jeudi 26 juin 2014

La beauté



La beauté, j’en ai eu une représentation mentale classique pendant une partie de ma vie. C’était Brigitte Bardot, Romy Schneider, Claudia Schiffer, Alain Delon, Sacha Distel et bien d’autres (lorsqu’ils étaient jeunes bien sur)…

Maintenant, quand par exemple, je revois Delon dans ses films de jeunesse… Je me demande comment j’ai pu lui trouver quelque chose de beau.

Je me dis vraiment que « la beauté, ça ne se mange pas en salade ».

J’ai connu une secrétaire de direction, il y a plusieurs décennies.
Elle était belle selon cette conception classique de la beauté, mais sans plus.
Du jour où elle a rompu sa relation avec un égoïste et qu’elle a trouvé un nouveau compagnon avec lequel elle était heureuse, tout son être s’est transformé. Elle, qui avait toujours le visage fermé, s’est mise à sourire. Elle était devenue enjouée, joyeuse, riait de tout, bref, elle était transfigurée… Elle était devenue vraiment encore plus belle !

J’ai alors compris que la beauté, c’est le sourire, uniquement le sourire.

Delon ne sera jamais beau, il ne sourit jamais.

Belmondo, sourit toujours et je le trouve beau alors que franchement, si on y regarde bien, son visage n’a aucun des canons de la beauté esthétique… Cela doit être cette sorte de sympathie se dégageant des gens, qui les rend beaux.

Certains disent « les yeux sont les reflets de l’âme ». Je préfère dire : Le sourire est le reflet de l’âme. Le sourire est le reflet de la vraie beauté. Et si la gentillesse, la sympathie, la bonté étaient finalement les vraies beautés, qui transparaissent sur les visages ?

La sagesse populaire le dit bien «  Il vaut mieux vivre avec une moche qui sourit qu’avec une belle qui fait la gueule ». Cela est tellement vrai.

Le sourire est la seule beauté.

mardi 24 juin 2014

Conte très contemporain...

Une petite histoire (qui n'est pas de moi). Elle m'a bien amusé :


Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche.
Il appelle son météorologue
et lui demande l'évolution pour les heures suivantes.
Celui-ci le rassure en lui affirmant qu'il pouvait y aller.

> > > > > >   
Le roi va tranquillement à la pêche aucune pluie n'est prévue.
Pour plaire à la reine il met ses plus beaux atours.

> > > > > >    
Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne
qui en voyant le roi lui dit :
"Seigneur il vaut mieux que vous rebroussiez chemin
car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps"

> > > > > >    
Bien sûr, le roi continue en pensant :
"Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps
que mon spécialiste diplômé grassement payé
lequel m'a indiqué le contraire

> > > > > >    
Poursuivons...

> > > > > >    
Et c'est ce qu'il fait...
mais il se met bientôt à pleuvoir à torrent.
Le roi rentre trempé, la reine se moque
de le voir dans un si piteux état.

> > > > > >    
Furieux, le roi revient au palais et congédie illico
son météorologue, puis il convoque le paysan
lui offrant le poste vacant...
Mais le paysan refuse en ces termes :

> > > > > >    
"Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose
dans ces affaires de météo et de climat,
mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées
cela signifie qu'il va pleuvoir "
   Et le roi embauche l'âne...

> > > > > >    
C'est ainsi que commença en FRANCE
la coutume de recruter des ânes
pour les postes de conseillers les mieux payés.

> > > > > >    
C'est depuis ce moment, qu'il fut décidé de créer
une école : l'E.N.A. (l’École Nationale des Ânes)
et ses diplômés, dont nous pouvons mesurer,
tous les jours, les brillantes compétences...

dimanche 22 juin 2014

Ton petit corps d'amour



Ton petit corps d'amour repose à mes cotés
Et je sais un amour, si joyeux, si sublime,
Que tout le ciel jaloux, n'en a pas cet éclat
Et de toi ma chérie, dont je guette l'éveil,
J'ai fait muse de mon coeur et de tous mes écrits.
Ton visage d'enfant si pur et si gracieux,
Me donne l'envie puissante d'un homme de vingt ans,
De te faire l'amour, aurores de velours.
Tu glisses dans mes veines, comme un parfum nacré,
Nos tendres aurores de la mort en sursis,
Nous donnent la vie de toute éternité.
Nous avons dans le coeur comme un grand soleil,
Dont le feu brillera encore après la vie.
La douceur de ta peau, comme un parfum léger,
M'accompagne au dedans, dans un futur présent.
Il n'est pas de barrière qui n'arrête l'amour,
Que nous avons, chérie, dans ces matins subtils,
Où ton corps endormi, sonne mon doux réveil.

