants qui les réinvestissent en créances auprès du trésor Américain, celui-ci n'ayant pas les moyens de rembourser…

Les Pays émergeants cherchent à changer de monnaie de référence et à commercer à l’aide d’une autre devise…

La guerre pour la possession des richesses : minérales, fossiles, la terre, l’eau se poursuit sur l’ensemble de la planète, avec les moyens les plus vils… Mais c’est une guerre !

Les USA, la Chine et la Russie s’arment pour la possession ou pour garder ces ressources…

Mais que se passerait-il si les pays émergeants faisaient chuter le géant Américain ?

Nous Européens et Français en particulier, rattachés à l’Otan, organisation qui risque un jour d’être une baudruche dégonflée, face à deux puissances surarmées : La Chine et La Fédération Russe ?

Il ne reste plus qu’à souhaiter que l’état Américain refuse de payer ses dettes afin d’éviter la banqueroute…

La Russie a beaucoup à perdre et la Chine beaucoup à gagner… La Russie s’alliera-t-elle à l’Europe ?

Quand les Européens, prendront-ils conscience qu’ils sont sans défense devant ces puissances hyperarmées ? Peut-on compter sur les Etats-Unis ? A part la Grande Bretagne et la France aux armées insuffisantes, le reste de l’Europe est quasiment sans armée véritable…

Cette escalade de l’armement ressemble fort, aux prémices d’une conflagration plus large encore, pour la conquête de la planète…

L’espoir n’est plus




Il n’est plus d’espoir au pays de Danton. Le Roi n’est plus mort, il est ressuscité. L’histoire repasse les plats de ces noirs horizons, où le pauvre et le riche, humaine condition, effacent les envies de lendemains qui chantent, pour écrire la douleur de survivre et la haine de posséder…

Demain n’est pas, demain n’est plus, remplacé par l’ambition et la soumission. Les mots trompeurs qui font croire aux miracles, guident des peuples naïfs vers les précipices du néant. Le flutiau des dresseurs de bestiaux, fidèle valetaille du souverain mépris, sera sacrifié dès qu’il aura servi…

L’humain n’est plus une société, il n’est que vile marchandise et les chantres du faux, lui chantent des louanges, pour distraire son esprit du funeste destin.
L’humain fut, il n’est plus rien. Les puissants le préparent à cette apocalypse, hourdissant un complot contre leurs vassaux. Ils n’imaginent guère, dans leur soif inextinguible, que le déluge emportera marins, capitaines et vaisseaux…

Appel à la concurrence internationale



Appel à la concurrence dans le cadre de la liberté du marché

Offres d’emplois

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Salaire : 300 €uros mensuels + Forfait frais de déplacements 100 € / mensuels.
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