dimanche 24 mars 2019

Ma chronique - Résister à la Tyrannie


 Ecrit  le vendredi 26 mars 2010

Stéphane Guillon et France Inter: divorce en vue pour juin!


Zemmour éventuellement licencié du Figaro: "Je ne fais aucun commentaire"


Viré par Nicolas Sarkozy... pour avoir critiqué le rapprochement "police-gendarmerie"


Veut-on faire taire Philippe Bilger?

Aujourd'hui, je me sens las. La démocratie n'existe plus. Le droit d'expression est supprimé. On fustige des mots drôles, des opinions, des propos caricaturaux et des propos sincères.
J'ai bien écouté et réécouté le propos de Zemmour et de Bilger qui prend sa défense... Il n'y a aucun racisme. Mais les organisations anti-racistes sont plus intolérantes que les racistes. Le pouvoir prend leur voie afin de récolter des voix...
Ces sanctions au nom du politiquement correct sont des prétextes pour tuer la démocratie, pour tuer le droit d'exprimer son opinion.
Personne ne comprends pourquoi le FN prend tant d'importance ? Parce que justement, c'est le seul parti où l'on peut s'exprimer, (tant que celui-ci est dans l'opposition).
En attendant que le FN soit lui aussi interdit, je vais voter pour lui, puisque c'est le seul moyen de penser autrement dans cette France au régime autoritaire où on n'a plus le droit de rire, de penser et de dire, dans cette France opprimée où je ne suis plus heureux de vivre...
© henridelatour, le vendredi 26 mars 2010

jeudi 21 mars 2019

Désespoirs


Écrit le 14 février 2013

Le monde est rempli de désespoir, mais on ne sait pas le voir.
Deux faits récents dans l’actualité :
Le suicide devant Pôle emploi : Désespoir dû à un système, dû aussi à la société.
Le suicide du rouquin : Désespoir dû à la méchanceté humaine, au comportement cruel des animaux à deux pattes.

Ce sont tous deux des drames de l'isolement, de la mise à l'écart.

J'aurais voulu les rattraper, les aider, les sauver, mais l'effort est trop grand pour une personne seule... Même sa petite copine n'a pas suffit dans le cas du rouquin.

Par contre j'aurais bien aimé aller foutre une branlée à tous ces petits connards et à leurs parents qui ont fait ou laissé faire ça !

Cela me chagrine. Cela fait remonter en moi tous ces traumatismes refoulés depuis si longtemps.

Je crois que j'ai des enfants qui ne feraient pas ça. J'ai essayé de leur inculquer le respect de l'autre. "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse".
C'est tout simple et pourtant, si peu de gens appliquent cette règle de vie.
Ce serait plutôt "Tout pour ma gueule, tant pis pour les autres". Ajouté à cela la bêtise et la cruauté...
On se demande pourquoi on est obligé de supporter le genre humain...
 

mercredi 20 mars 2019

. Encore une escroquerie à éviter - ATTENTION AU 09

 En France maintenant beaucoup de N° de téléphones commencent par   09... mais il n'y a que 10 chiffres 

 L'U.F.C. QUE CHOISIR , organisme très sérieux , demande à ses adhérents de faire circuler le message suivant :

 Une lettre est déposée à votre domicile par la compagnie PDS – service de colis- indiquant qu'ils sont dans l'impossibilité de livrer un colis
et que vous devez les contacter au :   

 09 06 66 11 911

N'appelez pas ce numéro qui comporte 11 chiffres !

Il s'agit d'une arnaque émise depuis le Belize ( Amérique Centrale ) . Si vous appelez et que vous commencez à entendre le message enregistré ,

vous serez immédiatement facturé 315 EUR pour cet appel

lundi 18 mars 2019

Comment supprimer les voitures ? Supprimons les conducteurs !


 Écrit par autrui   (Merci à Jielleaime)     

         - une personne de 50 ans passe son permis pour la première fois, validité 15 ans

        > - une personne de 50 ans demande le remplacement de son vieux permis , validité 5 ans !

        Les permis datant d'avant 2013 resteront valables jusqu'en 2033

        En effet, les nouveaux auront une limite de validité

        - 15 ans pour les permis A et B,
        > > > - 5 ans pour les autres types de permis.