Devant la feuille blanche



Devant la feuille blanche, il y a…
Il y a le monde des souvenirs, le monde des amours qui se sont enfuis, la tendresse paternelle pour ces enfants qui nous fuient…
Il y a ce passé qui parfois nous obsède, ces moments si troublants, si intenses, qu’on pense avoir rêvé…
Il y a tout ce que l’on pense et que l’on écrit pour ceux qui nous suivront, mais c’est une vaine espérance…
Il y a l’indignation, la révolte, l’expérience et l’envie de crier « Non ! »…
Il y a la résignation devant l’inéluctable, devant la bêtise, devant la mort…

Derrière la feuille blanche, il y a…
Il y a tous ces rêves de futurs qui s’éloignent de nous, ces amours croisés qui se sont ignorés et éloignés dans la brume du lendemain…
Il y a ce que l’on voudrait, mais que l’on n’aura pas, l’amour que l’on espère mais qui se dérobe, l’espoir d’un jour meilleur que l’on sait impossible…

vendredi 20 juin 2014

On est de l’un des deux camps, ou on n’existe pas


Il n’est pas toujours facile de s’exprimer en France.

Si l’on tient un discours de droite on est soutenu par les gens de droite. Si l’on tient un discours de gauche, on est encore davantage soutenu par les gens de gauche.

Si l’on tient un discours conforme à la doxa qui est répandue horizontalement, là encore, on est soutenu par beaucoup de monde.

Mais si on exprime des opinions personnelles différentes, qui comportent forcément quelques idées de droite et de gauche réunies dans un même sujet, on est rejeté et critiqué par les deux camps.
Quant à ceux qui penseraient la même chose, à ceux qui parfois, ne se disent qu’anonymement « ni de gauche ni de droite », ils s’effacent, parce que précisément ils pensent que seules les deux tendances dominantes ont droit de parler. Ils s’abstiennent pour éviter leur rejet par les deux bords de l’échiquier politique.

Les possesseurs d’idées différentes ont donc souvent le réflexe de les cacher, car l’anathème et la mise à l’index sont les attitudes exclusives du système sociétal de la France, héritées de révolutions inabouties dont les plaies ne sont pas refermées. La caste de la bienpensance dirige le pays de manière oligarchique !

On est de l’un des deux camps, ou bien on n’existe pas.

Ce terrorisme gauche/droite dirige la pensée et étouffe l’expression, mais jusqu’à quand ? La sortie de cet étouffoir est-elle pour bientôt ?

mercredi 18 juin 2014

Lynchage-abomination à Pierrefitte. A cause de qui ?



Le jeune abandonné entre la vie et la mort dans un caddie… C’est terrifiant, émouvant, scandaleux, enfin, il n’y a pas de mot pour qualifier l’émotion que je ressens de voir ce qu’est devenu mon Pays…

Des très pauvres qui lynchent des miséreux, parce que les miséreux vivent de rapines, de vols et volent les pauvres… Voilà la véritable étincelle qui a fait tout cela…

Si on habitait à Neuilly, on ne voudrait pas y voir de Roms.
Si on habitait à Garges les Gonesse, on ne voudrait pas y voir de Roms.
Si on habitait sur le Mont Mesly à Créteil, on ne voudrait pas y voir de Roms.
Si on habitait Le Raincy, on ne voudrait pas y voir de Roms.

Et que ceux qui disent le contraire, les accueillent.

Il y a un problème, parce que tout simplement on ne peut pas digérer un tel afflux de miséreux. Nous n'avons pas les moyens financiers, ni publics ni privés. « La France ne peut accueillir toute la misère du monde », disait Rocard. Mais on ne peut plus en prendre notre part, parce que maintenant, nous avons beaucoup plus que notre part avec la seule misère de notre propre population.

Que les politiciens s’indignent, comme nous le remarquons actuellement, relèverait de la farce si ce n’était pas aussi dramatique ! Comment ces gens qui ont fait ouvrir les frontières, peuvent-ils s’indigner que des populations en quête de ressources les aient franchies ?

