mardi 31 décembre 2019

Pension de réversion : quand doit-elle être partagée ?


le 20 décembre 2019 à 12h15 par Catherine Janat

• Le défunt était salarié 


-         Retraite de base:

La caisse connaît la situation du défunt (mariage et divorce) grâce son acte de naissance, à lui remettre lors de la demande de réversion. Selon le nombre d’ex-conjoints, la présence d’un veuf ou d’une veuve, la caisse calcule la part de chacun selon la durée de mariage mais ne la verse que sur demande. Au décès de l’un des bénéficiaires, sa part est partagée entre les autres.

-         Complémentaires: pas toujours de partage. Vous aurez droit à l’intégralité de la réversion (l’ex-conjoint à rien): si votre conjoint est décédé avant le 1er juillet 1980; ou si l’ex-conjoint est remarié ou décédé lors de votre demande. Vous n’en toucherez qu’une partie si l’ex- conjoint n’est ni remarié ni décédé. Son montant dépend de la durée de votre mariage. Le décès de l’un des bénéficiaires ne change rien pour les autres.

• Le défunt était fonctionnaire 


La réversion est partagée entre veuve/veuf et ex-conjoint en fonction de la durée de chaque mariage. Quand l’un meurt, sa part peut être partagée entre les enfants du défunt âgés de moins de 21 ans ou infirmes.

• Le défunt était commerçant ou artisan 


Les réversions (retraites de base et complémentaire) sont partagées entre conjoint et ex-conjoints en fonction de la durée de chaque mariage.

Au décès de l’un/l’une des bénéficiaires, ses parts de réversion de base et complémentaires augmentent celle des autres.

• À vous de vous renseigner

Les caisses n’informent pas du décès des bénéficiaires. C’est à vous d’obtenir l’information et de réclamer la révision. Pour cela, demandez l’acte de naissance de l’ex-conjoint à sa commune de naissance.

• Cas particulier 


Si votre conjoint a divorcé avant le 1er juillet 1980 et vous a épousé/e avant le 13 janvier 1998, vous aurez droit à l’intégralité de la réversion de ses pensions Agirc-Arrco, et l’ex-conjoint à une partie calculée en fonction de la durée du mariage. 
 

lundi 30 décembre 2019

Mémoires et radotages (252) – On s’emmerde à la retraite


Écrit le 22 décembre 2019

Depuis que j’ai, d’une part, cessé de travailler et d’autre part, émergé de l’épuisement qui m’assaillait, je fais de la couture… Quand j’étais jeune, mes distractions étaient de construire des maquettes au 72ème, de faire des dessins au crayon et de peindre des tableaux à la gouache…
Mais parvenu à 59 ans, je commençais à trembler trop pour les arts graphiques et même pour monter des maquettes, sur lesquelles je foutais de la colle partout, sauf sur les parties à encoller…



Je me suis lancé dans la mise à ma taille de costumes acquis pas chers sur ebay… Puis je fis deux costumes pour moi et un  tailleur blanc pour ma femme, qu’elle ne mettra d’ailleurs jamais en dehors de l’essayage… C’est dommage, parce qu’il lui allait très bien… Et j’aurais du prendre des photos en souvenir, puisque maintenant il ne lui irait plus…


Puis j’ai arrêté de faire des costumes, me contentant de modifier des uniformes achetés pour des clopinettes et pour ma gueule, uniquement !

Et puis j’ai grossi et j’ai agrandi les costards… Et puis j’ai maigri en 2017/2018 et j’ai rétrécit mes costards, jusqu’en début 2019… mais depuis le milieu de 2019, j’ai été lassé de cette couture et j’ai diminué la cadence… Les deux derniers, sont des acquisitions faites dans les années 2010, mais que je n’avais pas tenté de modifier étant donné la très grande différence entre leur taille de play-boy et mon embonpoint personnel…

M’apercevant que finalement mon amaigrissement me permettait une modification pas trop importante, j’ai modifié ces deux derniers uniformes…

Celui-ci en juillet 2019 :


  
Et celui-là en décembre dernier :



Le premier me va mieux… Le dernier est raté ! A moins que je n’ai regrossi pour le dernier… C’est pourtant vrai… 3 kg… Mais quand même, c’est raté !... GRRRRRRR !!!

