lundi 29 avril 2019

Mémoires et radotages (206) – Chroniqueurs et politiciens menteurs ou incultes ?


Écrit le 25 avril 2019

La Macronie et avec, l’intelligentsia, les économistes, les chroniqueurs, nous surinent en disant que la moyenne des retraites est plus élevée que la moyenne des salaires… Et il est argué de ce fait qu’il est urgent et juste de prendre aux retraités pour donner aux salariés…

Leurs bases de raisonnement sont les revenus des gens de 18 à 59 ans d’une part et les revenus des 60 ans et plus, d'autre part…

Premièrement, comparer des moyennes cela ne veut rien dire… Par exemple si on dit que la pension moyenne des retraités est de 2100 euros cela peut aussi bien dire que nous avons des gens qui perçoivent 2600 euros et d’autres 1600 euros. Mais cela peut aussi bien dire que nous avons des retraites à 3300 euros et d’autres à 900 euros… Ce qui n’est pas du tout la même chose… En fait la seule représentation qui serait réaliste serait d’indiquer le nombre de ceux qui ont une retraite par niveau de pensions : Les 0 à 300, les 300 à 600, les 600 à 900, etc…

Nous pouvons faire le même raisonnement pour les salaires…

Deuxièmement : Cette comparaison entre les revenus des gens séparés en deux classes d’âge est tout à fait non-représentative des revenus.

En effet dans les 18/59 ans, il y a des gens en recherche d’emploi, dont le nombre est considérable et qui ne perçoivent rien du tout, surtout entre 18 et 25 ans, ce qui s’appelle des « actifs inoccupés). Il y a aussi les chômeurs qui ne perçoivent que 56% de leurs salaires antérieurs… Alors que chez les gens de 60 ans et plus, très peu sont sans emploi et sans revenus et le chômage, bien que réel, y est moins important.

Donc dans le calcul de ces moyennes, l’on inclut un grand nombre de jeunes sans revenus qui font largement chuter la moyenne des revenus de la première catégorie…

La réalité est que les salaires de ceux qui travaillent sont plus importants que ceux des retraités, mais pas autant que dans le passé, c’est bien certain !

Mais que ne faut-il pas inventer comme prétexte pour plumer les retraités !

Mais qui va le dire ? Personne de ces beaux messieurs.

De la même façon, ces beaux parleurs menteurs ne disent pas non plus, quand ils parlent de « population active », ce que recouvre ce terme :

La population active se définit comme l'ensemble des personnes en âge de travailler qui sont disponibles sur le marché du travail, qu'elles aient un emploi (population active occupée) ou qu'elles soient au chômage, à la différence de celles ne cherchant pas d'emploi, comme les personnes au foyer, étudiants, personnes en incapacité de travailler, rentiers.

On oublie ainsi de parler de ceux qui cherchent un travail  mais qui n’en ont pas. Ils sont dans la population active pourtant (Active inoccupée), comme les chômeurs ! Et on peut dire qu’ils sont bien inclus dans les 18 à 59 ans… Alors comparer les retraites avec les revenus de ceux qui n'ont pas d'emploi... Et de plus, les 60 ans et plus comptent des gens encore en activité et même des gros salaires et donc n'ont pas à être comptés avec les retraités ! C'est d'une duplicité écœurante !

Les Chroniqueurs sont des gros niqueurs ! Qu’ils aillent mentir ailleurs ! Et surtout qu'ils cessent de fayoter avec le régime !!!
        

