jeudi 28 juillet 2016

Mémoires et radotages (60) – République soluble dans le terrorisme



Benoît Hamon s’est exprimé sur RMC ce 28 juillet 2016.
Cet homme dont j’apprécie souvent les prises de position (par exemple sur la loi travail), a déclaré en réaction aux propos de Laurent Wauquiez sur la rétention des islamistes radicaux fichés S : « …On n’enferme pas sur un indice de dangerosité ou sur une présomption de dangerosité… ».

Il a raison en fait en terme de droit et surtout des principes de notre république, c’est incontestable !

Cependant, plutôt que de s’arrêter au milieu du gué, poussons le raisonnement jusqu’au bout !
Que faire contre ces nids de terroristes potentiels ?

-Attendre qu’ils aient commis un attentat, pour les tuer (bien souvent ils s’enchargent eux-mêmes, dans leur conduite kamikaze suicidaire) ? C’est ce que l’on fait actuellement et visiblement c’est loin d’être satisfaisant étant donné les résultats. Les dommages sont proportionnels aux objectifs visés… et nous n’avons plus qu’à tenir la comptabilité… A subir, quoi !

-Ou bien alors on fait du préventif ! Ok ! Supposons que pour « surveiller » 11.000 fichés S nous ayons un minimum requis de 80.000 fonctionnaires à la sécurité intérieure (déjà, on est dans une impossibilité totale de réunir, à courte ou longue échéance un effectif pareil !), que ferait-on ?
Nous surveillerions très étroitement le fait que ces gens en radicaliseraient d’autres, que des attentats seraient en préparation (sans toujours pouvoir en connaître tous les détails exacts). Nous empêcherions un certain nombre de ces attentats (un plus grand nombre qu’actuellement)… Et puis quoi ? L’intention de commettre (même les armes à la main), n’est pas punissable de peines très importantes…
Nous verrions donc, d’une part la radicalisation augmenter et d’autre part les condamnés recommencer dès leur sortie de taule.
En fait l’augmentation des djihadistes en liberté serait telle, que nous finirions de toute façon par ne plus maîtriser la situation, comme c’est le cas actuellement, mais à plus grande échelle !

Quant à la ‘déradicalisation’ : Il faut des moyens énormes, notamment du personnel hyper compétent et il y a des résultats positifs, mais dans des proportions si faibles, que ce concept est en pratique un mythe !

Tout cela pour dire et répéter que le droit, les bons sentiments ne sont pas applicables en temps de guerre.

Que nos hommes politiques consultent les archives pour voir ce qui s’est fait en temps de guerre dans tous les pays (Etats-Unis, France, Angleterre, pour ne parler que des démocraties)…

Sans mesures d’exception, les régimes d’exception ne servent à rien !

Désolé Monsieur Hamon, vous êtes ‘gentil’, mais à coté de la plaque, comme la plupart de la gent politique actuelle !

On est mal barrés ! (Barrer est de la responsabilité du commandant du navire, selon le vocabulaire en usage dans la marine)…

mardi 26 juillet 2016

Mémoires et radotages (59) – Saint-Etienne du Rouvray



Je connais bien Saint-Étienne du Rouvray. J’y ai fait des Chantiers pour le compte de SAE Normandie… C’était une bien sympathique ville, anciennement ouvrière, quoique la faune soit maintenant du genre de celle de Mantes la Jolie ou des Minguettes ! Il n’y a donc pas lieu de s’étonner qu’un terreau radical donne un premier attentat…

Il fallait s’y attendre ! Comme d’ailleurs il faut s’attendre à une intensification des attentats… Au point qu’ils deviennent des faits quotidiens…

Au bout de combien d’attentats, nos dirigeants seront-ils fondés de se sortir les doigts du cul ? C’est ma question d’aujourd’hui ?

Pour 1000 terroristes potentiels, il faut une défense passive de 500.000 hommes armés !

Mais cela ne suffit pas… Supposons que les deux terroristes aient été arrêtés avant leur forfait… Ils auraient été emmenés au commissariat… Ils auraient eu une amende pour port d’armes illégal… Et ils auraient pu remettre ça un autre jour…

La clémence ne doit plus s’appliquer à ces barbares ! Un bracelet électronique ou une assignation à résidence, je l’ai déjà dit, n’empêcheront jamais un activiste quel qu’il soit d’agir ! La preuve !