Le véritable but de ces politiciens du bipartisme, c’est que nous nous déchirions entre nous au bas de l’échelle, les laissant les mains libres pour appliquer des politiques contraires aux promesses faites aux électeurs et opposées à l’intérêt général.
Ils peuvent ainsi piller la France avec la complicité des grands possédants et des grands intérêts multinationaux dont ils sont les vassaux, se cachant derrière l’alibi-paravent de l’union européenne.
Et pour que nous soyons distraits de leurs méfaits, ils montent les catégories de Français, les uns contre les autres : Privé contre public, enseignants contre parents, travailleurs contre chômeurs, SNCF contre voyageurs… Cela concourt à imposer plus de fausse concurrence et plus d’appauvrissement…
Alors, faire en sorte que nous soyons envahis par des miséreux, relève encore de cette violence qui, une fois instaurée, « légitimise » le pouvoir dans sa fonction régalienne de maintien de l’ordre. Diviser et faire peur (tout ça pour régner).
Voilà l’œuvre de nos dirigeants, de vos dirigeants, depuis des dizaines d’années, pour nous faire courber l’échine, pour nous asservir au nouvel ordre mondial : Une caste possédante et un peuple corvéable à merci.

Oui, je suis sincèrement triste de ces violences mais je dis : Virons les bons à rien inamovibles qui décident sans nous consulter et qui nous ont amenés à cette situation programmée et voulue par eux : Ce sont eux, les responsables ! (Et d’ailleurs ils sont infiniment plus voleurs que les Roms)…

Rendons un niveau de vie digne à chacun des Français et empêchons ces arrivées massives qui nous empêchent de le faire.
Ensuite seulement, nous nous occuperons des population du tiers monde,  qui attendent notre aide…

dimanche 15 juin 2014

L’autre semaine

L’autre semaine… Je ne sais plus laquelle car, je suis du genre à ne plus savoir ce que j’ai fait hier et si je m’en souviens, je ne sais pas si c’est hier ou bien il y a huit jours… Donc l’autre semaine, était une semaine absolument ‘enchanteresse’, le mot serait peut-être trop fort ailleurs en France, mais dans cette région d’enculés où je vis il est à peine suffisant.

Il y a un coin où je me gare souvent pour attendre ma femme et je regarde le comportement des véhicules qui passent dans la rue.
D’habitude, 90% des conducteurs mordent la ligne-blanche-continue et roulent allègrement à cheval sur le milieu de la rue (alors même que la visibilité est minimale)…
Et cette semaine-là, Alléluia ! 9 voitures sur 10, oui je dis bien 9/10 sont restés sur leur voie… Et pourtant il n’y avait même pas de flics ! Incroyable, mais vrai ! La grâce était-elle tombée sur les enculés ?

Un autre jour de cette même semaine-là, je sors mes sous de ma poche pour payer à la caisse de l’hypermarché… Le client suivant, m’interpelle avec un grand sourire et me fait remarquer que j’ai fait tomber quelque chose… Un bouton de ma veste. Je l’ai chaudement remercié. Oh, pas tant pour le bouton, que pour le fait de m’avoir prévenu et avec une si grande affabilité !
C’est incroyable ! Il ne devait surement pas être d’ici. Ceux d’ici, ils font exprès de pas te le dire et même ils marchent dessus pour te faire chier, ces cons-là…

Et alors apothéose de cette même semaine, un gus arrive dans la salle d’attente du cabinet médical et me dit « bonjour »… Ouais !... Et plus tard en ressortant, il me dit même « Au revoir »… Incroyable, non ? Bien sur, bien qu’un peu ébahi, j’ai à chaque fois rendu ses salutations à cet homme pour le moins extraordinaire…

Ouais, cette semaine-là fut extrêmement plus belle que les autres. Peut-être y a-t-il eu une visite d’extraterrestres sur terre ? C’était quand ? Il y a une, deux, trois semaines ? Peut-être plus ? Le temps passe si vite. J’aurais du le noter sur mon agenda. Car croiser le chemin de gens civilisés, c’est si rare de nos jours…

jeudi 12 juin 2014

Quand Jean-Marie sera-t-il exclu du FN ?

Écrit le 12 juin 2014

Est-ce un illettré, un abruti, quelqu’un ne sachant pas s’exprimer ? Assurément non ! Il a une culture et une finesse d’esprit à nulles autres pareilles. Sa verve très pétillante et sa maîtrise impeccable de notre langue attestent que ses propos ne peuvent pas être le fait d’une mauvaise expression ou d’une pauvreté de vocabulaire.

