vendredi 28 mai 2021

L’or et le Jaune

 

Note de zalandeau : Le covid est arrivé à point pour éclipser l’affaire des gilets jaunes sur l’écran médiatique et politique.

Michel Onfray, dans son livre « Grandeur du petit peuple », démystifie les pièges tendus par le pouvoir Macronien contre les Gilets jaunes, ces Français que l’on a pris comme têtes de turcs en lieu et place des véritables responsables de la crise sociétale que traverse notre pays… Livre intéressant, car il met en lumière le machiavélisme de l’état Macronien.

Voici ci-dessous de larges extraits du chapitre 21 : « L’or et le jaune ».

Par Michel Onfray en 2020 :

On parle beaucoup du fossé entre « le peuple » et « l’élite » en généralisant de part et d’autre, chacun disant que le peuple est nulle part puisqu’il est partout, vu que Macron ou Aphatie en font partie, ou que l’élite c’est l’autre, mais pas soi, surtout quand on est (par exemple), patron d’un parti, fût-il d’opposition, ou responsable d’un syndicat de gauche, ou rédacteur en chef d’un journal bien pensant, ou rappeur couvert d’or et issu des banlieues, ou bien, venu du même endroit, footballeur dévorant des entrecôtes recouvertes d’or…

Un angle d’attaque permet pourtant de comprendre que certains vivent sur une planète pendant qu’en face, un autre peuple se bat pour survivre dans un autre monde :c’est celui des Gilets jaunes. C’est une variation sur le thème de la lutte des classes. Mais cette lutte des classes n’oppose plus seulement, comme jadis chez Marx, les Bourgeois qui possèdent les moyens de production et les prolétaires qui ne les possèdent pas, car, à cette aune, le petit boulanger propriétaire de son fonds de commerce qu’il rembourse à sa banque depuis des années serait un « bourgeois », pendant que Carlos Ghosn, qui ne possède pas Renault-Nissan-Mitsubishi, n’en étant que le président-directeur-général, serait, si l’on en croit l’auteur du Capital, un prolétaire…

La France est fracturée entre ceux qui n’ont pas besoin de compter et peuvent dépenser sans regarder au coût avec pour seul souci, quand ils achètent le superflu, leur désir, leur plaisir, leur envie, et ceux qui sont obligés pour acquérir le nécessaire, de compter à l’euro près en sachant que la plupart des biens de consommation leur sont interdits – l’étal du poissonnier avec ses coquilles Saint-Jacques ces temps-ci ou le magasin du caviste qui vend vins et champagnes, les restaurants référencés sur Trip Advisor et les cafés branchés des centres-villes, les pâtisseries chics et les salons de thé, et je ne parle que d’alimentation…

Cette coupure radicale est une chose, une autre est que ceux qui bénéficient de cette coupure en étant du bon côté, ignorent les conditions de vie de ceux qui comptent pour acheter leurs pâtes et leurs boite de conserve dans des magasins Lidl. De ce côté de la barricade, il y a ceux qui ignorent et qui méprisent.

Cette fameuse entrecôte que Ribéry mange puis expose à la vue de tout le monde sur son compte, lui vaut une volée de commentaires agressifs. Il ne comprend pas. Voici sa réponse : « Commençons par les envieux [sic], nés sûrement d’une capote trouée : niquez vos mères, vos grand-mères et même votre arbre généalogique. Je ne vous dois rien, ma réussite, c’est avant tout grâce à Dieu, à moi, à mes proches et à ceux qui ont cru en moi, pour les autres, vous n’étiez que des cailloux dans mes chaussettes ». Il faut qu’Allah soit bien grand et très magnanime pour trouver le temps de conférer du talent sportif  à ce garçon, encore un petit effort pour lui donner un gramme de sens moral…

Les salaires obscènes de sportifs, d’acteurs, de comédiens, de rappeurs, mais aussi de journalistes ou de politiciens qui se trouvent au top de la hiérarchie dans leur secteur, déconnectent véritablement leurs bénéficiaires des conditions de vies réelles de millions de Français.

Il n’y a rien à redire  à une hiérarchie de salaires qui récompense les talents. En revanche, il y a à redire sur le grand écart de cette échelle de salaires. Et il y a vraiment à redire sur la terrible misère des revenus des malheureux qui se trouvent au bas de l’échelle sociale et qui vont du dénuement le plus absolu, la rue, à des salaires si bas qu’ils ne leur permettent pas de vivre, en passant par le quotidien chahuté par les précarités cumulées. On ne dit pas assez que des gens qui travaillent dorment dans leur voiture parce que leur salaire est insuffisant pour payer un loyer.

Le Huffington Post nous apprend que, sur la planète, « les 26 plus riches ont autant d’argent que la moitié de l’humanité »… Pourtant les Gilets jaunes n’ont pas manifesté de haine à l’endroit des hauts salaires, ils ne carburent pas au mépris des riches, ils ne fonctionnent pas au ressentiment envers ceux qui ont, ils ne disent nulle part leur envie que les riches soient vraiment moins riches, sinon franchement pauvres : ils veulent juste qu’on augmente leurs salaires de misère. A charge pour les hommes politiques, de faire en sorte que, dans la piscine dans laquelle Picsou prend ses bains d’or, on prélève la poignée qui leur permettra de vivre décemment,  genre ISF, un prélèvement dont ledit Picsou ne se rendrait même pas compte tant ses nombreuses piscines regorgent d’or…

Ce qui m’étonne, c’est l’étonnement de ceux que ça étonne ! Ainsi Jacques Toubon, jadis porteur d’eau sale d’un Jacques Chirac qui soutenait alors des thèses (les bruits et les odeurs) que le Rassemblement National n’ose même plus défendre en matière d’immigration, se retrouve aujourd’hui « défenseur des droits » (prière de ne pas rire…). Cet homme « ne comprend pas » que son revenu puisse choquer : Il ne gagne en effet que dans les 30.000 euros par mois !

