dimanche 29 janvier 2023

Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

 

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Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

Jan 22, 2016 / par Pierre M.

Des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède viennent d’identifier, chez des rats diabétiques de type 2, des altérations dans un groupe de neurones intervenant dans l’olfaction. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains patients diabétiques de type 2 présentent des troubles olfactifs, et permettre le développement de nouvelles molécules thérapeutiques.

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Troubles olfactifs et diabète : un nouveau lien découvert

Jan 22, 2016 / par Pierre M.

Des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède viennent d’identifier, chez des rats diabétiques de type 2, des altérations dans un groupe de neurones intervenant dans l’olfaction. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains patients diabétiques de type 2 présentent des troubles olfactifs, et permettre le développement de nouvelles molécules thérapeutiques.

 

Les liens entre diabète et maladie d’Alzheimer sont maintenant établis. Les conséquences du diabète sur l’élasticité des vaisseaux sanguins, et les troubles cardiaques associés au diabète de type 2 sont des facteurs de risques reconnus de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, les personnes diabétiques présentent davantage de risque de développer cette maladie neurodégénérative (3).

 

Un des symptômes de la maladie d’Alzheimer est une baisse de l’olfaction. Or, ce type de trouble est également fréquemment observé chez les patients diabétiques. En effet, des études cliniques ont montré que certains patients diabétiques présentent une augmentation du seuil de détection des odeurs, une diminution de la capacité à distinguer différentes odeurs et un risque plus grand de développer une anosmie (perte partielle ou totale de l’odorat) (4). Cette diminution des capacités olfactives pourraient donc être un marqueur précoce du développement d’une maladie neurodégénérative.

 

Par ailleurs, des recherches récentes montrent un rôle de l’insuline dans la modulation de la perception des odeurs (5). Dès lors, une résistance ou une déficience en insuline pourraient être des facteurs importants dans l’installation de ces troubles olfactifs.

 

Les neurones responsables de ces troubles n’étaient jusqu’alors pas identifiés. Dans cette étude, les chercheurs suédois, ont tout d’abord détecté une augmentation du stress cellulaire dans des neurones, appelés interneurones, situés dans le cortex rhinal des cerveaux de rats âgés diabétiques de type 2. Le cortex rhinal traite l’information nerveuse venant du bulbe olfactif, est a donc un rôle majeur dans l’interprétation des odeurs perçues.

 

Peut-on prévenir la dégénération de ces neurones ? Les expériences des chercheurs semblent l’indiquer. En effet, l’injection d’une molécule reproduisant l’effet du GLP1 (glucagon-like peptide 1), une hormone stimulant la production d’insuline, permet de contrer la dégénérescence de ces neurones.

 

Cette découverte ouvre ainsi la voie à la recherche et au développement de nouvelles molécules qui permettront de lutter contre l’installation des troubles olfactifs chez les personnes diabétiques.

        

jeudi 26 janvier 2023

Blague : Pourquoi faire des complications ?

 Merci à Jielleaime pour son envoi

La belle-mère arrive à la maison et trouve son gendre furieux en train de faire ses bagages :

- Mais qu'est-ce qui arrive ?

- Qu'est-ce qui arrive ? Je vais vous le dire !
- "J'ai envoyé un mail à ma femme en disant que je rentrais de voyage aujourd'hui.
- J'arrive chez moi et devinez ce que je trouve ?
- "Votre fille, oui votre fille, ma femme quoi, à poil avec un mec dans notre lit conjugal !
- C'est fini, je la quitte !


- "Du calme" dit la belle-mère !      "Il y a quelque chose de bizarre dans cette histoire"
- "Ma fille ne ferait jamais une chose pareille ! Attends, je vais vérifier ce qui s'est passé".

Quelques instants plus tard, la belle-mère est de retour avec un grand sourire :


- "Je te l'avais dit qu'il devait y avoir une explication simple :
- " Elle n'a pas reçu ton mail !"
         

mardi 24 janvier 2023

Macron...

 Une petite blague en passant... (Merci à Jielleaime pour son envoi)

Emmanuel effectue une visite d'état en Israël. Alors qu'il est à Jérusalem, il meurt d'une crise cardiaque
Les israéliens disent aux diplomates Français qui l'accompagnent :
- " Vous pouvez le rapatrier chez vous pour 50 000 € ou vous pouvez
l'enterrer ici pour 100 €. "
Les diplomates Français en discutent en aparté pendant quelques
minutes. Ils répondent aux Israéliens qu'ils veulent rapatrier Emmanuel à la maison.