Et depuis le temps que je fais ce genre de travaux de couture… Je tâtonne encore et toujours… Je n’apprends plus rien et chaque fois, je couds, découds et recouds, je fais et refais les mêmes erreurs,… Ça, je le sais depuis douze ans, mais je ne m’y habituerais jamais…

Qu’est-ce que je m’emmerde à la retraite

 

samedi 28 décembre 2019

Mémoires et radotages (250) – Nono – Environnement humain de merde


Écrit le 20 décembre 2019



Mon petit Nono travaille depuis le 12 juin comme pion dans un collège… Cela a été très difficile… Il a failli abandonner… Non pas à cause des gamins et gamines… Ceux-là, il les a rapidement maîtrisés… La cause c’était les pionnes ! En effet, il n’y avait aucun surveillant mâle avant l’arrivée de Nono… Ce qui avait motivé l’embauche de mon fils, d’ailleurs… Les gonzesses n’ayant pas la "gagne" sur certains élèves masculins…

En fait ces saletés s’étaient liguées contre mon fils… Les trois pionnes se comportaient comme un gang, dont l’une était visiblement la cheffe ! Une des trois qui avait eu tendance à être sympa avec mon fils à son arrivée, a vite rejoint la bande sous la pression…



Alors une bande de filles pionnes, comment ça marche ?



Oh bien sûr, elles ne frappent pas, elles risqueraient assez gros avec un Nono musclé et volontaire… L’arme de ces petites saloperies, c’est la langue (langues de putes) ! On le sait bien la parole des femmes est ce qu’il y a de plus dangereux pour les hommes… Elles racontent de gros mensonges et, comme ce sont de « faibles femmes », on les croit, surtout quand elles se liguent et s’accordent au préalable sur ce qu’elles diront et sur leurs témoignages réciproques… Ces propos, du genre à déformer ce que dit mon fils en son contraire, à déformer également ce que fait ou ne fait pas mon fils et à le faire savoir…

Le risque, de la part de ces filles malhonnêtes, c’était et c’est toujours une fausse accusation d’attouchement ou de harcèlement… Mon fils s’en méfie, comme de la peste et tâche de ne jamais se trouver en la présence de ces ordures, sans la présence de tiers crédibles… Il faut savoir que maintenant dans les établissements scolaires, la majorité du corps enseignant et des « encadrants », est féminine… Mon fils est heureusement très bien vu par ces dernières… Elles l’ont à l’œil et ont pu constater son sérieux dans le travail… Et puis je suppose que l’encadrement connaît les pionnes depuis suffisamment de temps et sait pertinemment les exagérations et la mauvaise foi de ces petites connes…



On ignore totalement (en tout cas, moi je l’ignorais) quelles sont les difficultés dans ces établissements… Je me souviens du collège de mon temps… Nous étions parfaitement sages et obéissants, car nos parents nous avaient bien éduqués…

De nos jours… C’est vraiment la cour des miracles… Des ados de 12 à 15 ans, à la limite de l’internement psychiatriques, des excités que rien ne calme, des rebelles à toute autorité, des cancres nuls à chier et que l’on fait passer quand même en classe supérieure chaque année, des gamins lourdement traumatisés, par des familles qui les maltraitent, voire qui les violentent, côtoient des jeunes parfaitement calmes, obéissants et même parfois, craintifs…

Cela donne lieu à des harcèlements des uns sur les autres, à des désordres sans cesse répétés, à des conflits ou des bagarres permanents.



Parfois, mon fils quand il rentre le soir, assez tard, me raconte sa journée… Il décrit ce à quoi il a été confronté… Mercredi, c’était un grand de 15 ans qui ne voulait pas obtempérer pour venir chez le surveillant général… Devant sa rébellion et les coups qu’il voulait donner, mon fils l’a littéralement soulevé de terre par le colback et conduit manu militari… Bien heureusement, un ado d’un mètre quatre vingt, n’a pas la force d’un adulte de 27 ans comme mon Nono…

Puis plus tard, c’était une gamine d’une douzaine d’année qui pleurait parce qu’elle avait cassé ses lunettes dans le car… Elle n’y voyait plus rien et surtout elle avait très peur de la réaction de ses parents… Nono a eu toutes les peines du monde à calmer la petite d’autant qu’il avait de la peine pour elle… Il l’a conduite à un service social du collège (ça aussi cela n’existait pas de mon temps), qui a décidé sur son budget, de lui faire refaire immédiatement des lunettes… La gamine est un cas social…