Alors on pourrait se dire que, emporté dans la vitesse d’élocution un mot soit utilisé à mauvais escient, véritable ‘faute de frappe’ verbale… On pourrait…

Mais quand dans les dernières semaines ce Monsieur profère à quatre ou cinq reprises, c'est-à-dire presque autant que dans toute sa carrière antérieure, des propos d’un goût plutôt douteux sur des sujets différents mais ayant dans chaque cas une obsession tendancieuse monomaniaque du rejet péjoratif d’une frange de la société… Cela n’est plus un hasard !

Certes, certains l’avaient cherché ! Mais ce n’est pas pour autant que sa répartie doive se faire si près de la fange. Il a tant d’esprit et tant d’humour, qu’il aurait très bien pu les ridiculiser avec plus de hauteur et moins de sous-entendus xénophobes.

Il est maintenant une habitude chez moi de jauger les gens à leurs petites phrases, celles qui leur échappe, c’est ainsi que j'ai pu très bien évaluer des Sarkozy, des Ségolène, des Besson, des Hortefeux et consorts.

Je dis : Jean-Marie Le Pen est un vieillard sénile, qui ne peut s’empêcher les saillies les plus xénophobes, les critiques les plus acerbes contre tous ceux qui ne sont pas exactement comme lui le voudrait. Il critique le rassemblement bleu marine (de sa propre fille), il déprécie des juifs (alors même qu’il y a des juifs dans le Front National et que le Front National n'est pas antisémite) et tout ce qui passe à sa portée est victime de sa vindicte et de ses anathèmes. Aigri, intolérant, haineux, peut-être même jaloux du succès de sa fille qui s’écarte et s’éloigne de ses obsessions d’exclusion pour aller vers des aspirations plus rassembleuses, il doit être mis sur la touche.

Sa présence est intolérable de par son comportement provocateur et sa haine sous-jacente.

Quand sera-t-il exclu du front national ? Quand prendra-t-il sa retraite ? La question devient urgente.

PS : Depuis que j'ai écrit ce texte, Marine a "tué le père" (peu importe l’interprétation : Nietzsche, Freud, Lacan, ou Amélie Nothomb ?), sous la forme d'une sanction : Elle a fait exclure du site du FN, le tableau de bord que tient son père... Celui-ci, visiblement dépité, a vivement réagi par une lettre ouverte à sa fille le 12 juin...
 
Note du 30 juin 2021 : Je constate que Marine "s'est tuée" elle même en renonçant à afficher ses idées...
   

mercredi 11 juin 2014

Montée du FN : Qu'ils fassent leur mea culpa, bon Dieu !



Partout en Europe la montée des nationalismes est un fait. En France 10% de l’électorat soit 25% des suffrages exprimés ont choisi cette direction.

Partout ou presque, les classes dirigeantes, spontanément internationalistes et européistes sont rejetées par une fraction importante de l’électorat et principalement chez les plus pauvres.

L’Europe devait protéger, elle inquiète. La mondialisation devait apporter la prospérité, elle angoisse par sa dureté, ses attaques contre les garanties sociales et contre les emplois. Le travail, c’est l’argent et l’argent c’est le sang des pauvres. L’Europe et la mondialisation pompent le sang des pauvres. Sont-ils assez bêtes pour ne pas s’en être aperçus ?

Il fallait sans doute faire l’Europe, garantie de la paix et seul moyen de peser dans le monde et dans le futur. Mais pourquoi fallait-il ouvrir les frontières aux déshérités de la planète dont l’apport ne sera reconnu que dans l’esprit fumeux des dirigeants, alors que la base se voit obliger de partager un gâteau dont il ne reste que des miettes ?

Qui parle de racisme ? Les dirigeants sont-ils obligés de partager eux aussi avec les hordes du flux migratoire ? Non ! Au contraire, cette ouverture permet aux capitaux de quitter le pays et contribue à la paupérisation de l’emploi, au grand intérêt, entre autres, de ces mêmes dirigeants.
Soi-disant, il fallait jouer le jeu de la mondialisation, pour ne pas accélérer le déclin économique. Plus ils ont mondialisé, plus les classes populaires ont subi le déclin et particulièrement dans les pays à forte socialisation. Ce fut un marché de dupe !

