mercredi 31 décembre 2014

La maladie de lyme face à la médecine rétrograde Française

Ci-dessous, un article  de Philippe Jandrok, qui montre bien que nos grands pontes de la médecine préfèrent imposer leur conservatisme, plutôt que d'essayer de soigner les gens souffrant de cette maladie très dangereuse, parfois mortelle... 

 

"La maladie de Lyme un enjeu de guérison ou de luttes intestines..."



"Madame Vivianne Schaller, chercheuse, vient d'être condamnée à Strasbourg pour escroquerie à l'Assurance Maladie, dans le cadre de l’analyse et l’identification de la maladie de lyme en pratiquant un test de reconnaissance "Western Blot" au lieu du test traditionnel Elisa, reconnu comme inefficace partout ailleurs, sauf en France.

Accusée d’enrichissement, celle-ci se défend vivement sur cette vidéo et chacun pourra se rendre compte par lui-même de sa bonne foi et de son désir d’aider les patients en souffrance.

Durant ses recherches, Vivianne Schaller n’a cessé d’alerter les autorités médicales, de contacter les professeurs en médecine responsables des services concernés au CHU de Strasbourg, afin d'améliorer les tests pour le confort des patients, mais en vain.

La vérité du test "Western Blot" qu'elle pratiquait pour identifier Lyme, semblait embarrasser d’avantage l’Ego de certains, mais surtout, la survie d’un service hospitalier qui pouvait éventuellement faire fausse route, ah mais c'est que le titre et la fonction s'accordent avec la volonté divine et donc, ne peuvent être remis en question, malgré le témoignage en faveur de Vivianne Schaller et « les déclarations du Pr Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital universitaire de Garches (Hauts-de-Seine) et membre du Haut conseil de la santé publique. Selon lui, le monde médical en France est « autiste » quant à la maladie de Lyme : 

« Quand j’ai débuté ma carrière, je faisais des recherches sur le Sida et j’ai vu les protocoles évoluer au fil des ans. Sur la maladie de Lyme, rien n’a bougé depuis 30 ans. Les tests sérologiques ont été étalonnés à condition qu’il n’y ait jamais plus de 5% de résultats positifs et ce dogme n’a jamais été remis en cause depuis. Les tests ne sont pas fiables, ils réagissent sur des souches qui sont souvent américaines, rarement des souches locales. La maladie de Lyme est sous-diagnostiquée depuis des dizaines d’années, et les conséquences sont terribles. Pour les patients d’une part, qui sont souvent mal soignés, pour la prise en compte publique de cette maladie, puisque la prévalence dans la population est sous-évaluée, et pour la recherche puisqu’il est impossible de publier ou d’obtenir un financement pour un programme sur la maladie de Lyme. »


http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2014/09/24/societe/proces-traitement-maladie-lyme-lumieres-deni/

À quand les intérêts des patients passeront avant l’orgueil et les financements mal répartis ?

À nouveau, nous constatons que la justice statue systématiquement contre l'intérêt citoyen dès qu'il s'agit de défendre la santé du citoyen, qui vaut mieux malade et souffrant qu'en bonne santé, car sa maladie est un fond de commerce qui fait admirablement fonctionner notre société consumériste, la preuve, elle va même jusqu'à faire travailler la justice, on se demande bien où est le rapport ?

Nous vivons une époque formidiable…"

Je n'ai rien à ajouter au propos de Jandrok.
Pour ceux qui ne connaissent pas la maladie de Lyme :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_de_Lyme

mardi 30 décembre 2014

Bonne Année 2006 voire 2023

Écrit le 30 décembre 2014

Et bien oui, 2006, c’est la dernière année vraiment bonne, en pleine santé, aucun souci familial, que du bon. Alors oui vraiment bonne année 2006…

Les autres années (2007, 2008… 2013,2014), c’était la merde. Alors je ne les souhaiterai pas…

Ah bon ? On serait censé souhaiter uniquement que la prochaine année soit bonne, ça serait cela la tradition ?...
Admettons.

