vendredi 31 janvier 2020

Petite minute philosophique

Merci à jielleaime pour ce texte.

Un jour, un professeur entra dans sa classe et demanda à ses élèves de se préparer à une interrogation surprise.

Les élèves, étonnés, attendaient que le contrôle commence.


Le professeur distribua les feuilles d’interrogation face vers le bas, comme d’habitude.
Lorsqu’il les eut toutes distribuées, il demanda aux élèves de retourner leur feuille.
À la surprise générale, il n’y avait aucune question.
Juste un point noir au centre de la feuille.

En voyant l’expression des visages des élèves, le professeur leur dit :«Je voudrais que vous écriviez ce que vous voyez ici…»
Les étudiants, un peu confus, commencèrent ce devoir inexplicable.

À la fin du temps imparti, le professeur ramassa les copies et commença à les lire à haute voix devant toute la classe.

Tous les étudiants avaient défini le point noir, en essayant d’expliquer sa position au centre de la feuille.
Après que toutes les copies aient été lues, le professeur commença à expliquer :

- Je ne vais pas vous noter là-dessus. Je voulais juste que vous réfléchissiez.
- Personne n’a rien écrit au sujet de la partie blanche de la feuille. Tout le monde s’est focalisé sur le point noir.
- Et la même chose arrive dans nos vies. On a tendance à se focaliser seulement sur le point noir.

- Le problème de santé qui nous embête, le manque d’argent, une relation compliquée avec un membre de la famille, une déception avec un ami…

- Les points noirs sont très petits quand on les compare avec tout ce que nous avons dans nos vies, mais ce sont eux qui polluent notre vie.
- Éloignez vos yeux des points noirs de votre vie et prenez conscience de tout ce que vous avez.
- Profitez de chacune de vos satisfactions, de chaque moment positif que la vie vous donne.

Voyez l’abondance autour de vous et vivez heureux en 2020

A MÉDITER CAR BEAUCOUP SONT CONCERNÉ !!
 

jeudi 30 janvier 2020

Mémoires et radotages (267) – La diabolisation des retraités


Écrit le 18 janvier 2020 – Réponse à Mousquetaire

Très complet ! Tu as tout dis.
Je me permet toutefois de compléter sur le fait que la population active ait moins de revenus que les retraités : Dans ce qu'ils appellent la population active il prennent les gens de 18 à avant la retraite... Cette population comprend beaucoup plus de gens sans salaires (jeunes, séniors en fin de droit...) qu'il y a quelques décennies, ainsi que des travaux et payes précaires, qu'il y a quelques décennies)...
Donc cela fait d'autant plus baisser le ratio salaire moyen, quand on pense qu'ils ne pèsent rien au numérateur mais beaucoup au dénominateur...
Et ce que je dis, c'est que tous les politiciens et leurs affidés d'analystes lèche-culs, oublient de mentionner ce léger détail : Le Manque de boulot ! Qui diminue les actifs travaillant, qui diminue les recettes fiscales, de l'Urssaf, de l'Unedic, qui empêche la progression du PIB, etc... De sorte que nous englués dans cette dette et ce marasme...
Mais bien sûr, il vaut mieux ne parler des dépenses (la retraite c'est une dépense pour l'état) que sous la forme comparative de façon à diaboliser les uns contre les autres et ainsi tenter de diviser les gens et de mieux tirer sur eux qui sont dans le viseur... Plutôt que de penser à revoir cette concurrence déloyale qui a supprimé nos emplois...
Trump, lui, est le seul coté occidental (ainsi que les chinois en Asie), à protéger son pays et à vouloir équilibrer les échanges commerciaux... Ce qui est la seule vraie façon de faire : La complémentarité et non la guerre économique... Des échanges mais pas la submersion…

Mais encore faut-il qu’il y ait dialogue entre deux grandes puissances, pour parvenir à cela…
Mais lorsque Trump peut traiter les pays tiers comme de la merde il ne s’en prive pas et il tente de nous écraser dès qu’il le peut (exemple sur les gafas)… Enfin, c’est un autre débat… sur l’inutilité de l’.E.

mercredi 29 janvier 2020

La marche tranquille de l'islamisme


Paris Match | Publié le 19/01/2020 à 08h55 |Mis à jour le 19/01/2020 à 10h50


Dans de multiples cités, les salafistes prennent peu à peu possession des rues, des commerces, des écoles... Sous l’oeil inquiet de nombreux musulmans.