Les classes dirigeantes avaient construit l’état social de l’après-guerre et avaient ainsi acquis leur légitimité. Leurs successeurs actuels se sont crus affranchis de leurs devoirs envers leurs nationaux dans cet eldorado nouveau des échanges instantanés, de la finance folle et des stratégies des multinationales.
Ces dirigeants, étant donné qu’ils profitaient de la mondialisation et qu’ils adhéraient à la culture du mélange et de l’ouverture pour leurs citoyens (et non pour eux-mêmes), ont cru que tout le monde abondait à leurs choix et à leurs décisions. L’union devenait ainsi le paravent derrière lequel tout pouvait s'imposer ainsi qu'un bouc émissaire commode lorsque les arguments ne parvenaient plus à convaincre…

Quel aveuglement de l’intelligence, quelle illusion de compétence à travers l’ivresse du pouvoir et quelle euphorie procurée par la force des intérêts…
Pendant ce temps, les gens modestes devaient supporter sacrifices sociaux, pertes d’emplois, pertes de revenus, pertes de statuts, perte de repères, perte d’espoir.
Les leaders européens n’ont pas compris que ce n’est pas seulement cette union désincarnée, abstraite, affublée d’un romantisme aussi chimérique que totalement faux qui fait douter le peuple. Non ! Ce sont les résultats directement catastrophiques de ces décisions totalement antisociales qui motivent le peuple à rejeter cette construction supranationale aussi bancale qu'injuste.

Les dirigeants européens pensent (à tort) avoir raison, mais tant que l’Union ne fera rien pour les pauvres, pour l’emploi, pour le contrôle des capitaux, pour la complémentarité des pays qui la composent, tant qu'ils s'acharneront à faire l’Europe sans les peuples, ils seront, y compris leur jouet européen, en danger de mort.

Comment le peuple pourrait-il ne pas rêver au retour de l’état-nation protecteur des acquis sociaux et du bien-être des citoyens, si l’Union Européenne ne devient pas une Europe-Nation, avec des politiques sociales, de défense, d’éducation, de salaire garanti, permettant l’élévation des peuples et non leur concurrence sauvage et à terme, leur destruction ?
Doit-on régresser à ce point ? Est-ce là l’espoir que l’on nous propose ?

Il est donc inutile de rejeter sur un hypothétique sectarisme ou racisme les résultats des élections européennes. C’est une façon de rejeter sur les mécontents les causes de leur mécontentement. C’est aux dirigeants d’assumer cette désaffection qui n’est que le résultat de leur refus de faire de la vraie politique, de leur refus de respecter leurs électeurs et de leur constance à ne pas tenir leur parole…

Qu’ils se réveillent vite, car sinon, l’Union peut devenir une poudrière que le prétexte de la paix ne pourra plus maintenir en paix, parce que le désespoir peut se transformer très vite en haine et la haine en racisme précisément…

Ce ne sont pas les électeurs transfuges qui sont responsables de leurs malheurs, mais les dirigeants de droite et de gauche du bipartisme au pouvoir et leurs complices ! Qu'ils fassent leur mea culpa, bon Dieu !

Conscience tranquille



Ce titre était conjugué au passé à la première personne du singulier. C’était l’histoire de celui qui pouvait se regarder dans une glace sans éprouver de répulsion. C’était la folie d’un individu plus préoccupé de bien dormir, sans remord, satisfait du travail quotidien accompli, juste pour obéir à une conscience qu’il pensait immuable et universelle, alors qu’elle n’était qu’un ensemble de concepts désuets. Il ne savait pas que d’autres consciences étaient possibles et qu’il aurait bien du s’en inspirer avant de se rigidifier dans ses idées d’un autre temps.

Pourquoi fallait-il qu’il conquière sa liberté quand elle était menacée et qu’il la limite lorsqu’elle empiétait sur autrui ? Certains ont fait l’inverse et cela a très bien fonctionné pour eux. Pourquoi ne s’en est-il pas inspiré, alors même qu’il avait leur exemple sous les yeux, qu’il en comprenait même parfaitement le mécanisme ?

Il avait décidé, dans une attitude plutôt rigide que « sa » morale était immuable et universelle. Toute une vie dans l’erreur. Oui dans l’erreur, parce que concernant ceux dont il pensait qu’ils avaient des poids sur la conscience, en fait il s’est aperçu très tardivement qu’ils n’en ont jamais eu et que se regarder dans leur miroir était même pour eux, une sorte d’auto-gratification ! Il a cru bêtement que ces gens étaient anormaux et pour cela il les avait affublés de qualificatifs comme « pervers, amoraux, dépravés, corrompus… ».

