jeudi 29 avril 2021

"Comme un rêve !" : à Gibraltar, les mesures anti-Covid ont été levées

 

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dim. 25 avril 2021 à 5:01 PM

Après des mois de confinement strict, Gibraltar, enclave britannique au sud de l’Espagne, retrouve la vie d’avant la pandémie, sans masque et avec des restaurants ouverts. Les conséquences d’une stratégie de vaccination éclair, car les habitants ont pu être vaccinés rapidement, tout comme les travailleurs transfrontaliers. Sur 34.000 habitants, il n'y a plus aucun cas de Covid-19.

Doucement mais sûrement, Gibraltar est en train de tourner la page du Covid-19. Le territoire britannique, situé à l’extrême sud de l’Espagne, a vacciné l’ensemble de sa population de plus de 16 ans. Sur 34.000 habitants, il n’y a plus aucun malade du Covid. Alors depuis quelques jours, les restrictions et mesures sanitaires ont presque toutes été levées.

Plus de masque dans la rue

Un sentiment de liberté flotte sur le rocher. Sur la place John Mackintosh, au pied de la mairie de Gibraltar, un bâtiment de style victorien, Gislaine profite du soleil sur un banc avec son garçon de trois ans et sa mère. "C’est tellement agréable de retrouver un peu de normalité après tout ce qu’il s’est passé. C’est comme un rêve ! J’ai du mal à y croire. On n’a plus de masques, on peut aller au restaurant, on a que des ondes positives !", confie à Europe 1 la femme de 35 ans. En effet, personne ne porte le masque et l’ambiance est détendue. Ce dimanche après-midi ressemble à ceux de la vie d’avant. "Mais ça a été dur", se souvient Gislaine, "on a eu beaucoup de cas et un confinement strict".

   

mercredi 28 avril 2021

20 généraux appellent pour un retour du courage et du devoir au sein de la classe politique

 20 généraux, une centaine de hauts-gradés et plus de mille autres militaires ont signé une lettre ouverte à l'attention de la classe politique Française.

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs du gouvernement,

Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Note de la rédaction (zalandeau) : Bien évidemment, deux ministres et Mélenchon poussent des cris d'Orfraie et dénoncent un "Putsch", alors même que cet appel est un appel au ressaisissement des politiques et non une rébellion... Ce qui est bien le signe, selon moi, que les trois susnommés baignent dans la même idéologie laxiste et traitre à la France... Pourquoi veulent-ils notre perte ? Pourquoi diabolisent-ils ceux qui ne cherchent qu'à les aider ? Même ces militaires patriotes ne le savent pas et croient qu'un simple appel suffira à réveiller la conscience de politiciens endoctrinés et incompétents... Cela prouve bien que c'est au sein de cette classe politique laxiste que le problème d'insécurité a ses racines...

   

  

mardi 27 avril 2021

lundi 26 avril 2021

Albert Préjean - La valse à Dédé de Montmartre (1939)


 



 Y'a des gens qui font des chansons,
Sur l'milieu
Ah ! quel' rigolade !
Y sav'nt pas, comment nous vivons,
Et balanc'nt sur nous des salades.
J'en ai fait, une à ma façon,

Et j'vous l'dis sans fanfaronnade
Ça n'casse rien.
Mais l'air est très bien.
Et vous chant'rez tous au refrain

La valse à Dédé de Montmartre
Au son d'l'accordéon.
Vous donn' le grand frisson.
La valse à Dédé de Montmartre
On la fait deux à deux
Et les yeux dans les yeux
La valse à Dédé de Montmartre
C'est la danse d'amour qui nous grise toujours.
Dans tous les musett's on la tourne sans frais.
C'est la vraie,
Mais la vraie,
Vraie de vraie.

Entre nous on est d'bons bourgeois
Notre rêv' c'est d'pouvoir sur terre.
En planquer un peu chaque mois
Pour s'tirer vivement des affaires,
Dans un bled avoir son chez soi
Enfin, vivre comme des millionnaires
Entre poteaux.
Boir' son apéro,
Et l'soir, chanter au bord de l'eau.
 
La valse à Dédé de Montmartre
Au son d'l'accordéon.
Vous donn' le grand frisson.
La valse à Dédé de Montmartre
On la fait deux à deux
Et les yeux dans les yeux
La valse à Dédé de Montmartre
C'est la danse d'amour qui nous grise toujours.
Dans tous les musett's on la tourne sans frais.
C'est la vraie,
Mais la vraie,
Vraie de vraie.
 
La valse à Dédé de Montmartre
C'est la danse d'amour qui nous grise toujours.
Dans tous les musett's on la tourne sans frais.
C'est la vraie,
Mais la vraie,
Vraie de vraie.
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Auteur Gaston Montho
Compositeur Roger Dumas
 

jeudi 22 avril 2021

Le "non procès" pour assassinat : ça ne passe pas !

 

Arthur : en colère, l'animateur explique pourquoi il a décidé de se « mettre à la drogue »

Ce lundi 19 avril, c'est Arthur qui s'est emparé de son compte Instagram pour faire part de sa colère. « J'ai envie de vous parler d'un truc perso, j'ai décidé de me mettre à la drogue, de fumer des pétards. Parce qu'il semblerait qu'en France quand tu es sous l'effet de la drogue, tu ne vas pas en prison, on ne te juge même pas », s'est-il indigné. Et de poursuivre : « Tu peux voler, braquer une banque, rouer de coups une vielle dame, tu peux lui casser le visage en mille morceaux et la jeter par la fenêtre en la traitant de salle juive et tu ne vas pas être jugé ». Pour faire savoir son mécontentement vis-à-vis de cette décision judiciaire, Arthur a adopté un ton plutôt ironique. « Je ne vais pas mettre le masque et quand on me dira : 'pourquoi vous ne mettez pas le masque', je leur dirai : 'c'est parce que j'ai fumé un pétard, j'ai pas de discernement », a-t-il déclaré dans sa vidéo.

Perso, je n’apprécie pas les émissions présentées par Arthur, et en tant que présentateur… non plus…

Mais en tant qu’homme, et en tant que citoyen, j’apprécie son jugement sur ce déni de justice, certes sarcastique, mais si indigné, que je ne peux qu’être entièrement d’accord avec lui !!!

   

mercredi 21 avril 2021

Mémoires et radotages (346) – Verdict en appel de Viry Chatillon – Un appel à recommencer !