Le groupe scolaire s’appelle Al-Andalus, du nom donné à la péninsule ibérique sous domination musulmane. C’est aussi le nom qu’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) a choisi pour sa filiale de communication sur Internet. Cette école privée à Saint-Denis, sous la direction de l’association du Centre d’enseignement génération avenir (Cega), est gérée par Mustapha Halloumi. L’imam salafiste, « défavorablement connu » des services de renseignement, a été écarté de sa mosquée, en 2012, par la mairie d’Epinay. Quatre ans plus tard, l’Education nationale lui a délivré un agrément… Il est 16 h 30, les élèves commencent à sortir. Des fillettes voilées courent vers des pères barbus. Ce n’est pas leur barbe – épaisse, longue, parfois teinte au henné – ni leur qamis, longue tunique traditionnelle affectionnée par les salafistes, qui inquiètent le plus, mais leur nombre : « Quand on ne voit plus les mères, c’est qu’il y a un problème d’intégrisme radical », nous explique-t-on.


C’est cette islamisation des ghettos urbains, cette « conquête » de l’islam par l’islamisme que dénonce Bernard Rougier, professeur à la Sorbonne-Nouvelle et directeur du Centre des études arabes et orientales (CEAO), dans « Les territoires conquis de l’islamisme » (éd. Puf). « Dans certaines cités, on ne fume plus dans les rues, dénonce une habitante de Saint-Denis. Plus jamais les femmes ne discutent entre elles en bas des immeubles. Les couples ne se tiennent plus la main. On n’entend plus de musique… » Les habitants se retrouvent quasi prisonniers de la « umma », la communauté musulmane. A Trappes, toutes les boucheries sont halal. Même constat dans le quartier de la cité de la Rose-des-Vents, à Aulnay-sous-Bois. Ce mardi 31 décembre, jour de marché, les températures sont glaciales, le ciel bleu vif et les femmes voilées. Quelques-unes disparaissent sous le djilbab, qui montre juste leur visage. Dans des effluves de menthe et d’agrumes, les allées sont bordées de stands de vêtements amples, de voiles islamiques et de livres religieux. Des hommes fument devant des bars bondés. A l’intérieur, pas de femme. « L’accès ne leur est pas interdit, dira une Aulnaysienne, mais ici on pense que les femmes n’ont rien à faire dans un café ! »


Rougier explique : « Dans les années 1980 et 1990, le monde musulman a connu une révolution silencieuse avec le triomphe d’une version salafiste de l’islam […]. Puis celle-ci s’est exportée. » En France, notamment, où de nombreux militants du Groupe islamique armé (GIA) algérien se sont réfugiés. Aujourd’hui, sur les quelque 4 millions de musulmans français fidèles, environ 50 000 adhéreraient à cette mouvance qui développe une approche littéraliste du Coran. Parmi eux, 12 000 seraient des intégristes virulents : ils n’étaient que 5 000 en 2004. Discrètement, à la fin des années 1990, le salafisme s’est enraciné, a dicté ses règles, avec les notions de pur et d’impur, de légal (halal) et d’illégal (haram). Des quartiers populaires, déjà fragiles, se sont transformés en enclaves militantes, l’Etat a déserté, les solidarités anciennes se sont volatilisées. « Les milieux salafistes ou apparentés ont pris en charge les mécanismes de sociabilité longtemps structurés par le Parti communiste », écrit Rougier. Des religieux jouent le rôle de « grands frères », conseillers, banquiers, référents. Et, comme à la grande mosquée de Sarcelles, limogent manu militari les réfractaires, souvent âgés. Leurs proies : des jeunes oisifs, sans emploi, en rupture scolaire et sociale, parfois délinquants.
Noam Anouar* est un ancien policier du renseignement territorial en Seine-Saint-Denis. Pendant dix ans, il a alerté sa hiérarchie sur la « montée spectaculaire et progressive du salafisme » dans le département, précisant que « la plupart de ses adeptes sont pacifistes. […] Mais le salafisme exècre toute collaboration avec une autorité autre que théologique. Ses adeptes excluent la moindre forme d’expression républicaine, du vote lors des élections à la scolarisation des enfants dans le public… »