C’était une erreur en fait. Ces gens avaient très bien réussi, très bien et très longuement vécu avec leur « éthique » très opportuniste, égoïste, intéressée, malhonnête, corrompue…

En fait qu’était la malhonnêteté pour ces gens ? C’était de rater un acte susceptible de leur rapporter quelque chose à eux-mêmes. Alors que lui, il pensait que la malhonnêteté était de commettre un acte qui nuisait à autrui ou aux règles de la société.
Honnête avec soi-même ou honnête avec les autres ; toute la différence était là, sous ses yeux. Et pourtant il s’est accroché à ses chimères…

Certes, il a dormi tranquillement durant toute sa vie de labeur, en dépensant des trésors d’énergie, de courage, de témérité, de ténacité, de sacrifice, alors qu’il aurait pu obtenir des résultats bien supérieurs en utilisant ruse, fourberie, trahison, cupidité et ceci bien plus facilement physiquement comme matériellement…

Conscience tranquille, mais à quel prix… L'enfermement durant toute une vie dans le moule psychologique destiné au tiers-état, à ceux à qui l'on dit : "Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais"...

Il faut partir



Copyright zalandeau - écrit le 11 juin 2014.

Je suis ce que je fais. Si je faisais des choses utiles, je serais utile. Je ne fais plus rien d’utile, je ne suis plus rien.



Seul le travail est la raison d’être, la raison d’exister, le moteur du dynamisme, le générateur du mouvement, la raison de vivre.



L’inutilité, c’est l’errance immobile et sans but, le rejet, le monde du rebut, l’antichambre de la mort.



Pourquoi vous attacher à moi ? Je suis le rocher effrité, le volcan éteint qui s’effondre au fond de l’océan d’où il n’aurait jamais du émerger.

J’ai si hâte de partir, mais ma tâche n’est pas achevée. Aidez-moi !



Quittez ce porte-avions avant son naufrage. Déployez vos ailes et partez loin, si loin, que l’amour deviendra souvenir. Cueillez ce bonheur, il parait qu’il existe ; pour ma part il est si loin que je ne m’en souviens pas.

Je crois que c’était si bien, que c’était si beau que l’on pouvait soulever les montagnes. C’était une époque où construire sa vie était une félicité qui rendait immortel. Revêtez votre armure de chevalier et conquérez le monde, il est à la portée de vos mains. Travaillez pour donner un sens à votre vie, ouvrez vos cœurs aux petits anges qui vous souriront en vous tendant les bras. Soyez ces géants protecteurs ; l’amour vous ira si bien qu’il vous nimbera d’invincibilité et d’extase…
  

mardi 10 juin 2014

Culpabilité

On a beau tout faire pour avoir la conscience tranquille, on peut néanmoins ressentir un sentiment de culpabilité. La conscience est une arme à double tranchant.

Dieu sait que j'ai toujours fait ce que ma conscience (je veux dire le coté moral et épris de belles et nobles aspirations de ma conscience) m'avait dicté.

Mais à présent, chaque jour dès mon réveil, je porte en moi une culpabilité sourde et lancinante qui vrille mon cerveau et ma vie.

De quoi suis-je coupable ? Est-ce de n'avoir pas réussi ma vie ? Est-ce de n'avoir pas su atteindre un niveau mettant à l'abri mes enfants ? Est-ce de n'avoir su les armer contre la vie ? Est-ce de les avoir fait naitre dans ce monde cauchemardesque et sans avenir ? Est-ce de n'avoir pas su développé des attaches avec des réseaux d'influence et de pouvoir, pour pouvoir caser mes enfants ? Est-ce de me sentir diminué et impuissant à maitriser la vie ? Est-ce de me sentir inutile et incapable ? Est-ce d'avoir sacrifié la vie de ma famille à mes principes ? Être juste avec autrui à mon propre détriment, n'était-ce pas être injuste avec ceux que j'aime, d'autant que les services rendus ne m'ont pas valu de renvoi d'ascenseur ? N'ai-je pas trop cherché à incarner l'idée que je me faisais de moi-même à mon propre détriment ? Ne me suis-je pas complètement trompé d'objectif ?