Le droit ne doit plus s’appliquer à ces barbares ! Ils doivent être neutralisés définitivement ou expulsés, avant la commission de leurs actes de violence… Nous ne sommes pas prêts de voir cela… parce que nous ne savons pas ce qu’est la guerre… pas encore !

Quand allons-nous créer des milices populaires pour garder nos villes et villages ? C’est d’actualité maintenant… Retraités, demandeurs d'emplois et titulaires du RSA sont des ressources humaines abondantes (que Hollande estime être des poids morts dans le système capitaliste) et pourraient volontairement se mettre au service de l’intérêt collectif… Si au moins nous pouvions servir à quelque chose ? A condition toutefois de ne pas enrôler de djihadistes, bien sur (Je précise, parce que nos dirigeants sont si cons qu’ils feraient bien le contraire)…

lundi 25 juillet 2016

Archive - Une solution béton


Mémoires et radotages (58) – Attentats et manipulations



Finalement, c’est peut-être la piste à suivre pour des gouvernements. Le terrorisme est fait pour terroriser les populations. Lorsqu’on s’approche du point de rupture et de désagrégation, cela terrorise à son tour le pouvoir qui craint de le perdre (le pouvoir)… La désinformation, la manipulation et la censure sont donc, en temps de guerre, une arme pour lutter contre l’implosion du corps social. Chacun sait que les pertes civiles ne sont ‘graves’ que si elles sont connues, sinon, non ! Cachez ce terrorisme que je ne saurais voir, afin que je ne sois pas terrorisé !

Il est éventuellement possible que nous dérivions prochainement vers un processus autoritaire, générant une propagande officielle unique et ‘désinformante’ à seule fin de résister à l’offensive de Daesh et accessoirement de se maintenir au pouvoir… Sans terrorisme officiel, nous n’avons plus à nous occuper de notre sécurité…

L’avantage : Quelle économie de dépenses pour satisfaire Bruxelles qui sans cela nous taperait sur les doigts parce que nous aggraverions le déficit par des embauches de forces complémentaires de sécurité…

L’inconvénient… C’est aussi comme cela que l’on perd des guerres, quand le peuple prend conscience qu’on lui ment sur ce qui se passe ! Tout finirait par se savoir !

L’article du JDD que j’ai publié, montre parfaitement, à travers la double tentative de manipulation du ministère de l’intérieur, de trafiquer les données du rapport et d’ordonner la destruction des vidéos, la mauvaise conscience du pouvoir Hollandiste, lequel n’a vraiment pas pris les mesures nécessaires en matière de sûreté. Oh bien sur, je ne parle pas de l’organisation des effectifs, qui se planifie localement, mais des moyens qui sont totalement misérables, faute de budget que notre gouvernement libéral refuse d’octroyer…

Quand allons-nous enfin avoir des dirigeants responsables et courageux ? Je me pose la question depuis au moins deux quinquennats… voire plus !

dimanche 24 juillet 2016

La policière responsable de la vidéosurveillance à Nice accuse le ministère de l'Intérieur

Paru sur le JDD le 23 juillet :

http://www.lejdd.fr/Societe/La-policiere-responsable-de-la-videosurveillance-a-Nice-accuse-le-ministere-de-l-Interieur-798751

EXCLUSIF - En poste le soir du 14 juillet, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice et secrétaire générale du Syndicat autonome de la Fonction publique territoriale (SAFPT) Métropole-Ville de Nice, revient pour le JDD sur sa nuit aux commandes de la vidéosurveillance... Et se confie sur les pressions exercées par la place Beauvau.

Depuis quelques jours, la polémique enfle autour de la présence de la police nationale à Nice le soir du 14-Juillet. Dimanche, dans un entretien exclusif au JDDSandra Bertin, la chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice, accuse le ministère de l'Intérieur de l'avoir mise sous pression.
Quand le camion de Mohamed Laouhaiej-Bouhlel entre sur la Promenade des Anglais, ce 14 juillet, que voyez-vous sur vos écrans?
Je me rappellerai toute ma vie de cette heure-là : 22h33. J’étais devant les écrans du CSU avec les équipes. Nous recevons alors des policiers municipaux positionnés sur la Promenade le signalement d’un camion fou. Nous récupérons tout de suite son image à l’écran et nous demandons son interception. Le camion était lancé à 90 km/h, sans phares, sans qu’on l’entende à cause du bruit. Il contourne le barrage de la police municipale. Les équipes n’ont pas pu l’arrêter. On ne crève pas les pneus d’un 19 tonnes avec un revolver! A ce moment-là, d’autres policiers municipaux sont en civil dans la foule, qui se retrouvent face à lui. S’ils avaient été armés comme nos collègues de la police nationale, une de nos revendications, ils auraient pu le stopper. Le poids-lourd se retrouve finalement face aux policiers nationaux, qui tirent et le neutralisent. Il est 22h34.