Alors pour ceux qui sont dans le train, bonnes années à venir…
Pour ceux qui sont dans le fossé… Ça ne serait pas légèrement indécent d’hypocritement leur souhaiter une bonne année, des fois ? C’est histoire de se donner une bonne conscience… Tu vois un SDF et tu lui dis « Bonne Année »… Tu as de la chance qu’il soit engourdi par le froid et l’alcool… Sinon il te ferait la course à l’échalote, histoire que tu ne te foutes pas de sa gueule… Si tu veux lui souhaiter bonne année, commence par lui apporter des victuailles et de bonnes choses !

Soit-disant ça se souhaite à partir du début de l'année ? C'est con ! Si demain à 10 heures, tu souhaites une bonne année à un gonze qui vient de se casser une patte sur le verglas à 7 heures, il va te filer un de ces coups de béquille !

Pour moi, c'est aujourd'hui. Demain, j'ai d'autres choses à faire et à écrire...

Bon, ben, bonne année 2015 à ceux qui de toute façon passeront une bonne année parce que c’est programmé comme ça dans leur destin…

Je ne souhaite pas bonne fête aux enfoirés qui m'ont porté préjudice, qui ont chié dans mes bottes, qui m'ont entortillé, qui m'ont trahi, qui m'ont poignardé ? Des néfles ! Que dalle ! 

Bonne année à mon frère, ma nièce ? Je l'avais toujours fait auparavant, sauf la dernière fois... J'ai fait l'expérience le 1er janvier 2014 d'attendre qu'ils me la souhaite en premier (je suis le plus vieux ils me doivent le respect)... Et bien j'attends encore !... Vive la famille. Alors eux ? Je crois que je ne leur souhaiterais rien encore cette fois...

Sinon... Je souhaite une bonne année à mes enfants, qui sont humainement les plus formidables de la terre. J'espère qu'ils trouveront enfin un travail et que mon cadet sortira de cet état de désespoir et de honte que crée son manque d'avenir.
Sinon... je souhaite une bonne année 2015 à ceux que je connais et que j'apprécie, qui sont de braves mecs et méquesses, les gens de peu, les fidèles, les sincères...

Éventuellement, je souhaite également une bonne année à ceux que je ne connais pas, ils bénéficient d'une présomption de bienveillance à priori...

 

2023 : Bon, ben cette année, ça s'est arrangé... Ils m'ont souhaité bonne année en premier et donc tout est rentré dans l'ordre !!!

      

lundi 29 décembre 2014

La censure, c'est la force des faibles.



Je ne me sens pas noble par mes ascendances de noblesse chinoise, mais seulement par un certain caractère libre, soucieux de valeurs comme l'honneur, la probité, l’amour de la Patrie, la révolte contre l’arbitraire et l’injustice, la protection des faibles et des opprimés et surtout la fierté de ne pas mettre un genou à terre devant qui que ce soit hormis mon Créateur…

Je ne ploierai pas sous la censure de cette pensée unique débilitante, premier des prémices d'une société sans valeur, décadente et qui va petit à petit vers sa fin, dominée par un de ces dogmes confessionnels qu'elle sous-estime mais qui la submergera bientôt...  

Ce vol noir des corbeaux sur nos plaines…



Écrit le 14 janvier 2009

Il est  des situations où l’on se pose mille questions. Ces mille questions, sont souvent sans réponses. Certes il y a les réponses convenues des simples mortels, qui vivent en descendant le courant, en courbant la tête, sans faire de vague, en subissant leur vie, comme si leur vie n’existait pas.


Dépositaire d’un patrimoine de l’âme et du caractère que l’on croit précieux, que l’on voudrait transmettre, alors que l’on sait la difficulté prégnante au quotidien de le maintenir, que penser et que faire, si cette flamme n’est reprise par personne ?..