[Note de Zalandeau : Onfray énumère ensuite Chantal Jouanno rémunérée 15.000 euros pour animer le Grand Débat, qu’elle n’animera pas, mais en conservant son salaire, Benjamin Griveau, candidat à la Mairie de Paris, incapable d’habiter à Paris malgré son salaire confortable, mais qui a probablement « claqué son argent », Jack Lang place des Vosges, Laurent Fabius près du Panthéon ou Chirac quai Voltaire…]

Le jaune des gilets du même nom fonctionne comme un contre-pouvoir à l’or de ceux qui ne voient même plus qu’ils sont des privilégiés – ce que je suis, pour ma part, mais sans jamais l’oublier, dans quelque circonstance où je me trouve.

Les Gilets jaunes revendiquent de la dignité et de la décence. Ils ne veulent pas voler les riches ni les rendre franchement pauvres en s’appuyant sur l’idéologie "ressentimenteuse" d’un gauchisme ou d’un communisme dont ils ne se réclament pas.

[…] Pour qui n’aime ni la droite cynique ni la gauche des barbelés, il y a comme qui dirait, une ouverture…

   

samedi 22 mai 2021

Comment salir les gilets jaunes ?

 

Note de zalandeau : Le covid est arrivé à point pour éclipser l’affaire des gilets jaunes sur l’écran médiatique et politique.

Michel Onfray, dans son livre « Grandeur du petit peuple », démystifie les pièges tendus par le pouvoir Macronien contre nous autres, Gilets jaunes, ces Français que l’on a pris comme têtes de turcs en lieu et place des véritables responsables de la crise sociétale que traverse notre pays…

Voici ci-dessous le chapitre 7 : « Le pouvoir aux abois ». Sous-titre « Comment salir les gilets jaunes »

Par Michel Onfray en 2020 :

Le pouvoir a usé et abusé de plusieurs stratégies pour disqualifier le mouvement des GJ.

Il y a d’abord eu le traitement par le mépris : « Ça leur passera, c’est un genre d’éruption cutanée, ils finiront par rejoindre le rang ! Il suffit de laisser pourrir, d’attendre, de tabler sur la fatigue. » Un genre de variation sur le thème du « salauds de pauvres ! ». Mais ça n’a pas suffi. Ce petit peuple qui dit n’en plus pouvoir d’être étranglé par le pouvoir maastrichtien n’a plus rien à perdre : strangulé depuis des années, fatigué, épuisé, exsangue, harassé, éreinté, qu’à-t-il désormais à perdre ? Plus rien…

Il y a eu ensuite le traitement par le mensonge : Le ministre de l’intérieur y est allé fort : Il a livré à la presse, qui s’est empressée de les reprendre et de les diffuser largement, des chiffres fantaisistes concernant la participation aux manifestations, à la décimale près, en expliquant que ce n’était rien, peu de chose, pas grand-chose. Les images avaient beau montrer le contraire à jet continu, rien n’y faisait : le pouvoir disait que c’était quantité négligeable – donc, gens négligeables.

Note de zalandeau : Le ministre de l’Intérieur a également beaucoup menti en accusant les GJ des méfaits des blackblocks et des casseurs « qui, objectivement, travaillent pour Castaner et Macron », écrit Onfray dans son préambule « Le retour du refoulé maastrichtien », afin de discréditer les GJ, jusqu’à ce que les téléspectateurs comprennent enfin la supercherie…

Dans la foulée, il y a eu le traitement par la criminalisation. On a ainsi vu ce fameux Castaner posant dans un PC sécurité avec des fonctionnaires aux ordres en leur demandant devant les caméras de confirmer qu’il y avait bien eu un mort. La conversation ressemblait à ça : « Un mort, oui, c’est ça, j’ai bien entendu, il y a eu un mort, vous pouvez me confirmer qu’il y a donc bien eu un mort à cause des Gilets jaunes ? C’est bien ça ? » Or, s’il y a bien eu des morts, ils ne l’ont pas été du fait des Gilets jaunes, mais du fait de ceux, qui comme Castaner, refusaient les GJ et fonçaient dans le tas…

Puis il y a eu le traitement par la diabolisation : On a parlé de facisme, de Vichysme, de poujadisme, de lepénisme, de populisme, de peste brune, d’antisémitisme, d’homophobie, de racisme. Libération et Le Monde, France inter et le service public dans sa totalité, ainsi que les journaux subventionnés par l’argent du contribuable, y sont allés comme un seul BHL ! Mais cette technique qui a fait mouche pendant quelques années, ne marche plus. Le peuple a compris les ficelles. Depuis qu’il en fait lui-même les frais et qu’il sait qu’il n’est ni faciste, ni antisémite, ni nazi, ni homophobe, il comprend que ces éléments de langage sont préparés et distillés par les médias du système afin de le maintenir en place et de n’y rien changer. Mais il y a eu mithridatisation : ce poison inoculé depuis des années ne produit plus aucun effet. C’est tout juste devenu l’eau bénite des maastrichtiens avec laquelle ils essayent en vain de conjure ce qu’ils prétendent être le diable…

Ajoutons aux forfaits déjà listés, le traitement par l’attaque ad hominem : les journaux du système sont allés chercher des poux dans la tête de tel ou tel, pour trouver le spécimen le plus à même de servir de repoussoir. Il y eu cette femme qui avait fait un tabac avec sa vidéo, tout au départ du mouvement, et dont on a vidé les poubelles afin de savoir s’il n’y avait pas chez elle, quelque chose qui réjouirait la basse police intellectuelle. On a trouvé de l’hypnose (comme chez Freud), de la croyance à des propos assez peu scientifiques (comme chez Freud), du complotisme (comme chez Freud), mais comme elle ne se réclamait pas du docteur Viennois, les journalistes parisiens qui habituellement souscrivent aux fictions de la psychanalyse considéraient que, à celle qui vivait en province et n’était pas diplômée en pensée magique freudienne, on ne pouvait accorder aucun crédit et que, de ce fait, c’est tout le mouvement qui cessait d’être crédible – chez ceux-là mêmes qui, soit dit en passant, n’avaient jamais estimé une seule seconde qu’il fût crédible ou défendable…

Il fallut également compter avec le traitement par l’essentialisation. De sorte qu’un propos raciste tenu ici par un Gilet jaune qui bloque une voiture conduite par un non-blanc (on ne sait plus comment dire sans risquer la prison…) bien décidé à forcer le barrage, et voilà que c’est tout le mouvement qui est raciste ! Et l’on fait de même avec un Gilet jaune qui a tenu un propos homophobe après avoir estimé ue le conducteur énervé d’un autre véhicule ne lui semblait pas hétérosexuel (toujours la crainte de la prison…), et voilà que tout le mouvement devient homophobe ! Il est bien évident u’il n’y a aucune espèce de tolérance à avoir à l’endroit de ce qui est raciste ou homophobe, antisémite ou phallocrate, mais sur les millions d’électeurs de Macron, on pourrait également trouver des racistes et des homophobes : personne n’en conclurait, surtout pas les journalistes du système, que Macron lui-même l’est, ou bien, pire encore, la totalité du mouvement En marche !