Des prêches enregistrés par des cheikhs étrangers alimentent les réseaux sociaux. Il y aurait encore plus d’une centaine de mosquées salafistes en France. Certaines, équipées de brouilleurs pour déjouer les écoutes. Cette année, l’imam de Champigny a encouragé le viol conjugal, déclarant que « le devoir de la femme est de se soumettre au désir de son mari », et expliquant que les violences conjugales chez les « mécréants » étaient dues aux femmes qui se refusent à leurs maris, ce qui n’arrive pas avec les bonnes musulmanes… Il n’a pas été inquiété. A Mantes-la-Jolie, Aubervilliers, Pantin, les thèmes de l’islamophobie, des discriminations sont abordés avec agressivité. On appelle à ne pas voter ni se soumettre aux lois, à ne pas se mêler aux juifs, aux chrétiens, aux kouffars (les mécréants). Plus inquiétant, selon les spécialistes : « Des leçons religieuses – des dars – inculquées en petit comité. Ni publicité préalable ni affichage, on connaît leur existence grâce au bouche-à-oreille. » Des cheikhs itinérants abordent les sujets tabous : les « frères qui font le métier de chauffeur de taxi » ont-ils le droit de « charger des femmes mal vêtues », voire de les « accompagner dans des lieux qui sont interdits » ? On conseille de ne pas se raser la barbe, de ne pas se laisser pousser la moustache, de ne pas s’habiller « comme eux » ni de célébrer les fêtes chrétiennes ou les anniversaires… Ils sont français donc non expulsables.

Les “fréristes” constituent des listes aux municipales, des groupes de pression pour instrumentaliser la justice, des associations de gauche…


Selon Noam Anouar, les recrutements dans les mosquées sont rares. « C’est ailleurs qu’il faut chercher ! Dans les appartements, les halls d’immeuble, les caves, les garages, les écoles coraniques clandestines, les salles de sport… » Via leurs multiples associations, les islamistes distribuent vêtements, nourriture. Sur les terrains de foot, ils offrent des sodas, étendent leur toile dans les lycées, les universités. Mais restent en dehors des mairies… Ils les laissent aux Frères musulmans qui, eux, s’intéressent « à la conquête de l’espace politique institutionnel, explique Bernard Rougier. Les “fréristes” constituent des listes aux municipales, des groupes de pression pour instrumentaliser la justice, des associations de gauche… Leur objectif, c’est la défense d’intérêts communautaires avec comme horizon la transformation du groupe de pression en parti le moment venu. Ils se réclament de la doctrine du “juste milieu”, qui se trouve entre deux abominations équivalentes à leurs yeux : la laïcité d’un côté et le djihadisme de l’autre. […] Et veulent, par une participation prétendument citoyenne, modifier les cultures politiques des Etats de l’Union européenne. »


En 2006, Mohamed Louizi, un ingénieur marocain, ex-président des Etudiants musulmans de France, a quitté le mouvement qui l’avait enrôlé à l’âge de 13 ans. Et publié « Plaidoyer pour un islam apolitique » (éd. Michalon). « C’est les Frères qui vous choisissent, pas l’inverse, nous raconte-t-il. Très vite, on exige que vous prêtiez allégeance à l’idéologie. Votre patrie n’est plus la France ou le Maroc, c’est l’umma. Elle est spirituelle, régie par un guide suprême à qui l’on doit obéissance et soumission. Nos missions sont menées au nom de Dieu. Et Dieu nous regarde… Imaginez cette pression psychologique écrasante pour un adolescent. On oublie de penser. »

Beaucoup de subventions seraient distribuées à des associations culturelles organisant en réalité des activités cultuelles


Mohamed décrypte la stratégie d’islamisation globale des Frères en Europe, révèle comment ils s’infiltrent à des postes stratégiques, dans les entreprises ou les conseils municipaux. Des listes communautaires se multiplient, des noms émergent, dont celui de Samy Debah, professeur d’histoire-géographie et fondateur du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). A Garges-lès-Gonesse, dans le Val-d’Oise, il a créé la surprise en arrivant au second tour des législatives avec 13,94 % de voix. Aux municipales, il espère faire mieux. L’Union des démocrates musulmans français (UDMF), qui se définit comme un « mouvement non confessionnel, laïque et profondément républicain », convoite une cinquantaine de villes, dont Montereau-Fault-Yonne, Mantes-la-Jolie, La Courneuve, Chanteloup-les-Vignes, Villetaneuse, Les Mureaux. Dans le 17e bureau de Maubeuge, aux européennes en 2019, ils ont obtenu 40,94 %. Mais cette performance est à mettre en relation avec un taux d’abstention de 77,14 %. Funeste crédulité ? Ou cynisme électoraliste ?