Macron par Onfray - Un camouflet de 12 millions


Écrit par Michel Onfray suite à la conférence de presse de Macron jeudi 25 avril 2019


Le Grand Débat de Macron, qui a duré six mois, a coûté 12 millions d’euros. Il avait été précédé par une annonce pour une fois tenue: ce débat aura lieu, avait-il été dit, mais le cap ne changera pas. Pour une fois qu’un président de la République honore sa parole, saluons son honnêteté. Ce prétendu débat avec des interlocuteurs choisis et triés sur le volet par les préfectures a bien eu lieu; il a généré des dizaines d’heures de monologues que les chaînes d’informations ont diffusé et commenté avec gourmandise, idem avec les quotidiens et les magazines qui s’en sont repu; aucune instance de régulation genre Conseil Supérieur de l’Audiovisuel n’a imaginé une seule seconde que ce temps de parole devrait entrer dans le décompte du temps alloué aux partis lors de la campagne pour les élections européennes. Ce président qui avait stigmatisé les présidence bavardes de ses prédécesseurs est en train de les enfoncer comme jamais.
Tout ce barnum qui a éloigné le président de la République de son bureau de travail pendant de longues semaines a eu lieu et, après deux longues heures d’un interminable monologue narcissique présenté comme une conférence de presse à même de faire un bilan de ces six mois, nous en avons désormais bien la certitude: rien ne va changer, la direction est la bonne, il faut continuer dans ce sens, et même accélérer le rythme. Le principe étant que, si l’Europe (mot tabou pendant ces deux heures: normal, c’est le mot du seul enjeu véritable…) déçoit c’est parce qu’il n’y a pas assez d’Europe, dès lors il faut plus d’Europe encore. C’est aussi malin qu’un cancérologue qui dirait à son patient souffrant de sa maladie qu’il lui faudrait plus de cancer encore pour aller mieux…

J’ai annoncé la chose et je l’ai écrite plusieurs fois, c’était facile de savoir que les choses se passeraient ainsi. Tout le monde peut désormais le savoir: le Grand (sic) Débat était une affaire d’enfumage pour calmer ceux des gilets-jaunes qui ont cru à cette opération de communication. Je le répète: dans le cadre étroit de l’Etat maastrichtien, Macron n’a pas d’autre choix que de maintenir le cap. Il le maintient. Junker peut lui envoyer des roses rouges.

Cette conférence de presse, c’était en fait le chef de la France d’en haut qui parlait aux domestiques de la France d’en haut pour leur dire que cette même France d’en haut n’avait rien à craindre: le cap maastrichtien allait être maintenu. Les gilets_jaunes disent-ils depuis des semaines que pareille direction conduit aux vortex marins? Leur cas est vite expédié par le jeune homme: "ce ne sera pas une réponse aux gilets-jaunes, mais à tous les Français" -ce qui donne, traduit dans la langue qui pourrait être celle de la meuf Ndiaye propulsée porte parole du gouvernement, probablement pour son style fleuri  et son art de la synthèse: "Virez moi ces gueux, je n’ai rien à dire à ces connards, passons aux choses sérieuses." Le plus honnête eut été de s’exprimer ainsi.

En effet, dès les premières minutes, les gilets-jaunes ont été habillés par le président de la République avec ses crachats habituels: homophobes, racistes, antisémites, complotistes, etc. Les médias ont abondamment délayé ces vomissures depuis une demie année, on connaît désormais très bien ces insultes qui passent pour un argumentaire -c’est ainsi que cet homme à la pensée complexe se repose de trop penser et de penser trop haut.

Moins de cinq minutes après le début de cette sotie -la sotie est une "farce satirique et allégorique du Moyen Âge, jouée par des acteurs en costume de bouffon"- , les gilets-jaunes pouvaient éteindre leur télévision, cette soirée ne serait pas la leur. Pendant des semaines ils ont demandé un orage civique; Macron leur a offert une rosée médiatique et ce fut un pissat de colibri.