Photo de 1995
























Mes enfants, j'espère que vous ne lirez jamais ces lignes. J'ai si honte et j'ai tant de remords. J'espère que vous vous en sortirez malgré mon incompétence. Je vous aime.

Copyright zalandeau - 10 juin 2014
 

dimanche 8 juin 2014

L’animal humain



Écrit le 8 juin 2014 © zalandeau, modifié 5 septembre 2020.

J’ai fait remonter ces souvenirs enfouis de bizutage, vieux de 5 décennies, dans un article précédent…
Il faut bien dire que cette expérience ne m’a pas beaucoup servi à l’époque, à part pour m’endurcir. J’ai continué dans les idées chimériques acquises dans mon enfance. Ainsi, la probité, l’honneur, l’honnêteté et la justice ont guidé mes actes pendant longtemps.

Je me demande à présent pourquoi j’avais gardé foi en l’humain et pourquoi je me suis tant mouillé pour les autres, connus ou inconnus, au seul préjugé de la fraternité humaine.

Maintenant, je sais, oui je sais, comme disait fort bien Gabin, dont je me sens par ailleurs si proche, que l’humain n’est que loup dominant, loup dominé ou mouton et qu’il ne cesse de vouloir faire entrer tous ceux qui ne veulent pas baisser la tête, dans le moule imbécile de sa triste conformité…

Le monde est un monde sale, glauque, pourri, lâche, d’où émergent quelques personnalités magnifiques comme des diamants qui éclaireraient le désert… J’en ai rencontré, je les remercie d’avoir existé, d’avoir pu les connaitre  et je regrette de les avoir perdues. J'en croise encore, qui ne savent pas encore quelle valeurs elles ont...

A l’époque je ne voyais que ces personnes fantastiques et d’autre part les prédateurs extrêmes auxquels avec lesquels j’avais maille à partir.
Les autres, je les respectais à défaut de les connaitre. Mais depuis, j’ai appris qu’ils sont souvent complices, soumis, esclaves, lâches, égoïstes, ingrats, fuyants…

Tardivement, j’ai perdu les illusions de ma jeunesse, que le bizutage évoqué par ailleurs aurait du me faire perdre depuis longtemps. Une promotion d’élèves n’est que le microcosme de la société toute entière…

Depuis je l’ai compris et je regrette d’avoir perdu mon temps avec ce monde si étrange de cruauté et de faiblesse…
  

jeudi 5 juin 2014

Attention aux porte-clés gratuits !!!

L'article ci-dessous est un HOAX (fausse rumeur)
http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/vol-au-porte-cles-gps


> > > Attention aux porte-clés gratuits !!!
> > > > 
> > > >
MISE EN GARDE
A FAIRE CIRCULER DE TOUTE URGENCE "MERCI"
BONNE JOURNÉE A VOUS TOUS. 
> > > >  
> > > >

> > > > Porte-clés gratuits : attention aux arnaques !!! 
> > > >  
Attention, en ce moment on trouve des porte-clés accrochés au rétro des voitures, qui sont distribués aux pompes à essence et sur les parkings.
Ils sont gratuits. Ils sont également distribués dans certains restaurants.
Ne les acceptez pas ou détruisez les. Il y a une puce à l'intérieur.
Les criminels vous suivent de la pompe jusque chez vous et savent ainsi quand vous n'êtes pas à la maison, et ils vous cambriolent.
Selon la police c'est le travail des Roumains.
Vous avez été avertis .... S.V.P : faites pareil. 
> > > > A faire circuler...
M. Frédéric DAVID
> > > > Responsable Fonctionnel  et Administratif
> > > > Police Municipale
> > > > 13 Ter Quai St Lazare
> > > > 84000 Avignon
> > > > Tél. : 0490851313


Explication de ce HOAX (fausse rumeur)
http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/vol-au-porte-cles-gps

Qu'il est joli, le porte-clés qu'on m'a donné à cette station-service ! Joli, mais traître, puisqu'il conduit une équipe de voleurs des pays de l'Est à mon domicile... Stop. On met sur pause et on essaye de réfléchir à tête reposée. Des moyens technologiques disproportionnés par rapport au but recherché, la mention de vilains étrangers venus en France dévaliser les bons citoyens, l'absence de toute référence à des sources vérifiables... On ne serait pas en présence d'une légende urbaine, des fois ?

Une avalanche de démentis

Tiens, c'est précisément ce que disent aussi bien les forces de l'ordre que les pétroliers !

