vendredi 28 février 2014

Le bonheur est là où l’agression est écartée

Écrit le 12 août 2009

                                                                                                                                          

Enfin une journée non agressive ! Une journée où l’on peut laisser le temps au temps, pour dormir, apprécier cette chaleur, siroter un grand verre avec trois glaçons, sans pression d’un harcèlement quel qu’il soit…



C’est une journée comme elles devraient toutes être : calmes, l’esprit libre de s’envoler vers les chimères ou les souvenirs, pour rêver d’un ailleurs qui n’existe pas ou qui n’existe plus, pour retrouver l’inspiration au bout des doigts et l’envie de dire, l’envie d’exprimer ces sentiments enfouis et ces mots d’autrefois que la bataille de la vie a refoulés comme autant d’obscénités face aux conventions d’une société garde-chiourme de l’immobilité et de la bêtise.



Ce soleil et ce ciel bleu, silencieux, comme une après-fin du monde, est ce monde que je désire : Celui qui sans humain, est pur et merveilleux, débarrassé de la perversité et du mal…



Je pense seulement à mes fils, si extraordinaires, si honnêtes, qui se sentent si forts, prêts avec la foi téméraire de la jeunesse à dévorer le monde, mais que je sais si vulnérables, si mal préparés à affronter la noirceur de leurs contemporains et de cette société qui les guette pour les engloutir. Mais ce monde de haine, n’est pas là aujourd’hui. Il est tapi au-delà des collines et des champs, hors de ma perception, certainement endormi par la chaleur. Et bien qu’il y reste ! Aujourd’hui, humains maudits, laissez cette nature vierge de vous m’envelopper, me bercer de douceur, de soleil, de ciel et peut-être même de bonheur…



De ce bonheur, le même que cet après-midi de mai, où nous dégustions notre gauloise sans filtre, après quelques minutes de poussée d’adrénaline, si heureux de respirer, après l’embuscade.



De ce bonheur d’avril, une tache rouge à l’avant bras, réalisant que nous avions été attaqué et que le problème était déjà réglé, sans que je ne me soit rendu-compte de rien…



Le bonheur est là où l’agression est écartée, au moins provisoirement…

Le « bien » ? ... C’est mal !

Ecrit le 3 mai 2009


Il avait appris la notion du bien et du mal. Il l'a appliquée toute sa vie… 

Et qu'est-ce que ça lui a rapporté ?

- Quand il refusait d'être le mouchard du patron ?
- Quand il refusait d'avoir des subalternes mouchards, étant suffisamment attentif à la réalité des choses ?
- Quand il donnait des primes aux ouvriers, primes qui étaient refusées par la direction au motif qu'elles dépassaient la norme, alors que son service avait la meilleure rentabilité de toute la boite et qu'il se battait jusqu'au chantage pour les obtenir ?
- Quand il bataillait pour la possibilité de parler d'égal à égal avec le client, dans un climat de confiance et d'honnêteté mutuellement apprécié, alors que ses dirigeants préféraient la mollesse d'une soumission, dans laquelle le parler correct cachait la réalité des situations et menait à la catastrophe ?
- Quand il ferraillait pour améliorer des processus caducs, auxquels les cadres dirigeants s'accrochaient comme des naufragés à une épave ?
- Quand sur des chantiers il a pris des risques physiques importants, permettant le meilleur déroulement et la satisfaction de toutes les entreprises, alors qu'il était mal vu de « descendre » dans l'arène comme un « vulgaire » exécutant ?
- Quand il distribuait des journées de vacances supplémentaires à des subordonnés auxquels on n'avait plus le droit de donner de prime (du temps de Raymond Barre, le plus mauvais économiste de la planète) ?
- Quand il a couvert des subordonnés, contre les sanctions injustes d'une direction aveugle, au prix de son propre poste ?
- Quand il a tenté la notion d'objectif zéro mort dans une armée figée dans ses vieux réflexes, qui l'a traité de révolutionnaire puis demandé conseil trente ans après ?
- Quand il a arrêté un cambrioleur armé dans les bureaux de son employeur,  geste récompensé par un blâme ?

Quelque part sur terre, certains ont peut-être un souvenir attendri de lui. Il a été fier, de n'être pas comme le modèle standard et d'avoir fait ce qu'il a fait, parce qu'il pensait que c'était « bien » !

Mais aujourd'hui… Quand il se retourne sur son parcours… Qu'a-t-il récolté ?

Des avertissements, des licenciements, du chômage, des reconnaissances tardives de sa clairvoyance, mais après avoir été sanctionné…
Il ne reste en fait que les sanctions, puisque les reconnaissances n'ont été que verbales.

Tous ses collègues ont obéi servilement en mettant leurs idées et leur conscience de coté.
Et maintenant, ceux-ci ont réussi dans la vie… Aisés, reconnus, ils font appliquer à leur tour les iniquités qu'on leur faisait faire auparavant…
Ils dorment bien, sans remords…

Qui avait raison ?

Eux !

Alors, quand on vient lui parler de « bien », il voit rouge !… Il a déjà donné !… Le « bien » n'a rapporté que du « mal ». Ça suffit comme ça !