Puis comme il n’y avait pas d’infirmière ce jour là (encore malade, comme par hasard), il a soigné et mis des pansements à un môme qui s’était blessé…

Il a aussi eu toutes les peines du monde à tenter de calmer un gosse (qui parait-il est victime, ainsi que son petit frère, de viol par ses parents) et qui n’a pas un comportement normal, alternant moments de folie et moments de dépression… Et ce jour là, la psychiatre n’était pas là, car elle ne vient que deux demi-journées par semaine…



J’étais vraiment effaré par le récit de mon Nono et je l’ai écouté de bout en bout… Je sais que lui aussi, avait besoin de décompresser et que cela lui faisait du bien de me raconter sa journée…

Je me suis dit aussi, qu’il avait bien suffisamment à faire avec les élèves, sans avoir à subir le persiflage de ces trois morues de pionnes, avec lesquelles il était cependant obligé d’échanger des informations sur les élèves et sur l’organisation… Sachant que leurs informations à elles, étaient parfois mensongères, pour foutre mon Nono dans la merde…
  

vendredi 27 décembre 2019

Après un AVC : quelles séquelles, quels risques ?


Les différents types d’AVC



On distingue deux types d’accidents vasculaires cérébraux : les infarctus cérébraux et les hémorragies cérébrales ou méningées.

Les infarctus cérébraux (environ 80 % des AVC) résultent le plus souvent de l’occlusion d’une artère cérébrale par un caillot sanguin (thrombus). On parle aussi de thrombosethromboseFormation d’un caillot de sang au niveau d’une veine ou d’une artère, pouvant créer une phlébite quand il y a obstruction d’une veine, ou une embolie quand celui-ci migre vers un autre organe. ou d'embolie cérébrale, ou encore d'AVC ischémiques. Environ 25% d'entre eux sont dus à une arythmie cardiaque (fibrillation atriale), 25% à la rupture d’une plaque d’athérome, 25% à une maladie des petites artères cérébrales et le quart restant à d’autres causes parmi lesquelles la dissection des artères carotidiennes et vertébrales (une lésion dans la paroi des artères qui provoque une infiltration du sang et un gonflement du volume de la paroi). Cette dernière étant la première cause d’AVC ischémique chez le jeune adulte.

Plus rarement, l’infarctus cérébral peut avoir une origine veineuse (et non artérielle) : on parle alors de thrombose veineuse cérébrale, qui représente environ 1% des AVC. Ces thromboses surviennent à tout âge, avec un pic important chez les femmes jeunes lié à des facteurs hormonaux (contraceptifs œstroprogestatifs, grossesse et post-partum) et favorisé par le tabagisme.

Les hémorragies cérébrales et méningées représentent respectivement 15% et 5% des AVC. Elles correspondent à la rupture d’une artère cérébrale au niveau du cortex ou des méninges qui l’entourent. Dans ce dernier cas, la cause principale est la rupture d’anévrisme (une dilatation anormale de la paroi artérielle). Les hémorragies intracérébrales sont soit secondaires à un traumatisme, à une malformation vasculaire ou encore une tumeur, soit spontanées. Dans ce dernier cas, lorsque l’hémorragie est profonde, elle est généralement due à une maladie des petites artères liée à des facteurs de risque vasculaires dont l’hypertension artérielle est le chef de file. L’angiopathie amyloïde cérébrale est quant à elle responsable de la plupart des hémorragies spontanées superficielles. Il s’agit d’une anomalie des parois vasculaires dont le tableau clinique associe hémorragies récidivantes et déclin cognitif.

Après un AVC : quelles séquelles, quels risques ?

20% des patients sont décédés un an après leur accident.
60% des patients récupèrent leur indépendance.
40% des patients gardent des séquelles importantes.

La sévérité d’un AVC est variable, allant de l’accident ischémique transitoire qui régresse en quelques minutes sans laisser de séquelle, à l’AVC gravissime conduisant au décès en quelques heures ou quelques jours, en passant par l’AVC qui laissera des séquelles définitives plus ou moins lourdes. Globalement, on estime qu’un an après l’accident 20% des patients sont décédés. Parmi les survivants, environ deux tiers récupèrent une indépendance fonctionnelle et trois quarts peuvent reprendre une activité professionnelle.