Écrit le 19 avril 2021

Viry-Châtillon : Le procès en appel des jeunes racailles qui ont brûlé des policiers en 2016 :

Dans la nuit de samedi à dimanche derniers, la cour d'assises des mineurs de Paris a condamné 5 jeunes à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion et acquitté les 8 autres accusés, un verdict moins sévère qu'en première instance. Les accusés encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.

Lors du premier procès, 8 accusés avaient été reconnus coupables et condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison. 5 autres avaient été acquittés.

Les 13 jeunes, âgés de 16 à 21 ans au moment des faits, étaient accusés d'avoir fait partie de la vingtaine de personnes encagoulées qui, le 8 octobre 2016, avaient attaqué aux cocktails Molotov deux voitures de police stationnées à proximité du quartier sensible de la Grande Borne. Deux policiers, un homme et une femme, avaient été gravement brûlés. L'un d'eux, adjoint de sécurité, avait été plongé plusieurs semaines dans le coma et porte, plus de quatre ans après les faits, encore les marques de l'agression sur son visage.

«Incompréhensible», «choquant», «inquiétant» : le verdict dans le procès en appel de la violente agression de policiers à Viry-Châtillon (Essonne) en 2016 a suscité dimanche l'indignation de plusieurs syndicats policiers. «Avec les mêmes preuves, on se retrouve avec moins de coupables». La colère des syndicats policiers après le verdict : Grégory Joron secrétaire général d’Unité «Quand on voit à la fin du procès, les insultes, les bagarres, ça laisse penser, quoi qu'on en dise, à une forme de naufrage», a-t-il ajouté, faisant référence à la bagarre générale qui a éclaté lors de la lecture du verdict et qui a nécessité l'intervention d'une trentaine de policiers et gendarmes.

Après cette décision «écœurante et inquiétante qui va laisser des traces, les violences, les jets de cocktails Molotov, les tirs de mortiers vont continuer, rien ne va changer», a pour sa part regretté Guillaume Roux secrétaire départemental de l'Essonne du syndicat Unité SGP Police-FO.

Pour le syndicat Alternative Police, «ce verdict en demi-teinte n'effacera jamais la douleur de ses collègues». L'organisation «dénonce le comportement de ces voyous et criminels ainsi que celui de leurs familles» au moment du prononcé du jugement, en référence à la bagarre qui s'est déclenchée. «Chassez le naturel, il revient au galop, qui témoigne de la violence et de la haine contre tout ce qui représente les valeurs de notre démocratie».

C’est sans compter avec les remises de peines qui réduiront comme peau de chagrin l’incarcération de cette racaille qui pourra bientôt s’adonner de nouveau, aux mêmes crimes… Mais quand donc les policiers auront-ils le droit à utiliser la légitime défense, contre cette engeance terroriste souvent impunie, ou punie bien trop légèrement ?

Nous comprenons sans peine l’indignation des policiers.

  

samedi 17 avril 2021

Mémoires et radotages (345) – Assassinat de Sarah Halimi : le déni de justice

 

Écrit le 15 avril 2021

La Cour de cassation a confirmé mercredi 14 avril 2021, l'irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, une sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris. Kobili Traoré, 27 ans au moment des faits, ne sera donc pas jugé. Le caractère antisémite du crime n'est pas remis en question.

France 24 le 14/04/21 :

« Il n'y aura pas de procès dans l'affaire Sarah Halimi. Cette sexagénaire juive était morte en 2017 après avoir été rouée de coup puis jetée de son balcon à Paris. La Cour de cassation, tout en entérinant le caractère antisémite du crime, a confirmé mercredi 14 avril l'irresponsabilité pénale du meurtrier, pris d'une "bouffée délirante" lors des faits.

Cette nuit-là, le 4 avril 2017, Kobili Traoré, 27 ans, fait irruption chez sa voisine de 65 ans, Lucie Attal, également appelée Sarah Halimi. Aux cris de "Allah Akbar", il la roue de coups en récitant des versets du Coran, avant de la jeter par-dessus le balcon de leur HLM de Belleville, dans l'est de Paris. »

Jusqu’à présent, l’emprise de substances était une circonstance aggravante en matière criminelle. Depuis hier, je considère que la justice de notre pays vient de légaliser l’assassinat. Pourra-t-on dorénavant en toute impunité absorber alcool ou drogue et massacrer sans condamnation et même sans procès ?

Ce type de mansuétude laxiste est-il réservé aux seuls criminels islamistes ?

Les magistrats qui ont, aussi bien en première instance, qu'en appel et qu'en cassation, prononcé ce « non-lieu » qui ne dit pas son nom, sont-ils dans la mouvance islamo gauchiste ? En tous cas, ils viennent de légaliser l’antisémitisme et la barbarie… Collaborent-ils avec un envahisseur contre le peuple Français ?

La justice Française me dégoûte… Macron ne devrait pas laisser faire cela… Les magistrats devraient être démis. Le garde des sceaux devrait être démissionné… Des sanctions exceptionnelles devraient être prises…

Kobili Traoré (encore un Traoré !), pas assez fou pour être interné à vie, sera libre de recommencer en toute impunité…

La décadence continue ! La plongée vers la honte s’accentue !

   

vendredi 16 avril 2021

Mains toujours froides

 

Vous vous trouvez dans un endroit surchauffé et vous avez les mains froides alors que le reste de votre corps est « chaud » ? Ce symptôme cache probablement un problème de santé plus grave qui nécessite une vigilance extrême. Voici quelques explications.

Mains froides ? Attention aux maladies qui peuvent se cacher derrière ce signe…

Avoir les mains froides après avoir passé toute la journée dans des conditions climatiques particulièrement froides est tout à fait banal… Vos membres deviennent plus froids que le reste de votre corps car il y a moins de sang et de chaleur envoyés aux organes vitaux comme le cœur, le cerveau, le foie, etc.

Mais, à l’inverse, si vous êtes dans une pièce chaude et que votre corps entier est en ébullition à part vos mains qui restent gelées, c’est que vous souffrez peut-être d’une maladie grave qui nécessite une attention médicale immédiate.

Voici 10 maladies/facteurs qui peuvent expliquer que vous ayez toujours les mains froides

1. La maladie de Raynaud

Cette condition affecte le transport et la circulation du sang dans certaines parties du corps, généralement les doigts des mains ainsi que les orteils. Pourquoi ? Parce que les vaisseaux sanguins situés dans les doigts, les pieds et parfois les oreilles et/ou le nez se rétrécissent suite à de basses températures ou à un stress émotionnel. Résultat : les doigts deviennent blancs voire bleus, en raison d’un approvisionnement en sang insuffisant.