Les Israéliens surpris questionnent:
- « Pourquoi voulez-vous dépenser 50 000€ pour le rapatrier, alors
qu'avec seulement 100 € il pourrait être enterré ici en Terre Sainte? »

Les diplomates français répondent:
- « Jadis, un homme est mort ici, a été enterré ici, et trois jours plus tard,
il est ressuscité !

Nous ne pouvons pas prendre un tel risque !!!

         

lundi 23 janvier 2023

L'essentiel sur le cancer de la prostate

En accès libre sur :

 

https://www.roche.fr/fr/patients/info-patients-cancer/comprendre-cancer/diagnostic-cancer-prostate-psa.html

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. Il survient le plus souvent chez des hommes âgés : 66 % des cancers de la prostate apparaissent chez les hommes âgés de 65 ans et plus. Il est exceptionnel avant 50 ans. La principale caractéristique de ce cancer est son évolution généralement lente, sur plusieurs années.

 

Environ 50 000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont estimés en France chaque année. On remarque un risque accru de cancer de la prostate en cas d’antécédents familiaux multiples (au moins deux proches touchés), ou en cas de cancer de la prostate apparu chez un parent jeune (avant 45 ans). Le risque de développer un cancer de la prostate n’est pas influencé par le fait de souffrir d’un adénome, qui est une tumeur bénigne de la prostate.

 

Existe-t-il un dépistage ?

 

Les autorités sanitaires ne recommandent pas de dépistage systématique du cancer de la prostate par le dosage du PSA. À l’heure actuelle, il n’existe pas de preuves qu’un dépistage permettrait de réduire la mortalité liée à ce cancer.

 

Cependant, un dépistage individuel par un dosage du PSA ou un toucher rectal peut-être réalisé si votre médecin traitant le juge nécessaire.

 

Les signes physiques qui alertent

 

Il est fréquent que le cancer de la prostate n’occasionne aucun signe physique, surtout au début de sa croissance, car il se développe généralement en périphérie de la prostate et ne gêne donc pas le passage de l’urine à travers l’urètre. Sa découverte est donc parfois totalement fortuite à l’occasion d’un bilan de santé par exemple.

 

Lorsque la tumeur vient à comprimer l’urètre, des symptômes du cancer de la prostate tels qu’une difficulté à uriner, un besoin de pousser, des envies fréquentes d’aller uriner, ou des douleurs en urinant peuvent survenir. Mais attention, la présence de ces signes chez l’homme traduit bien plus souvent la présence d’un simple adénome bénin que la présence d’un cancer.

 

Comment est établi le diagnostic ?

 

En cas de suspicion de cancer de la prostate, le médecin effectue toujours en premier lieu un toucher rectal visant à palper la prostate et détecter d’éventuelles irrégularités ou une consistance modifiée.

 

On effectue aussi une prise de sang pour connaître le taux de PSA qui est un marqueur de pathologie prostatique. Si ce taux est élevé ou que sa progression est rapide il faut soupçonner un cancer, mais attention là aussi, car un taux élevé ne témoigne pas forcément

 

d’un cancer. En effet le taux de PSA peut être augmenté pour diverses autres raisons : un toucher rectal ou un rapport sexuel récents, un adénome prostatique ou encore une prostatite. À l’inverse, un taux de PSA normal n’exclut pas la présence d’un cancer.

 

Si la suspicion se confirme, une échographie transrectale (sous anesthésie locale) est alors effectuée dans le but de réaliser des biopsies de la prostate (à l’aide d’une aiguille) qui seules permettent de poser avec certitude le diagnostic de cancer. Selon les besoins, différents examens comme un scanner, une IRM ou une scintigraphie osseuse peuvent être ensuite pratiqués pour préciser une éventuelle extension de la maladie.

 

Les principes du traitement

 

Dans certains cas, aucun traitement n’est envisagé dans un premier temps, et une simple surveillance régulière est mise en place du fait de l’évolution lente de la maladie. Dans les autres cas, un ou plusieurs traitements du cancer de la prostate combinés peuvent être envisagés, toujours en fonction de chaque situation. Le traitement est toujours adapté à l’état de santé général, à l’âge et aux degrés d’extension et d’agressivité de la maladie. Selon les cas, les traitements proposés peuvent avoir pour objectif :

 

  • de guérir du cancer en cherchant à détruire la tumeur ;
  • de contenir l’évolution de la maladie ;
  • de traiter les symptômes afin de vous assurer la meilleure qualité de vie possible.

 

Les différents traitements utilisés dans le cancer de la prostate comprennent :

 

  • la chirurgie ;
  • la radiothérapie ;
  • l’hormonothérapie ;
  • et plus rarement la chimiothérapie.
  •  

Certains centres proposent également de nouvelles techniques comme le traitement par ultrasons ou la cryothérapie. En cas de métastases on a fréquemment recours à un traitement par hormonothérapie, ou à une chimiothérapie.