Ainsi, par exemple, la Police de Genève a dû se fendre d'un démenti en juin 2012 après que l'histoire ait été présentée comme un de ses communiqués dans une des nombreuses versions du message en circulation (et, accesssoirement, qu'elle ait été submergée de demandes de confirmation par téléphone, au risque de paralyser leur activité, d'après Le Dauphiné Libéré ou la Tribune de Genève).

L'histoire est aussi démentie par la Sûreté du Québec sur sa page consacrée aux légendes urbaines (où nos fidèles retrouveront beaucoup de canulars qui leur sont familiers).

Quant à la Direction de la Communication de Total (mentionné dans d'autres versions du message), elle a été très claire avec nous : "après vérification auprès du Service de la Communication de Total Belgique, il nous a été confirmé que cela n’était effectivement qu’une rumeur."

Une fausse bonne idée

Oui, mais quand même, il y a là de quoi inspirer les voleurs, non ?

Pas vraiment, en fait. Si des traceurs GPS de la taille d'un porte-clés sont bien disponibles sur internet à des prix relativement raisonnables (compter quand même un minimum de 30 euros pour les moins chers), il est nécessaire de leur adjoindre une carte SIM afin qu'ils puissent communiquer avec le récepteur à distance.

Dans le genre ni-vu ni-connu je t'embrouille, on a connu mieux comme méthode ! Après un cambriolage, il suffirait de remonter les signaux GSM ou GPRS de l'émetteur jusqu'au récepteur pour retrouver le coupable. Franchement, autant aller directement voir la police en se dénonçant. Et puis, pourquoi se prendre la tête avec un joujou hi-tech quand on peut suivre en voiture une victime potentielle jusqu'à son domicile ? Hein, franchement ?

Enfin le porte-clés n'aiderait en aucun cas à savoir si la victime est chez elle ou pas, elle pourrait être mariée, avoir des enfants, un(e) amant(e) dans son placard, ou n'importe qui susceptible d'être chez elle... !

Résumé pour le candidat cambrioleur :
  • prévoir des milliers de porte-clés GPS traceurs pour achalander correctement les stations services (coût pour 1000 : 30 000 euros)
  • prévoir une carte sim dans chacun des porte-clés (coût à négocier avec l'opérateur de son choix, compte-tenu des volumes)
  • prévoir récepteurs de signaux en nombre suffisant (réaliser étude de marché pour établir un pourcentage de clients potentiels)
  • intégrer dans le modèle économique que la plupart des porte-clés sera récupérée par des "non clients" (profils ne correspondant pas à la cible)
  • prévoir un plan B au cas où le client (ou affilié) serait à son domicile lors de la "visite"

Tout cela est donc beaucoup trop compliqué, trop aléatoire et onéreux, par rapport aux bonnes vieilles méthodes - ce qui confirme qu'il ne s'agit bien que d'une rumeur.

Une vraie légende urbaine

L'origine de cette rumeur est facile à établir : en 2008, la société Caltex a lancé une campagne de promotion en Afrique du Sud au cours de laquelle elle distribuait des porte-clés à ses stations-services. Les premiers messages la visaient d'ailleurs nommément, si bien que la société a dû démentir à plusieurs reprises. Et la police n'a pas été en reste, comme nous l'apprennent The Independent et The Mail & Guardian.

Depuis, elle n'a cessé de prospérer sous toutes les formes dans les pays anglo-saxons, avant de débarquer chez nous. Pourquoi un tel succès ? Visiblement parce que l'histoire a su, au fil de ses métamorphoses, allier la méfiance envers la technologie avec la méfiance envers les étrangers (les Roumains ou les Nigériens visés dans certaines versions du messages).

Ne serait-il pas temps de freiner un peu cette diffusion intempestive en faisant connaître à cette légende urbaine les joies de la corbeille ? A moins évidemment qu'au-delà de la légende, on souhaite avant tout faire passer l'idée que, décidément, ces gens des pays de l'est sont bien peu recommandables...

Note de Zalandeau : Rassurez-vous, les vols commis par des Roumains et anciens Yougoslaves sont exécutés d'une manière complêtement classique.
Ils s'étendent maintenant à la campagne. Très près de chez moi, nous avons eu à déplorer deux vols très récemment (alors qu'il n'y en avait lamais eu de mémoire d'homme). La gendarmerie est sur la piste d'un gang des pays de l'est, identifiable pour son mode opératoire.