Les causes du syndrome de Raynaud sont encore inconnues, mais cette maladie peut être facilement identifiée : doigts gonflés (souvent froids), douleurs, picotements. La bonne nouvelle, c’est que cette condition est plus désagréable que néfaste pour la santé.

2. Une maladie auto-immune

Une maladie auto-immune est un trouble du système immunitaire qui attaque vos tissus à cause d’une réponse immunitaire inappropriée du corps face à certaines substances. Elle peut être grave, donc si vous constatez des symptômes similaires au syndrome de Raynaud, consultez votre médecin pour faire des analyses supplémentaires. Une fois que la véritable cause de vos mains froides sera diagnostiquée, vous pourrez plus facilement contrôler ce trouble en prenant les médicaments appropriés.

3. L’hypothyroïdie

Les mains froides sont un symptôme très courant d’un dysfonctionnement de la glande thyroïde. Cette glande en forme de papillon est située à la base du cou, elle agit comme un thermostat à l’intérieur du corps. Lorsqu’elle fonctionne au ralenti, d’autres fonctions corporelles ralentissent aussi, entraînant des signes tels que la fatigue, l’obésité et la sensation continuelle d’avoir froid… Ce trouble de la thyroïde est très fréquent à partir de 50 ans.

4. Faiblesse de la circulation du sang

La plupart des gens pensent qu’une mauvaise circulation du sang est l’une des principales raisons expliquant les mains froides. En effet, une mauvaise circulation se produit lorsque le flux sanguin est réduit, lorsque le pompage du cœur ne fonctionne pas correctement ou à cause d’une obstruction physique de l’écoulement sanguin (lorsque les vaisseaux sanguins sont rétrécis à cause d’un taux élevé de cholestérol).

Lorsque le flux sanguin dans le corps est perturbé, il est tout à fait normal de ressentir une certaine froideur aux mains et aux pieds, des gonflements et des picotements sont aussi des symptômes courants parce que les mains et les pieds sont les parties du corps les plus éloignées du cœur.

5. L’anémie

L’anémie est un trouble de santé qui se produit lorsque le corps ne produit pas de globules rouges en quantités suffisantes ou lorsque le niveau d’hémoglobine dans le sang est faible. Résultat : le corps va avoir un apport insuffisant en oxygène, ce qui peut provoquer des mains froides.

L’anémie est due généralement à une carence en fer, une perte soudaine de sang (menstruation chez les femmes), la présence d’ulcères, certains types de cancer, etc.
En dehors des mains froides, d’autres symptômes très fréquents peuvent être liés à l’anémie comme la fatigue, les maux de tête, des vertiges, une sensation d’essoufflement et une certaine pâleur.

6. Un déficit en vitamine B12

La vitamine B12 se trouve dans les sardines, le thon, les abats de poulet, le poulpe, les huîtres, le hareng mais aussi les œufs, les produits laitiers, etc. Cette vitamine est très importante pour la formation des globules rouges. Une déficience peut entraîner la diminution des globules rouges.

Les personnes de plus de 50 ans et/ou celles qui suivent un régime végétarien ou vegan souffrent généralement d’une déficience en vitamine B12. Un simple test sanguin peut clairement établir si vous souffrez d’une telle déficience et si celle-ci est à l’origine de vos mains froides.

7. Une pression artérielle faible

Une pression artérielle basse peut être liée à la déshydratation, une perte de sang, l’utilisation de certains médicaments ou à des troubles endocriniens (dysfonctionnements hormonaux). Lorsque la pression artérielle est faible, les vaisseaux sanguins ne vont plus irriguer les extrémités et ainsi laisser les doigts et les orteils froids.

Si vous souffrez d’une pression artérielle basse qui s’accompagne de troubles de la vision, d’une sensation de fatigue, de nausées, d’une faiblesse physique et de confusion, vous devez consulter immédiatement votre médecin.

8. Le stress

Le stress peut provoquer de nombreux troubles et perturber le fonctionnement de l’organisme. En effet, une personne soumise à des conditions de stress intense et de manière chronique va sécréter naturellement de l’adrénaline, ce qui va resserrer les vaisseaux sanguins dans les extrémités et provoquer les mains et pieds froids.

9. Les médicaments

De nombreux médicaments peuvent comprimer les vaisseaux sanguins, en particulier les artères. Dans ce cas, il s’agit probablement des effets secondaires liés au syndrome de Raynaud.

10. La consommation de tabac

Si vous n’avez pas encore trouvé suffisamment de bonnes raisons pour arrêter de fumer, en voici une autre : la nicotine qui provient de la cigarette provoque la contraction et le rétrécissement des vaisseaux sanguins

  

mercredi 14 avril 2021

La vaccination (Covid)

 

La vaccination

Le 7 avril 2021 - Institut Pasteur

Selon les dernières modélisations de l'Institut Pasteur, un retour à la normale en automne n'est pas réaliste si l'on vaccine uniquement les adultes.

VACCINS - Respirer sans masque. Profiter d’un quotidien apaisé. Ce mardi 6 avril, face à des collégiens des Alpes-de-Haute-Provence rêvant d’une vie normale, Emmanuel Macron a dessiné un progressif allègement des restrictions sanitaires. “Jusqu’à cet été, les commerces vont rouvrir, mais il faudra porter le masque au maximum. J’espère que vous aurez des conditions sanitaires allégées à la rentrée”, a détaillé le chef de l’État par visioconférence.

Confiant sur l’efficacité des vaccins contre le coronavirus, le chef de l’État envisage donc une sortie de crise à l’automne. Et dans ce scénario, le rôle des plus jeunes est de plus en plus mis en avant.

Pour alléger les gestes barrière “avant l’automne”, comme le souhaitent Emmanuel Macron et plusieurs dirigeants européens, les enfants pourraient devoir se faire vacciner, selon de nouvelles modélisations de l’Institut Pasteur dévoilées cette semaine. Un acte altruiste -cette catégorie d’âge a très peu de chance de développer des formes graves du Covid-19- qui pourrait aider à atteindre rapidement la couverture vaccinale nécessaire pour maîtriser l’épidémie et libérer les Français.