        A chaque renouvellement, une visite médicale sera obligatoire !

        Information à transmettre à tous les anciens conducteurs, ou à ceux qui veulent avoir le PERMIS

        format Carte d'Identité...

        AVEC LE NOUVEAU FORMAT DU PERMIS, ils vont chercher à éliminer le plus de conducteurs possible.

        Une personne qui demande le remplacement de son vieux permis de conduire en carton rose reçoit

        en échange le nouveau permis sur carte magnétique, format carte vitale ou carte bleue,

        mais dessus apparaît une durée d'une validité de 5 ans !  

        Pour le renouveler vous devrez passer une visite médicale obligatoire.

        Alors !, et surtout si vous avez des soucis de santé, gardez votre ancien permis cartonné qui, lui, est illimité !

        FAITES PASSER L'INFORMATION surtout aux personnes vieillissantes qui seront les plus touchées. 

dimanche 17 mars 2019

Les valeurs inversées de l’état Français

17/03/2019

Écrit par autrui

Le triste Radouane Lakdim n'est autre que l'assassin du gendarme colonel Arnaud Beltrame à Trèbes. C'est un Marocain né au Maroc et qui est devenu français.

Il est né au Maroc en 1992

 - En France, il a été condamné en 2011 pour détention d'armes ;

 - Au vu de ses activités, il a été fiche "S" en 2013 ;

 - Et aussi vite, condamné pour outrage envers la Force Publique la même année ;

 - Et on ne sait par quel miracle, il obtient la nationalité Française en 2015 !

- En 2016, un an après sa naturalisation, il retourne en prison  pour trafic de stupéfiants !

- Mieux : Il devient TERRORISTE en 2018 !

-         L'individu Radouane Lakdim avait une carte d’identité française  depuis 2015, alors qu'il était fiché "S" depuis 2013 !

-         - Ce qui veut dire de manière très simple que l’État Français lui a octroyé la nationalité française sans tenir compte de sa radicalisation depuis 2013

-         - Et en 2018, IL TUE !

Il y a combien de Radouane Lakdim autour de vous, et dans l’hexagone ?...

Il est radicalisé, il a côtoyé le tueur de Strasbourg pendant  6 mois en prison, on lui donne un appartement pour recevoir sa compagne en prison. Un appart tout payé par nous,  un séjour club med.

Note de Zalandeau : Elle n’est pas belle la vie ?

En France, il vaut mieux être terroriste que Gilet Jaune !
 

vendredi 15 mars 2019

Qu'est-ce qu'ils sont cons, mais cons ! C'est incroyable !



Écrit le 8 février 2013

Celui qui dit la vérité, on ne l'écoute pas. Pour différentes raisons. D'abord parce qu'il est très seul, qu'il est par nature très rare, que la vérité est difficile à démontrer et que la logique est difficile pour les têtes de veaux qui sur-peuplent la planète.



Il est plus facile de diffuser des doctrines totalement fausses, comme sont toutes les doctrines.

Le pire est que ceux qui crachent sur les doctrines sont eux aussi endoctrinés, mais par d'autres doctrines. Ils ne s'en aperçoivent pas.



Pourquoi ? Parce qu'il n'est pas nécessaire d'avoir subi des lavages de cerveau dans des camps de rééducation en Chine, au Vietnam, en RDA, au Pakistan et j'en passe, pour être endoctriné.



Ceux qui endoctrinent au niveau du libéralisme, ne le font pas dans des salles de tortures, ni dans des enceintes confinées. Non ! Ils le font à l'aide des médias.



Les doxas sont créées par des gens supérieurement intelligents, aussi intelligents que ceux qui disent la vérité. Sauf que ce sont des gens pervers, qui par intérêt, ont décidés de faire accepter au commun des mortels, des idées fausses, en les démontrant par des sophismes inaccessibles à la plupart des compréhensions.

Dés lors, ils passent au-dessus des lois dans un premier temps, puis ils parviennent sans difficulté à influencer les législateurs et dirigeants. Ces derniers dont la moyenne d'intelligence ordinaire est totalement accessible aux raisonnements spécieux, croient avoir compris la démonstration, sans comprendre qu'elle était fausse (ce qui est bien le but poursuivi par les menteurs intelligents.