 

  • La chirurgie consiste en une ablation totale de la prostate. Il peut s’agir d’une chirurgie classique sous anesthésie générale ou péridurale, ou encore d’une intervention par cœlioscopie ou endoscopie. La chirurgie occasionne fréquemment des effets secondaires néfastes : le risque de trouble de l’érection en particulier est relativement important. Il est lié à une lésion au cours de l’intervention des nerfs qui contrôlent l’érection. Une incontinence urinaire peut également apparaître après l’intervention mais ces fuites urinaires sont souvent transitoires et disparaissent habituellement quelques semaines après l’intervention.
  •  
  • La radiothérapie peut s’effectuer par voie externe à travers la peau, ou par voie interne. On parle alors de curiethérapie. Celle-ci consiste en une implantation de petits grains radioactifs dans la prostate. La radiothérapie externe peut entraîner un risque d’inflammation du rectum et de trouble de l’érection 12 à 18 mois après le traitement. La curiethérapie entraîne parfois quant à elle des infections urinaires, des dérangements intestinaux et des troubles de l’érection qui disparaissent cependant à court terme.

 

  • Le traitement par ultrasons concerne les hommes de plus de 75 ans chez lesquels on détecte un cancer localisé et peu agressif. Les ultrasons administrés au niveau de la prostate ont pour but de provoquer une nécrose de la tumeur. Cette technique a l’avantage de n’entraîner aucun effet indésirable.

 

Quel suivi après un cancer de la prostate ?

 

Le suivi ultérieur comportera des consultations médicales et des dosages réguliers du PSA afin de détecter une éventuelle récidive. Le rythme du suivi sera évalué par le médecin en fonction de chaque patient. Si une récidive est suspectée, d’autres examens comme des biopsies, un scanner, une IRM ou une scintigraphie pourront à nouveau être réalisés.

 

Lexique

 

  • Adénome : augmentation du volume de la prostate, le plus souvent liée à l’âge, et pouvant entraîner des difficultés à uriner. On parle aussi d’hypertrophie bénigne de la prostate.
  • Biopsie : prélèvement qui consiste à enlever un petit morceau de tissu afin de l’examiner au microscope.
  • Cœlioscopie : exploration d’une cavité de l’organisme à l’aide d’un appareil appelé endoscope. Une opération sous cœlioscopie consiste à réaliser trois ou quatre petites incisions pour introduire des instruments chirurgicaux et un endoscope relié à un écran extérieur. Le chirurgien opère en contrôlant ses gestes sur l’écran.
  • Cryothérapie : traitement local qui détruit les cellules cancéreuses par un froid intense. Guidé par une échographie, le médecin insère des aiguilles dans la prostate au travers de la peau afin de congeler la tumeur entre - 40° à - 60 °C.
  • Sous l’action du froid, les cellules cancéreuses se rompent et meurent.
  • Endoscopie : manipulation réalisée à l’aide d’un instrument composé d’un tube muni d’un système optique et parfois d’instruments chirurgicaux.
  • Hormonothérapie : traitement du cancer qui vise à réduire ou à empêcher l’activité ou la production d’une hormone susceptible de stimuler la croissance d’une tumeur cancéreuse.
  • IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) : technique d’examen qui consiste à créer des images précises d’une partie du corps, grâce à des ondes (comme les ondes radio) et un champ magnétique (zone dans laquelle l’effet d’un aimant se fait sentir). Pendant l’examen, l’injection d’un produit de contraste peut être nécessaire pour améliorer la qualité de l’image.
  • Prostatite : inflammation de la prostate.
  • PSA (abréviation de l’anglais Prostatic Specific Antigen) : Substance libérée dans le sang par la prostate. Une prise de sang permet de déterminer sa concentration qui se mesure en nanogrammes par millilitre (ng/ml).
  • Scanner : examen qui permet d’obtenir des images du corps en coupes fines au moyen de rayons X.
  • Scintigraphie osseuse : examen qui montre des images du squelette. Cette technique d’imagerie utilise des produits faiblement radioactifs non toxiques, des traceurs, qui, une fois injectés, se fixent sur les os et sont repérés sur un écran. Une scintigraphie osseuse permet de contrôler l’absence ou la présence de cellules cancéreuses au niveau des os.
  • Urètre : canal qui part de la vessie et qui permet d’évacuer l’urine à l’extérieur.

                

vendredi 20 janvier 2023

Pays démocratique, avez-vous dit ?


 L'humour atténue-t-il l'usage du 49.3 ??? Je ne sais pas... Mais ce député a beaucoup d'humour !!!

      

jeudi 19 janvier 2023

Et si le meilleur moyen de lutter contre la sécheresse était... de planter des arbres ?