La force de ce qu’on croît s’arrête avec notre vie, si personne n’en veut perpétuer la survivance. Résistances ignorées, liberté dont tout le monde se moque, expressions autocensurées, conformisme larvé, l’air du temps est dans le moindre effort, quitte à évoluer vers l’obscurantisme et l’asservissement. A quoi sert un rocher au milieu du torrent ? Le rocher finira par être vaincu par le flot…


La flamme de révolte que mes aïeux ont transmise cessera avec mon existence. Il est difficile et même déprimant d’admettre que le sang de notre sang préfère s’abandonner à la régression générale. Mais c’est ainsi.

Je poursuivrai néanmoins, jusqu’à  ce que mes forces m’abandonnent, à m’exprimer et à agir en fonction de cette conscience si exigeante, malgré cette déception et malgré les menaces totalitaires qui planent…

« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », dit-on…

Je ne gagnerai hélas pas, je finirai dans l’indifférence et même l’opprobre, mais en paix avec moi-même…

Je sais qu’ailleurs, existent des individus partageant les mêmes valeurs… Mais nous sommes trop parsemés, nous ne nous connaissons pas et ne pourrons jamais unir nos forces…
        

Réflexions d’un raté



Le ciel est bleu, mais en lui, tout est gris.
Finalement, une vie de médiocrité, due à des principes surannés, ne donnent pas de raison d’être content de soi.
Est-il intelligent de donner le meilleur de soi-même, dans l’anonymat, sans attendre de reconnaissance en retour ? Ceux qui ont fait passer la réussite en premier ont eu raison. S’attribuant le mérite des autres, faisant de leur personnalité un miroir aux alouettes, ils ont réussi l’ascension sociale…
Ah, oui, il en ai eu des distinctions honorifiques, des remerciements, des félicitations, de la part de personnes lucides, mais aujourd’hui disparues !..
Mais hélas, ces quelques personnes qui lui ont donné tant de fierté, n’avaient pas de pouvoir sur sa carrière…
La majorité de sa vie, travaillant dans l’ombre, il n’a su que donner, mais jamais cueillir…
Au soir de sa vie, il comprend que sa non-réussite est la seule image qu'il donne aux autres et à lui-même, lorsqu'il se voit dans le regard des autres…
Toute peine mérite salaire… Il a fourni la peine, il n’a pas eu le salaire, simplement parce qu'il n'a pas su l’obtenir… Il a été trop crétin pour tourner toute son énergie à obtenir des résultats dans la tâche qu'il exécutait, au lieu de l’utiliser pour réaliser sa propre personne dans son propre destin…
Il est parti de zéro, pour n’arriver à rien… Il n’a vraiment de merci à dire à personne… Sauf à ces gens qui l’ont remercié, qui l’ont reconnu…
On n’est rien, sans le regard des autres, dans une société…
On est tout, seulement lorsque l’on est seul…

Le trou d'obus (2)

Ecrit le 16 novembre 2008

La terre tremble sous le bombardement. Je ne sais même plus si je tremble aussi... A chaque explosion tout mon corps se crispe, mon visage n'est que rictus, ma peur n'est que sueur et effroi...

Je suis seul avec ce Français... Hier, il a sauté dans mon trou d'obus. J'ai sorti ma baïonnette et je lui ai transpercé le ventre, deux fois... C'est de sa faute, il m'a fait peur... Il arrive avec son fusil, ses grenades... Je ne lui avais rien demandé. Je ne lui voulais pas de mal. Mais j'ai eu peur, alors je l'ai frappé le premier...

Il a agonisé toute la nuit... J'ai pleuré... Il aurait pu vivre... Il aurait pu se faire tuer cent mètres plus loin... Toute la nuit, je n'avais plus un ennemi près de moi, mais un humain qui souffrait terriblement... A cause de moi... A cause de cette foutue guerre...

Au petit matin, j'ai essayé de panser ses plaies avec de la charpie... Au moment où je m'approchais, il a cessé de respirer et s'est immobilisé, les yeux et la bouche grands ouverts... Je n'ai plus osé le toucher...