Car « une partie de la gauche a dit aux islamistes : “D’accord, on vous prend sur nos listes, on fait les accommodements nécessaires avec vous.” », affirme Bernard Rougier. Ce que confirme une ancienne élue de Cergy : « Leurs candidats ciblent des postes précis, essentiels pour conquérir une ville. Comme les associations, les finances, l’urbanisme ou la petite enfance. Les édiles cèdent aux exigences en échange de voix électorales. » Beaucoup de subventions seraient distribuées à des associations culturelles organisant en réalité des activités cultuelles. On prête des salles qui sont transformées en lieux de culte, on cède des terrains avec des baux emphytéotiques pour y construire des mosquées. Le 31 décembre 2015, le maire d’Aulnay-sous-Bois prêtait un gymnase à Espérance musulmane de la jeunesse française (EMJF). L’association a invité trois fondamentalistes, pro-djihadistes, à prêcher devant 700 personnes… Autant d’électeurs ? A trois mois des municipales, la bataille ne fait que commencer.

* Auteur de « La France doit savoir » (éd. Plon).
  

mardi 28 janvier 2020

Pfff !... Le « devoir » accompli...




Pour lutter contre cette sorte de « dépression du retraité » (Je ne sais pas si le terme existe), mais en tout cas, je vis cela... Et bien, je suis passé à l’action !… Des grosses actions pour des tous petits résultats, comme Sarko, sauf que pour moi c’est le résultat qui compte et que je ne surestime pas ces maigres résultats !...



La semaine dernière, je suis allé en Vendée trouver une adresse, pour mon divorce.

Aujourd’hui je suis allé porter une lettre à mon avocate (ils sont deux dans ce cabinet d’avocat, Mari et femme)... On dit un truc à l’un, il oublie de faire ou bien de dire à l’autre...

Et pourtant ils sont « goals volants » pour mon affaire !... Pratique quand l’un ne sait pas ce que fait l’autre !...

Comme de bien entendu l’adresse donnée par téléphone la semaine dernière, il ne l’a pas donnée à sa femme et en plus sa femme voulait hier, une certaine forme écrite par le demandeur (moi)... Une semaine de perdue !... Heureusement que j’ai rappelé hier, parce que sinon, l’affaire était dans le lac, encore une fois...



Alors là j’ai fait le facteur (300 km, ça fait cher le timbre), j’ai remis en mains propres de l’avocate (ou sales plutôt, parce que les avocats trempent plus souvent dans l’injustice et la magouille)...



Maintenant l’avocate, va-t-elle déposer ma demande de convocation de la partie adverse avec preuve de réception, chez la greffière ???... Le pire c’est qu’on n’a pas le droit de contacter le greffe soi-même ! Sinon je l’aurais fait, hop, dans la foulée !



Être dépendant de baveux qui se foutent de leur boulot, du moment qu’on paye...



Bon, on verra bien ! J’ai fait ce que j’ai pu… Maintenant « Wait and see »... Au moins j’aurais moins d’angoisse, de ce coté-là…

Et si ils ne font pas leur boulot et que ça se passe mal ?... Je suis résigné de toute façon...



Je reviens ce soir de mon périple… La convention de stage de Nono n’a pas été ré-éditée par la secrétaire du chef des travaux du Lycée… Ben non, la pauvre ! Elle ne peut pas tout faire ! Boire le café, manger le croissant, puis plus tard l’apéritif et entre deux, les discussions dans la salle des profs sur les vacances au ski ! Débordée qu’elle est !... PUTAIN DE SA RACE DE MERDE !



Bon ! Quant à Toto, il s’est défaussé sur moi pour l’email envoyé à son Lycée… « Mon père est violent, primaire, énervé... »... J’espère qu’il ne m’a pas fait passer pour alcoolique ???... Tant pis ! En tous cas j’ai regardé le diplôme sur toutes les coutures ! J’ai dit à Toto de le scanner, puisqu’il ne peut se passer de MON scanner... (De toute façon si je veux que ça soit fait, soit je me fâcherais, soit je le ferais moi-même)...



Bon… Je pense que je vais bien dormir, cette nuit...



Putain de retraite ! « Vous vous reposerez qu’ils disaient ! »… Mon cul ! J’ai jamais tant stressé, depuis que je ne maitrise rien en fait !...

Alors ce soir… C’est comme quand je travaillais, j’ai fait le max, j’ai des résultats positifs... DODO !...

 

lundi 27 janvier 2020

Mémoires et radotages (260) – Chantons n’importe quoi, mais chantons ! (2)


Écrit le 11 janvier 2020

Je comprends pourquoi on me regarde :

(Sur l’air de Cadet Rousselle)
Bali-Balo dans le désert
Se promenait les c……. en l’air
Une avalanche de grenouilles
Lui arracha les poils des c…….
Ah, ah Ah oui vraiment
Bali-Balo est un salaud

Alors parfois je me contente de siffloter, mais certains connaissent les paroles…
Mais dans ce cas je change :

En revenant de Nantes
En revenant de Nantes
De Nantes à Montaigu, la digue, la digue,
De Nantes à Montaigu, la digue du cul.
 