Dans leur démarche de diffusion, les intelligents pervers, se comprennent, se reconnaissent et se regroupent facilement, même à distance, pour relayer ces doxas, les perfectionner, y ajouter différents arguments dérivés tout aussi supérieurement fallacieux, dont leurs cerveaux géniaux et machiavéliques sont riches.



La grande majorité du bétail humain, accepte ce qu'il croit comprendre ou pas, comme une fatalité, surtout si de tous cotés on le persuade que c'est cela qu'il faut penser.

Les fidèles les plus empressés sont bien évidemment ceux qui y perçoivent immédiatement leur intérêt...



Et même si certains font du blocage, c'est parce qu'ils sont sous l'influence d'une doxa opposée.

La vérité n'est pas crédible parce qu'elle est trop compliquée.

La doxa est crédible parce qu'elle est d'apparence simple et que sa vérité est cachée par des raisonnements fallacieux.

La vérité est aussi compliquée que le sophisme est complexe. C'est pourquoi la vulgate les ignore.



Combien je vois de gens, de si bonne foi, dire des conneries énormes, imprégnés qu'ils sont par des années d'intoxication politico-médiatique...



Parfois, on rencontre des exceptions. Des gens qui ne savent pas trop comment démonter le mécanisme, mais qui ressentent comme un mensonge. Ils n'arrivent pas à le prouver, mais ils pensent qu'il y a une arnaque quelque part dans ce qu'on veut leur faire croire...



Mais sinon, pour les autres... Qu'ils sont cons, cons et supers-cons ! Ces Français-là (et aussi les autres humains, mais je connais mieux les Français) sont des veaux ! Le pire c'est que l'intelligence n'étant pas liée au bagage intellectuel, on voit des "penseurs", des "intellectuels", des "diplômés" renforcer les rangs des adorateurs de la doxa, non pas dans le camp des concepteurs, mais dans le camp des supporters, des moutons, des imbéciles... Et ça se croit intelligent !


mercredi 13 mars 2019

La tête bien pleine mais mal faite


Écrit le 09 02 2009

Tout part en brioche.

Ça a commencé avec "Droit de réponse" de Michel Polac. A l'époque, le coté déjanté de l'émission m'avait attiré, mais son résultat, c'est à dire aucun, m'a vite éloigné...

Mais depuis... Aïe-aïe-aïe ! Cela s'est répendu comme une trainée de poudre.

J'ai déjà parlé de ces débats politico-télévisuels, où tout le monde coupe la parole de tout le monde (sauf Besancenot que je qualifierai d'homme politique le plus poli et le plus respectueux). Et oui, comme quoi être "facteur" est parfois mille fois plus honorable à mes yeux qu'être un "Elkabach"...

Ce matin, je pense à l'évolution de ce phénomène dans le BTP...
Quand en 2007-2008, un directeur de travaux de chez Bouygues-construction me lance "Errare humanum est, perseverare diabolicum", cela ne traduit pas qu'une progression du niveau de culture de la gent "batimentesque".
L'irruption des curcus classiques, philosophiques et juridiques, dans la construction a marqué un tournant dans la mentalité et le déroulement des chantiers.
En reléguant à l'arrière-plan le rationnel, le cartésien, la technique et l'organisation, ces nouveaux venus ont transformé la profession en chicanerie et les hommes en plaideurs (Ah Molière, reviens nous faire rire sur ces cons !). Or il est bien connu que les sciences humaines sont le haut lieu de l’irrationalité, de la mauvaise foi, des luttes de pouvoir, enfin toutes choses pourvoyeuses d'immobilisme...

Le "compliqué", s'est mué en "complexité" quasiment insurmontable.

Le bien-parler s'accompagne du "trop parler", du "tout parlé" bientôt suivi du "rien fait" et du "rien décidé".
Les chantiers dérivent ainsi de 50% en budget et 50% en durée. Les supers-bénéfices des majors du bâtiments sont uniquement réalisés par la procédure, le chantage, la chicane.
Les dépassements de budgets publics concourent à rincer le budget de l'état et à faire grimper le coût de l'immobilier. Tout va bien. Le système s'auto-alimente par les pots de vins et par les beaux-parleurs...