Au regard de ces modélisations, vacciner uniquement les adultes dans l’espoir mener une vie normale en septembre semble en effet irréaliste. En prenant en compte le nombre de personnes déjà infectées par le Sars-Cov-2 (environ 20% de la population au 22 mars 2021), et différentes hypothèses concernant le taux de transmission théorique des variants (R0),

Institut Pasteur - Dernière mise à jour le 6 avril 2021

On estime qu’entre le début de la pandémie et mars 2021, environ 20% des Français ont été infectés par le virus SARS-CoV-2, ce qui est très en dessous de l’immunité collective. Dans ce contexte, une campagne de vaccination de grande ampleur est nécessaire pour relâcher les mesures de contrôle et reprendre une vie normale.

Nous avons développé des modèles mathématiques pour étudier comment la vaccination pouvait impacter la dynamique de l’épidémie (Tran Kiem et al, HAL). Ces modèles permettent d’évaluer l’impact de différentes stratégies de priorisation vaccinale au démarrage de la campagne lorsque le nombre de doses est limité. Ils permettent également de se projeter à plus long terme et d’anticiper quelle couverture vaccinale serait nécessaire dans les différents groupes d’âge pour pouvoir relâcher les mesures de contrôle. Le développement de ces modèles a commencé il y a plusieurs mois pour informer les recommandations de la Haute Autorité de Santé et les évaluations du Conseil Scientifique, en prenant en compte les incertitudes qui existaient à l’époque sur l’effet des vaccins et l’évolution des connaissances durant ces derniers mois.

Les premières données d’efficacité suggéraient que les vaccins réduisaient d’environ 90% la survenue de formes graves (sévérité), mais leur effet sur le risque de transmission (infectivité) ou le risque d’infection (susceptibilité) est resté incertain pendant plusieurs mois. Des données récentes suggèrent que les vaccins pourraient également réduire la susceptibilité de l’ordre de 80%. Pour montrer comment l’évolution des connaissances peut impacter l’évaluation des stratégies, nous avons évalué l’impact de vaccins avec 3 profils différents: un vaccin réduisant la sévérité de 90% sans impact sur l’infectivité ou la susceptibilité (initialement, seules les données sur la sévérité étaient disponibles), un vaccin réduisant la sévérité de 90% et l’infectivité de 30% (initialement, cela semblait un scénario possible en l’absence de données sur la transmission), un vaccin réduisant la sévérité de 90% et la susceptibilité de 80% (le scénario que nous privilégions actuellement étant donné les données disponibles).

Nous trouvons que lorsque le vaccin réduit uniquement la sévérité, la priorisation des personnes les plus à risques réduit fortement la morbi-mortalité par rapport à une distribution sans priorisation. L’écart entre les deux approches se réduit lorsque les vaccins ont également un impact sur l’infectivité ou la susceptibilité des personnes vaccinées. En effet, dans ce dernier scénario, la vaccination des personnes plus jeunes, qui ont un risque plus faible de développer des formes sévères mais jouent un rôle important dans la transmission, permet de réduire la circulation du virus et donc de protéger de façon indirecte les plus fragiles.

A l’automne 2021, notre capacité à relâcher les mesures de contrôle dépendra de la couverture vaccinale atteinte dans les différents groupes d’âge et des caractéristiques de transmission du virus dominant. Pour une couverture vaccinale donnée, nous avons estimé la réduction du taux de transmission en population générale qui restera nécessaire pour que le nombre d’hospitalisations COVID-19 ne dépasse pas 1000 admissions journalières (à peu près 3 fois moins que ce qui a été observé durant les première et deuxième vagues). L’analyse est réalisée en faisant l’hypothèse que les vaccins réduisent la sévérité de 90% et la susceptibilité de 80%. La transmissibilité du virus dominant est caractérisée par le nombre de reproduction de base R0, défini comme le nombre moyen de personnes infectées par un cas en l’absence d’immunité et sans mesures de contrôle.

Si R0 durant l’automne 2021 est égal à 3 (similaire à la valeur estimée pour le virus historique durant le printemps 2020), la vaccination de 90% des plus de 65 ans et de 70% des 18-64 ans (59% de la population lorsqu’on prend en compte les enfants non vaccinés) permettrait de complètement relâcher les mesures de contrôle. Cependant, l’émergence de variants plus transmissibles, comme le variant B.1.1.7 désormais majoritaire en France Métropolitaine, fait craindre une augmentation de R0. Pour R0=4.0, la vaccination de 90% des plus de 65 ans et de 70% des 18-64 ans ne permettrait pas un relâchement total des mesures de contrôle. Dans ce scénario, pour que le nombre d’admissions de patients COVID-19 reste inférieur à 1000 par jour, il faudrait que des mesures de contrôle soient maintenues et réduisent les taux de transmission dans la population générale de 15-27% par rapport au scénario de relâchement total. En guise de comparaison, pendant le confinement de mars-mai 2020, les taux de transmission ont été réduits de 80%.

Si la campagne de vaccination porte uniquement sur la population adulte, pour R0=4.0, il faudrait que plus de 90% des adultes soient vaccinés pour qu’un relâchement complet des mesures de contrôle soit envisageable. Ces niveaux élevés s’expliquent par le fait que si seuls les adultes sont vaccinés, une épidémie importante est malgré tout attendue chez les enfants, contribuant à l’infection des parents et des grands-parents non protégés. S’il est démontré que les vaccins sont sûrs chez les enfants et qu’ils réduisent efficacement la susceptibilité dans cette population, la vaccination de 60-69% des 0-64 ans et de 90% des plus de 65 ans pourrait permettre le relâchement complet des mesures de contrôle.

Retour sur les modélisations réalisées ces trois derniers mois pour évaluer l’impact des variants et des vaccins sur la pandémie COVID-19

Dernière mise à jour le 6 avril 2021

Le début de l’année 2021 a été marqué par une nouvelle phase de la pandémie. D’un côté, l’émergence de variants plus transmissibles a rapidement fait craindre qu’une dégradation de l’épidémie était possible. De l’autre, la vaccination est apparue comme une source d’espoir devant conduire, à terme, à la réduction de la morbi-mortalité et du stress sur le système de santé. Nous revenons sur les analyses de modélisation que nous avons réalisées depuis le début de l’année pour mieux caractériser la menace que posent les variants et construire des scénarios permettant d’explorer comment les variants, les vaccins et les mesures de contrôle allaient impacter la dynamique de l’épidémie durant la première moitié de 2021.