J'ai ramassé son portefeuille qu'il avait perdu dans la boue...

J'ai trouvé des photos... J'ai tué un père de famille... J'ai ouvert une lettre où j'ai lu le mot « chérie »... Je regrette ma curiosité morbide, car je ne parviens pas à chasser ces images...

Le trou d'obus

Écrit le 16 novembre 2008

Les explosions se précèdent, se succèdent et se répètent, parfois proches, parfois plus éloignées. Il arrive que les tirs cessent… J’ouvre les yeux… Le mort, bleu vêtu, à deux mètres de moi, bouge… Ce sont les rats qui festoient… Un cri d’horreur muet ne parvient pas à sortir de ma gorge… C’est ainsi que nous finirons tous : Dévorés par des rats ! Je referme les yeux et je détourne la tête pour éviter de regarder à nouveau… Triste tentation de l’horreur, qui mène à la fin de toute vie…
Les canons se réveillent soudain. Les rats doivent se cacher. Ils se cachent toujours quand il y a du bruit… Nous aussi, nous sommes comme des rats, nous nous cachons dans des trous
Chaque obus trop proche, me donne des sueurs froides… Chaque explosion est la dernière, mais hélas, jusqu’à la suivante… Chaque fois, je suis surpris d’être encore vivant…
Me rendrais-je compte de ma mort ? Y a-t-il une différence ? Surtout ne pas être blessé ! La souffrance peut être atroce… Comme celle du Soldat Français près de moi. Il a gémi pendant longtemps, très longtemps… J’ai cru devenir fou… J’ai été très content qu’il meure enfin…

Charme




Comment ne pas tomber amoureux de l’esprit, du sourire, de la gaité ?...
Il est des pièges dans lesquels on aimerait tomber, sous l’emprise de la séduction.
Le charme est indéfinissable. Il est fait de ces pétillances de l’humour, de ces clins d’œil complices, de ces sourires entrevus, de cette envie de vivre que bientôt nous ressentons…
Est-il question d’inclination, ou le trouble naissant n’est-il qu’une illusion ?
La beauté, c’est un visage qui rayonne, chaleureux et ouvert, des mots apaisants, des idées généreuses, de la culture sans orgueil…
Et de cette beauté, on s’éprend et l’on goûte chaque jour un peu plus, jusqu’à ne plus pouvoir s’en passer…
Alors, la déception est au bout du chemin, car l’être que l’on aime, ne fait que traverser un moment votre vie, sans savoir qu’il brise votre cœur, pour très longtemps…

(21) Les femmes durent ce que durent les roses




Les femmes durent ce que durent les roses.
De ce monde vous, le dirais-je si j'ose,
Bourgeons à peine éclos, éblouissez.
Nos yeux, nos corps, nos âmes sont subjuguées.
Esclaves de votre beauté,
Nous buvons au calice,
Le doux nectar d’Amour, notre délice.

Votre jeunesse est éphémère, et s’efface très vite
Profitez de la vie, car vos auréoles de saints,
Se confondent pour nous à vos aréoles de seins.
Nous butinons votre corolle et une fois fanée,
Nous n’éprouvons plus rien de ce qu’on a adoré.

Votre image nous attire par votre beauté,
Mais au soir, rien n’est de ce qui a été.
Point de nectar, il n’est plus de volupté.
Vous êtes vieille et de votre buisson fleuri,
Il ne reste qu’un branchage desséché, vieilli.

Votre atout est donc votre jeunesse.
Le collier de vos cuisses,
Offrez-le aujourd’hui.
Demain nous ignorerons vos fesses.
Tout passe,
Tout lasse,

Adieu mon bel Amour.
Ailleurs je chercherai,
Ton corps ou ta beauté,
Avec un autre amour…

(20) La cocotte minute



Doit-il s’épancher ? Certainement pas ! Outre l’impudeur, dont il se fiche, chacun fuit les ennuis des autres et il le sait, mais qu’importe ? D’ailleurs, il fuit bien ses propres ennuis en se réfugiant sur cette feuille blanche, en rigolant parfois, en posant le fruit de sa réflexion sur le monde cruel que l’on nous impose.