Le système dérive tant, que les agents de maitrises et autres ouvriers hautement qualifiés, dégoûtés par un système non-maitrisable ne cherchent qu'à en sortir au plus vite. N'importe quel licenciement ou préretraite fait l'affaire, plutôt que de rester impuissant sur un bateau ivre.
La conséquence est qu'au niveau de l’exécution, le gâchis et le sabotage s'additionnent à l'anarchie...

Un métier d'avenir, bien payé ? Intégrez le milieu du bâtiment !
Qualités requises ??? Aucune. Quoique, si : La patience, le flegmatisme, le sens de l'ellipse et pourquoi pas la connaissance du latin.

Nota bene : Le Grec parlé serait un plus...

mardi 12 mars 2019

La Saint Valérien


Écrit le 14 février 2013

Ce matin, j'ai cru un bref instant que c'était la saint V... Elle m'a offert une petite carte et un nounours en peluche avec un cœur dans les mains et m'a dit que c'était pour se faire pardonner...

Dix minutes après, c'était la crise de jalousie, la haine, le harcèlement, pour rien. Tous les sujets sont bons. Cette fois, c'était sa venue avec moi aux retrouvailles des 40 ans, qui s'est transformée en évocation de mon ex-femme, à qui elle est la seule à penser et dont elle est la seule à brandir l'épouvantail...

J'ai pensé qu'il y a 24 ans j'aurais du voir que ma future deuxième épouse ne valait rien !

Aujourd'hui, c'était donc la saint Valérien...

Je crois que je vais brûler la peluche et la carte, parce que garder des souvenirs d'aujourd'hui, ce serait me tirer une balle dans le pied.

Mali, l’autre coté des choses




J’ai déjà dit ma fierté de la France acclamée comme libératrice. Maintenant j’aborde le coté obscur.

Il n’y a rarement, dans aucune guerre, ni dans aucune décision politique, un seul critère de décision. Quels sont les questions qui se posent au chef d’état dans ce cas ?



- Nous avons des intérêts de maitrise de ressources comme par exemple entre autres choses, l’uranium. Laisser tomber l’uranium aux mains des islamistes, bon je ne développe pas, cela tombe sous le sens. Les rôles seraient immédiatement inversés entre l’occident et les pays arabes.

- Nous devons protéger les entreprises comme Areva et ceux qui y travaillent, puisque sinon le résultat serait le même que ci-précédemment. (Nota bene : Ce sont nos impôts qui financent l’intervention ; le résultat est de protéger les supers-profits de ceux qui ne veulent pas payer d’impôts avec l’argent des impôts de ceux qui sont obligés d’en payer. C’est un problème qu’il faudra résoudre, car on ne pourra continuer comme cela. Mais si on n’agit pas ainsi, d’autres pays concurrents s’en chargeront à notre place).

- Ne pas intervenir, c’est laisser la quasi-totalité des pays d’Afrique noire tomber tels des dominos au pouvoir des arabes. C’est donc la fin pour nous qui n’avons plus de ressources.
- Ne pas intervenir, c’est voir affluer chez nous des millions de réfugiés qui achèveraient d’un seul coup notre économie et notre cohésion nationale. Ce qui nous mettrait dans la position d’un pays paupérisé prêt à subir une invasion facile si toutefois nous présentons encore un intérêt quelconque. Il ne resterait plus qu’à nous islamiser, tâche facile envers un peuple terrassé.

- Nous devons garder notre influence dans ce qui est pudiquement appelé la « FrançAfrique ». Seule l’intervention sauvegarde notre crédibilité. Cela rappelle aux africains que si nous n’avons pas les moyens d’influence corruptive des Chinois ou autres concurrents, nous par contre, nous assurons leur protection. Protectorat, diront certains, mais pour ma part, je dirais protection d’un maquereau sur sa gagneuse.