Je rencontre une belle,
Qui dormait le c.. nu, la digue, la digue,
Qui dormait le c.. nu, la digue du cul.

Je bande mon arbalète,
Et j'la lui fous dans l'c.., la digue, la digue,
Et j’la lui fout dans l’c.., la digue du cul.

La belle se réveille,
Et dit j'ai l'diable au c.., la digue, la digue,
Et dit j'ai l'diable au c.., la digue du cul.

Non ce n'est pas le diable,
C'est mon beau dard poilu, la digue la digue,…

Qu’importe la chanson pourvu que l’humeur soit bonne…
Et tant pis pour les passants…
Les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient bête
Les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient con.
Et comme je suis vieux, j’ai le droit de le dire !
 

samedi 25 janvier 2020

Mémoires et radotages (266) - Réflexions de monsieur Lavall à notre égard et commentaires



NDLA de 2020 : J’ai été en stage aux HBL du bassin de Lorraine en 1970, du 10 mars au 31 juillet, avec mes deux collègues de promo. Tous ces reproches faits par le responsable de stage, nous sont adressés à la deuxième personne du pluriel et donc on ne sait jamais lesquels d’entre nous sont visés, sauf à tenter de le deviner. Et parfois nous ne trouvons pas de quoi il peut s’agir. Peut-être du bluff ? J’ai retrouvé un carnet dans lequel sont consignés mes notes de l'époque…


Écrit le 1er juin 1970

« Si vous aviez les mêmes histoires à Douai, vous seriez à la porte »
« J’espère que vous allez continuer votre stage mieux que vous l »avez commencé »
« Je serais à la place de l’école, je croirais que vous l’avez fait exprès (de mal faire le C.T.P) » Je ne sais plus ce que signifie CTP
« Ceci ajouté au reste… » (Ceci : Absence de Jerf et de Bahou le lundi 1er juin)… Le reste ???

On nous a d’ailleurs reproché de n’être pas allés à un rendez-vous, auquel nous n’avons même pas été conviés. Des réticences de la part de Mr Lavall pour nous croire sur ce fait, me font penser que l’on est pris pour des menteurs.
Nous n’avons rien à nous reprocher, si ce n’est d’avoir oublié d’apporter à Monsieur Lavall une liste de renseignements dont nous avions besoin. C’est absolument tout. Cela ne nuisait à personne d’autre que nous.
Plus nous y pensons et plus nous sommes amenés à conclure que Monsieur Lavall se fait une montagne d’un rien. Il a essayé de nous bluffer et, ne rencontrant pas d’opposition de notre part, il a cru avoir raison.
Il doit s’imaginer que nous ne foutons rien à la mine. Quel imbécile !
Ses remarques sur la dernière analyse, montrent bien qu’il est susceptible et qu’il a l’esprit étroit.
Affaire à suivre. Il va falloir lui demander des explications sur ses sous-entendus que nous n’arrivons pas à entendre. Que nous reproche-t-il au juste ?
Il va falloir qu’il s’explique !

Écrit le 4 juin 1970

Je me demande pourquoi la maîtrise en la personne de Mr Lavall, s’acharne sur nous.
Cette expression « le reste », qui désigne Dieu sait quoi, ne laisse pas de nous étonner. On nous traite comme des gosses. Je voudrais bien voir s’il en est de même des stagiaires de Saint-Etienne. Je ne sais pas comment sera interprété la définition de leur stage.
Mais notre stage à nous, est mal interprété. On pourrait croire que la seule raison de notre présence dans ce bled, est primo, de fournir une main d’œuvre à vil prix, et secundo, de passer un examen d’une importance vitale pour nous : Le C.T.P. (Certificat de travaux pratiques). Maintenant je sais ce que veut dire CTP.
Mais en ce qui concerne les visites d’installations, nos demandes de renseignements, la mauvaise organisation que l’on rencontre n’a rien prévu à ce sujet.
S’ils veulent inventer des motifs de mécontentement, nous, nous en avons de bien réels !
Pour la paye, autre exemple, nous sommes obligés d’aller la réclamer à chaque fin de mois.
Mais ils sont un peu plus empressés pour nous faire travailler, par contre !
S’ils veulent être tatillons avec nous, qu’ils le soient d’abord avec eux-mêmes.
  

vendredi 24 janvier 2020

La guerre dans l'association des anciens élèves avec des dirigeants oligarchiques (19)

Je remercie JLM, pour sa grande contribution (ci-dessous) en soutien à la résistance, pour contrecarrer les plans des dirigeants actuels de l'amicale des ancien et la future élaboration de nouveaux statuts pour ladite amicale, dont j'espère qu'ils sauront empêcher l'accaparation et le détournement d'un pouvoir à des fins personnelles et malhonnêtes comme ce fut le cas depuis 5 ans...