Pour suivre, il y a eu aussi le traitement par la déconsidération : Il fallait absolument assimiler le mouvement aux casseurs. Consignes furent donc données aux forces de l’ordre de laisser casser : Sinon, pourquoi aurais-je vu pendant si longtemps sur BFM des manifestants desceller des pavés de l’avenue des Champs-Élysées ? Ce que les journalistes pouvaient filmer sans problème, en prenant leur temps, ce que les téléspectateurs pouvaient voir, bien assis dans leurs fauteuils, les services de police pouvaient eux aussi le voir, ils auraient donc pu agir, donner des ordres et empêcher que les pavés soient descellés, il n’y aurait pas eu de forces de police attaquées, pas de vitrines de magasins défoncés, et rien de ce qui a permis aux journalistes de s’apitoyer longuement sur le spectacle déplorable, sur la violence des GJ, sur leur vandalisme, sur leur sauvagerie… Qui était sauvage ? Qui était vandale ? Le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’intérieur ; qui avaient les moyens d’empêcher la violence et qui s’y sont refusés afin de pouvoir l’instrumentaliser à des fins de déconsidération.

De même a-t-on eu droit à un traitement par la dramatisation. Avec l’un d’entre les GJ qui disait qu’il fallait marcher sur l’Élysée afin de pouvoir y être reçu pour présenter des doléances, on fit une scène médiatique formidable : Les GJ voulaient faire un « putsch », fut-il dit. Un « coup d’État » ont ajouté certains ! Il a suffi qu’on sorte le propos d’un autre qui voulait qu’on confie Matignon au général de Villiers pour que la presse effectue une nouvelle variation sur le thème du fascisme des GJ. Il n’est pas venu à l’esprit de ces journalistes qu’un réel putsch a réellement eu lieu en France il y a quelques années : C’était le 29 mai 2005 ( Note de zalandeau : Onfray fait une erreur : le 29 mai 2005, c'est le référendum des Français, par contre le putsch des maastrichtiens du traité de Lisbonne a eu lieu le 13 décembre 2007 et est entré en vigueur le 1er janvier 2009 ) et on le devait aux libéraux maastrichtiens, de droite et de gauche, quand ils ont jeté aux ordures le référendum par lequel 54.68% des Français ont fait savoir qu’il ne voulaient plus de cette Europe maastrichtienne libérale qui a créé la paupérisation générant ce mouvement des GJ.

Mépris, mensonge, criminalisation, diabolisation, attaque ad hominem, essentialisation, déconsidération, dramatisation : Emmanuel Macron ne recule devant rien lorsqu’il s’agit de cogner sur le peuple afin de défendre l’Europe maastrichtienne. L’image des blindés de la gendarmerie stationnés en haut des Champs-Élysées renseigne bien sur ce qu’il en est désormais du pouvoir personnel d’Emmanuel Macron… « Mais ce ne sont pas des véhicules militaires », a dit une crétine de BFM, parce qu’ils n’étaient pas équipés de mitraillettes – des « sulfateuses » a surenchéri un consultant expert de la chaîne ! Il y avait presque un regret chez ces gens là u’on ne sulfate pas le peuple qui se contente de demander du pain.

  

vendredi 21 mai 2021

Témoignage bouleversant de la mère et de la soeur de Marjorie

J'adresse mes plus sincères condoléances à la famille de la victime. Je partage leur émotion qui me bouleverse et je suis en colère contre une société où de pareils crimes se produisent... Et se reproduiront, parce que les sanctions pénales sont totalement ridicules...


Les faits se sont produits en pleine rue, vers 16h40. Une adolescente a été tuée à l’arme blanche, rue Jean-Perrin, située dans la cité Pierre-et-Marie-Curie à Ivry-sur-Seine. Cette dernière allait avoir 18 ans en juillet prochain. Malgré les tentatives de réanimation, elle a été déclarée morte à 17h16 selon nos informations.

Le tueur présumé, qui serait un mineur de 14 ans, a pris la fuite. Il a finalement été interpellé chez sa mère à Massy (Essonne) par les policiers de la BAC, dans la soirée, selon une source proche du dossier.

La police judiciaire a été saisie de l’enquête. Un différend sur les réseaux sociaux serait au départ de ces terribles faits. Après avoir échangé sur Snapchat, la jeune victime, son jumeau et le mis en cause se sont donnés rendez-vous à l’endroit où les faits se sont produits, pour avoir une explication. Une bagarre aurait ensuite éclaté et l’adolescent de 14 ans serait remonté chez lui récupérer un couteau, avant de revenir et de poignarder la victime au thorax et à l’abdomen

    

jeudi 20 mai 2021

Nouvelle tribune des militaires d’active parue le 9 mai 2021

 

Note de zalandeau : J’ai bien tardé à l’éditer, mais ce texte de nos camarades d’active, est si beau, si plein des sentiments de devoir et de service de la patrie, que je ne résisterai pas plus longtemps à l’afficher, tel un drapeau de la république…

    Monsieur le Président de la République,

    Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités,

    On ne chante plus le septième couplet de la Marseillaise, dit « couplet des enfants ». Il est pourtant riche d’enseignements. Laissons-lui le soin de nous les prodiguer :

    « Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus. Nous y trouverons leur poussière, et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leur cercueil, nous aurons le sublime orgueil de les venger ou de les suivre »

    Nos aînés, ce sont des combattants qui ont mérité qu’on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l’honneur ces dernières semaines. Ce sont ces milliers de serviteurs de la France, signataires d’une tribune de simple bon sens, des soldats qui ont donné leurs plus belles années pour défendre notre liberté, obéissant à vos ordres, pour faire vos guerres ou mettre en œuvre vos restrictions budgétaires, que vous avez salis alors que le peuple de France les soutenait.

    Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d’aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance.

    Dans ces conditions, c’est à nous, qui sommes récemment entrés dans la carrière, d’entrer dans l’arène pour avoir simplement l’honneur d’y dire la vérité.

    Nous sommes de ce que les journaux ont nommé « la génération du feu ». Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.

    Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.

    Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.

    Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l’émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.

    Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.

    Ce n’est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire : parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c’est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l’avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l’effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d’un « pronunciamiento militaire » mais d’une insurrection civile.

    Pour ergoter sur la forme de la tribune de nos aînés au lieu de reconnaître l’évidence de leurs constats, il faut être bien lâche. Pour invoquer un devoir de réserve mal interprété dans le but de faire taire des citoyens français, il faut être bien fourbe. Pour encourager les cadres dirigeants de l’armée à prendre position et à s’exposer, avant de les sanctionner rageusement dès qu’ils écrivent autre chose que des récits de batailles, il faut être bien pervers.

    Lâcheté, fourberie, perversion : telle n’est pas notre vision de la hiérarchie.

    L’armée est au contraire, par excellence, le lieu où l’on se parle vrai parce que l’on engage sa vie. C’est cette confiance en l’institution militaire que nous appelons de nos vœux.

    Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.

    Le cri d’alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service.

    Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu’il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un État failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l’avertir ?

    Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois,  d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays.

   

mercredi 19 mai 2021

Le Coran – Il n’enseigne pas une religion d’amour et de tendresse

 

La lecture du Coran nous force à admettre qu’il contient de très nombreux versets qui dérangent, quand ils ne sont pas franchement violents.

Pourtant, on nous répète à l’envie que l’islam est une religion de paix et d’amour et surtout, qu’elle n’a aucun lien avec les actes terroristes qui frappent l’Europe et la France régulièrement depuis plus de 10 ans.

Ainsi, lorsque Christophe Castaner constatait sur RMC en novembre 2017 que “certains ont des comportements assassins au nom de l’islam”, il ajoutait que “cela n’a rien à voir avec ce qu’est la religion de l’islam, qui est une religion de bonheur et d’amour”.

Avertissement n°1 : Islam <différent de> Musulmans.

Avant de présenter les enseignements de l’Islam, il faut comprendre que les musulmans ne sont pas l’Islam. Chaque musulman choisit en quoi il croit, chaque musulman est libre de penser que certains versets peuvent être abandonnés, néanmoins la thèse du Coran incréé est une vérité admise au sein de l’islam. Dans ce cadre, un verset ne devrait pas être interprété en fonction du siècle dans lequel on vit, et plusieurs versets permettent de comprendre la situation actuelle ou passée de la plupart des pays musulmans. On constate ainsi que le statut d’infériorité des femmes, l’appel au djihad armé, le statut de dhimmi, qui existent ou ont déjà existé dans bon nombre de pays musulmans, sont justifiés indéniablement par l’Islam et par un certain nombre de versets violents dans le Coran.

Avertissement n°2 : A propos du relativisme.

On peut trouver certains versets dans le Coran qui semblent aller à l’encontre de ceux qui sont présentés ici, car certains éléments du Coran et de l’Islam sont contradictoires (ce qui tend à prouver à quel point leur nature ne peut pas être divine). Mais considérer par un relativisme complet qu’il est donc inutile de s’appuyer sur des versets du Coran pour justifier quoi que ce soit revient à sérieusement nier sa nature supposément incréée, et ignore le fait que certaines injonctions sont extrêmement récurrentes par rapport à d’autres dans le Livre. Le lecteur du présent document est invité à prendre le temps de lire le Coran, ne serait-ce que quelques sourates, pour constater l’esprit général qui l’habite, il constatera par exemple que les versets violents ou blâmant les mécréants, leur promettant un châtiment long et douloureux à leur mort, sont particulièrement récurrents.

·  Sur 6000 versets, plus de 600 sont consacrés à la guerre aux non-musulmans et aux apostats, dans le Coran.

·  396 versets coraniques haineux, belliqueux, esclavagistes, anti-chrétiens, anti-juifs, appelant à tuer les apostats et les infidèles.

·  129 versets coraniques prônant la guerre et le djihad.

·  3 versets consacrés à la paix des peuples (IV:92, IX:46, X:10). Il y a plusieurs dizaines de versets pour la paix, mais ils concernent uniquement la paix entre musulmans.

·  Plus de 200 répétitions du mot "enfer",

·  163 répétitions de la phrase "jour du jugement",

·  117 répétitions du terme "résurrection".

·  Au moins 365 répétitions du mot "châtiment" et ses nombreuses variantes (menaces, intimidation …).

·  Il y a 41 versets coraniques misogynes et/ou associant la femme au mal et au diable.

Benjamin Lisan écrit : « Je n’ai jamais trouvé un seul verset dans le Coran parlant d’Amour et de compassion. Or j’ai demandé aux Musulmans de trouver ces versets, eux-mêmes ne les ont jamais trouvés. Je n’ai jamais trouvé le moindre exemple d’un profond comportement compassionnel chez Mahomet, contrairement à Jésus ou au Bouddha.) »

Un des plus violents versets du Coran Sourate 5 verset 33/34 pour exemple :

Sr5.33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment,

Et pour de plus amples explications :

http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/VersetsViolentsDuCoran.htm

http://jereinforme.fr/islam-coran-versets-violents/

https://www.alajami.fr/index.php/2019/03/24/le-verset-le-plus-violent-du-coran-s5-v33/

http://www.passverite.com/l-islam-en-question/les-versets-violents-du-coran/tract-versets-du-coran/

http://jardin.secret.pagesperso-orange.fr/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/VersetsViolentsDuCoran.htm

https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/10/19/ces-versets-du-coran-qui-appellent-a-la-haine-et-au-meurtre-des-infideles/


   

mardi 18 mai 2021

Mémoires et radotages (349) – l’Ultracrépidarianisme bat son plein depuis un an…

 

Écrit le 15 mai 2021

Extrait de Wikipedia :

" L’ultracrépidarianisme est un comportement consistant à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée1. Il peut être rapproché de la cuistrerie.