Pourtant, il s’épanche quelquefois, bien qu’il ne faille pas le faire. Et aujourd’hui il va recommencer à nouveau. Parce que, lorsque la cocotte minute monte trop en pression, il faut retirer la soupape coincée, afin d’éviter l’explosion.

Tous les jours, oui, tous les jours, la haine de sa compagne, ses propos hargneux, ses aboiements de roquet, difficile à supporter, lui vrillent le cerveau et le cœur…

Il parvient souvent à lui dire « ma chérie, demande le moi, gentiment et je le ferai », ou quelque chose dans ce genre, pour désamorcer son agressivité. En pure perte.

Elle redouble alors son ire venimeuse, ses attaques sans fondements, ses sous-entendus paranoïaques, ses prétextes fallacieux.

En général il tourne les talons quand il sent que la moutarde lui monte au nez…
D’autres fois, il lui répond en gueulant plus fort qu’elle :
« Tu es têtue comme une bourrique », « Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi con », « Tu me fais chier », « Je vais te faire enfermer chez les dingues », « Tu va fermer ta gueule », sont quelques unes de ses velléités contre-offensives.
En fait, ça lui fait fermer son clapet. Elle lui fait alors la gueule, mais il n’est pas soulagé pour autant…
Car elle continue sournoisement. Elle ferme la porte de la salle à manger, pour l’isoler du reste de la maison. Elle s’en va de la cuisine, dès qu’il vient se servir un verre d’eau. Elle ferme sa porte au sous-sol, afin de lui signifier qu’elle ne veut pas le voir. Elle met ses bouteilles vides dans la salle à manger… Bref, le catalogue est trop long…

Comment lui faire fermer son claquemerde définitivement ?
Comment être débarrassé d'elle ? Deux possibilité : Elle meurt ou bien il se suicide ! L'un deux est de trop...

S’il lui avait mis quelques beignes, elle ne se conduirait peut-être pas ainsi.
Mais il s’est juré de ne pas taper des êtres plus faibles que lui. Il n’éprouverait que mépris de lui-même s’il le faisait…
C’est ça sa grande faiblesse : Ses principes !
Il sait qu’elle profite du fait qu’il ne la frappera pas pour le harceler tous les jours, en toute impunité.

Alors ? Il n’espère plus que la mort de l’un d’eux rapidement, afin qu’il soit enfin libéré de sa présence, de ses ondes maléfiques, de sa hargne, de ses TOCs, de sa saleté, de sa crasse, de sa paranoïa.
Peu m’importe s’il part le premier du moment que ce soit sans elle… Qu’il avait tant aimé…

Voilà, ça lui fait du bien d’avoir laissé échapper la vapeur… Jusqu’à la prochaine fois…

(18) Sa nature reprend le dessus



Il pense si fort que l'on entend ses pensées :

" Ta nature reprend le dessus. Autrement dit, quand tu es gentille, c'est que tu te retiens...
Tu as commencé à m'entreprendre, d'un ton agressif, sur un sujet d'une insignifiance totale : C'est encore moi, qui vais être obligée...
Je t'ai fait remarquer ton attitude et t'ai dit : Pourquoi ne me dis-tu pas en souriant : Mon amour pourrais-tu... ? Je ferais tout de suite ce que tu me demandes, tellement content de te faire plaisir. Alors que, sur le ton où tu me parles, je vais t'envoyer sur les roses et je ne ferai rien...
Tu t'es calmée, car tu te rends compte que j'ai raison..."

Il pense qu'elle a un besoin de se défouler sur quelqu'un, alors que lui, il a besoin de tendresse pour compenser le stress du quotidien. Ils ont donc, deux façons diamétralement opposées de se comporter...