 

mardi 21 janvier 2020

Mémoires et radotages (265) – Le cas Adama Cissé


Écrit le 15 janvier 2020



Remarque : Lorsque l’on est épuisé et qu’on a un coup de fatigue… A-t-on le temps d’enlever ses chaussures ?
………………………………………

Préambule :

Quand j’étais gérant de ma boite, j’ai eu un ouvrier qui s’appelait Duvivier…

Une fois je suis arrivé sur le chantier à 16 heures environ… Il dormait… L’horaire de travail se terminait à 17 heures normalement.
Quand il s’est réveillé, je lui ai offert un pot au bistrot à coté… Puis je l’ai laissé se changer et partir…
Il avait posé, ce jour là 75 mètres de becquets de 8, (les plus difficiles à poser)… La quantité rentable était de 50 ml/j… Ce jour-là il a eu une très bonne prime…

Personnellement, dans mon dernier emploi, une fois, j’ai fait grève seul une journée au siège, parce que j’étais en désaccord avec mon Patron, parmi les collègues intrigués, après en avoir informé mon patron.
Une autre fois, je me suis endormi sur le bureau assez longtemps… au su et au vu de pas mal de monde…
Contrairement à mes collègues qui arrivaient à 9 heures, j’embauchais à 7 heures le matin, je partais à 19 heures, parfois sans avoir pris le temps d’un véritable repas à midi Et j’abattais une quantité de travail très importante…
Je n’ai eu ni sanction, ni reproche, ni quoi que ce soit…

Quand un gars bosse et que cela se sait… Aucun patron ne sanctionne ce genre de fait, à moins d’être un abruti ou un salaud…

Fin du préambule.
………………………………

Dans le cas de Adama Cissé, à moins que ses supérieurs soient des abrutis ou des salauds, je crois vraisemblablement, qu’ils ont trouvé là un prétexte pour le lourder avec des preuves à l’appui…

Parce qu’il faut bien préciser, que les ouvriers qui travaillent très doucement ou très peu, ou même qui ne foutent rien ne sont pas ‘lourdables’, du moment qu’ils viennent au boulot. Les salariés qui envoient des arrêts de travail de complaisance, ne sont pas ‘lourdables’. Et ainsi de suite…

Alors quand je vois 61% des gens sondés se prononcer en faveur du ‘pauvre’ Adama… Peut-être se trompent-ils sur les motivations de ce licenciement… A moins qu’ils ne soient pas très portés sur le travail eux non plus…
 

lundi 20 janvier 2020

Mémoires et radotages (263) – Sans la musique, quelle aurait été ma vie ?


Écrit le 12 janvier 2020

Lorsque j’étais adolescent j’aimais Mozart, la petite musique de nuit… Puis on évolue. Et un jour on trouve cela trop mièvre…

Alors Bach et sa toccata devint ma préférée…
Et puis trop de solennité m’a lassé…

Et depuis Beethoven s’empara enfin de moi et ne me lâcha plus… Certes j’aime bien d’autres compositeurs à travers leurs œuvres, mais c’est depuis 50 ans Beethoven, qui a composé le plus d’œuvres musicales parmi mes préférées…
Sa « sonate à la lune », merveilleuse, n’a pas été la première à percuter mon attention.
Ainsi, c’est sa 5ème symphonie qui eut d’emblée par préférence… J’avais alors 18 ou 19 ans.
Cet été là, je peignis une aquarelle reproduisant la photo d’un château prise sur un calendrier des PTT… Tout le temps de mon occupation je passai en boucle cette 5ème : « TA, ta, ta, ta… Ta, ta, ta, ta… »… Je crois que la force de cette œuvre m’a grandement aidé à réaliser mon tableau…
Des années après je m’aperçus que je n’avais pas noté le nom du château… J’affichais mon tableau sur mon blog de l’époque en posant la question… et on me répondit : C’était le château de Flers…




Et puis le temps passa… Et il advint que la 5ème ne me sembla que force sans suffisamment de nuance… Et je me mis à préférer toutes les symphonies Beethovéniennes dont les numéros sont impairs, 3ème, 7ème
Curieusement, les impaires ne me plaisent pas du tout, je les trouve sans saveur… Je n’ai jamais trouvé d’explication.
Et plus tard, je ne jurais plus que par la 9ème… Grandiose, forte, fragile, humaine…
Mais avec l’âge c’est le 4ème mouvement avec ses chœurs qui m’émut le plus, puis enfin, depuis une dizaine d’années, le 5ème mouvement dont je trouve qu’il est la quintessence de ce que j’attends de… de quoi au juste ? Je ne sais pas… Beaucoup de chœurs, beaucoup de spiritualité… Force, foi, faiblesse... Que sais-je ?