Je n’ai pas développé tous les intérêts occidentaux, parce qu’ils sont trop nombreux. J’ai simplement énumérés quelques motivations en exemples. Ceux d’entre nous qui crient à l’exploitation des Africains, des pauvres qui paient pour les riches, et j’en passe, ont raison ! Mais il ne faut pas cracher dans la soupe ! Lâcher le Mali, c’est ne plus avoir de soupe d’ici peu. C’est ainsi. On a bien fait d’aller porter secours au Mali !



Ce que je souhaite, c’est que nous puissions un jour transformer nos relations avec les ex-pays d’AEF et d’AOF, en véritable partenariat ("gagnant-gagnant", comme on dit maintenant). Car, actuellement il s’agit toujours d’une relation de dépendance, comme à l’époque de la colonisation.

Mais dans un monde où chaque pays ou bien groupe humain veut conquérir, il est bien qu’en plus de servir nos intérêts, nous ayons un alibi humain. Il y a cent ans on aurait tiré dans le tas.



Vive la France et mort aux anarchistes ! (Je ne dirais pas « mort aux cons », parce que c’est un « vaste programme », comme disait le Général)…


lundi 11 mars 2019

Divers et de mauvais goût



·  Avant on disait

Ecrit le 2013-02-09 – 14:03:47
 
Dans le temps, c'était du temps où il n'y avait aucune contrainte sur l'expression même sur le ton de la plaisanterie, il y avait une histoire drôle (pas pour tout le monde) et qui disait :

Un arabe sur une mobylette, c'est quoi ?... Un voleur !

Maintenant on pourrait dire :
Un arabe dans une BM, c'est quoi ?... Un dealer !

Et au train ou le phénomène prend de l'ampleur, bientôt on dira :
Un conducteur dans une BM, c'est quoi ?... Un arabe !

Bon ! Faudra que je pense à changer de voiture... 


·  A l'hypermarché

Une gonzesse avec un lardon pousse un caddy. Elle me dévisage (habits, braguette), avec l'air de faire un calcul patrimonial, puis reprend son air hautain les yeux mi-clos, le port altier...

J'me dis : "Encore une bourge avec un 4x4"...

On sort dans le parking derrière elle...

Elle ouvre le coffre de son... 4x4 !

Touché coulé, encore une fois. C'est vraiment trop facile...
  



lundi 4 mars 2019

Ma chronique – Sarko ou pas Sarko ?


Écrit le 14 août 2009

On entend souvent : « Les Français n’ont pas de mémoire, ce sont des veaux »
On entend aussi : « Les Français ne sont pas des imbéciles, ils comprennent parfaitement que l’on se fiche d’eux »

Lesquelles de ces assertions très opposées sont-t-elles vraies ?
Elles sont toutes vraies.
Il y a des Français qui étaient très remontés contre le monarque en mars et qui, la tempête se calmant, se retrouvent dans les sondages favorables au tyran, surtout s’ils croient ne plus figurer dans les prochaines victimes du prédateur (Egoïsme, combien  commettras-tu d’injustices ?)
Il y en a d’autres, qui ne disent rien, mais qui s’informent et qui voient que même si la politique autocratique a mis la pédale douce, elle n’en continue pas moins son œuvre destructrice…

(Quand on ajoute à cela que les sondages publiés par « Opinion Way » sont financés par les caisses de l’état, et commandés par les complices libéraux TF1 et LCI (Bouygues), il faut bien entendu, mettre un bémol à la cote de popularité du despote)…

Je me pose une question, juste une seule… Après avoir été des homo-erectus, les Français ont-ils envie de revenir au servage, ou bien peuvent-ils continuer dans le sens du progrès des deux derniers siècles qui a fait d’eux des socio-Franciscus ?

Le nouveau progrès, est-il :
-         d’organiser une société harmonieuse, solidaire et juste,
-         ou bien de suivre la doxa néolibérale prônant la sélection naturelle, et bientôt l’eugénisme ; l’accaparation du pouvoir, du savoir et des ressources par les riches, la suppression de la solidarité nationale, la mise en concurrence des pauvres de la planète au seul profit de la sphère financière ?