"Nous sommes avant tout les enfants des Lumières", a-t-il asséné, probablement après avoir pompé dans le Lagarde & Michard -lui ou la Meuf. A l’écouter, rien n’était moins sûr… Tout dans son intervention était brumeux et fumeux, fuligineux et vaporeux, en un mot: ennuyeux. Rien de la drôlerie ironique de Voltaire, rien de la profonde légèreté de Diderot, rien de la radicalité de Rousseau, rien de la pensée élégante de Montesquieu, rien de l’espièglerie de La Mettrie, rien de la profonde humanité d’Helvétius, rien de la puissance de d’Holbach. De Lumières, il n’y en eut point, juste une veilleuse de nuit au pied du lit. Un colibri vous dis-je. Lui qui, après avoir professé jadis que la culture française n’existait pas, a changé de bord, et ça n’est pas la première fois, en parlant de "cet art un peu particulier d’être français". Pour le coup, ce soir-là comme tant d’autres, il n’a pas été un bien grand Français!

Il se peut qu’armé de cette loupiotte il n’ait pas vu grand chose pendant son marathon dans la France rurale. Mais il fit bonne figure et eut toutefois un air inspiré, comme madame Trogneux le lui a probablement appris en jouant "Les Fourberies de Scapin" au lycée des jésuites d’Amiens, un air profond, comme il est dit dans les didascalies des pièces de théâtre du genre: "Ici on aura l’air grave." Après avoir ménagé un silence pendant lequel il devait compter mentalement les secondes "une, deux, trois -il a repris la parole et confessé ces propos d’un converti : il a vu "l’épaisseur de la vie des gens". Tudieu! Le bougre est devenu président de la République alors qu’il ignorait tout de l’épaisseur de la vie des gens! Quel talent ce Scapin qui a eu besoin d’un tour de France à douze millions d’euros pour apprendre ce qu’il aurait dû savoir depuis bien plus longtemps que ça -disons: juste après son stage de l’ENA…

Après la conversion de Claudel derrière un pilier de Notre-Dame, il faut désormais compter avec la conversion de Macron aux pieds d’un pommier de Bourguignotte en Normandie! Il a vu "la France profonde" comme l’auteur du "Partage de minuit" avait vu dieu. Même si cette apparition parait plus modeste, elle mérite d’être marquée d’une pierre blanche. Gageons qu’il en sortira une purification existentielle -c’est du moins ce qui a été annoncé par l’impétrant.

Mais, dans ce tour de France par un seul enfant, Emmanuel Macron n’a pas vu de gilets-jaunes. S’il ne les a pas vus, il ne les a pas entendus non plus -il n’entend que les propos racistes, les propos homophobes, les propos antisémites, etc, que lui rapportent, au choix, le philosophe Castaner, ou le ministre de l’Intérieur BHL, sinon le comédien Luc Ferry ou le penseur François Berléand. Mais ce peut-être aussi Alain Sloterdijk ou Peter Badiou, je ne sais plus, les ennemis des gilets-jaunes ne manquent pas…

Macron n’entend pas les gilets-jaunes, mais il leur répond quand même: vous vouliez le référendum d’initiative citoyenne? Vous ne l’aurez pas bandes de paltoquets! A la place, (il y a des mois que j’annonce que la chose sera ainsi notifiée…), vous aurez l’élargissement du référendum d’initiative partagée. Quèsaco? Un référendum par lequel on demande aux parlementaires, dont les gilets-jaunes veulent faire l’économie, qu’ils en envisagent la pertinence, la validité, la justesse, l’opportunité, puis de décider, ou pas, de l’examiner au parlement, avant de le jeter à la poubelle! Le tout est de savoir s’il sera envoyé à la déchetterie avant ou après l’examen au parlement. Avec ce genre de dispositif, pas de crainte: aucun sujet de société ne sera confié aux gueux, seuls leurs représentants pourront continuer à les trahir. Peine de mort, avortement, contraception, immigration: laissez tout ça aux gens sérieux bande de crétins.