"J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran"

La sous-direction anti-terroriste vous a demandé, le 20 juillet "l’effacement complet des enregistrements de vidéosurveillance" sur la Promenade pour cette nuit du 14 juillet afin d’éviter les fuites. Ce à quoi s’oppose la ville de Nice….
Le lendemain des attentats, le cabinet du ministre de l’Intérieur a envoyé un représentant au CSU qui m’a mis en ligne avec la place Beauvau. J’ai alors eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité. Je lui ai répondu que je n’écrirais que ce que j’avais vu. Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par email une version modifiable du rapport, pour "ne pas tout retaper". J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran. A tel point que j’ai dû physiquement renvoyer du CSU l’émissaire du ministère! J’ai finalement envoyé par email une version PDF non modifiable et une autre modifiable (...)
Pour retrouver la longue interview que Sandra Bertin a accordée au JDD en kiosques, cliquez ici. Lire également le JDD sur iPad ou sur Internet. Découvrez également nos offres d'abonnement
 

Mémoires et radotages (57) – Munich - Hypocrisie face au terrorisme



J'exprimais mon étonnement dans "Mémoires et radotages (54)" traitant de l’attentat de Nice, à propos de la curieuse façon qu’avaient l’état et les pouvoirs régaliens Français, d’essayer avant toute autre pensée, action ou intention, de répertorier éventuellement l’acte barbare commis en crime "ordinaire". Je les soupçonnais de vouloir ainsi dégager leur responsabilité, sans avoir à tirer des leçons sur les actions à mener…

Et bien concernant l’attentat de Munich dans la grande surface, les Teutons l’ont fait ! Plus forts que nous ces Allemands ! Ce n’est pas un attentat terroriste !...

La solution était pourtant sous nos yeux. C’était simple ! Pas d’appellation d’origine contrôlée et il n’y a plus d’attentat, aucune barbarie, aucune polémique, aucune panique, aucun motif de discussion… Ce n’est plus qu’un crime de droit commun, un non événement en quelque sorte !
Munichois, vous avez rêvé ! C’était une arme factice et les morts se relèvent à l’entracte !

C’est en fait la solution que l’état Français aurait du adopter dès l’affaire Mérah ! Nous aurions ainsi eu des crimes de déséquilibrés, de criminels ordinaires, de psychopathes, de tueurs en série, allant du coup de couteau à un policier ou à des soldats en patrouille, jusqu’à des multi crimes au Bataclan ou à Nice (Ah ces d’jeuns, qu’ils sont excessifs dans leurs règlements de comptes !)… Mais ç’aurait été la faute à pas de chance, au lieu d’une volonté criminelle internationale… Cela aurait légèrement augmenté la statistique des crimes de droit commun, mais comme ce nombre se manipule très bien par les pouvoirs publics, (tant la gomme est un outil puissant entre leurs mains), ce n’est même pas certain…

Cette hypocrisie Allemande qui consiste à faire l’autruche est peut-être le moyen le plus sur pour ne pas bouleverser les équilibres économiques en augmentant bêtement les budgets des organismes de sécurité ? Va savoir ?

A moins que suprême astuce manipulatrice des dirigeants Allemands : Ils vont priver l’EI de ses victoires en niant les faits !... J’imagine Abou Bakr al-Baghdadi en train de manger son chapeau (turban), de piquer des colères, de pleurer « Ils m’ont piqué mes victoires ! Ouinnnnn ! »… Serait-ce alors, le bon moyen de l’écoeurer et de lui donner envie de changer de métier pour se reconvertir dans les œuvres charitables ?

Trop forts, les Allemands !

Mais tous ces Munichois, très choqués, ces traumatismes, cette ‘terrorisation’ engendrée ?

Je crois que pour que cette nouvelle politique Teutonne fonctionne pleinement, il y aurait lieu pour la prochaine fois, d’interdire la retransmission télévisuelle ainsi que les éditoriaux en première page en obligeant les médias à reléguer ces attentats dans la rubrique ‘chiens écrasés’, ou même simplement dans la chronique nécrologique…

Après tout que se passait-il en Allemagne en 1943 alors que les troupes du Reich subissaient de cinglantes défaites en Afrique du nord et sur le front de l’est ? La propagande parlait de victorieuse défense élastique de la Wehrmacht et de contre attaques fulgurantes… N’est-ce pas un bon moyen de tenter de remonter le moral des citoyens ?