La réponse va de soi, bien sur : Aucun progrès ne peut être une régression à l’état bestial…

Alors, mes chers compatriotes, je comprends bien qu’une frange d’entre vous ait été abusée par le double langage de cet usurpateur de notre démocratie républicaine et laïque.
Mais n’oubliez pas et ne pardonnez pas ! Ce serait la meilleure façon de reconduire dans ses fonctions monarchiquement perverties un président vendu au libéralisme, qui, au lieu de compenser les injustices du secteur privé, généralise l’iniquité, la pauvreté et l’égoïsme…

Puisque l’état est provisoirement allié au démon libéral, il est de votre devoir de fonder une opposition crédible, unie sur ses valeurs communes, au niveau partisan et au niveau syndical… C’est une Question fondamentale pour la survie du « French way of life ! »
 

De 1956 à nos jours : 62 ans d'imagination fiscale… et de mensonges ...

Déjà, je me présente. Je m’appelle Micheline Sany. Je suis née en 1927 et je vous le dis tout net : 
à force de tirer sur l’élastique, la corde va péter !
En 1956, quand Guy Mollet a instauré la vignette pour « fournir un revenu minimum à toutes 
les personnes âgées de 65 ans et plus », bon… moi j’avais à peine 30 ans et j’étais très fière de pouvoir venir en aide aux anciens.
En plus, Paul Ramadier, le ministre des Affaires économiques, avait affirmé que ça serait une taxe temporaire…
Bah, il a duré quarante-quatre ans le temporaire ! Pendant quarante-quatre ans j’ai payé cette vignette ! Alors merci !
Surtout que les anciens n’en ont presque jamais vu la couleur, vu qu’au bout de trois ans, 
le Premier ministre, Michel Debré, a annoncé que le produit de la vignette serait finalement 
« acquis au budget de l’État… », qui le reverserait au Fonds national de solidarité. Enfin, en partie… Enfin, en petite partie… Que les vieux se fassent dépouiller comme ça, ça a fait du foin, pendant toutes ces années. Mais ça n’a jamais rien changé.
Ensuite en 1991, quand ils ont créé la CSG, la contribution sociale généralisée pour financer 
la branche famille, en remplacement des cotisations patronales d’allocations familiales, bon… 
sans râler, j’ai payé ! Surtout que ça ne devait durer que cinq ans. « Une contribution transitoire » qu’ils disaient… et puis 1,1 %, c’était supportable. Seulement vingt-sept ans plus tard, elle transite toujours la CSG ! Et elle a grimpé à 9,2 % pour les salariés et 8,3 % pour les retraités. Par étapes, bien sûr, c’est moins voyant.
En 1993, elle est passée de 1,1 à 2,4 %. Pour alimenter en plus le Fonds de solidarité vieillesse. Y’avait pas déjà la vignette pour ça ? Chuuuuut, arrêtez d’être insolents !
En 1997, elle augmente encore pour financer, en +, la branche maladie : on en est à 3,4 %.
En 1998, toujours pour la branche maladie, elle passe à 7,5 %, etc., etc.
Bref, la protection sociale ne s’est pas redressée, et ce qui devait être temporaire est devenu… un impôt de plus.
Ah bah oui ! La CSG, ça rapporte plus que l’impôt sur le revenu aujourd’hui. Si on vous demande combien vous payez d’impôts par an, vous savez le dire. Mais si on vous demande combien vous payez de CSG, vous savez ?
Chez moi on disait : « C’est tout un art de plumer l’oie sans la faire crier. » Alors qu’il y aurait de quoi hurler.
Et puis en 1996, rebelote avec la CRDS, la « contribution à la réduction de la dette sociale». J’ai payé. (Mais j’avoue, j’ai râlé.)
À cette époque, les déficits sociaux s’élevaient à un montant estimé entre 30 et 38 milliards d’euros. Oui, parce que nous, si on se trompe de dix euros dans notre déclaration de revenus, 
on risque une amende, mais eux, un flou de 8 milliards, ils ont le droit…
Toujours est-il qu’ils avaient tout bien calculé : en treize ans, tout serait remboursé. La CRDS devait disparaître le 31 janvier 2009.
Mais voilà-t’y pas qu’en septembre 1997, le gouvernement Jospin annonce 13 milliards d’euros supplémentaires de dettes, qui correspondaient aux déficits sociaux non financés des années 1996 à 1998.
Alors, ils ont tout bien recalculé, finalement pour tout éponger il fallait prolonger… jusqu’au 31 janvier 2014.
Mais voilà-t’y pas une fois de plus qu’en 2004, le plan de redressement de la Sécurité sociale concocté par Philippe Douste-Blazy annonce 50 milliards d’euros supplémentaires de dette à rembourser.
Alors, ils ont tout bien re-recalculé… et ils ont vu que finalement, la Trinité était la meilleure 
date pour arrêter la CRDS. Donc, on la paye toujours…
Ensuite, en 2004, Raffarin a inventé la « journée de solidarité », vouée à « l’autonomie des personnes âgées ». Moi, ça va, j’étais déjà à la retraite, mais vous, vous avez travaillé… sans être payés !
Et en 2013, une nouvelle taxe pour les retraités. CASA, ça s’appelle. C’est la « contribution additionnelle de solidarité à l’autonomie », 0,3 % sur les retraites, pensions d’invalidité, allocations de préretraite. C’est-à-dire qu’ils font payer les vieux pour que les vieux soient autonomes ! C’est pas du bon foutage de gueule, ça ?
Et on continue. En 2013, toujours, M. Jean-Marc Ayrault nous gèle les retraites complémentaires…
Et comme ça ne s’arrête jamais, maintenant, parce que j’ai 1.247 euros de revenu fiscal par mois, j’ai une augmentation monstrueuse de la CSG : 25 % d’augmentation ! Ah ben oui, on nous a dit 1,7 %, mais c’est pas 1,7 % de ce qu’on payait, car c’est le taux qui augmente de 1,7 %... ! Bref, nous les vieux, on est passés de 6,6 % à 8,3 % de CSG, ça nous fait 25 % dans les dents qui nous restent.
  