Vous vouliez la démocratie directe? Vous ne l’aurez pas bande de foutriquets! Et Macron de flatter les élus dans le sens du poil en leur disant qu’une nouvelle décentralisation leur donnerait plus de pouvoir. On a vu il y a peu que le chef de l’Etat a décidé de faire servir des petits déjeuners à un euro dans les écoles de certaines communes tout en laissant aux maires le soin de payer la plus grosse part, après qu’il leur ait supprimé les rentrées d’argent comme les taxes d’habitation. Voilà le genre de pouvoir qu’on va donner aux élus qui vont s’amuser en campagne à trouver de l’argent pour payer les réformes décidées à Paris par Macron, le tout avec une caisse qu’il a pris soin de vider au préalable! Vous en vouliez de la démocratie directe? En voilà…
Vous vouliez la reconnaissance du vote blanc? Vous ne l’aurez pas bande de freluquets! Voter c’est élire monsieur Machin ou madame Bidule pour agir en votre nom et place, pas "monsieur Blanc" a dit le président de la République qui a dû pour ce bon mot récolter le jus de cervelle d’une cinquantaine d’énarques mis à la tâche pendant six mois pour obtenir ce seul petit effet.

Vous vouliez le vote obligatoire? Vous ne l’aurez pas bandes de demeurés! Pour la bonne et simple raison que c’est impossible de faire payer une amende à ceux qui ne se déplaceraient pas, qui seraient si nombreux, et qui trouveraient ainsi une occasion facile de passer pour des rebelles.

Vous vouliez la retraite à soixante ans? Vous ne l’aurez pas bande d’attardés! Ce fut un sommet de rouerie politicienne, de sophistique et de rhétorique où il fut dit par Macron qu’il ne toucherait pas aux 35 heures ni à l’âge légal du départ à la retraite, mais, mais, mais: que ceux qui s’évertueraient à partir à soixante ans tout de même n’auraient pas une retraite pleine, c’est-à-dire n’auraient quasi rien. A quoi il a ajouté qu’il faudrait travailler plus pour gagner plus, le tout à négocier par branche dans les entreprises. Ce qui donnait immédiatement cette contre-vérité dans un bandeau passant de BFMTV: "Emmanuel Macron ne veut pas revenir sur les 35 heures, ni sur l’âge légal du départ à la retraite"- pour être juste, une suite aurait du préciser: "mais vous travaillerez quand même plus longtemps". Des millions de français sont au chômage, mais la solution pour lutter contre c’est de faire travailler plus longtemps ceux qui travaillent affirme le Président: "c’est du bon sens" a-t-il même dit! Il me semble que le bons sens serait de partager le travail pour alléger ceux qui en ont trop et souffrent de maladies professionnelles, en même temps que de pourvoir ceux qui n’en ont pas et souffrent de leur inexistence sociale.

Vous vouliez restaurer l’impôt sur la fortune? Vous ne l’aurez pas bande de gougnafiers! Cet impôt fait fuir les riches et appauvrit le pays! "On a besoin de riches, sinon qui exploitera les pauvres", aurait presque pu dire le président de la République s’il avait décidé de nous livrer le fond de sa pensée ce soir-là. Que dit d’autre sa foireuse théorie du ruissellement?
Vous vouliez un système de retraite solidaire socialisé? Vous ne l’aurez pas bandes d’argoulets! Bien au contraire, vous allez vous la payer avec un système de points, par capitalisation. Si vous n’en avez pas les moyens, vous n’en aurez pas, c’est tout simple. C’est une version en marche du fameux "salaud de pauvres!".

Vous vouliez la proportionnelle intégrale? Vous ne l’aurez pas bande de tarés! Vous en aurez un peu, suffisamment, mais pas trop, assez pour vous leurrer, mais pas trop pour nous empêcher de vous gruger. La chose est voulue par le président de la République et, comme il faut bien paraître gaullien de temps en temps, en vertu du principe que le président préside et que le gouvernement gouverne -Macron confie en passant qu’il a relu Michel Debré, quelle conscience professionnelle!-, le Premier ministre verra pour l’intendance… Les ciseaux du ministre de l’Intérieur reprendront du service et les circonscriptions seront taillées pour bien partager le gâteau entre maastrichtiens de droite et maastrichtiens de gauche.