Les séquelles les plus fréquentes et invalidantes sont l'hémiplégie et l’aphasie (troubles du langage oral et écrit, affectant l'expression et la compréhension). La majorité des patients récupèrent leur capacité à marcher (plus ou moins "bien"), mais le contrôle de la motricité du bras et de la main reste souvent altéré. Chez environ un tiers des patients une aphasie sévère limitant la communication persiste. Un autre tiers récupère suffisamment pour communiquer correctement, malgré des séquelles. L’âge influe évidemment sur les capacités de récupération. Et même chez les patients qui en apparence n’ont pas de séquelle, il persiste un handicap souvent qualifié d’invisible : fatigue, trouble de la concentration, anxiété, irritabilité.

De manière générale, les accidents hémorragiques sont plus graves que les infarctus cérébraux. A un an d’une hémorragie cérébrale, on compte seulement 50% de survivants et la moitié d’entre eux présentent un handicap important. Seulement un quart s’en sort bien et peut conserver son indépendance.

Les séquelles motrices et cognitives consécutives à un AVC font l’objet d’une rééducation qui débute dans l’unité neurovasculaire et peut se poursuivre dans un service de réadaptation. La plasticité cérébrale (capacité des neurones à recréer des synapsessynapsesZone de communication entre deux neurones.) permet parfois aux zones non atteintes du cerveau de suppléer aux fonctions perdues des régions nécrosées.

Risque de comorbidités supplémentaires


Les patients qui ont été victimes d’un premier AVC doivent faire face à divers risques de santé. Un suivi est particulièrement important pour les prévenir ou les dépister à temps.

La survenue d’un nouvel AVC ou d’un accident vasculaire localisé en dehors du cerveau, en particulier celle d’un infarctus du myocarde, est par exemple plus fréquente chez ces patients que dans la population générale. L’importance de ce risque et les mesures à mettre en œuvre pour prévenir les récidives dépendent de la cause du premier accident, d’où l’importance d’un bilan diagnostique initial précis.

D’autres risques à dépister sont notamment :

  • La dépression, qui survient chez environ 30% des patients dans l’année suivant un AVC. Elle va non seulement altérer la qualité de vie du patient, mais aussi sa capacité à récupérer de l’AVC.
  • Le déclin cognitif, mineur ou plus sévère (démence vasculaire). Le risque de développer une démence est multiplié par 5 après un AVC et il est étroitement lié à l’âge du patient au moment de l’AVC.
  • Des troubles de la marche et de l’équilibre. En dehors du contexte évident du patient hémiplégique ou ataxique, les troubles de la marche et de l’équilibre d’origine multifactorielle sont très fréquents après un AVC et doivent être recherchés car ils sont associés à un risque élevé de chute.
  • Des crises d’épilepsie liées à la cicatrice cérébrale de l’AVC et qui impose la mise en place d’un traitement spécifique, généralement efficace.

 

jeudi 26 décembre 2019

Mémoires et radotages (251) – Noël, bonheur des enfants et des parents


Écrit le 21 décembre 2019

Ah, mes petits garçonnets !... Il est vrai qu’ils ont, sans pour autant être des anges, des qualités formidables : Tendresse, fidélité en amitié, droiture, honnêteté… Et penser à eux, c’est pour moi, avoir un grand moment de bonheur et oublier la morosité d’une vie sans intérêt et sans utilité… Alors, je repense à eux quand ils étaient petits, quand nous étions tous réunis et que j’ai vécu et que nous avons tous vécu, ces moments de pure joie, alors que les soucis de l’avenir n’existaient pas et que la société n’était pas encore devenue un enfer…

Quel meilleur moment que celui de Noël, où les gamins à peine levés, se précipitaient pour déballer leurs cadeaux…





Des bouffées de bonheur m’envahissent alors et tel un paradis artificiel, je plane pendant quelques instants, dans une félicité sans borne...


  
Que reste-t-il d'autre que le souvenir, arrivé à ce point déclinant de ce qui s'appelle la vie ?
       

mercredi 25 décembre 2019

Fenêtre et psychiatre...


Oh… Je n’avais pas tellement envie de raconter ! Donc, je ne vais pas faire de littérature, mais un simple résumé…

Hier à 13h30 je quitte l’ordi, pour aller à un rendez-vous à 14h00 chez le psychiatre, pris depuis 2 mois… (Les délais sont longs, pas question de louper ce rendez-vous)…

Je quitte le sous-sol, et je vais pour ouvrir la porte de la maison : Fermée à clef… J’étais en chemise, pas de veste, pas de clé, pas de téléphone, sans l’enveloppe contenant les documents à remettre, sans carte vitale… Tout était à l’intérieur, sous clé… NDLA : Ma femme étant partie, elle avait fermé.