 

Publié sur Yahoo

mer. 18 janvier 2023 à 11:30 AM UTC+1

Après avoir atteint des niveaux records en 2022, la sécheresse pourrait devenir une norme en France dans les années à venir. Pour éviter cette perspective sinistre, il est urgent de mieux comprendre le cycle de l'eau et notamment le rôle décisif joué par les végétaux, qui peuvent constituer des alliés précieux dans l'objectif de favoriser des précipitations plus régulières.

La végétation, meilleure arme contre la sécheresse ? Au fil d'une année 2022 marquée, en France, par un volume historiquement bas de précipitations, mais aussi par de graves épisodes ponctuels d'intempéries, la question de la gestion de l'eau s'est imposée comme un enjeu crucial pour l'avenir du pays. Alors que de nombreux spécialistes s'alarment, dans le contexte d'un réchauffement climatique de plus en plus palpable, de la perspective de précipitations toujours plus irrégulières en 2023, il devient impératif de comprendre comment nos pratiques peuvent influer sur le cycle de l'eau.

À l'évocation même de cette expression "cycle de l'eau", un schéma simple et immuable, hérité de l'école élémentaire, surgit immanquablement dans nos esprits : l'eau des mers et des océans s'évapore et forme des nuages, qui se déplacent ensuite vers les terres et déversent progressivement leur eau, qui ruisselle par les rivières et les fleuves jusqu'à rejoindre la mer, et ainsi de suite.

"Il n'y a pas un cycle de l'eau, mais plutôt des milliards de cycles de l'eau"

Dans les faits, comme l'explique l'hydrologue Emma Haziza, la donne est toutefois bien plus complexe : "On pourrait avoir l'impression que chaque étape est un peu équivalente : un temps pour que l'eau s'évapore, puis un temps pour qu'elle précipite, un temps pour qu'elle ruisselle ou s'infiltre dans les nappes, etc. Mais cette image simple ne correspond pas à la réalité. Il s'agit bien d'un cycle, mais on ne retrouve jamais la même molécule au même endroit."

"Une molécule d'eau incluse dans un cycle va faire un grand chemin qui ne sera jamais le même, souligne la chercheuse. Elle peut rester 2000 ans dans un lac ou 10 000 ans, voire beaucoup plus, dans une nappe phréatique, avant de ressortir à un moment donné. Les temps de transfert sont très différents en fonction des milieux, donc en réalité, il n'y a pas un cycle de l'eau, mais plutôt des milliards de cycles de l'eau, autant de cycles qu'il y a de molécules d'eau. Ce n'est pas parce qu'une molécule suit un chemin une fois qu'elle suivra le même la fois suivante."

66% des pluies continentales proviennent des continents

À l'inverse de ce que laisse penser la représentation schématique du cycle de l'eau, les scientifiques ont ainsi constaté que la majorité des pluies tombant sur les terres proviennent... des terres. "Il y a ce qu'on appelle un effet de continentalité qui fait que les deux tiers de l'eau qui tombe repart tout de suite dans l'atmosphère et est amenée un peu plus loin par les vents, avant de retomber, indique Emma Haziza. De manière globale, on estime que 66% des pluies continentales naissent des continents et que 34% naissent des océans."

Les micro-cycles de l'eau internes aux continents sont liés à des principes physiques élémentaires. "La buée ne peut se former que sur une zone froide, comme une vitre, rappelle ainsi l'agroécologue Cédric Cabrol. Automatiquement, il va donc davantage pleuvoir sur une surface froide que sur une surface chaude. Il y a un phénomène de rétroaction des pluies, car l'eau reçue pourra être utilisée pour refroidir à nouveau cette zone. De fait, lorsqu'une zone conserve des capacités de gestion de l’eau, elle va générer davantage de pluie, et donc de climat !"

L'évapotranspiration au cœur du processus

"Ces boucles vont se faire en fonction des sols que les eaux vont rencontrer, précise Emma Haziza. Dans le cas de sols urbanisés, l'eau va ruisseler très rapidement, remplie de polluants, vers les rivières, puis vers la mer. Elle sera donc perdue. Si, au contraire, on a des microbiotes qui laissent pénétrer l'eau, cette dernière va s'infiltrer et va ensuite ressortir sous la forme de rosée (le sol transpire son eau tous les jours), avant de se déplacer un peu plus loin sur les terres."

Les phénomènes complexes qui permettent aux sols végétalisés de retenir l'eau de pluie, puis de la rediffuser ensuite dans l'atmosphère par le biais de l'évapotranspiration, sont donc primordiaux dans la perpétuation des micro-cycles de l'eau sur les continents. Car, en plus de générer de la pluie, la végétation refroidit le sol sur lequel elle se développe par la photosynthèse, mais aussi par l'ombre qu'elle apporte. Elle a donc également pour effet d'appeler la pluie.