Vous vouliez une Constituante? Vous ne l’aurez pas bande de paumés! En lieu et place d’une autre assemblée, on garde la même et on la dégraisse un peu en réduisant le nombre d’élus. De combien demandera une journaliste? Le chef évacuera la question de l’impertinente en disant que sa valetaille gouvernementale verrait ces choses-là plus tard et en son temps.

Vous vouliez la fin de l’ENA? Vous ne l’aurez pas bande de décérébrés! Mais, on annonce quand même que vous l’aurez pour mieux la maintenir: en gros, on garde les locaux, on garde le personnel, donc les enseignants, dès lors je vois mal dès lors comment ils pourraient y enseigner autre chose et autrement que ce qui s’y trouve déjà enseigné, mais l’ENA changera de nom parce qu’on va la refonder!  Abracadabra…

Pour le reste des revendications des gilets-jaunes, il n’en fut pas du tout question! Rappelons en quelques unes: loger les SDF; modifier l’impôt; y assujettir les GAFA; augmenter le SMIC; mener une politique en faveur des petits commerces en ville ou dans les bourgs; supprimer les taxes sur les carburants; interdire les délocalisations pour protéger l’industrie française; en finir avec le travail détaché; lisser les systèmes de sécurité sociale; limiter le nombre des contrats à durée déterminée et augmenter le nombre des contrats à durée indéterminée; activer une réelle politique d’intégration des immigrés; mettre fin aux politiques d’austérité indexées sur le remboursement de la dette; limiter le salaire maximum; encadrer les prix des loyers; interdire la vente des biens nationaux; accorder des moyens à la police, à la gendarmerie, à l’armée, à la justice;  payer ou récupérer les heures supplémentaires effectuées par les forces de l’ordre;  réinstaurer un prix public convenable du gaz et de l’électricité; maintenir les services publics en activité; couper les indemnités présidentielles à vie – toutes choses auxquelles je souscris. Le silence du chef de l’Etat sur ces questions dit tout: vous n’aurez rien!

Quand fut venu le temps des questions, alors qu’on lui demandait si cette conférence de presse annonçait un nouvel acte dans sa politique, il a vrillé de la bouche, frisé des yeux, on a bien vu qu’il a retenu son une idée parce probablement trop provocatrice; il s’est contenté de récuser le mot -qu’il utilisera quand même plus tard…-, avant de dire qu’il était préempté par les gilets-jaunes dans leur "gymnastique"- coup de pied de l’âne…

Ensuite, dernière allusion aux gilets-jaunes, il fit savoir qu’ils pouvaient bien continuer à brandir des pancartes "longtemps" et que ça ne l’émouvait pas -on avait bien compris…
Puis, conclusion dans la conclusion, la métaphore de la cathédrale détruite et à rebâtir fut convoquée. La Meuf a dû  trouver que rameuter l’incendie,  c’était bon pour l’image. Pour un peu, Macron nous aurait dit que, via Notre-Dame de Paris, la vierge Marie elle-même irait voter pour sa liste aux prochaines élections européennes. Son staff n’a pas osé aller jusque là, mais il s’en est fallu de peu…

Ce fut donc un très grand discours de campagne pour un candidat qui aspire à devenir président de la République. Mais il faudrait peut-être que quelqu’un dise à ce jeune homme -la Meuf peut-être?- que, président de la République, il l’est déjà depuis deux ans et qu’il serait temps qu’il s’en aperçoive. Le temps est passé du verbe, des mots, des paroles, de la rhétorique, de la logorrhée, de la verbigération. Six mois de monologues avec les moyens pharaoniques de la République pour un coût de 12 millions d’euros, c’est un camouflet pour les gilets-jaunes qui aura décidément coûté bien cher. Or, les camouflets restent rarement sans réponses. Leçon élémentaire d’éthologie.