Je savais que ma concubine allait chercher sa mère sortante d’un hôpital situé à 35 km…

Que faire ? Aucun souvenir de son N° de portable… Dans l’ordinateur rien à ce sujet… Mon carnet d’adresse est également enfermé à clef…

A 13H45, je prends ma décision. Je prends une échelle et un marteau et je casse la vitre ainsi que le survitrage de la fenêtre de la cuisine. Je récupère tout ce dont j’ai besoin et avant de monter dans la voiture, j’appelle la mère de mes enfants, pour lui signaler ce que j’ai fait (je ne voulais pas qu’elle pense à un cambriolage)…
………….

J’arrive quand-même pile poil à l’heure, en faisant quelques entorses au code de la route. Après mon rendez-vous, je reviens prendre les mesures et je vais acheter une vitre…

Je suis en train de la poser, quand une furie (accompagnée de sa mère) arrive… « Ouais ! On devrait t’enfermer ! Qu’est-ce que c’est que cette crise de folie ? La prochaine fois tu jetteras le marteau sur moi !... Et patati et patata… »

D’abord je n’ai pas jeté le marteau. J’ai tapé avec, pour casser les 2 épaisseurs de vitres afin de pouvoir ouvrir l’espagnolette… Un point c’est tout…

Elle ne manque pas d’air… Je l’attendais plutôt confuse de m’avoir enfermé dehors, alors qu’elle savait mon RZV important… Et qu’elle savait où j’étais…  Et je crois que c’est elle qui a besoin d’un psychiatre !…

Du coup, je lui ai dit que je lui ferais payer les fournitures, dues à sa connerie…

Bref pas de quoi fouetter un chat…

Ce qu’il vaut mieux retenir, c’est ce que ma dit le psychiatre : « On va faire quand même ce traitement, mais comme il avait été déjà essayé par la Salpêtrière sans succès, je pense qu’il ne donnera pas de résultat. Vous n’avez d’ailleurs pas l’air d’avoir une dépression et je ne pense pas que vos troubles soient thymiques. Si comme je le pense, vous avez eu un AVC, il n’y aura pas de miracle… Les dégâts sur votre cognitivité seront irréversibles et les améliorations aléatoires »…

Comme quoi j’ai bien fait d'être à mon rendez-vous.

Voilà ! Enfin ! C’est le premier praticien, qui ne me parle pas comme à un débile, ou à un enfant, mais comme à un homme…

C’est vrai ! J’en avais plus que marre, de ces médecins qui disaient ne pas savoir ce que j’ai, mais que tout reviendrait tout seul… (comme si on pouvait prédire l’évolution sans savoir les causes !!!)… Bandes d’abrutis !!!

 

Mémoires et radotages (253) – Macron renonce à sa retraite…


Écrit le 24 décembre 2019

« Je renonce à ma retraite de Président »… Cérémonieux et très gaullien selon des commentateurs imbéciles, laudateurs d’une posture soi disant sacrificielle…

C’est bien la première fois qu’il renonce à quelque chose… Soi disant pour montrer l’exemple !

Snif, snif ! Je pleure tellement c’est beau ! Macron, c’est un vrai de Gaulle !...

-Comment cela ? Le Macron qui se prétend Gaullien, va finir par le croire lui-même ! Une petite minute… De Gaulle a renoncé à sa retraite de président, mais nous ne l’avons su que bien plus tard… Alors que Macron le claironne depuis l’étranger, comme toujours !
Ce n’est pas du tout le même état d’esprit !

Gaullien, lui ? Macron, ça veut ressembler à du de Gaulle, ça veut sentir le de Gaulle, ça veut avoir le goût du de Gaulle, mais ce n’est pas du de Gaulle et ce ne sera jamais de Gaulle !

Et puis… renoncer à quelques milliers d’euros, est-ce un sacrifice, pour quelqu’un qui va toucher un si gros paquet de la part des financiers qui le soutiennent et dont il satisfait, jour après jour, les désirs ultra-libéraux au détriment du peuple Français ?

Qu’il renonce plutôt à tous les millions à venir, de la part des banquiers, des financiers américains, des groupes d’assurance, du patronat et j’en passe et des meilleurs !