La dynamique du variant UK en France

La première question que nous nous somme posée était de déterminer à quel moment le variant UK (B.1.1.7 ou VOC) allait devenir dominant en France. Pour cela, nous nous sommes basés sur les estimations de la proportion de cas infectés par le variant UK dans l’enquête Flash#1 (7-8 janvier) et avons fait l’hypothèse que le variant UK était 50% (40%-70%) plus transmissible que le virus historique, en nous appuyant sur l’expérience britannique.

Les tous premiers résultats de l’enquête Flash#1 suggéraient que début janvier, 1% des cas étaient infectés par le variant UK. Sur cette base, nous estimions dans l’avis du Conseil Scientifique du 12 janvier que 27% (16%-57%) des cas seraient infectés par le variant UK le 1er mars 2021. Cependant les estimations de l’enquête Flash#1 ont été rapidement revues à la hausse pour atteindre 3.3% de variants UK. Cela nous a conduit à mettre à jour nos estimations de la dynamique attendue du variant UK en France métropolitaine. Nous estimions courant janvier que ce variant deviendrait dominant sans doute dans la deuxième moitié de février - début mars (il est devenu dominant aux environs du 20 février) :

C’est sur la base de cette analyse que le Conseil Scientifique a conclu courant janvier que le variant UK était susceptible de changer la dynamique de l’épidémie par rapport à un scénario sans variant plutôt en mars 2021.

Trajectoires avec et sans effet du couvre-feu

La première moitié de janvier a été caractérisée par une croissance importante des hospitalisations, qui a conduit le 16 janvier à la mise en place du couvre-feu national à 18h. Alors qu’il était encore trop tôt pour évaluer l’impact de ce couvre-feu, nous avons développé avec l’équipe de Vittoria Colizza (INSERM) des modélisations pour évaluer comment l’épidémie pouvait évoluer dans un scénario où le couvre-feu ne permettrait pas de ralentir la progression de l’épidémie. Sans impact du couvre-feu, étant donné la croissance des hospitalisations liée au virus historique observée début janvier, on pouvait s’attendre dès février à une vague épidémique importante, amplifiée par l’effet du variant UK. Ce scénario est décrit dans la note d’éclairage du 29 janvier. Des scénarios présentés en annexe (page 21) de cette note montraient qu’une stagnation des hospitalisations était possible avant d’observer une remontée, en raison de l’incertitude concernant l’impact du couvre-feu.

Les données supplémentaires recueillies après la mise en œuvre de ces analyses suggéraient un impact du couvre-feu. Dans une note datée du 2 février, nous avons donc mis à jour nos projections en présentant des scénarios où le couvre-feu avait un impact. La projection ci-dessous, qui est issue de cette note et a été réalisée par l’équipe de Vittoria Colizza, montre l’un de ces scénarios (courbe grise):

Cette projection est également disponible dans un rapport mis en ligne le 2 février par l’équipe de l’INSERM.

Le 8 février, nous avons produit un rapport plus complet montrant pour la première fois comment la vaccination était susceptible d’impacter le devenir de l’épidémie, avec un scénario de référence qui prenait en compte l’effet du couvre-feu. Le scénario de référence (courbe rouge) produit le 8 février est présenté ci-dessous (les traits noirs pointillés représentent les niveaux atteints aux pics de la première (haut) et deuxième (bas) vagues). Il anticipait qu’en l’absence d’un renforcement du couvre-feu, on pourrait atteindre début avril le pic d’hospitalisations de la deuxième vague ainsi que le seuil de 50000 cas journaliers:

Les résultats principaux de ce rapport sur la dynamique épidémique étaient:

  • Le variant VOC devrait devenir dominant début mars, entraînant une augmentation du taux de transmission des virus SARS-CoV-2 et une dégradation de la situation épidémiologique.
  • L’impact de la campagne de vaccination sur la courbe des hospitalisations devrait se faire sentir dès le mois de mars, conduisant à un ralentissement de la dynamique des hospitalisations par rapport à ce qui serait attendu sans vaccin.
  • Cependant, dans un scénario où le couvre-feu serait maintenu sans renforcement des mesures de contrôle, l’impact de la vaccination ne serait pas suffisant pour contrer l’impact du variant VOC et l’on pourrait s’attendre à ce que les hospitalisations dépassent début avril 2021 les niveaux observés au pic de la deuxième vague.


Cette analyse montrait qu’il était peu probable que l’effet des vaccins soit suffisant pour remporter à court terme la course entre vaccins et variants annoncée par le Conseil Scientifique le 12 Janvier, et qu’un renforcement des mesures de contrôle serait donc sans doute nécessaire pour éviter la saturation des hôpitaux.

L’analyse a été complétée et mise en ligne en pré-print le 23 février Bosetti et al.. Dans le préprint, étant donné la dynamique de l’épidémie dans notre scénario de référence, nous faisions l’hypothèse qu’un renforcement des mesures de contrôle serait mis en place le 22 mars 2021 (les mesures de freinage ont été instaurées par le gouvernement le 20 mars 2021) :

(les traits pointillés noirs montrent les niveaux atteints aux pics de la première (haut) et de la deuxième (bas) vagues).

Des analyses qui sont amenées à sans cesse évoluer et s’affiner

On note des améliorations importantes entre la note d’éclairage du 29 janvier et les rapports des 8 et 23 février, tant sur le fond que sur la forme (qualité des projections, nombre de scénarios présentés, estimation et prise en compte de l’effet du couvre-feu, prise en compte de la vaccination, complétude des études de sensibilité, présentation et discussion des détails méthodologiques, des hypothèses et des résultats). Ces évolutions sont attendues dans un contexte où les résultats préliminaires sont partagés en temps-réel pour soutenir la planification et mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles données deviennent disponibles et que les modèles se complexifient. Ces analyses requièrent des développements méthodologiques importants pour prendre en compte l’évolution des enjeux (émergence des variants, vaccination), ce qui prend du temps. Il est important de comprendre la nature très évolutive de ces modélisations.