Il vaut toujours mieux montrer les morts de l’ennemi que nos propres pertes ! Nous avons peut-être affaire à un début de censure de désinformation, habituel aux périodes de guerre…

On sait bien que chez nous, il y a des affaires de crimes de sang qui sont pudiquement passées dans les faits divers alors que… il y avait un contexte terroriste dans les motivations des criminels…

D’ailleurs, en France, ce Mohammed B. (moi, je croyais bêtement que c’était un de ces putains de suédois qui avait fait le coup, mais non !), celui qui a poignardé une mère et ses trois filles à la Garde-Colombe dans les Hautes-Alpes… Va savoir si ce n’est pas encore un de ces terroristes dont on camoufle intentionnellement les motivations, lequel peut-être maladroit dans l'action et peut-être mal à l’aise devant le sang, se serait en plus déballonné au dernier moment devant ses responsabilités et aurait préféré un petit séjour psychiatrique qu’un hara-kiri douloureux et définitif ?... Tous les terroristes ne sont pas surdoués…

" La fusillade de Munich n’a rien à voir avec le terrorisme " : Plus c’est gros, plus ça passe ! On nous prend pour des cons… Et ils ont raison, parce qu’il y en a certains qui vont gober cela !

lundi 18 juillet 2016

Mémoires et radotages (56) – Incurie face au terrorisme



Si cet attentat a réussi quelque chose, c’est bien d’avoir provoqué le prolongement de l’état d’urgence et d’avoir cassé " l’union nationale ", qui s’était créée autour de ce sujet de sécurité majeur…

Il est sidérant d’ailleurs d’apprendre que la bande au pouvoir (Valls and Co) avait décidé de ne pas renouveler l’état d’urgence… Preuve, s’il en était besoin, de ce que j’avançais sur leurs préoccupations complètements déconnectées de cette guerre que nous sommes sensés mener contre le terrorisme, mais plutôt enclines à obéir aux recommandations de Bruxelles…

La preuve est donc faite que ce gouvernement ne sait pas prendre ses responsabilités à la hauteur des enjeux réels dont il n’a pas su prendre la dimension !

Et la droite, Sarko en tête, qui fait des critiques… Certes, elles sont justes, ces critiques, mais qu’a-t-elle fait, cette UMP-LR, quand elle était au pouvoir ? Bien pire, en ne prenant aucune mesure, en dégonflant nos forces armées et nos forces de l’ordre, en pactisant avec les salafistes et en fermant les yeux sur le radicalisme… Monsieur UMP-LR, « Que faisiez-vous aux temps chauds ?... - Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien : dansez maintenant. ». C’est trop facile de faire le mariole !

Il faut d’urgence que soient prises des mesures efficaces d’augmentation de nos moyens régaliens de sécurité et non pas de l’ordre de pourcentages à deux chiffres, mais à trois chiffres. Par exemple, triplement de la DGSI, doublement des forces de l’ordre, création d’un véritable service militaire pour la défense intérieure, triplement de la réserve, etc… Sans oublier les moyens logistiques, matériels et électroniques qui vont avec… Et sans compter la mise en chantier de centres de détentions et la mise en œuvre des lois d’exception sans lesquelles on ne peut rien faire…

L’histoire du monde n’aura rien appris à nos dirigeants… Cela fait plusieurs minis Pearl Harbor que nous subissons et pourtant, nous n’entrons pas vraiment en guerre contre nos agresseurs, où bien, seulement en paroles…

Nos dirigeants de droite comme de gauche sont les Daladier du 21ème siècle et peut-être les plus nuls du monde… L’histoire repasse ses plats et on ne voit rien. 