Décidément le « Commediante, Tragediante » n’a pas changé et continue imperturbablement une occasion de se taire… Mais il lui faut satisfaire ses fans !!! Alors, pendant le dépeçage… La fête continue…
 

mardi 24 décembre 2019

Mémoires et radotages (249) – J’ai travaillé avec mon père


Écrit le 19 décembre 2019



Quand j’étais jeune, les journées du jeudi et les samedis après-midi, Papa m’emmenait sur son chantier pour travailler… J’ai commencé à 7 ans et j’ai arrêté à 18… Ensuite ma sœur puis mon frère ont pris le relais… Mais beaucoup moins longtemps que moi, parce que finalement j’avais monopolisé ce travail pendant onze années…

Mon père était artisan peintre et ses chantiers étaient en rénovation intérieure, c'est-à-dire sans risque… Sauf quand j’étais plus grand, où là, il a commencé à me faire bosser à l’extérieur…



J’ai commencé à 4 centimes d’anciens francs de l’heure… Je repeignais les radiateurs en fonte avec une brosse à réchampir. Puis après il me confia les fenêtres à réchampir et enfin, j’eus la responsabilité des plinthes avec une brosse de pouce… Ce n’est que plus grand, que j’ai eu droit aux portes avec une brosse plate à laquer… Pas de manque de touche, pas de bavure… Il a toujours gardé les plafonds et les papiers peints pour lui (C’est dur pour un môme, surtout les "plaftards" en laque glycéro brillante). Papa faisait cela avec une facilité déconcertante…



J’aurais bien fait pareil avec mes gamins quand j’étais gérant de ma boite, mais la dangerosité de travailler sur des terrasses avec des grues tournoyant au-dessus des têtes et les failles de sécurité (trémies non sécurisées, pointes non retirées des planches de coffrages, etc…), m’en ont dissuadé… Ils n’ont ainsi pas pu prendre goût au travail et sont plutôt gourds sur le bricolage quel qu’il soit…



Je me souviens d’un chantier à coté du port de Nice… Nous repeignions une grille de clôture… Le midi, on mangeait à l’extérieur assis sur des « camions » * de peinture renversé (et vides)… C’était l’été… A midi, Papa allait acheter du gros pain, du pâté, du jambon, chez les petits commerçants de l’autre coté de la rue et on se faisait de ces casse-dalles de première… Qu’il était bon le pain à cette époque… Un pain fabriqué par le boulanger lui-même… Quand je pense au pain de merde que l’on a actuellement !.. J’étais heureux finalement, même si j’aurais préféré aller jouer aux cow boys et aux indiens avec mes copains et courir dans les champs en friches et les ronces et aussi grimper dans les figuiers pour manger des figues ou du raisin sur les ceps abandonnés…



Mais c’était l’été ce jour-là… Et l’été, quand j’étais avec mon père, on terminait à seize heures et on allait piquer une tête à « la tour rouge », une des deux digues du port de Nice…

Ensuite il s’en allait finir sa journée à la pétanque… J’y allais parfois… Il était le roi du « carreau »… Quand il tirait, il faisait pratiquement du 100% de réussite… Il avait des surnoms : « Bras d’or », « le japonais », « le chinois »… Combien de concours a-t-il remporté ? Je ne saurais dire, ils étaient innombrables…

Il gagnait ainsi son argent de poche. Parce qu’il faut dire que toutes les recettes de son chiffre d’affaire allaient à Maman qui était la comptable et la trésorière ! Alors déjà que ce n’était pas beaucoup, il n’allait pas taper dedans…

Il ne gardait que ce qu’il gagnait à la pétanque… En tête à tête, il gagnait à chaque fois ! Et si la partie était intéressée…

Une fois, il a même offert une petite montre en plaqué or à Maman. C’est qu’elle était fière comme Artaban, ce jour là, la « Moumouse » à l’arrière de la moto, pour aller chez le bijoutier…



* Un camion, c’est un seau en fer destiné à y verser de la peinture et qu’on peut suspendre par son anse quand on travaille à l’échelle… A ne pas confondre avec une « tine » qui contient 25 ou 30 kg de peinture achetée chez le fournisseur…
  

lundi 23 décembre 2019

Régime Montignac (2)


Efficacité du suivi lié au régime Montignac 


Aucune étude ne permet d'apprécier l'efficacité du coaching. L'abonnement ouvre la possibilité de poser 4 questions par mois au coach.