Alors entre le grandiose de Bach et celui de Beethoven… N’ai-je pas tourné en rond, pour me retrouver à mon point de départ ?
 


samedi 18 janvier 2020

Mémoires et radotages (264) – La réforme de la retraite à points ?



Écrit le 13 janvier 2020

Les grèves ? On ne les voit plus ! Disait l’avorton Hongrois… Qu’il aille dire cela aux Franciliens, pour voir !!!
En fait elles vont NOUS coûter un max en plus des désagréments causés à tous ceux qui prennent les transports en commun…

Les vieux qui ont déjà leur retraite, sont en général pour la retraite à points, du moment qu’on ne touche pas à la leur… Equilibrer les comptes pour l’avenir leur assure que la leur actuelle sera payée… Bande de sales égoïstes !

Comment analyser mathématiquement les pertes ou les gains du nouveau système par rapport à l’ancien ? L’équation mathématique si elle est réalisée est un système d’équations du 3ème voire du 4ème degré et comporte des brisures impossibles à maîtriser dans un tel calcul.

Les comparaisons peuvent être faites seulement en mathématisant un système et puis l’autre, dans un tableur et en faisant des simulations sur chacun d’eux.
Le problème c’est que beaucoup d’inconnues sont à estimer notamment les actualisations.

Alors la retraite à points ?
Elle avantage certains (les très petites retraites COMPLÈTES, par exemple), elle désavantage d’autres, mais sur le plan du secteur privé, elle n’a qu’un impact limité. Certes le niveau baissera très sensiblement, pour les carrières ascendantes complètes dans le secteur privé ainsi que pour les carrières en dents de scie… Pour en avoir une idée, il suffit dans le système actuel de calculer le salaire de référence moyen sur toute la carrière et non plus sur les 25 meilleures années…
Pour les pensions de réversion, elle rétablit une égalité entre les deux membres d’un couple, mais en baissant le niveau moyen de réversion dans le secteur privé de 9%, (sauf pour les retraites inférieures ou égales à 1000€ dans tous les régimes) et de 12% dans les régimes complémentaires qui sont à 60% de réversion actuels. Les fonctionnaires ne perdant en moyenne que 6% par rapport à maintenant…
De fait, ce qu’il faut regarder au microscope, c’est la façon dont les salaires déjà perçus avant application du nouveau système seront convertis… Il y a un mode d’emploi expliqué, mais qui prend tous les salaires comme étant actuels… La question est : Comment les salaires seront actualisés ? C’est une question de débat paritaire sur les détails, je pense…
Ce qu’il faut également regarder, c’est la valeur du point, à travers le temps… Car chacun a compris que c’est la grande variable unique qui permet de baisser, ou pas, la retraite de tout un chacun… A mon avis son actualisation n’est absolument pas garantie, malgré les assurances Macroniennes.

Autre point majeur, c’est la transition entre salaires et points, qui passe par la somme cotisée… Si d’aventure un gouvernement décidait d’alléger les cotisations patronales en ce domaine, (attitude totalement libérale) le nombre de points « engrangeables » baisserait automatiquement… Avec les libéraux il vaut mieux regarder partout y compris derrière soi et mettre des caleçons blindés…
Quant aux retraites complémentaires, comment vont elles être transformées ?… Le flou persiste encore en la matière…

Pour les bénéficiaires des régimes spéciaux du service public, il n’en va pas de même… Ils ont bien plus à perdre que le secteur privé (toute la carrière considérée au lieu des 6 derniers et meilleurs mois) ! Et c’est pour cela qu’en ardents défenseurs de leurs propres intérêts, ils manifestent autant, avec grèves répétées à l’appui ! Se préoccupant peu bien évidemment, des ‘privés’ qu’ils prétendent défendre…

Pour se faire une idée approximative, avoir une retraite complète dans le nouveau système correspondra à 43 années de travail complètes sans trous, sans temps partiel, sans dents de scie… Rien que cela, explique à quelle sauce vont être mangés les ‘actifs en activité’ aujourd’hui…

J’ai déjà dit que nos gouvernants s’y étaient pris comme des manches, montrant ainsi tout leur amateurisme en matière de psychologie ! Modifier les paramètres modérément, sans autre modification systémique aurait passé sans trop de douleur… Le cumul systémique et le paramétrage d’un âge pivot, c’était trop ! Alors que, entre nous, bien des français du privé, à la carrière incomplète sont obligés actuellement d’attendre 67 ans pour avoir la retraite sans décote ! Oui mais voilà, pour des gens qui prennent des retraites entre 52, 57 et 60 ans… 64 ans c’était l’apocalypse !