Et maintenant, la cerise sur le pompon : on nous annonce que nos retraites vont être revalorisées de 0,3 %. Cinq fois moins que l’augmentation dont on aurait dû bénéficier si le code de la Sécurité sociale avait été simplement respecté, puisqu’il prévoit que les pensions soient revalorisées du montant de l’inflation moyenne sur l’année pour éviter toute dégradation du niveau de vie.  Et l’inflation prévue d’après l’Insee est de 1,6 %. Et Bruno Le Maire ose dire sur RTL : « Mais ils ne seront pas perdants, leur pension de retraite continuera à être revalorisée. » Il croit qu’on est tous gâteux ou quoi ?
Je n’ai que mon certificat d’études, mais y’a pas besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre qu’une hausse de 0,3 % des pensions, quand les prix augmentent de 1,6 %, revient à une baisse du pouvoir d’achat.
D’après le baromètre de l’institut Elabe, publié le 6 septembre, 72 % des retraités déclarent ne pas avoir confiance dans le chef de l’État, alors qu’ils étaient 44 % en janvier et 35 % lors de son élection. On se demande vraiment pourquoi.
  Un type qui pour se faire élire déclarait chez Jean-Jacques Bourdin en décembre 2016 : «L’engagement que je prends ici devant vous, c’est que, avec moi, toutes les petites retraites auront leur pouvoir d’achat protégé. ».  Et sur RMC encore, en février 2017 : « Je ne veux pas, moi, faire d’économies sur le dos ni des retraités, ni de celles et ceux qui sont à quelques années d’aller à la retraite. ».  Et au 20 h. de France 2 en mars 2017 : « Je ne touche pas à la retraite de celles et ceux qui sont aujourd’hui retraités. Leur retraite sera préservée. Il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel ! »
  Alors je pose la question : 72 % qui n’ont pas confiance, comment est-ce possible ?
 Comment peut-il se trouver encore 28 % de retraités qui lui fassent confiance ?
 Toute ma vie, j’ai payé pour aider les vieux et maintenant que je suis vieille, il faut que je paye pour aider les jeunes ?
 Et ben, « Feuque », comme ils disent !
-------------------------------------------------
Extrait de "Causeur" _ édition abonnés
Impôts: ces retraités qu’on abat
Les retraites vont être revalorisées de 0,3 %. Cinq fois moins que l'inflation!
par Jean-Paul Lilienfeld - 6 octobre 2018