Michel Onfray

dimanche 28 avril 2019

Résultats des Élections européennes de 2014 en France



Élections européennes de 2014 en France
Postes à élire
74 sièges au Parlement européen
Corps électoral et résultats
Population
66 600 000
Inscrits
46 544 712
Votants
19 747 893
42,43 % ▲ +1,8
Votes exprimés
18 955 761
Votes blancs
792 132

Voix
4 712 461

24,86 %
▲ +18,5
Sièges obtenus
24
▲ +21

Voix
3 943 819

20,81 %
▼ −7,1
Sièges obtenus
20
▼ −5

Voix
2 650 357

13,98 %
▼ −2,3
Sièges obtenus
13
▼ −1

Voix
1 884 565

9,94 %
▲ +1,5
Sièges obtenus
7
▼ −3

Voix
1 696 442

8,95 %
▼ −7,3
Sièges obtenus
6
▼ −6

Voix
1 252 730

6,61 %
▲ +0,7
Sièges obtenus
4
▼ −1

Voix
724 441

3,82 %
▲ +2,1
Sièges obtenus
0
► 0

Voix
549 734

2,90 %

Sièges obtenus
0

Répartition des sièges
Diagramme
·                          Front de gauche : 4
·                          Europe Écologie Les Verts : 6
·                          Parti socialiste - Parti radical de gauche : 13
·                          UDI - MoDem : 7
·                          Union pour un mouvement populaire : 20
·                          Front national - Rassemblement bleu Marine : 24

samedi 27 avril 2019

Devoir


La langue Française est très riche, mais comme toutes les autres langues, certains mots ont plusieurs sens et parfois des contresens, certaines acceptations doivent être expliquées avec beaucoup de phrases, donc beaucoup d'autres mots.

Bref, je n'évoque pas les devoirs de l'élève, ni les devoirs au sens où le prennent certains ouvriers syndiqués ou même une certaine engeance qui bouffe du patron et du curé sans discernement.
Un petit mot quand même : Devoir pour eux, signifie les obligations imposées par leurs supérieurs, enfin disons, ce qui est imposé par un tiers et dont ils pensent avoir le droit de s'exonérer. (C'est d'ailleurs pour cela que bon nombre de travailleurs ne se sentent que des droits, mais aucun devoir. Travailler moins pour gagner plus, voir même être payé à rien foutre, c'est l’égoïsme de certains petits, qui vaut bien celui de certains grands)...

Je voulais plutôt parler du devoir que l'on s'impose à soi-même. Je reviens à mon occupation favorite, parler de moi-même...
Je n'ai pratiquement jamais obéi à un ordre ex abrupto. Pour preuve, le nombre de fois où j'ai changé de crèmerie.
Les ordres étaient pour moi des conseils (surtout quand j'étais débutant) et donc je les faisais miens, parce que je les jugeais pertinents et je les exécutais parce que j'étais motivé.

Concernant les devoirs que je m'impose, sans intervention extérieure, ce sont parfois les plus pénibles. Je me suis marié par devoir, mais aussi avec l'aide de l'amour. Mais parfois je regrette de l'avoir fait, car j'ai l'impression d'être puni chaque fois que ma femme pique ses crises de jalousie, de haine, de cruauté verbale...

Enfin, ma vie n'a été que devoir, c'est à dire : "J'ai reçu ceci, je dois donc cela"...