Que nos irresponsables responsables se réveillent avant de laisser se créer en France un chaos insurrectionnel propice à l’effondrement de notre pays !
 

dimanche 17 juillet 2016

Mémoires et radotages (55) – 14 juillet 2016



Je reviens de manière plus personnelle sur ce 14 juillet… Vers la fin du défilé que je regardais en zappant sur plusieurs chaînes… Je dois d’ailleurs dire que je n’ai jamais vu un défilé aussi mal filmé, aussi mal commenté par des andouilles tout juste bons à ramasser les papiers gras après la fête… Donc, on approchait de midi, quand j’ai pensé que, quand-même, il était fantastique que la coupe du monde ait échappé aux attentats et que notre fête nationale semblait également devoir en être épargnée, alors que pourtant il me semblait que c’était l’événement emblématique de la France et donc, un très gros objectif de cible éventuel pour la mouvance terroriste…

Hélas, le soir même mes idées se sont avérées justes…

Stupéfait, comme tous les Français, j’ai été ému aux larmes, par ces familles endeuillées et je suis resté hypnotisé devant la télé, espérant quelque bonne nouvelle… ce qui était totalement stupide, car plus le temps passait, plus le bilan était lourd et désastreux…

J’ai eu une colère froide… cette envie de tuer du Daesh, du terroriste, du prosélyte, de l’extrémiste… Que n’avais-je quarante ans de moins, pour être dans les forces spéciales et casser de l’islamiste, ai-je pensé cette nuit-là…

Mais faudrait-il que ce gouvernement ait envie de faire la guerre à nos ennemis de l’intérieur… Mais de par le grand écart entre ses paroles et ses actes, je ne suis pas certain que ses motivations soient essentiellement axées sur la défense des Français, mais sur ses intérêts propres… lesquels ne comportent que les mesures minimalistes faisant croire qu’il s’occupe du problème… L’objectif de ce gouvernement c’est d’être réélu en 2017… Alors autant laisser les Français continuer de se rassembler par la peur  autour de l’actuel exécutif qui les protège… Mais si l’état protège trop, sans attentat, sans peur, il n’y aura plus aucune reconnaissance à attendre de cette plèbe ingrate…

L’augmentation des moyens en deux ans est totalement ridicule… La politique de complaisance confessionnelle est écœurante… Quand je pense à Juppé, qui n’est pourtant pas de gauche, proclamer « Plutôt islamiste que mort »… J’ai le sentiment de plonger dans un passé de collaboration qu'heureusement ma date de naissance m’a épargné…

Mes parents sont partis à temps pour ne pas revivre une deuxième fois la honte des années quarante… Mais hélas, mes enfants risquent bien de connaître à leur tour, la défaite des élites qui se rendent sans se battre et se prosternent lâchement, livrant le peuple à la merci des barbares…

Je n'accepte pas les demi-mesures de l’état en matière de guerre contre le terrorisme… Il faut une guerre totale !

samedi 16 juillet 2016

Mémoires et radotages (54) – Attentat terroriste à Nice



La façon de traiter le problème terroriste en France me stupéfie de jour en jour un peu plus…

D’abord, concernant la manière d’envisager cet acte barbare qui a été commis le 14 juillet sur la promenade des Anglais. Les autorités voulaient tout d’abord envisager le pourquoi de ce crime de masse… Parce que s’il était commis par un fou, ou par quelqu’un ayant d’autres motivations que ceux de Daesh, ‘on’ aurait été content de dire « Ah, ce n’est pas du terrorisme, ce n’est qu’un crime ordinaire », donc ne mettant pas en cause la responsabilité des pouvoirs publics…
La société Française (tous les pouvoirs et médias étaient sur la même longueur d’onde), avec un tel raisonnement est totalement à coté de la plaque. Il n’y a pas à connaître les mobiles de l’agresseur pour dès l’abord, qualifier cet attentat.
Le seul concept à prendre en considération est : Quel est l’effet recherché et obtenu ? La réponse est : Un massacre aveugle et une terrorisation de la population. C’est donc un attentat terroriste ! Il n’y a pas à tergiverser sur ce point. Et cela va totalement dans le sens de l’état islamique, même s'il n'y a pas de revendication.

Les mobiles des terroristes sont, nous le savons déjà divers et variés, mais ceci est valable pour chaque soldat de toutes les armées du monde et pour chaque individu de la planète.
La chaîne de commandement et d’organisation de ces actes barbares, nous le savons aussi, est multiple, contrairement aux armées modernes qui obéissent à des règles hiérarchiques immuables…
L’organisation de la nébuleuse Daesh est calquée sur le modèle de la mondialisation.
En effet, On peut dire que cette ‘multinationale du terrorisme’ a ses chefs, ses ouvriers, ses salariés détachés, ses organismes délocalisés et… ses travailleurs indépendants.
Il semblerait que nous ayons affaire, cette fois-ci, jusqu’à plus ample informé, à un ‘travailleur indépendant’… L’enquête le dira.