Étymologie

 

Ce mot est dérivé de la locution latine Sutor, ne supra crepidam, qui signifie littéralement : « Cordonnier, pas plus haut que la chaussure » et équivaut à l’expression moderne « À chacun son métier, les vaches seront bien gardées ».

 

Historique

 

Selon le dictionnaire Orthodidacte, le nom anglais ultracrepidarianism est attesté pour la première fois en 1819 dans un texte de l'écrivain William Hazlitt (1778-1830) à propos du critique littéraire britannique William Gifford (1756-1826). La forme française serait apparue seulement en 20143.

En 2019-2020 ( Rectification de Zalandeau : Plutôt 2020-2021 ), la notion connaît un regain d'intérêt avec l'apparition de la Covid-194, une maladie initialement peu connue du grand public, mais rapidement commentée avec assurance par nombre de non-spécialistes, prodigues en opinions et injonctions. Le physicien et philosophe des sciences Étienne Klein a souligné dans plusieurs écrits5 et interviews6 cette tendance, naturelle mais accrue dans le contexte de la crise sanitaire, à parler de choses qu'on ne connaît pas plutôt que de reconnaitre son ignorance devant les medias7, souvent en introduisant le propos par la formule : « Je ne suis pas médecin, mais je pense que... » Il rappelle que le biais cognitif qui conduit les moins qualifiés dans un domaine à surestimer leur compétence a été étudié à la fin du XXe siècle par les psychologues américains David Dunning (en) et Justin Kruger. Ce biais est connu sous le nom d'« effet Dunning-Kruger ».

 

Analogie avec l’argument d’autorité

L’ultracrépidarianisme peut relever, dans certains cas, de l'utilisation d’un argument d’autorité. Par exemple, la « maladie du Nobel », cas particulier d’ultracrépidarianisme, consiste pour un lauréat du Prix Nobel à sortir imprudemment de son champ réel de compétence, au risque de défendre publiquement des théories infondées, voire pseudo-scientifiques. "

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Pour ma part je ne connaissais pas ce mot et j’avoue que dans cinq minutes, je ne m’en souviendrai plus ! Il n’en reste pas moins, que je voulais évoquer cette masse de gens qui parlent à la télé, les trop optimistes, les euphoriques, les hyper pessimistes, les alarmistes, en fait les messieurs « je sais tout » qui parlent sans savoir, qui affolent les masses populaires, façonnent des psychoses, des réflexes de Pavlov, des craintes irraisonnées… Alors qu’ils parlent de ce Covid, dont ils ne savent strictement rien ! Cela m’écoeure depuis des mois et je voulais en parler… La découverte de ce mot (ultracrépidarianisme ), m’en donne l’occasion…

« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien »… Voilà une maxime de Socrate, que tous ces cuistres devraient se répéter au lieu de débiter des sornettes à longueur de programmes télé… Mais il est tellement plus tentant de faire l’intéressant…

   

lundi 17 mai 2021

Luis Mariano - L'amour est un bouquet de violettes


 

Violetta, mon amie,
Mon amie si jolie,
Violetta, je t'en prie,
N'aie pas peur de la vie.
Il faut perdre la tête
Et songe que l'amour
Est comme ces violettes,
Il se fane un beau jour...

L'amour est un bouquet de violettes.
L'amour est plus doux que ces fleurettes.
Quand le bonheur en passant vous fait signe et s'arrête.
Il faut lui prendre la main
sans attendre à demain.

L'amour est un bouquet de violettes.
Ce soir, cueillons, cueillons ces fleurettes. 
Car, au fond de mon âme,
Il n'est qu'une femme.
C'est toi qui sera toujours
Mon seul amour.

On te dira parfois :
Prends bien garde au plaisir,
Prends bien garde à l'émoi
D'où naîtra le désir.
Mais dis-toi bien sans cesse
Que la vie n'a qu'un temps,
Et que même une Altesse
Doit aimer un instant.

L'amour est un bouquet de violettes.
L'amour est plus doux que ces fleurettes.
Quand le bonheur en passant vous fait signe et s'arrête.
Il faut lui prendre la main
sans attendre à demain.

L'amour est un bouquet de violettes.
Ce soir, cueillons, cueillons ces fleurettes.
Car, au fond de mon âme,
Il n'est qu'une femme.
C'est toi qui sera toujours
Mon seul amour.
   

mercredi 12 mai 2021

Mémoires et radotages (348) – Qui n'a pas cru au vaccin français ? Nos idiots en chef

 

Écrit le 08 mai 2021 (Merci à Jielleaime pour son envoi)

Qui n'a pas cru au vaccin français ? Il y a de quoi tempêter...

Un vaccin contre le Covid a bien été conçu en France !

Mais c’est la Grande-Bretagne qui l’a acheté et le fabriquera prioritairement pour sa population, faute de réactivité de l’État français.

Cette histoire est celle de la société Valneva.

L’exemple illustre l’état de délabrement de la politique de la recherche et de l’industrie de la santé, mais aussi l’incompétence des pouvoirs publics endormis. Non seulement l’Institut Pasteur a dû abandonner la course au vaccin, non seulement Sanofi a dû reconnaître son retard, mais la production du vaccin à virus inactivé de Valneva (VLA2001), qui arrive à la phase terminale de ses essais, n’aura pas même éveillé la curiosité du gouvernement.

Valneva est installée à Saint-Herblain, près de Nantes (Loire-Atlantique).

Son premier actionnaire est le groupe Grimaud, basé à Roussay (Maine-et-Loire), près de Cholet.

Franck Grimaud raconte, ce mercredi dans Le Parisien :

"Moins de trois mois après avoir annoncé que notre vaccin allait bientôt entrer en phase de test, le gouvernement britannique nous a signé un premier contrat de précommandes.

Au total (…) c’est plus de 1,4 milliard d’euros que le Royaume-Uni aura déboursé pour une livraison de 190 millions de doses".

Avec cet argent, Valneva a pu financer ses essais cliniques, la construction d’une usine en Ecosse et recruter 300 personnes …

Pourtant, le gouvernement français avait été tenu informé de l’avancement des essais.

Christelle Morançais, présidente de la région des Pays de la Loire, explique dans un communiqué avoir écrit le 9 juin 2020 au ministre de l’Industrie "afin de l’alerter sur le formidable potentiel de la société Valneva".