Il lui a fallu quatre mois, pour faire ce constat navrant...

"Navrant, car je t'ai dit que j'ai quitté une personne qui était un roquet et que ce n'était pas pour en supporter une deuxième en remplacement...

Ça doit être la région qui veut ça ???
Il est vrai que prendre une fille qui vivait seule, ça sous-entend pas mal de choses, entre autres qu'elle ne s'entend avec personne ou inversement...

Ce ne sais pas si j'y arriverais, mais tu vas être dure à apprivoiser, je dirais même à dresser...

Tu ne te rends pas compte qu'en te comportant ainsi, tu risques de te retrouver seule à nouveau "...

Et lui, quand il revient harassé, il attend et espère de l'amour mais pas de l'agressivité. Il n'est pas masochiste...

(17) Il aimerait comprendre sa part d'humanité



A son éveil, la musique d'un slow, langoureux, le hante. Il pense...

"Je pense à toi. Je ne t'écris plus de poème, car ton amour absent ne m'inspire plus. Mes deux derniers, tu ne les as pas appréciés, parce qu'érotiques... Pauvre monde... Les jeunes sont plus puritains que les anciens... Quand nous faisions l'amour, tu n'avais pas de ces pudeurs ridicules...

Enfin, à quoi bon ressasser tout cela ? Ta tendresse et ton amour peuvent-ils revenir ? Je sais que tu arrêtes la pilule, mais est-ce un motif pour ne pas aimer non plus ?
Je pourrais être sur mon lit de mort, que j'aimerais encore ma bien-aimée et serais heureux de penser à elle.
L'amour des femmes est-il lié à leurs périodes ? Si cela est, je ne croirais plus à l'amour d'aucune femme.

J'espère que... Je ne sais pas... J'espère un changement...mais je ne l'implorerais pas.
J'aimerais comprendre ta part d'humanité, car je ne vois que l'animal en toi..."

(16) Petit amour, ciel de ma vie



Petit amour, ciel de ma vie
Je t'aime et toi, tu m'aimes aussi.
Ensemble tout est merveilleux
Près de toi je suis si heureux
J'aime à cueillir dans ton sourire
Tout ce qui manquait à ma vie
Ton amour donne en un soupir
Tout le ciel bleu de nos envies
Ton visage est comme un soleil
Maintenant tes mots m'émerveillent
La querelle resserra nos liens
Et l'amour en ressort grandi
Nous vivrons d'éternels matins
Pour nous aimer avec envie

(15) Le cœur à vif



Le cœur à vif, le cœur hagard,
J'aurais voulu te dire je t'aime,
Oui, mais ça, je ne pouvais plus.
J'aurais voulu de la tendresse,
Mais il fallait la mériter.

Nous nous sommes rencontrés. Hasard ?
Prémédité ? Et quand bien même ?
Là où nous nous étions connus.
Le cœur battant, le cœur tristesse,
Sur ton épaule ma main posée.

Nous avons pleuré,
Tous deux enlacés.
Je t'ai imploré,
Tu m'as pardonné.

Alors, comme il se faisait tard,
J'ai ressorti tous mes vieux thèmes.
Je ne recommencerai plus,
Car je t'aime et n'aurai de cesse
De continuer à t'adorer.

Mon amour, mon amour, sans fard,
Pour toujours, pour la vie, je t'aime.
Même si toujours n'existe plus.
Vivons la vie, cette inconnue.
L'éternité n'est pas humaine.
Soyons heureux, jusqu'à ce soir.

Dans ma main, tu as glissé...
Ta clé !

(14) Le monstre sans cœur



Le monstre sans cœur
Connaît le bonheur
Créant le malheur
Dans les autres cœurs

Le cœur sans amour
Détruit tout autour
Puis cherche à séduire
Pour pouvoir détruire

L'amour de soi-même
Se mire au miroir
Et se dit je t'aime
Dans le désespoir

samedi 27 décembre 2014

(13) Hargneuse, comme un petit roquet



« Hargneuse, comme un petit roquet », proféra-t-il ; comme l'autre, la première, qui était bourrée du matin au soir... 