Scénarios vs prédictions

Il continue à y avoir beaucoup de confusion sur l’interprétation des résultats des modèles. La dynamique de l’épidémie dans les mois qui viennent reste très incertaine car elle dépend de nombreux paramètres (caractéristiques des variants, rythme de vaccination, timing, intensité et durée des mesures de contrôle, adhésion de la population). Dans ce contexte, l’évaluation de cette dynamique à moyen terme ne peut se faire que dans le cadre de scénarios prospectifs avec des hypothèses de travail bien définies. C’est pour cela qu’on parle de scénarios et non pas de prédictions. Les modèles peuvent être utiles pour construire des scénarios qui s’appuient sur différentes hypothèses et mieux comprendre comment les pièces de ce puzzle complexe peuvent s’emboîter pour impacter l’épidémie à moyen terme. La Figure ci-dessous montre par exemple l’étude de différents scénarios issue de Bosetti et al. :

Quand on compare les projections dans les différents scénarios, on voit bien qu’il y avait beaucoup d’incertitudes par exemple sur la date et la rapidité de la reprise, sur la taille du pic. Mais dans quasiment tous les scénarios, les modèles anticipaient une augmentation importante des hospitalisations qui allait nécessiter un renforcement des mesures de contrôle.

Lorsque les modèles sont utilisés pour évaluer la dynamique de l’épidémie à moyen terme, ils nous permettent d’avoir une meilleure idée de la tendance générale que risque de prendre l’épidémie, plutôt que d’obtenir une estimation précise du niveau d’infections à un moment donné.

Par ailleurs, le fait qu’une hypothèse s’avère incorrecte et qu’une projection ne se réalise donc pas n’invalide pas la méthode. La force de la modélisation est qu’elle permet de construire des scénarios qui s’appuient sur des hypothèses bien définies. Tout un chacun peut remettre en question ces hypothèses. Dans ce cas, les modélisateurs peuvent changer l’hypothèse pour étudier comment cela modifiera les résultats. Des échanges réguliers entre modélisateurs, acteurs de la réponse et experts d’autres disciplines sont importants pour déterminer les hypothèses qui reflètent au mieux l’état des connaissances et de l’épidémie.

Effet de la vaccination

Dans Bosetti et al., nous avons montré que la vaccination devrait rapidement permettre de réduire de façon substantielle les hospitalisations par rapport à un scénario sans vaccin mais que cet effet ne serait pas suffisant pour éviter une forte augmentation des hospitalisations et un renforcement des mesures de contrôle.

Dans l’avis du Conseil Scientifique du 11 mars 2021, nous avons complété ces analyses en présentant un scénario qui prend en compte une réduction importante du risque d’infection lorsqu’on est vacciné qui a récemment été documenté. Cela conduit à une réduction encore plus importante des hospitalisations, mais qui ne permet cependant pas d’éviter un renforcement des mesures de contrôle. Des résultats supplémentaires sur l’évaluation des stratégies vaccinales sont disponibles à la page suivante.

Estimation à partir des données françaises de l’augmentation de transmissibilité du variant UK

En analysant la progression du variant britannique en France, nous avons estimé que le variant UK est 50%-70% plus transmissible que le virus historique (Gaymard et al, Eurosurveillance). Cela confirme les hypothèses que nous avions faites début janvier et qui s’appuyaient sur les données britanniques.

 Conclusion

Au tout début de l’émergence du variant UK en France et alors que les données de surveillance sur ce variant étaient limitées, ces modèles ont correctement anticipé que le variant deviendrait dominant fin février-début mars, et qu’il pourrait donc fortement impacter la dynamique de l’épidémie par rapport à un scénario sans variant plutôt à partir du mois de mars. Peu de temps après la mise en œuvre du couvre-feu et avant que son effet ne puisse être estimé, ces modèles ont anticipé que si le couvre-feu n’avait pas d’impact, on pourrait s’attendre à une vague importante d’hospitalisations dès février, liée au mauvais contrôle du virus historique et amplifiée par le variant UK. Dès que nous avons eu suffisamment de recul pour estimer l’impact du couvre-feu, les modèles ont été mis à jour pour prendre en compte cette information. Dès ce moment (le 8 février), ils ont correctement anticipé que dans la course entre vaccins et variants, l’effet de la vaccination serait initialement insuffisant pour éviter une hausse importante des hospitalisations. Ils ont également correctement anticipé que sans renforcement du couvre-feu, on pourrait atteindre début avril le pic d’hospitalisations de la deuxième vague ainsi que le seuil de 50000 cas journaliers. Au-delà de la trajectoire détaillée dans le scénario de référence, ils montraient que dans la très grande majorité des scénarios qui pouvaient être envisagés, un renforcement du couvre-feu allait être nécessaire.

Au final, ces travaux de modélisation sont sans doute une bonne illustration de la démarche scientifique, avec son lot d’échecs et de réussites. Certaines hypothèses de départ sont validées (par exemple, la transmissibilité accrue du variant UK); d’autres ne le sont pas (par exemple, le faible impact du couvre-feu). Progressivement, de nouvelles données nous permettent d’affiner les hypothèses et d’estimer de nouveaux paramètres comme l’impact du couvre-feu. Dans le même temps, les modèles se complexifient pour prendre en compte une réalité qui est de plus en plus complexe (émergence des variants, mise en œuvre de la vaccination).

lundi 12 avril 2021

Mouloudji - La complainte de la butte


 

En haut de la rue Saint-Vincent
Un poète et une inconnue
S'aimèrent l'espace d'un instant
Mais il ne l'a jamais revue

Cette chanson il composa
Espérant que son inconnue
Un matin de printemps l'entendra
Quelque part au coin d'une rue

La lune trop blême
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein de trous

La lune trop pâle
Caresse l'opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé

Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux

Petite mendigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J'oublie mon chagrin

Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m'anéantit

Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux

Mais voilà qu'il flotte
La lune se trotte
La princesse aussi
Sous le ciel sans lune
Je pleure à la brune
Mon rêve évanoui  

Auteur : Jean Renoir, Musique : George Van Parys (1955)

   

dimanche 11 avril 2021

Mémoires et radotages (344) – Covid – Journal, mon beau journal

 

Écrit le 10 avril 2021

Je n’étais déjà pas aidé par ma diminution cognitive depuis 2007… En plus, je vivais très mal mon départ à la retraite anticipée ainsi que, comme feu mon paternel, ma retraite tout court… Je crois de surcroît, que cet épisode à rebondissements du (ou de la) covid, cela en rajoute pas mal à mon mal être…

Journal, mon beau journal, que vois-tu devant toi ? Un vieux couillon, même plus bon à faire des opérations complexes, un type uniquement soucieux de futilités plutôt que de choses essentielles… Le fond des choses n’est plus de mon domaine de compétence…

Mais alors, je crois que ce confinement à répétition, ces obligations auxquelles j’obéis parce que je sais qu’elles sont pour le bien collectif des autres, c'est-à-dire de tous, m’a marqué encore plus profondément…

