lundi 29 décembre 2014

(21) Les femmes durent ce que durent les roses




Les femmes durent ce que durent les roses.
De ce monde vous, le dirais-je si j'ose,
Bourgeons à peine éclos, éblouissez.
Nos yeux, nos corps, nos âmes sont subjuguées.
Esclaves de votre beauté,
Nous buvons au calice,
Le doux nectar d’Amour, notre délice.

Votre jeunesse est éphémère, et s’efface très vite
Profitez de la vie, car vos auréoles de saints,
Se confondent pour nous à vos aréoles de seins.
Nous butinons votre corolle et une fois fanée,
Nous n’éprouvons plus rien de ce qu’on a adoré.

Votre image nous attire par votre beauté,
Mais au soir, rien n’est de ce qui a été.
Point de nectar, il n’est plus de volupté.
Vous êtes vieille et de votre buisson fleuri,
Il ne reste qu’un branchage desséché, vieilli.

Votre atout est donc votre jeunesse.
Le collier de vos cuisses,
Offrez-le aujourd’hui.
Demain nous ignorerons vos fesses.
Tout passe,
Tout lasse,

Adieu mon bel Amour.
Ailleurs je chercherai,
Ton corps ou ta beauté,
Avec un autre amour…

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