La seule question que nous pourrions nous poser, même si nous n’en aurons probablement pas la réponse, est : Est-ce que cet individu criminel aurait perpétré cet acte barbare, sous cette forme si le terrorisme islamique n’existait pas ? Ma réponse est : Probablement Non… Mais cela n’engage que moi.

-Ensuite il y a la manière lente et presque statique de faire évoluer notre système de défense pour lutter contre le terrorisme islamique…
Il faut que les dirigeants occidentaux comprennent que nous sommes dans une guerre, d’un genre nouveau, certes, mais dans une véritable guerre. Il faut donc prendre les mesures nécessaires et suffisantes pour mener cette guerre et pour la gagner…
Or, si nos dirigeants en particulier, savent très bien mener la guerre extérieure avec les moyens adaptés, contre les troupes de L’état islamique, il n’en va pas de même sur le plan intérieur.
En effet, nous en sommes restés à attendre que l’acte soit commis pour le réprimer… Des actions curatives une fois que le mal est fait… C’est ce qu’on appelle la défense passive…
Le problème est que toutes les guerres asymétriques de ce type ont engendré la mise en œuvre de moyens beaucoup plus conséquents en matière de défense passive, rendant les attentats beaucoup plus difficile à mener et réduisant les effets criminels escomptés.

Il n’y a rien à reprocher aux forces de l’ordre. Elles ont été exemplaires dans cette affaire. Chacun sait d’autre part, que nous ne pourrons pas éviter tous les attentats, c’est une affaire entendue. Mais franchement, des policiers avec des armes de poings, en sous-effectifs, un dispositif de sécurité sans matériel, sans organisation rationnelle (encore une fois, à cause des dispositions non prises ou très insuffisamment prises depuis deux ans), cela ne pouvait que donner le triste résultat que l’on a constaté. La police ne peut faire qu’avec ce qu’elle a !

Quant à l’action préventive, là aussi, elle souffre d’énormes manques de moyens matériels et surtout humains.

Prenons l’exemple de l’enquête dont l’investigation a pour but de connaître tous les tenants et aboutissants de cette action terroriste (et pour laquelle il sera très important de connaître ces fameux mobiles du criminel évoqués précédemment), que donnera-t-elle ? Au mieux des arrestations, au pire de nouveaux fichages ‘S’…

Nous connaissons une grande partie des effectifs qu’engendre le terreau de radicalisation sur notre territoire et de même nous connaissons l’ensemble des processus qui conduisent à cette radicalisation.

-Ce qu’il manque dans notre réactivité, c’est les moyens de mettre hors d’état de nuire ce terreau radicalisé, ces ‘fichés S’ et consorts…
C’est ainsi que nous constatons (Daesh en profite largement), qu’une démocratie lorsqu’elle veut appliquer les règles communes de droit en matière de terrorisme, fait totalement fausse route et c’est ce qui la rend si fragile face à ce phénomène.

Faut-il passer à un état de guerre, c'est-à-dire à la loi martiale ?

Je ne pense pas qu’il faille empêcher les rassemblements qu’ils soient festifs ou constitutifs de notre vie en société. Ce serait contraire à nos intérêts et irait dans le sens recherché par nos barbares ennemis.

Il faut simplement abolir tout droits constitutionnels ou juridiques envers le radicalisme islamique et le terrorisme.
C’est bien entendu très possible quand nous frappons militairement un ennemi en troupe constituée, comme en Syrie ou au Mali mais hélas constitutionnellement impossible sur le sol Français lorsqu’il s’agit de groupes dilués au sein de la population…

Il faut donc prendre les mesures nécessaires pour traiter l’ennemi, de la même façon, où qu’il se trouve : A l’extérieur et à l’intérieur. Et tant pis pour les "lois" de l'union européenne qu'il faut envoyer bouler (Schengen, convention européenne des droits de l'homme, etc...). 

Des espions découverts en tant de guerre ne sont-ils pas fusillés ? Ou du moins neutralisés efficacement et durablement ? C’est dans ce sens qu’il faut envisager de faire évoluer les ‘exceptions’ de notre régime d’exception, l’état d’urgence.

C'est dans ce sens, que la responsabilité du gouvernement me semble devoir être retenue : Le manque de moyens humains et matériels, le manque de prisons, le manque de moyens juridiques d'exception et par dessus-tout le manque de stratégie et de réalisme lui sont totalement imputables...