Les végétaux jouent un rôle actif dans le cycle de l'eau

Illustrant ce double état de fait, une étude menée en 2017 par des agronomes dans la cordillère des Andes a ainsi montré que la pluie avait tendance à davantage tomber sur les zones les plus chargées en végétaux. "Ces chercheurs ont constaté qu'en fonction du niveau de photosynthèse, il était possible de prévoir assez finement où allait tomber la pluie, avec une résolution à un kilomètre, détaille Cédric Cabrol. Mais le modèle fonctionne à toutes les échelles : il va davantage pleuvoir sur une région végétalisée que sur une zone voisine plus aride."

Loin d'être passivement dépendants du cycle de l'eau, les végétaux pérennes qui peuplent les forêts et les prairies jouent donc un rôle actif dans ce dernier. "La forêt permet de créer un équilibre, comme une boucle continue, abonde Emma Haziza. Un peu de la même manière que ces plantes que l'on met sous des cloches en verre avec une petite quantité d'eau. Cette eau va ensuite se renouveler en permanence, dans une sorte de micro-cycle, qui fait que l'on n'a pas besoin d'arroser la plante."

Des sécheresses accentuées par l'artificialisation des sols ?

À l'échelle d'un pays, d'un continent ou même de la planète, d'autres facteurs entrent évidemment en jeu, à commencer par les courants atmosphériques (qui sont d'ailleurs eux aussi en partie liés à la végétation), mais ces éléments permettent de comprendre que la nature même des sols qui composent un territoire a un impact non négligeable sur le volume et le rythme des précipitations sur ce même territoire.

"On peut constater ce phénomène en France, illustre Cédric Cabrol. Par exemple, à Toulouse, où il y a très peu de végétation, il n'est tombé que 200 mm de pluie sur les onze premiers mois de l'année 2022 et quasiment rien entre avril et novembre, alors que le climat est censé être océanique et donc favoriser les précipitations." Comme le montre un graphique réalisé par l'agroécologue, les zones plus boisées entourant la Ville Rose ont d'ailleurs été moins touchées que cette dernière par la sécheresse.

D'une manière générale, l'artificialisation des sols a donc pour conséquence directe d'amoindrir leur capacité à capter l'eau et à la rediffuser. "À chaque fois qu'on pose du bitume, on étouffe un sol, il ne peut plus assurer les connexions entre la pluie et le milieu souterrain, confirme Emma Haziza. Le problème se pose aussi pour les champs agricoles, qui sont en train d'être rendus aussi imperméables que les milieux urbains. L'utilisation d'engins toujours plus lourds a pour effet de compacter tellement les sols qu'ils en perdent leur équilibre."

"Si on dégage la biologie, on a tout faux"

"Au-delà de possibles effets délétères, liés aux compactions de profondeurs, le travail du sol peut s’avérer ultra-néfaste pour le premier millimètre, en raison du phénomène de battance, c'est-à-dire la réorganisation de la couche supérieure du sol sous l'action des gouttes de pluie, précise Cédric Cabrol. Les grains les plus gros vont se mettre au fond et les feuilles d'argile vont venir se poser dessus. Ce faisant, elles créent une étanchéité : en termes de vitesse d'infiltration, on peut passer de 60 mm/h à 1 mm/h. En comparaison, un sol travaillé par l'action de la nature peut absorber l'eau à un rythme avoisinant les 800 mm/h !"

"C'est important de comprendre que le vivant a à peu près 500 millions d'années de recherche et développement derrière lui, image l'agroécologue. Et il n'y a pas de triche possible : celui qui a l'innovation peut transmettre son patrimoine génétique à sa descendance, et celui qui ne l'a pas est éliminé du marché, tout simplement. Tout le vivant est sélectionné pour améliorer l'eau, chaque individu a une stratégie pour la capter et la faire circuler. Or, forcément, quand on passe une machine agricole sur un sol, on va dégager tous ces individus. Dans cette idée de réorganisation de l'interface eau/sol, si on dégage la biologie, on a tout faux."

Les bienfaits de la végétalisation

Face au risque de sécheresses de plus en plus graves sur notre territoire, les végétaux et les écosystèmes qui les accompagnent pourraient donc constituer des alliés particulièrement précieux. Une récente étude menée par des scientifiques de l'Institute for Atmospheric and Climate Science de Zurich a ainsi montré qu'une augmentation de la couverture forestière de 20% en Europe pourrait permettre une augmentation de 7% du volume des précipitations estivales sur le continent.