Elle suggère alors de développer, en Loire-Atlantique, une filière de production française, avec l’aval de Franck Grimaud.

Christelle Morançais :

"Cette lettre et les relances qui ont suivi sont malheureusement restées lettre morte (…).

C’est un terrible sentiment de gâchis et d’incompréhension qui domine face à cet échec français et européen.

Il est indispensable que l’Etat fasse preuve de beaucoup plus d’agilité et de réactivité pour soutenir et défendre nos entreprises à la pointe dans la lutte contre le virus".

Emmanuel Macron a promis un vaccin pour tous "d’ici la fin de l’année".

La France ira notamment quémander auprès de Moderna et d’AstraZeneca, deux firmes étrangères dirigées respectivement par Stéphane Bancel et Pascal Soriot : deux Français, qui ont dû quitter la France ankylosée pour poursuivre leur carrière.

La biotech Valneva, elle, a prévenu : la France et l’Europe (sans la Grande-Bretagne) attendront … 202?

   

samedi 8 mai 2021

Mémoires et radotages (347) – Qui est Napoléon 1er pour moi ?

 

Écrit le 05 mai 2021

Faut-il célébrer ou commémorer Napoléon ?

Quand j’étais petit, j’admirais Napoléon comme de bien entendu… Et à Nice, où j’habitais, de nombreux Corses étaient de vrais « fans » de Napoléon il y avait même encore des remugles très forts de Bonapartisme dans la société Française…

Mais lorsque j’ai atteins 14 ou 15 ans, mon opinion a quelque peu changé, car au collège l’histoire était racontée un peu plus complêtement et également j’avais un niveau d’appréciation beaucoup plus affirmé… En effet si j’admire certains cotés de ce personnage, comme par exemple ce qu’il a apporté dans la société Française et dans une bonne partie de l’Europe :

-Le code pénal, la réforme de la justice et nombre des lois qui régentent encore la société actuelle (quoique fortement battues en brèche par une magistrature d’ultragauche),

-L’aide apportée aux italiens contre les Autrichiens,

-Les victoires qu’il a acquises aux révolutionnaires Français, sur cette coalition européenne qui voulait rétablir la monarchie en France et écraser notre libération nationale…

-La modernisation de la France sur beaucoup d'aspects.

Par contre, si j’ai donc apprécié cette période Bonapartiste, j’ai beaucoup moins apprécié cette période Napoléonienne où il se fait sacrer empereur (c’était bien la peine d’avoir aboli la royauté !), où il exerce un pouvoir absolu, et où il engage des guerres complètements stupides contre l’Espagne, et enfin contre la Russie… Il nous fera perdre des centaines de milliers d’hommes pour rien, seulement pour satisfaire sa mégalomanie ! Non vraiment je le considère davantage comme un boucher que comme un grand homme dans cette période du 1er empire…

Certes j’admire cette proximité qu’il avait avec ses soldats et la ferveur qu’il leur inspirait, mais mourir pour lui en servant de mauvaises causes… Non !

Il avait rétabli l’esclavage en 1802 (rompant ainsi avec le mouvement d’abolition initié par la révolution en 1793), par pur clientélisme avec les colons et les « nécessaires besoins de matières premières » en provenance de nos colonies.  Alors bien sûr je mettrais un bémol… Il faut se remettre dans le contexte de l’époque… Les esclaves noirs étaient, à tort bien sur, considérés par une partie de la société Française comme des êtres de seconde catégorie, primitifs et arriérés… Et donc la conscience de cette attitude immonde pour les gens de notre époque, ne l’était pas vraiment au début du 19ème siècle…

On a toujours tendance à juger le passé avec notre conscience, nos ides et nos valeurs actuelles ! Nos avons parfaitement tort !

J’en veux pour exemple la controverse de Valladolid qui eu lieu au milieu du 16ème siècle, ou l’église et le royaume Espagnol se posaient la question de la pertinence de l’esclavage des indiens du nouveau monde… L’indien avait-il une âme ? Bien entendu que cette question nous interpelle à notre époque… Mais en 1550, elle avait eu le mérite d’être posée… Et elle avait déjà obtenu une réponse : Le Pape Paul III en 1537, condamnait l'esclavage des Indiens et affirmait leurs droits, en tant qu'êtres humains, à la liberté et à la propriété et Charles Quint mettait les indiens sous la protection de la couronne espagnole en 1542…

Mais léger détail… Les noirs d’Afrique ne firent pas partie de cette prise de conscience des autorités Espagnoles de l’époque… Ils furent arrachés (avec le concours des marchands d'esclaves Africains et Arabes) et déportés en Amérique pour remplacer les indiens en tant qu'esclaves et personne ne souleva l’existence ou non d’une âme chez les esclaves Africains, ni d’un droit à être traités humainement… Cela bien sûr, nous parait révoltant au 21ème siècle… Mais c’était le niveau de connaissance et de conscience de l’époque ! Encore une fois, on ne peut juger une autre époque avec les idées de maintenant, ni faire supporter aux espagnols ou aux Européens d’aujourd’hui les mœurs et niveau de conscience de jadis…

Pour en revenir à Napoléon, bien sûr qu’il a eu tort de rétablir l’esclavage et ce n’est pas à son honneur… Mais sans plus ! Ce n’est pas à nous Français du 21è siècle, qui sommes des descendants d’une révolution  qui abolissait en 1793 l’esclavage et qui sommes des descendants de l’abolition définitive en 1948, qu’il faut reprocher la mauvaise décision de Napoléon… Lequel, je le rappelle, a exercé un pouvoir absolu, que je considère plutôt comme dictatorial…

Alors, nous sommes le 5 mai 2021 à 10 heures : Ce que va dire notre nouveau Napoléon (Macron), cet après-midi sur son prédécesseur, j'espère que ce ne sera pas dans la culture de l’excuse et dans la victimisation des uns et la tentative de culpabilisation des autres, c'est-à-dire nous… Je réfute d’avance les propos qui iraient dans ce sens de la part de cet usurpateur destructeur de la France !

Napoléon, pour moi, ce n’est ni Jeanne d’Arc, ni de Gaulle !