Ce régime permet-il de perdre du poids ? Oui, si la personne qui le suit se met en restriction calorique par rapport à ses apports habituels. Car l'amaigrissement avec le régime Montignac, comme avec tout régime amaigrissant est directement lié à la restriction calorique induite par le régime.

Aucun fondement scientifique ne soutient l'intérêt d'un régime dissocié sur la perte de poids. Dans une étude randomisée3 parue en 2000 dans  l'International Journal of Obesity and Related Metabolic disorders chez 54 patients obèses, Golay A et ses collaborateurs des Hôpitaux universitaires de Genève ont montré qu'à apports énergétiques identiques, un régime dissocié abouti au même amaigrissement qu'un régime équilibré. 

La  méta-analyse4 de Johnston BC. de l'université de Toronto publiée dans le JAMA (Journal of American Medical Association) en 2014 conclut à l'équivalence sur la perte de poids chez des patients en surpoids et obèse de 11 régimes populaires, dont le régime South Beach qualifié de "copie de la méthode Montignac" sur le site officiel du régime Montignac. Les auteurs invitent à retenir que tout régime amaigrissant fait perdre du poids s'il est suivi.

Quel type d'exercice physique doit accompagner le régime Montignac ?

La méthode Montignac ne met pas en avant l'activité physique

Rappelons que reprendre et maintenir une activité physique au moins 5 heures par semaine est indispensable pour préserver sa masse musculaire et osseuse pendant un régime et aide à stabiliser le poids à l'arrêt d'un régime amaigrissant, en augmentant la masse musculaire et donc le métabolisme basal.

Ce régime est-il dangereux pour la santé?

Risque cardiovasculaire 


Une reprise d'une activité physique est souhaitable chez un patient obèse et sédentaire désireux de suivre un régime amaigrissant. Celle-ci nécessite une réadaptation progressive de l'organisme à l'effort, qui doit être encadrée pour éviter tout risque cardio-vasculaire (visite médicale préalable). 

Ce régime permet-il de diminuer les facteurs de risque cardiovasculaires ?

L'obésité est un facteur de risque cardiovasculaire. Tout amaigrissement chez l'obèse limite les facteurs de risques cardiovasculaires si le poids se stabilise ensuite à long terme.

Le régime Montignac diminue-t-il les événements cardiovasculaires et des facteurs de risque cardiovasculaires autres que l'obésité ? En 2017 une revue de la littérature5 publiée dans la  bibliothèque Cochrane a examiné 21 études randomisées comparant l'impact de régimes à faible index glycémique par rapport à l'impact de régimes à index glycémique plus élevé sur les événements cardiovasculaires et sur les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires que sont les dyslipidémies et l'hypertension artérielle.

Les auteurs concluent qu'"il n'existe actuellement aucune donnée probante concernant l'effet des régimes à faible index glycémique sur les événements cardiovasculaires. De plus, il n'existe actuellement aucune preuve convaincante que les régimes à faible IG ont un effet bénéfique évident sur les lipides sanguins ou les paramètres de la tension artérielle".

Risque lié à la glycémie 


Suivre le régime Montignac peut exposer à des hypoglycémies si la restriction calorique est trop importante par rapport à l'activité physique.

Ce régime peut-il prévenir l'apparition du diabète ?


Aucune étude clinique ne permet d'affirmer que ce régime amaigrissant permet de prévenir l'apparition du diabète. L'obésité est associée au diabète de type 2, mais aussi à la sédentarité. Un régime amaigrissant associé à une reprise de l'activité physique pourrait être de nature à limiter le risque d'apparition du diabète de diabète de type 2… mais la non-survenue d'un événement reste difficile à prouver.

En revanche, comme tout régime amaigrissant, ce régime peut entraîner la rémission d'un diabète de type 2. Lean MEJ de l'Université de Glasgow a publié dans le prestigieux  Lancet6 en 2017, une étude randomisée sur 12 mois chez des patients atteints de diabète de type 2 et ayant un IMC compris entre 27 et 45 kg/m2 soumis à un régime amaigrissant. Ils concluent que "l'amaigrissement chez un patient en surpoids ou obèse, peut entraîner une rémission du diabète de type 2". Et que "le pourcentage de patients diabétiques de type 2 en rémission après un régime amaigrissant est d'autant plus important que la perte de poids est importante".