"On passe complètement outre les cycles naturels, donc c'est une nécessité de remettre de la cohérence dans ce qu'on fait, affirme Emma Haziza. Cela passe par le sol, par la végétalisation, par le fait de créer des îlots de fraîcheur en ville aussi. On doit réintroduire massivement des arbres, mais pas un tous les 50 mètres, ce qui les rendrait extrêmement fragiles. Il faut aussi implanter de nouvelles espèces qui s'adaptent."

Des expérimentations prometteuses

Ce processus de régénération des sols doit ainsi être pensé dans le respect d'un certain équilibre biologique. "Il ne suffit pas de planter des arbres pour faire pleuvoir, prévient Cédric Cabrol. En France, on a ajouté 5% de surfaces boisées en 70 ans, mais sur 40 ans, les précipitations ont baissées d'environ 15%. Il faut comprendre que nous sommes ici dans un écosystème complexe, hybride. Nous avons des forêts, mais aussi de la végétation. Aujourd'hui, le problème concerne surtout cette végétation, et en particulier les cultures."

Pour y remédier, il peut être intéressant de s'inspirer des prometteuses expérimentations actuelles sur le sujet, tout autour du monde. L'une des plus fameuses est celle menée par Gabe Brown, présentée dans le film documentaire Mission Régénération. Cet Américain s'est donné pour objectif de revitaliser le sol de sa ferme, rendu aride par des décennies d'agriculture industrielle, en utilisant uniquement des moyens naturels. "Son point de départ, c'était un sol qui infiltrait l'eau à 12 mm/h, ce qui correspond à peu près au seuil d'inondation, explique Cédric Cabrol. Il est passé assez vite à 200 mm/h et en 2022, il a annoncé en être à 760 mm/h, ce qui est proche de ce que permettent les écosystèmes naturels. Il est arrivé à ce résultat en l'espace de 20 ans !"

Développer l'agroforesterie et "restaurer les zones humides"

"Quand on décide de régénérer un sol, on peut y arriver rapidement, assure l'agro-écologue, qui expérimente lui aussi des techniques de régénération dans le Sud de la France. Le bon paysage dans cette perspective, c'est de l'agroforesterie pour faire de la conductivité climatique. Il faut aussi des ruminants, qui, bien managés, en simulant la présence des prédateurs, vont permettre une régénération fulgurante des sols en seulement quelques années. Les arbres vont apporter de l'ombre, ce qui va permettre de recycler l'eau et de ne pas la perdre, et servir à nourrir le bétail en période sèche. Même si on décide, à terme, de faire autre chose que de la pâture, il ne sera pas nécessaire d’introduire de désherbant, d'insecticide ou d'engrais : grâce au bon équilibre des apports en minéraux, les plantes seront en bonne santé."

"On doit aussi restaurer les zones humides, les zones de tourbière, parce qu'elles permettent d'avoir des micro-cycles de l'eau, ajoute Emma Haziza. Il y a deux phénomènes qui accélèrent la sécheresse : l'augmentation des anomalies de température (canicules, pics de chaleur) et l’appauvrissement des sols sur les dernières décennies qui les rend plus fragiles qu'auparavant. On voit très bien que les zones qui travaillent en agroforesterie ou en permaculture résistent beaucoup mieux à ces températures et conservent de l'eau dans les sols."

Un projet d'"autoroute de la pluie" entre le Pays Basque et le Massif Central

"Ce qui est intéressant, c'est que tout est lié, conclut Cédric Cabrol. En faisant ce qu'il faut, on obtient naturellement un écosystème sain, qui va donc nécessiter à terme moins de traitement et d'énergie. Si on a une grande diversité de plantes, on va forcément avoir une diversité de champignons, donc de bactéries, donc de nématodes, donc d'insectes, donc d'oiseaux et donc de mammifères. C'est le principe de l'agro-écologie."

Convaincu de la nécessité d'agir vite à grande échelle, Cédric Cabrol travaille par ailleurs, en collaboration avec plusieurs partenaires, sur un projet visant à "connecter une porte d'entrée des pluies avec un réservoir" sur le territoire français. "Avec un collectif de citoyens inquiets de la récurrence accrue des sécheresses, nous cherchons à impulser la mise en place de solutions fondées sur la nature, explique Roméo Teyssier-Dumont, l'un des promoteurs du projet. Il s'agit ici de développer une agroforesterie d'urgence pour alimenter en pluies l'un des châteaux d'eau de la France. Le tracé de cette "autoroute de la pluie" partira du Pays Basque, passera par les Pyrénées afin d'atteindre le Massif Central. Ce projet va être présenté à différents acteurs du territoire, dont la région Occitanie."