Rajouté le 06 mai 2021 : J'ai écouté le discours de Macron sur Napoléon... Et finalement, je le trouve équilibré, sans excès de culpabilisation et même avec une admiration pour l'homme qui a été ce que Macron voudrait être sans pouvoir y parvenir...

      

dimanche 2 mai 2021

Serge Réggiani - Le petit garçon

 




Ce soir mon petit garçon mon enfant mon amour
Il pleut sur la maison mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles
On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux seuls
Ce soir elle ne rentre pas, je n'sais plus, je n'sais pas
Elle écrira demain peut-être nous aurons une lettre
Il pleut sur le jardin
Je vais faire du feu
Je n'ai pas de chagrin
On est là tous les deux, seuls

Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Il pleut dans ma mémoire
Je crois ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid ce soir
Une histoire de gens qui s'aiment
Une histoire de gens qui s'aiment
Tu vas voir
Ne t'en va pas
Ne me laisse pas

Je ne sais plus faire de feu mon enfant, mon amour
Je ne peux plus grand-chose mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles
On est là tous les deux
Perdus parmi les choses
Dans cette grande chambre, seuls
On va jouer à la guerre et tu t'endormiras
Ce soir elle ne s'ra pas là, je n'sais plus, je n'sais pas
Je n'aime pas l'hiver
Il n'y a plus de feu
Il n'y a plus rien à faire
Qu'à jouer tous les deux, seuls

Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Je n'ai plus de mémoire
Je crois, ne pleure pas,
Attends, je sais des histoires
Mais il est un peu tard ce soir
L'histoire de gens qui s'aimèrent
Et qui jouèrent à la guerre
Ecoute-moi
Elle n'est plus là
Non; ne pleure pas.
 
Auteur : Jean Loup Dabadie. Compositeur : J.C. Pelletier

samedi 1 mai 2021

Vous avez tous du muguet ? Consultez le Dr House vite fait !

 

Je ne comprends pas pourquoi tous les blogueurs ont chopé le muguet... Vous avez trop fréquenté les animaux ?
Ecrivez au Docteur House le seul médecin interniste, capable de vous guérir de ce fléau...

 

Le muguet, une candidose, inflammation des muqueuses de la bouche et du pharynx formant un enduit blanchâtre (due en général à des levures telles Candida albicans, par exemple après usage abusif d'antibiotiques). Assez rare chez l'homme, le muguet se rencontre surtout chez certains jeunes animaux d'élevage.

    1er mai 2010

  

1er Mai - La fête du bouleau

 Écrit le 1er mai 2010

Les bouleaux font partie de la famille des bétulacées. La plupart des espèces sont des arbres ; quelques-unes, comme Betula nana, sont des chaméphytes.

Les bouleaux poussent en général sur les terres pauvres et souvent siliceuses, jusqu'à 2000 m d'altitude, ainsi que dans les régions arctiques. Les bouleaux sont des plantes pionnières qui constituent souvent la première formation arborée lors de la reconquête ou de la colonisation de landes par la forêt. Ils apprécient les sols plutôt acides et humides. Les bouleaux forment des futaies appelées boulaies ou boulinières.

Il existe quatre espèces de bouleaux en Europe, dont deux arbres largement répandus : Betula pendula, le bouleau verruqueux, et Betula pubescens, le bouleau pubescent, et deux arbrisseaux des régions arctiques : Betula nana, le bouleau nain, et Betula humilis. De nombreuses autres espèces se rencontrent en Asie et en Amérique du Nord.

En climat tempéré, les bouleaux meurent assez rapidement (15-30 ans), mais plus au nord (Suède, Finlande, Sibérie, etc.) ils peuvent vivre jusqu’à 100 ans et plus.

Cet arbre caduc majestueux de la famille des betulaceae fleurit d'avril à mai. Ses fruits sont des cônes allongés de 10 cm de longueur, dressés puis pendants pour le mâle et de 3 cm dressés pour la femelle. Cet arbre à l'écorce blanche écaillée peut atteindre 20 à 30 m de hauteur et jusqu'à 60 cm de diamètre à la base. Sa sève riche en composés actifs, ainsi que son écorce, recèle de nombreuses propriétés.

Le terme bouleau procède de l'ancien pluriel du diminutif boulel (jadis un boulel, des bouleaux). L'ancien français boulel est le diminutif de l'ancien français boul (cf. un boulay > une boulaie : bois, forêt où le bouleau domine). Le mot boul vient du latin betula d'origine probablement celtique (gaulois) d'un thème *betuo-, thématisation de *betu-, dont est issu le nom brittonique de l'arbre : breton bezo, gallois bedw. *betu- pourrait être le nom celtique de la poix obtenue en chauffant de jeunes arbres pleins de sève et équivalent du latin bitumen.

Les espèces européennes :
Betula nana, une espèce caractéristique de la toundra et des montagnes du nord de l'Europe

* Bouleau verruqueux (Betula pendula Roth., syn. B. verrucosa Ehrh.) – Presque toute l’Europe, mais rare dans le sud ; arbre à croissance rapide (12 m en 20 ans) pouvant atteindre 25 m de hauteur ; rameaux retombants glabres, pourvus de verrues résinifères ; feuilles triangulaires doublement dentées, glabres. Le bouleau verruqueux a une écorce blanche, lisse et brillante avec quelques taches noires, souvent accompagnées de crevasses. Espèce pionnière sur sol riche ou calcaire, parfois très sec (dunes).
o Var. lapponica Lindq. se rencontre dans les régions arctiques.
* Bouleau pubescent (Betula pubescens Ehrh., syn. B. alba L.) – Presque toute l’Europe, mais rare dans la région méditerranéenne et dans le sud-est ; plus hygrophile, il pousse dans les forêts humides et dans les tourbières. C'est un arbre au port élancé à croissance plus lente (10 m en 20 ans). Sa hauteur en général est de 10 à 15 m, parfois 20 m. Rameaux lisses et pubescents ; feuilles en losange, pubescentes à leur face inférieure. Le bouleau pubescent a une écorce d’un blanc plus mat, parfois rosée, avec souvent des bandes ou des lignes horizontales grisâtres, mais sans taches noires ni crevasses.
o subsp. pubescens – Surtout en plaine jusqu’à environ 70° N. en Finlande et en Russie.
o subsp. carpatica (Willd.) Asch. & Graebn. – Europe arctique et montagne d’Europe moyenne, des Pyrénées aux Carpates.
o subsp. celtiberica (Rothm. & Vasc.) Rivas Mart. – Endémique des montagnes du nord et du centre de l’Espagne et du nord du Portugal.
o subsp. tortuosa (Ledeb.) Nyman – Europe arctique, montagnes de Scandinavie et Islande.
* Bouleau nain (Betula nana L.) – Europe arctique jusqu’en Russie centrale, relique glacière en Europe moyenne depuis la France (Margeride et Jura) jusque dans l’est des Carpates. Arbuste nain à port souvent prostré, atteignant 50 cm, parfois 1 m, à minuscules feuilles rondes et dentées (1 cm), devenant jaune or en automne. Espèce caractéristique de la zone des arbrisseaux des montagnes du nord de l’Europe.
* Bouleau peu élevé (Betula humilis L.) – Nord de la Russie, relique glacière dans le centre et l’est de l’Europe, du nord de l’Allemagne au nord-est de la Suisse et au centre de la Roumanie. Espèce arbustive de 50 cm à 2 m, à rameaux pubescents glanduleux ; feuilles ovales dentées de 2 à 3 cm.