Non seulement je suis devenu une grosse feignasse… Tu sais, mon beau journal, ce genre de feignasses que j’ai toujours détesté quand je les commandais où que je les avais comme collègues ou comme chefs… Qui portaient préjudice aux intérêts de l’entreprise ou des autres… J’en sais quelque chose, de ces feignasses qui me chiaient dans les bottes et qui se faisaient bien voir à mon détriment ou au détriment des autres… Ces feignasses, qui, quand elles étaient sous mes ordres, étaient remises au pas, ou bien écartées impitoyablement par moi, puisqu’il n’y avait que celles-là que je pouvais driver et dont je pouvais neutraliser la nuisance…

Journal, mon beau journal, tu as raison : La différence, c’est que moi, devenu une grosse feignasse, je ne porte aucun préjudice à qui que ce soit ni à quelque organisme nécessitant une rentabilité quelconque…

Or donc, cette brimade quotidienne "consentie" de gestes barrières me pèse lourdement… Les relations sociales en sont très lourdement impactées… Et par-dessus tout, je ne fais plus de bisous à mes fistons, ni n’en reçois plus de leur part, depuis des mois et des mois… Je n’ai pas vu mon Kikson depuis Août, avec son masque…

Je me souviens : C’est Toto qui le premier n’a plus voulu embrasser ses parents pour nous protéger et il avait tout de suite incité ses frères à en faire de même… Alors quand nous croisons Nono tous les jours, dans la maison, ou Toto, le week-end, nous laissons de la distance…

C’est très dur de ne plus avoir ces marques d’affection, petits bisous du matin, petits bisous du soir, ou petits bisous du départ… C’est peut-être ce manque de preuves d’amour qui me démotive et qui me rend si feignant…

Je ne cuisine plus, mais j’achète le plus souvent des plats tous prêts… Je reporte les travaux de jour en jour… Seules les poubelles, les courses partielles et incomplètes, les siestes viennent compléter mes nombreux voyages vers les hypermarchés, où je n’achète que des bricoles, parce que je ne pense à rien, parce que je ne fais pas de liste, parce que ça me fait chier… Mais ces minuscules voyages en voiture sont ce qui me reste de mes longues chevauchées automobiles vers l’aventure que constituaient ma vie professionnelle d’avant… Alors je n’hésite pas à aller acheter un article le matin, et éventuellement un autre l’après-midi…

Je sais, cela ne va pas dans le sens de raréfier la circulation humaine, mais comme je respecte toutes les autres mesures, mes chevauchées automobiles et voir des gens, même de loin, même si ce sont des cons, sont ce qui me reste pour ne pas avoir envie de péter la gueule d’un flic qui m’en empêcherait... Grrrrrrrr !!! Fort heureusement aucun cogne en vue et ils ont bien raison…

Alors, mercredi dernier, j’ai eu ma dernière injection à 65 km de chez moi : C’était le pied, « l’aventure c’est l’aventure » Arrivé en avance, je suis reparti en avance… Une organisation simple et efficace. Bravo le CHU !…

Journal, mon beau journal, je continue les gestes barrières, même si c’est dur, comme je viens de te le dire, parce qu’il ne faut pas inciter les gens à faire bas les masques, alors que eux ne sont pas vaccinés, et parce que on ne sait toujours pas si on ne risque pas de servir de vecteur à la transmission en soufflant sur les autres…

Vendredi, j’ai emmené ma femme pour sa première injection (je lui avais trouvé ses rendez-vous sur Doctolib)… J’ai eu une petite satisfaction qui était aussi une grande frustration… J’ai observé le processus de vaccination : Oh, le bordel !!! A six personnes, l’équipe vaccinale de ce ‘vaccinodrome’ allait trois fois moins vite que l’équipe de 4 personnes du CHU où j’étais allé deux jours auparavant… Une organisation de merde ! L’armée Française en déroute au vaccinodrome alors que nous avions une panzerdivision au CHU  du département voisin…

A cette occasion, journal, mon beau journal, j’ai recouvré un peu de ma lucidité organisationnelle : Je savais quoi faire pour faire cesser cette queue interminable, due à un engorgement à l’accueil, puis à deux postes d’entretiens, dont l’un parfaitement inutile, alors qu’en vaccination, les infirmières se tournaient les pouces en attendant les ‘clients’…

Mais je n’avais aucune autorité confiée légalement, aucune légitimité… Alors je n’ai rien dit… J’ai seulement pesté intérieurement… Le monde est mal fait : Ils avaient dans leurs murs un des anciens meilleurs coordinateurs à la retraite, mais le bordel continuera… C’était ça mon moment de jubilation et puis de frustration…

Sinon, mon beau journal, je suis retourné à mon apathie, à mes désillusions, à mon envie de rien foutre…

   

vendredi 9 avril 2021

Mémoires et radotages (343) – Covid – Que de cons, que de cons !

 

Écrit le 08 avril 2021

Cela génère un buzz de fureur !... Quoi donc ? Les dîners clandestins organisés par Chalançon et qui auraient rassemblés des ministres…

Bien sûr, comme beaucoup de monde, je me dis que ces ‘gens de la haute’ auront toujours pour devise « faites comme je dis pas comme je fais ».

Bien sûr, je n’apprécie pas que ceux qui devraient montrer le bon exemple ne le fasse pas…

Mais, finalement, cela ne me choque pas plus que cela…

Cela ne me choque pas plus que mon Toto qui va bouffer chez son pote et qui apprend au cours de ce repas (sans masque bien entendu) que ledit pote a été cas contact professionnellement et vient d’être dépisté positif…

Cela ne me choque pas davantage que mon fils Nono, qui est cas contact professionnel d’une de ses collègues positive au PCR, laquelle avait chopé le covid au contact des moutards du collège avant que celui-ci ne soit fermé…

Par contre les dîners clandestins des ministres inconnus me choquent bien sûr, mais beaucoup moins que cette saloperie de Francis Lalanne qui, le week end dernier, a incité une foule lors d’un rassemblement à Nice  à « commettre un délit » et à s'embrasser et à retirer les masques pour « les porter en boucles d'oreilles ».

Et que dire de ces abrutis de fidèles Chrétiens, ou crétins devrais-je dire, qui dans l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile à Paris (9e) étaient sans masques, pas davantage que les curetons ?

Et soit-disant, c’est Dieu qui les protégera… Faut-il être con à un point… Il y a deux mille ans, à Rome, ce sont les mêmes cons qui ont dit la même chose, juste avant que les lions ne les bouffent dans l'arène...