A propos de ceux qui se prennent pour des "grands" : Il y a un con, originaire de Châteauroux, (un gros prétentieux copain avec Poutine), qui devrait bien apprendre la signification de ce mot, lui qui a tant reçu de pognon des spectateurs Français, mais qui ne veut pas se prêter à un peu de charité nationale supplémentaire. Il ne se sent aucun devoir ? Je lui couperais bien tous ses droits...

vendredi 26 avril 2019

La guerre dans l'association des anciens élèves avec des dirigeants oligarchiques (14)


INFOS ADIA N° 20

Association de défense des intérêts de l’Amicale

Informations sur la gouvernance de notre amicale et sur la procédure de conciliation engagée en janvier 2019

Chères et chers ami(e)s Papés, chères et chers élèves en formation ;

LA GOUVERNANCE et la GESTION :

Tout d’abord nous tenons à remercier chaleureusement toutes celles et ceux de plus en plus nombreux qui nous soutiennent moralement et financièrement.
Votre soutien nous conforte quant à la légitimité et la nécessité de notre démarche et nous encourage à poursuivre notre action de défense des intérêts de notre amicale afin d’assurer sa pérennité en veillant à ce que sa gouvernance se fasse avec sérénité et empathie tout en apportant aux élèves en formation les meilleurs services aux meilleurs prix.
Ce qui au vu des dernières informations en notre possession ne semble pas être le cas.

Une trésorerie exsangue due notamment :

A l’utilisation abusive de conseillers juridiques environ 400 000€ en 4 ans
Au recrutement d’une conseillère en communication sans vérification de la capacité de financement de sa rémunération.
A des erreurs de gestion du projet de construction :
Éviction du titulaire du bail à construction par paiement d’une indemnité de dédit de 230 000€ sans validation de l’AG et conflit sur le paiement de la taxe foncière (270 000€) avec Un Toit pour Tous.
Mise en concurrence approximative et attribution des marchés irrégulière (rupture d’équité entre les concurrents tant pour la maitrise d’oeuvre que pour les travaux).
Erreurs d’appréciation du coût de l’opération de construction qui contraint à souscrire un prêt de 417 000€ pour financer le mobilier
Au déficit de cotisation dû à la méfiance grandissante des membres de l’amicale concernant la gouvernance « Deveaux ».
A des procédures judiciaires qui s’accumulent
-Procédure pour radiation de 22 membres dénoncées par le tribunal d’Alès
-Refus du verdict du jugement du 16 juin 2017 entrainant une procédure d’appel couteuse dont les frais sont entièrement imputés sur le budget de l’amicale y compris ceux qui devraient être supportés par chacun des mis en cause.
-Procédure au tribunal administratif à l’encontre de Logis Cévenol qui a pourtant était préféré à « Un Toit pour Tous » après son éviction contre le versement d’une indemnité conséquente.
-Procédure contre l’assurance AGI (Aide juridique).
-Plainte injustifiée contre notre collègues Yanick Ginel fervent défenseur bénévole des intérêts de notre amicale.

Une gestion immobilière du patrimoine discutable et peu efficiente.

Nous avons en effet pu à l’occasion de diverses manifestations, échanger avec les élèves qui nous ont fait part de leur étonnement et aussi mécontentement concernant notamment :
La vétusté de certains locaux,
Le peu de réactivité pour la prise en compte de travaux de maintenance courante (fuite de robinet ou canalisations, défauts électriques, office cuisine inutilisable ......)
Le Prix des loyers élevés pour le niveau de prestations proposé qui contraint certains d’entre eux à se loger en ville.
Ghettoïsation de la maison des élèves et manque d’ouverture sur la ville.

Tous ces faits démontrent l’amateurisme de la gestion de l’équipe Deveaux et du directeur de la Maison des élèves. Ils confirment les mises en garde non suivi d’effet que nous signalons depuis plus de 4 ans.

LA CONCILIATION :

Sur notre dernière note d’infos n°19 du 20 décembre 2018, nous vous informions de l’engagement en janvier 2019 d’une tentative de conciliation initiée à la demande du président de la cours d’appel de Nîmes.
Nous l’avions acceptée en espérant que le président Deveaux et son équipe ferait preuve de leur réelle volonté de voir enfin réglé ce conflit sur la gouvernance, désastreux pour l’image et l’avenir de notre amicale.