Les apports de ce régime sont-ils suffisants par rapport aux apports conseillés?


Les apports du régime Montignac ont été évalués par l'Anses7

Calories 


Les apports énergétiques journaliers conseillés sont de 1800 à 2200kcal/j chez la femme et de 2400 à 2600 kcal/j chez l'homme. Selon l'évaluation de l'Anses, le régime Montignac n'apporte pas suffisamment de calories chez l'homme et chez la femme (Montignac 1: 1317 kcal/j; Montignac 1+ : 1383 kcal/j; Montignac 2: 1143 kcal/j).

Fibres 


Les apports nutritionnels conseillés en fibres sont de 25 gr/j chez l'homme et chez la femme. Selon l'évaluation de l'Anses, le régime Montignac n'apporte pas suffisamment de fibres (Montignac 1 et 1+ : 18 gr/j, Montignac 2 : 20 gr/j).

Protéines 


Les apports nutritionnels conseillés en protéines dépendent du poids de l'individu et de son âge. Avant 60 ans les apports en protéines devraient être de 0,83 gr/kg/j (maximum à 2,2 g/kg/j) et après 60 ans, de 1gr/kg/j. Selon l'évaluation de l'Anses, le régime Montignac 1 et 1 + apporte 89 gr/j (le caractère suffisant ou non des apports en protéines dépend du poids et de l'âge de la personne qui suit le régime, et le régime Montignac 2 en apporte 44 gr/j ce qui constitue des apports très insuffisants et plus encore après 60 ans. 

Sodium 


Selon l'Anses les apports en sodium avec le régime Montignac sont satisfaisants

Potassium


Selon l'Anses les apports en potassium avec le régime Montignac sont satisfaisants. 

Calcium


Le besoin nutritionnel moyen en calcium est de 900mg/j. Selon l'Anses les régimes Montignac 1 et 1+ apportent des apports en calcium supérieurs aux besoins journaliers (respectivement 1008 mg/j et 1014 mg/j); le régime Montignac 2 des apports inférieurs au besoins nutritionnels moyen (521 mg/j).

Vitamines B9, C, E  


Selon l'évaluation de l'Anses les apports en vitamines B9, vitamine C, vitamine E du régime Montignac sont satisfaisants.


Avantages du régime Montignac  


  • Le régime Montignac permet de perdre du poids ;
  • Le régime Montignac encourage à cuisiner avec des aliments frais non transformés ;
  • Le régime Montignac supprime les aliments consommés sans faim devant la télévision, responsables de prises de poids (chips, biscuits, chocolat, sodas, bière…) ;
  • Cette approche du régime ne demande pas de compter les calories (ou de peser les aliments) ;
  • Il n'y a pas de restriction de quantité dans les produits autorisés. 

Inconvénients du régime Montignac 


  • La longue phase I de privations et d'exclusions (2 à 6 mois d'exclusions des bananes, melons, carottes cuites, betteraves cuites…) limite la diversité alimentaire, l'apport en fibres et favorise la reprise de poids à l'arrêt du régime ; 
  • Les interdictions d'associations "lipides glucides" sont non fondées scientifiquement ; 
  • Le risque de perte de l'estime de soi, de dépression si l'on n'arrive pas à suivre le régime ;
  • La nécessité de reprendre et maintenir à long terme une activité physique n'est pas mise en avant ;
  • Enfin, comme tout "régime" amaigrissant, la "méthode Montignac" surfe sur la croyance qu'une contrainte alimentaire limitée dans le temps peut résoudre un problème de surpoids ou d'obésité. Il n'en est rien. Un "régime" amaigrissant permet de perdre du poids, mais expose au risque de reprendre à plus ou moins long terme plus de poids qu'on en a perdu (effet yoyo). Pour revenir à un poids de forme et le maintenir à long terme, il est judicieux :
    • De comprendre pourquoi on a grossi (stress, grignotage devant la télévision sans faim, boissons alcoolisées ou sucrées, alimentation à base de produits ultratransformés, quantité de nourriture absorbée lors des repas trop importante…) ;
    • De mettre en place à son rythme des éléments correcteurs
    • De reprendre progressivement et maintenir à long terme une activité physique (au moins 5 heures par semaine) ; 
    • D'écouter sa faim et sa satiété
    • D' adopter pour la vie une alimentation variée, équilibrée et en quantités adaptées, selon les recommandations du plan national nutrition santé.