        

lundi 16 janvier 2023

Mémoires et radotages (452) – Déglingué

 

Écrit le 16 janvier 2023

On ne raconte pas… Non ! Il n’y a rien à raconter. Rien d’intéressant. Ce sont des jours, des moments, des impressions, des sentiments, peut-être des prémonitions… Va savoir ?

Enfin, ils me refont des bisous… Cela a été dur de les obtenir, ces bisous après ce covid de merde et ces gestes barrière, qui nous ont éloignés… Mais maintenant double bisous… On dirait même que c’est comme une précaution à l’égard de celui qui va partir… Sale gueule dans le miroir… Probablement évoque-t-on les prémices du grand départ… Chacun son tour de lire sur les visages et les corps…

Les dégradations vont bon train… les jours s’emballent, les semaines et les années fuient à des cadences inédites… Seuls les hivers sont longs et porteurs d’interrogation et d’appréhension : Et si on ne passait pas l’hiver ?

La seule chose qui retient, c’est d’être aimé… Est-on aimé ? C’est l’une des deux grandes questions qui se posent… être aimé, c’est donner l’envie de jouer les prolongations, si toutefois la grande faucheuse tourne le dos un petit moment supplémentaire…

L’autre grande question, c’est : Comment ceux que j’aime vont-ils s’en sortir ? Auront-ils le gîte protecteur, auront-ils la nourriture ? Auront-ils le droit de vivre tout simplement ?

Sauront-ils survivre malgré les tentatives forcenées des élites pour les éliminer ? Comment dès lors, lorsque la fin pointe son museau de fouine, pouvoir être heureux alors que l’on ne sait ce qu’il adviendra de ceux qu’on aime ? Comment partir l’âme sereine, quand on porte un tel sentiment de culpabilité ?

Comment être courageux quand on est résigné ?

Comment vivre quand on a déjà un pied de l’autre côté ?

       

mercredi 11 janvier 2023

Mémoires et radotages (451) – L’actualité diverse

 

Écrit le 11 janvier 2023

Le Graët : Quel déchainement ! Qu’a-t-il pu dire de si incendiaire ?... Je suis allé voir… pour voir…

S’agissant de la piste Zinédine Zidane comme sélectionneur des Bleus, il aurait rétorqué :

« Cela ne correspond à rien. Je ne l'ai jamais rencontré, on n'a jamais envisagé de se séparer de Didier », a-t-il expliqué. « Certains ont besoin de changer ou d'inventer parce qu'ils ne savent pas quoi écrire et ils préfèrent dire du mal que du bien ».

Et si Zinédine Zidane avait plaidé sa cause auprès de Noël Le Graët, les choses auraient-elles pu être autrement ?  « Certainement pas, je ne l'aurais même pas pris au téléphone », a taclé Le Graët. « Je sais très bien que Zidane était toujours sous le coude, il ne faut pas se raconter d'histoires. Il avait beaucoup de partisans, certains attendaient le départ de Deschamps pour se précipiter. Mais qui peut faire des reproches sérieux à Deschamps? Personne », a-t-il encore lancé.

« Zidane au Brésil ? Je n'en ai rien à secouer, il peut aller où il veut ! Il peut aller où il veut, dans un club... sélection, j'y crois à peine en ce qui le concerne »…

Bon ! Evidemment les propos sont un peu taillés à la serpe et je suppose que le président de la FFF avait du se lever du mauvais pied ce jour-là… Perso, je mets cette mauvaise humeur sur le compte de la vieillesse qui atténue la maitrise de soi… et accentue les effets du mauvais caractère… Mais enfin… Il n’y a pas de quoi lancer une véritable chasse à l’homme pour ces quelques phrases… Zinédine que j’aime bien n’est pas non plus « le phénix des hôtes de ces bois » comme dirait Jean D.L.F…

Mais enfin, si c’est un prétexte pour le faire partir de son poste, il n’y a qu’à le dire clairement… Après tout, à plus de 80 piges il n’a qu’à laisser sa place à un d’jeun ! Tiens pourquoi pas Zinédine, ça me plairait bien… Sauf que Zinédine n’est pas assez roué pour entrer dans ce panier de crabes… Il est trop gentil…

Et puis de toute façon, je ne pouvais pas saquer Noël Le Graët, alors !

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Enlèvement à Villeparisis : Veni, vidi, cogitavi (j’ai réfléchi)… Y’a un truc zarbi… On voit toute la scène jusqu’au coffre de la voiture ouvert… Puis on passe au coffre fermé… Il manque la mise du type dans le coffre… Pourquoi ? Coupé par les médias ? Coupé par celui qui filme ?