Personne n’a compris ce qu’était le principe des risques de la contagion… Personne n’a compris que si tu ne le chopes pas, ce maudit virus, tu peux le refiler à quelqu’un qui va en crever ou bien en rester diminué jusqu’à la fin de sa vie…

Je considère ces calotins de Paris 9è comme des endoctrinés, c’est à dire comme des gens qui n’ont plus de libre arbitre, subjugués qu’ils sont par le conditionnement psychologique dans lequel ils sont. Fanatisés, Sont-ils si différents des kamikazes islamistes ?… Certes, quand on est dépendant à ce point d’une doctrine, c’est parce qu’on a un esprit faible, inapte à la raison… Qu’on est con, pour faire simple… Pour paraphraser la naïveté de Mac Mahon qui disait « Que d’eau, que d’eau », devant les inondations catastrophiques de Toulouse, je dirais plus modestement devant le spectacle de la plèbe, fut-elle bobo ou privilégiée : Que de cons, que de cons !

Oui, cons sont ces gens qui se rassemblent sans gestes barrières, cons sont ces gens qui comptent sur Dieu pour ne pas choper le covid, cons sont ces gens prétentieux qui participent à des repas entre privilégiés affranchis de la règle commune qu’ils imposent aux autres, cons sont ces gens qui incitent à la contamination, cons sont ces gens qui contaminent les autres par négligence égoïste…

La connerie est la chose la mieux partagée je crois…

Il y a des moments où la société me dégoûte à un point… inimaginable…

   

 

mardi 6 avril 2021

Mémoires et radotages (342) – Covid – Mais qu’est-ce qu’on attend ?

 

Écrit le 05 avril 2021

Il y a un truc qu’il faut savoir… Si l’être humain a mis des millions d’années pour évoluer en fonction de son environnement, les organismes les plus simples, du fait de leur simplicité même, évoluent et s’adaptent beaucoup plus vite que tout le règne animal…

Ainsi, les bacilles, les bactéries et les virus font-ils partie de ces organismes primaires qui s’adaptent le plus rapidement à leur environnement…

Si d’un coup, tout le monde était vacciné et donc immunisé, le covid 19 disparaîtrait probablement de notre quotidien…

En revanche, le fait que nous vaccinions à la petite semaine, laisse au virus la possibilité de se heurter à des difficultés, comme la résistance plus ou moins importante des organismes humains qu’il tente de pénétrer pour s’en nourrir ! Il invente alors des modifications de sa propre structure cellulaire et de son ADN, afin d’être plus efficace et crée alors des mutants que nous nommons " variants ", plus efficaces, ce qui signifie plus invasif et donc plus dangereux pour l’espèce humaine…

Ainsi, sont apparus les Variants :

-Britannique

-Sud Africain

-Brésilien ou « Japonais »

-Californien

-New-yorkais

-Breton

-Nigérian

-Danois

-Espagnol

-de Manaus

-Philippin

-« Henri Mondor »

Gageons que ce n’est pas fini, l’histoire ne fait que commencer…

Il arrivera un moment où l’efficacité des vaccins qui existent à ce jour, ne sera plus suffisante pour enrayer la contamination par ce « multi virus ». Les laboratoires travaillent ainsi à modifier leurs vaccins pour contrer ces nouvelles formes d’attaques virales du Covid…

Il est à noter que les scientifiques auront bien du mal à suivre l’évolution des variants de ce virus afin de lui barrer la route : Il est plus rapide qu’eux…

Publiée en janvier 2021, l'étude d'une équipe de chercheurs de GSK Vaccines met en évidence « la capacité incroyable du virus à muter pour échapper aux anticorps », réduisant leur efficacité « à zéro en moins de 80 jours ».

En outre, l'efficacité des vaccins à ARN, induisant « une réponse contre un nombre limité d'épitopes* reconnus par les CD8+** », serait affaiblie en quelques mutations du virus

*Un épitope, aussi appelé déterminant antigénique, est une molécule qui peut être reconnue par un paratope (partie variable d'un anticorps ou d'un récepteur membranaire des lymphocytes B : BCR), pour déterminer si elle appartient au domaine du soi ou au domaine du non-soi. Un antigène est caractérisé par ses épitopes, si ses épitopes sont reconnus comme appartenant au non-soi alors il est lui-même immédiatement reconnu comme appartenant au non-soi. Cette reconnaissance épitope/paratope est donc à la base de la réponse immunitaire spécifique : elle permet la sélection clonale, c’est-à-dire la sélection des acteurs capables de s'attaquer spécifiquement à l'antigène correspondant à un épitope particulier.

*Le CD8 (cluster de différenciation 8) est une glycoprotéine qui sert de co-récepteur s'exprimant à la surface des cellules TC. Les CD8 comportent une chaîne α et une chaîne β, qui toutes deux ressemblent à un domaine d'Immunoglobuline connecté à la membrane par une petite partie. CD8 est attiré par la portion α3 des molécules de CMH de classe I. Cette affinité garde le récepteur des cellules T de la cellule T cytotoxique et la cellule cible proches pendant l'activation antigène spécifique. Les lymphocytes T possédant la protéine CD8 à leur surface sont appelés lymphocytes T CD8+

Note de zalandeau : Ne me demandez pas d’explications sur les extraits en italiques. Je n’y comprends que dalle !

Le seul moyen d’aller plus vite que le virus, serait de vacciner beaucoup plus vite et comme on ne le peut pas (on le voit bien à la bataille que se livrent laboratoires et gouvernements), confiner, reste hélas le moyen archaïque le plus efficace…

Mais parviendrons-nous à éradiquer le Covid 19 ? Rien n’est moins certain. Il est possible qu’à l’instar de la grippe ordinaire, le Covid devienne saisonnier et qu’il doive faire l’objet d’une vaccination périodique, par exemple annuelle, par le vaccin le plus récent et le plus adapté… Le temps joue en faveur du Covid, alors, qu'est-ce qu'on attend ???

Que de profits en vue, pour les multinationales pharmaceutiques !

Alors, pourquoi se presseraient-elles pour devancer le covid ? L’éradiquer serait éradiquer leurs profits… Et donc, leur devise pourra être : « pourvou qué ça doure »…

Les grands groupes pharmaceutiques peuvent dire merci au labo P4 de Wuhan !!! (La Chine aussi : ça baigne, du point de vue guerre économique).