Malheureusement à notre grand regret cette procédure de conciliation n’a pas abouti pour les raisons suivantes :

1-L’équipe Deveaux a refusé de se conformer strictement aux statuts et de n’ouvrir le scrutin qu’aux anciens élèves, ceci conformément aux pratiques antérieures afin d’éviter les conflits d’intérêts en rendant les élèves juges et parties et pour ne pas déroger aux principes d’équité entre tous les membres conformément aux dispositions de la loi du 1er juillet 1901 et de l’article 1103 du code civil.

2-Proposition d’organiser les élections sur la base d’un nouveau statut rédigé à « la va vite » par nos contradicteurs qui sans scrupules n’hésitent pas à déroger à de nombreuses reprises aux dispositions du statut type des ARUP (Associations Reconnue d’Utilité Publique) .

3-Limitation de l’instance à élire à 7 membres , ce qui revient à valider les cooptations irrégulières pratiquées par l’équipe Deveaux pour une grande partie des présidents de région en place dont la plupart ne sont d’ailleurs pas à jour de leur cotisation.

4-Droit de vote accordé à tout membre à jour de sa dernière cotisation sans aucune antériorité, ce qui dénote un grand mépris de toutes et tous, celles et ceux qui s’acquittent assidûment de leur cotisation depuis de nombreuses années.

5-Notre contre-proposition n’a pas reçu de réponse de nos contradicteurs dans le délai fixé au 2 avril 2019 par le président de la cour d’appel de Nîmes.

En conclusion,

Il s’avère que nos contradicteurs assoiffés de pouvoir n’ont eu pour seule préoccupation que leur réélection et n’ont pas hésité à proposer des mesures dilatoires et peu scrupuleuses sans aucun état d’âme sur le devenir de la pérennité de notre amicale qu’ils continuent à mettre en danger par leur comportement inconséquent et égoïste.
Le risque étant de voir notre amicale démantelée et la gestion de ses biens (propriété de tous les anciens élèves) confiés à des tiers envers qui nous n’aurions plus aucun pouvoir de contrôle.

Si ces propos vous ont convaincu rejoignez nous afin que cette équipe qui a prouvé son incompétence soit relevée de ses fonctions et remplacée par des collègues soucieux du devenir de notre amicale et du service à rendre aux élèves en formation.

Alès le 16 avril 2019

Le bureau de l’ADIA
 

Le mariage pour tous...





Le mariage a d'abord été à l'origine, une institution religieuse, dans notre pays. Je rappelle que la France est la "fille ainée de l'église" (église catholique s'entend)...



Le mariage est maintenant et depuis très longtemps quand même, également une institution laïque.



Alors, quand on veut modifier une institution laïque, que vient faire le point de vue catholique ?



Certes, il y avait un certain mimétisme des modalités et dispositions concernant cette institution du mariage.

Alors, on comprend aisément que certains mélangent un petit peu la religion et la république, même si cela doit être proscrit au nom de la séparation de l'église et de l'état.



Mais admettons... Prenons la religion catholique...



Dieu n'a rien dit. Qui s'est exprimé au nom de Dieu ? Un prophète nommé Jésus (qui était Youd d'ailleurs : Il faisait le commerce du pain du vin et du poisson en les multipliant et en les vendant au noir)...



A-t-il parlé du mariage ? Non ! Tout ce qu'il a dit c'est "Aimez-vous les uns les autres" que je traduis bien volontiers par "les uns SUR les autres"...

C'est contre Jésus qu'ils devraient s'en prendre, ces tordus de grenouilles ou crapauds de bénitier... Car le projet de loi est directement inspiré de cette phrase du Christ.



Personnellement je trouve que ce projet de loi est complètement catholique et qu'à ce titre il est complètement communautariste et surtout laxiste.



Parce qu'aujourd'hui on veut marier les pédés, on veut marier les gouines...

Mais demain, on mariera les pédophiles avec des gosses ?

Et après-demain on fera des mariages zoophiles ?



Messieurs les socialos, vous êtes vraiment beaucoup trop scatholiques !