Alors peut-être n’y a-t-il pas eu mise dans le coffre ? Donc il n’y aurait peut-être pas eu d’enlèvement ? Ne serait-ce qu’une mise en scène pour faire le buzz ? Va savoir ? On veut des preuves ! Pour l’instant je suis comme saint Thomas… Je ne crois que ce que je vois et l’enlèvement, on ne le voit pas !

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Réforme de la retraite : Parfois un peu fouilladin, les explications de la mère Borne !… Bien entendu, il y a un tout petit effort qui se traduit dans les minima, mais dans la situation économique actuelle on n’est pas sûr que l’effort soit supérieur à zéro…

Et d’autre part, s’il s’agissait de travailler plus longtemps pour gagner un chouilla en plus… ça inciterait à l’effort… Mais en fait non, c’est travailler plus pour gagner pas plus, voire moins !

Cela n’incite pas à une approbation de la foule en délire…

En 2010 j’étais allé plusieurs fois manifester contre la réforme de Sarko, bien que je n’avais eu aucun risque de voir modifier mon sort pour la retraite…

Cette année, le ferais-je ?... Je ne sais pas… Cela dépendra de la tournure que prendront les évènements… Je pense qu’ils lâcheront du lest et peut-être que ce sera digeste…

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Agression à la gare du nord : Pas de papiers, on ne sait pas son nom… Mais il est de nationalité Algérienne ! Puis ensuite il est de nationalité Libyenne ! Puis c'est un OQTF ! Qui dit « évidemment » ? Silence dans les rangs ! Ce n’est pas bien de faire de l’essentialisme !

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« Indochine » et « Louise Attaque » : Ils boycottent Perpignan parce que son Maire est RN !

J’ai connu un certain Johnny Hallyday, il était de droite et pourtant il se rendait à la fête de l’huma pour s’y produire sur scène à la demande des organisateurs ! Pourquoi priver le public communiste ? Et les Indochine and co, : pourquoi priver leur public Perpignanais ? Ah ! Parce que Louis Aliot en est le Maire ? Ce n’est pas Hitler… Il n’a pas pratiqué le génocide… Il laisse la liberté de parole… Il a été élu… Non, je ne vois pas ! Ou plutôt si ! Au lieu de dire "nous y allons mais nous ne cautionnons pas la Mairie", ces deux groupes sont dans l’idéologie radicale et extrémiste des LFI et autres extrêmes-gauches… Et diaboliser ceux qui ne pensent pas comme eux, ce n’est pas une seconde nature, chez eux, non, c’est leur nature première et unique !

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mercredi 4 janvier 2023

La guerre dans l'association des anciens élèves avec des dirigeants oligarchiques (20)

 

ADIA

Association de Défense des Intérêts de l'Amicale des anciens élèves et élèves de l’École des Mines d'Alès

Vœux pour la nouvelle année 2023

À tous les membres et sympathisants de l'ADIA

Le président et tous les membres du conseil d'Administration de l'ADIA vous souhaitent une bonne année 2023.

L’ADIA constate que depuis un peu plus d’un an le nouveau Conseil d’Administration de MAA (Mines Alès Alumni), a accompli la tâche prioritaire qui était de redresser la situation périlleuse dans laquelle se trouvait la MDE (Maison Des Elèves) tant sur le plan financier que social.

Le C.A. de MAA poursuit son action en développant les moyens de communication et d’échanges entre diplômés, élèves et Ecole, afin de renforcer son réseau solidaire et créateur d’opportunités. L’ADIA lui renouvelle toute sa confiance.

L'action au pénal engagée fin 2018 par l'ADIA ne met aucunement en cause cette nouvelle gouvernance.

Par contre le Procureur de la République d’Alès nous a informé qu’il envisageait de poursuivre devant le Tribunal correctionnel d’Alès pour des faits de favoritisme l’ancien vice-président de MAA ainsi que l’ancien directeur maîtrise d’ouvrage des Logis Cévenols OPH d’Alès. Cela prouve que l’action au pénal engagée depuis quatre ans par l’ADIA était justifiée. S’il y a eu favoritisme, il n’est sans doute pas étranger à l’augmentation drastique des loyers des studios des élèves ingénieurs par l’apprentissage en septembre 2019.

La justice ne respecte pas toujours des délais raisonnables, l’ADIA reste patiente et continue de suivre cette procédure.

L’A.G. de l’ADIA du 26 novembre 2022 a eu un ordre du jour suivi avec intérêt par les participants, ce qui a permis des échanges fructueux dans une ambiance amicale.

Meilleurs vœux à tous et toutes pour cette nouvelle année, bonheur pour votre vie personnelle, réussite et satisfaction dans votre vie professionnelle et sociale.

Nota : Merci pour ceux qui ont déjà cotisé à l’ADIA pour l’année 2023.