Qu'arrive-t-il ?

Sa tendresse n'a pas duré... D'ailleurs en a-t-elle éprouvé ?
Elle a fait semblant de jouer le jeu... Mais comme tout lasse, mais comme les femmes sont l'inconstance même, elle jette bas le masque.
« Mes poèmes ne t'intéressent pas. Mes mots d'amour, tu ne leur réponds pas »...
Il a seul, entretenu ce feu, qu’il croyait partagé.

Elle aussi, elle l'ignore. Comme les autres qui l'ont précédée...
N'était-il pas plus simple, de lui dire "non"...

Elle avait envie de volupté... Maintenant qu’elle a eu sa dose, il n'existe plus.
La prochaine fois, qu’elle prenne un godemiché...

Il fallait bien que ce bonheur s'achève. Au début, il savait que ce n'était qu'une question de temps. Hier pourtant, il pensait que leur amour était devenu durable... Il s’est trompé, encore une fois.
On ne peut compter sur une femme, résolut-il dans un haussement d’épaules.

Des femmes ou des conquêtes de rencontre entre deux solitudes, quelle différence ? Elles sont toutes des planches pourries.
« Aucune confiance n'est possible avec des êtres aussi différents de nous », pensait-t-il amèrement.

Son père avait bien raison, qui disait : « Les femmes, ça n'est bon qu'à baiser... A part ta sainte mère, qui est une exception ! »… Mais où était l’exception qui lui était réservée, à lui ? Où ?

Il a trop cru à l'amour. Il l'a aveuglé. Quelles sortes de monstres froids se cachent sous leurs charmes ?
« Je ne veux plus aimer, c'est trop décevant.
Je ne veux plus aimer, j'y perdrais ma raison, s'il m'en reste une ».

La tête lui tourne... Pourquoi ? Pourquoi ? Il ne sait pas, il ne sait plus...

(12) Rupture



Il voulait ce matin lui écrire un poème. Il voulait ce matin lui dire des "je t'aime".
Mais il a attendu, elle n'a rien dit. Il s’est forcé à ne pas lui exprimer la spontanéité de son amour, pour voir... Elle n'a rien dit d’autre que des banalités. A son retour de chez le garagiste où il avait déposé la voiture, là non plus, elle n'a rien dit. Pas un mot d'amour, pas un mot de tendresse. Encore des banalités... Il en a marre de tirer tout seul leur amour... Pourquoi dit-il "notre amour", se questionne-t-il ?
Il en a marre de lire sur sa peau les mots qu’il y a écrits. Il en a marre de lui dire les mots qu’il aimerait qu’elle lui dise... Cela fait trois mois aujourd'hui... Qu’il tire la charrette dans laquelle elle est assise... Alors leur dispute a éclaté...

Après avoir récupéré sa voiture, il a vu qu’elle avait mis en évidence sur une chaise les cadeaux d'anniversaire qu’il lui avait fait, avec ce mot laconique : "Reprends-les"...
Alors il est ressorti de chez elle, a fermé sa porte et lui a déposé ses clés dans sa boîte aux lettres et est reparti chez lui...

« Si tu veux de moi, tu n'auras qu'à m'appeler. Si tu n'appelles pas, j'aurais bien compris », se marmonne-t-il, au grand étonnement d’une passante.
« Cela fait trois mois, que je fais le premier pas et même le deuxième. C'est moi qui fais tous les pas »...
« Si tu attendais que je me lasse et bien c'est réussi... Je ne veux plus aimer dans le vide. Je ne veux plus faire semblant que tu m'aimes ».
« Après tout, notre écart d'âge mettait notre relation en grand danger de non-existence »... Les quidams se retournent surpris et amusés…
« Alors... Et bien on verra... J'ai besoin de dormir... Toutes ces émotions m'ont épuisé »...