Quelques espèces d’autres régions :

* Bouleau jaune (Betula alleghaniensis Britton) – Est de l’Amérique du Nord. Arbre au tronc droit long à couleur de miel ou brun clair, à branches fortes à faible défilement. Ce bouleau à croissance lente (4,5 m en 20 ans) atteint 19 à 25 m, parfois 30 m de hauteur. Les rameaux et l’écorce ont une odeur aromatique. Le bouleau jaune est l'arbre-emblème officiel du Québec (Canada).
* Bouleau flexible (Betula lenta L.) – Est de l’Amérique du Nord. Arbre à écorce brun foncé pouvant atteindre 25 m. Comme le précédent, les rameaux et l’écorce ont une odeur aromatique.
* Bouleau noir (Betula nigra L.) – Est des États-Unis. Espèce décorative par son écorce brun foncé, rugueuse, qui s’exfolie en lamelles papyracées. Ce bouleau à cime ovoïde souvent à plusieurs troncs, peut s’élever jusqu’à 30 m.
* Bouleau à papier (Betula papyrifera Marshall) – Amérique du Nord. Tronc sinueux et à la cime ovale et étroite. L'écorce blanche souvent à plages rosées se détache en larges bandes, d'où son nom. À croissance rapide, ce bouleau peut atteindre 30, voire 40 m.
* Bouleau de l'Himalaya (Betula utilis D. Don), originaire de l’Himalaya.
o Var. jacquemontii (Spach) H. J. P. Winkl. : plus rustique, souvent cultivée pour l’ornement. Cette variété, qui atteint 12 à 15 m, a dès sa jeunesse une écorce très blanche sans taches noires ni crevasses.

Utilisation :

En Europe du Nord (Scandinavie, Pays Baltes, Sibérie), l'écorce de bouleau, tressée en lanières, était utilisée à la campagne pour fabriquer des chaussures appelées lapti (лапти) en Russie. En Russie, elle a également servi de support d'écriture.

Le bouleau brûle vite sans que sa flamme ne soit trop chaude et laisse très peu de cendres. Il était apprécié des boulangers. C'était le bois de boulange.

En Europe du sud où leur croissance est rapide, le bois des bouleaux pubescents et verruqueux est considéré comme de peu de valeur. Dans les pays du nord où il croît plus lentement, on en tire un bois de belle qualité, d'aspect très blanc, doux et soyeux, qui se travaille et s'imprègne facilement. Ses propriétés mécaniques sont excellentes, son grain est fin et uniforme.

Le bois du bouleau jaune est utilisé en menuiserie sous le nom de merisier, celui du bouleau flexible sous le nom de merisier rouge.

En Alaska, à partir de la sève du bouleau est produit de l'eau de bouleau, de la bière, du vin, de l'eau-de-vie, du vinaigre et du sirop de bouleau (un sirop édulcorant similaire au sirop d'érable)...

Vous voyez bien qu'on peut le faire bosser, lui au moins... 1er MAI : Fête du Bouleau

 

La fête du travail, c’est de la provoc, ou quoi ?

C'était au temps où je travaillais encore, quatre mois avant mon départ du monde professionnel...

Vu ce que je pense de mon travail et ce que je vis à mon travail, le fêter me paraît très déplacé...

Le bon coté, c'est que le fêter, c'est ne pas travailler. C'est dire "J'aime tellement mon travail, patron, que je ne vais pas travailler pour le fêter"...
Cela équivaut donc à un pied de nez déguisé à tous les exploiteurs...

Oh, Ça y est, on va dire : "V'la un coco" ! Non, non...

Tous les exploiteurs sont des patrons, mais je n'ai pas dit tous les patrons sont des exploiteurs. Nuance...

J'ai connu des patrons humains, psychologues, qui ont su lier le destin de leurs salariés au destin de l'entreprise...
Il y a des patrons que j'ai apprécié, même aimé (en tout bien, tout honneur, voyons !!!)...

J'ai pleuré à la mort de mon précédent patron, que j'ai longtemps regretté... Mais celui que j’ai actuellement, il peut même mourir dans des souffrances atroces, cela ne me ferait absolument rien. J'aurais beaucoup plus de compassion pour un chien qui agonise, que pour cette "chose" inhumaine... Pas plus de pitié que pour un ordinateur qui rend l'âme...

J'aimerais même, que cela se produise de mon vivant, pour vivre la joie que cela ne manquerait pas de me procurer... Je crois même (je suis sur), que j'irai pisser sur sa tombe. Pas cracher, ce serait trop d'honneur. Boris Vian exprimait une haine, cracher c'est dire son mépris... Non, pisser, comme on le ferait s'il n'y avait rien en dessous, se soulager, comme on dit...

Et ça soulagerait, la disparition d'une limace, d'une verrue, d'un parasite, d'un prédateur...

En ce jour d'ascension, mes bien chers frères (et sœurs), je vous prie de vous recueillir et de méditer la sainte parole de zalandeau :

AIME TON PATRON, S'IL EST BON.
PISSE SUR TON PATRON, S'IL EST CON.

AINSI SOIT-IL !

Écrit le 1er mai 2008