Alors le bilan des choses… Tellement de concessions ont été accordées, que, finalement il y a énormément de ‘paramétrique’ dans ce ‘systémique’ qui n’est systémique que pour les andouilles du privé…

En lâchant l’âge pivot « provisoirement »… (Que veut dire provisoirement ?)… Un grand pas est fait (peut-être un grand pas qui n’est que provisoire d’ailleurs, on connait le coup du 49.3, on nous l'a déjà fait), évitant ainsi une décote très pénalisante pour un système qui l’est bien suffisamment… Espérons que le provisoire perdure…

Bref, c’est une réforme, dont il serait bon que chacun s’y attelle sans grève et sans cette sorte de terrorisme cégétiste, qui commence à gonfler tout le monde… ET qui, à court terme, va nous coûter en concessions, comme en renflouage de société de transport, encore plus que si on n’avait gardé le système actuel en le modifiant un chouïa…

Mais il faut bien se dire hélas, que :
Sans blackblocks les gilets jaunes auraient perdu !
Sans grève dure des transports, les futurs retraités concernés par la ‘réforme’, n’obtiendraient rien !
Nous sommes sous un régime libéral ce qui signifie un régime esclavagiste qui esclavage les esclaves… Nous sommes dans la problématique posée par Coluche « L’exploitation de l’homme par l’homme ».
Certes, il faut équilibrer les comptes, mais il faut aussi tenir compte de cette société qui détruit les emplois valables à tour de bras, qui n'emploie pas les jeunes et de moins en moins les vieux, alors que le PIB croît… Ne faudrait-il pas songer à un autre système de collecte des cotisations sociales basé sur l’activité économique (le chiffre d’affaire et plus particulièrement la valeur ajoutée), plutôt que sur les seuls salaires ?

Mais c’est une histoire que le Macronisme n’écrira jamais !
  

jeudi 16 janvier 2020

Mémoires et radotages (259) – Chantons n’importe quoi, mais chantons ! (1)


Écrit le 11 janvier 2020

Je ne me souviens pas des chansons, mais parfois quand je suis occupé, mais non préoccupé, des airs reviennent et parfois les paroles avec. Et alors, je fredonne ou je chante… Les gens me regardent… Je les emmerde à pied, à cheval et en voiture…

Il était un p'tit homme
Qui s'appelait Guilleri, carabi
Il s'en fut à la chasse
À la chasse aux perdrix, carabi
 
Titi carabi, toto carabo,
Compère guilleri.
Te lairas-tu, te lairas-tu,
Te lairas-tu mouri?

Il s'en fut à la chasse
À la chasse aux perdrix, carabi
Il monta sur un arbre
Pour voir ses chiens couri, carabi...

Après en général je ne m’en souviens plus…

Il y a quelques jours, m’est revenue, une chanson que chantait Papa (Il parait que Bouvil l’a copié, c’est un scandale)…

Il était une fois, quoi, quoi, quoi ?
Une poupée de velours
Qui devenait folle d'amour
Pour une p'tit soldat d' bois,
Qui ma foi
Refaisait avec chic
Le mêm' geste automatique
Il tenait une trompette
Mais il ne jouait jamais rien ;
Et constamment la pauvrette
Murmurait, le croyant musicien :

Oh ! dis, chéri, Oh ! joue moi-z-en
D'la trompette,
D'la trompette
Comme ce doit être amusant
Joue moi-z-en, Oh ! dis joue moi-z-en
Il s'excusait en lui disant
D'un air bête,
Je l' regrette
Mais j'n'en joue pas j' vais t' dir' pourquoi
Je suis un trompette en bois.

Je m’arrête donc là à chaque fois… Il est rare que je me souvienne de tous les couplets.

L’autre jour me revint une chanson qu’on criait à tue-tête dans la cour de récréation de primaire à Nice :

Calant de Vilafranca
Per mi crompà ’n capèu,
Mi sièu troumpà de pouòrta
Sièu entrat au bourdèu.

La femma dòu bourdèu
M’a dich moun Dio qu’es bèu
M’a fa calà li braia
Pi m’a suçà le zéo…

C’est vraiment à l’école primaire qu’on fait notre éducation !

Cela fait du bien, finalement, ça détend, si je puis dire