La jalousie


J’ai déjà disserté sur la jalousie. Mais la vie, l’âge, et d’aucuns diront « la sagesse », amènent à réviser notre opinion, à la préciser, à l’éclaircir…
En l’occurrence mon point de vue se simplifie au fil du temps sur ce sujet…

Qu’est-ce que la jalousie ?

Je distinguais avant, la jalousie amoureuse, qui s’exerce sur celui qu’on aime et la jalousie envie, qui s’exerce sur un autre que l’on déteste parce qu’il a ce que l’on n’a pas…

En fait, il n’y a pas de notable différence entre l’un et l’autre cas. La jalousie, dans tous les cas, est un sentiment possessif allié à un sentiment de haine… Il n’y a aucun amour dans la jalousie et il n’y en aura jamais.

Combien ce sentiment exacerbé a-t-il pu causer de morts, de misère, de dénonciations, de condamnations sans jugement, animé par les seuls bas instincts de possession et de haine ?

La jalousie est un des moteurs malsains de l’inhumanité, qui me dégoûte…
 
Écrit le 2 mai 2010
   

La jalousie 2



J'ai fait un cauchemar qui avait pour thème la jalousie... Ce rêve terrifiant a fait ressurgir un atavisme que je croyais éteint à jamais.

Au cours de ma vie, ma vision de la jalousie s'est peu à peu modifiée.
D'abord je différenciais la jalousie et l'envie en l'associant la première à l'amour, ensuite j'ai associé la jalousie et la haine, puis enfin au désir de possession...

Je crois en finale que la jalousie est ce qui subsiste de nos instincts animaux. C'est ce qui correspond au marquage du territoire, à l'instinct de possession.
C'est ce qui reste de l'instinct de mâle ou de femelle dominant(e).

Dans l'état de jalousie, on se fiche de ce qu'on possède, mais on devient fou dès que quelqu'un y touche, ou dès qu'une personne sous notre emprise nous échappe. On lorgne chez le voisin pour s'emparer de ce qu'il a, afin d'être le plus puissant et de le dominer.

La jalousie est la plus mortifère des armes.

C'est pourquoi j'ai décidé il y a bien longtemps de ne plus l'être. Mais je sens bien au fond de moi cette part d'animalité qu'il me faut maitriser au nom de mes valeurs...

Ainsi, ne m'appartient que ce que j'ai su créer ou que j'ai pu acquérir, par ma compétence ou ma force de travail.
Les êtres humains ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à eux-mêmes ; s'ils vont voir ailleurs c'est peut être de ma faute, je n'en veux à personne d'autre qu'à moi-même.
Donc, je n'éprouve plus ce sentiment bestial et irraisonné depuis longtemps et c'est beaucoup mieux ainsi !
 
Écrit le 28 février 2012
  

Pourquoi être sérieux quand on peut déconner ?



C'est une manière de ne pas s'impliquer. C'est une façon de se protéger.

Le drame, le deuil, le chagrin sont souvent les moments privilégiés de la plaisanterie, de la gauloiserie, de la fête.

Pourquoi les gens font-ils des banquets après un enterrement ? Pour évacuer, pour sortir un instant de la peine et du désarroi.
Alors quand on stresse, quand on a des idées noires, pourquoi ne pas tout tourner en dérision ?

Cela semble évidemment très déplacé à ceux qui sont dans l'émoi et la tristesse. Ils se disent "quel est cet impertinent qui ne respecte rien, même pas notre peine, même pas nos propos sérieux ?"

Avant je pensais comme eux. Depuis j'ai compris que pour supporter la mort et la violence, il faut rigoler, il faut se vider la tête... Pourquoi après avoir frôlé la mort, après avoir eu peur, avoir été choqué, allons-nous nous saouler ou bien au bordel, en tous cas faire la fête ?

Nous sommes des êtres de chair et de sang. Notre point faible est notre mental. Tout ce qu'on a trouvé pour ne pas sombrer est de nous distraire dans une activité futile qui nous vide la tête de nos traumatismes et de nos cauchemars...

Mes enfants, je vous aime

Écrit le 6 juin 2008

Mes enfants, je vous aime, je veux vous protéger,
De la vie, de la mort et du mal à venir.
Si je le pouvais, je serai bouclier,
Pour vous, sang de mon sang, j'arrêterais les balles.
Quel sera votre destin, vers quel avenir ?
Je frémis à l'idée que l'on vous fasse du mal.

Ô Seigneur, je vous prie, protégez mes enfants
Et toi mon père, du ciel, apporte ton appui
Tu les aimes, tu es très fier d'eux et très content,
Tu me l'as dit un jour, avant que de partir.
Pour eux, fut-ce à Satan, je donnerais ma vie,
Satisfait pour mes fils, même s’il me faut périr.

A quoi sert la vie, si l’on ne peut la donner ?
Dernier gage d’amour, à ceux qu’on sait aimer.
Mais hélas la vie ne permet tel compromis.
Ma peur pour vous, sera compagne de mes nuits.
    

Tu es mon espérance



Je t'aime, mon amour.
Tu es mon espérance.
Le pourquoi de toujours,
Le parfum de l'enfance.
A un désir sucré,
De tes lèvres étoiles,
Ton sourire soleil,
Enlève tous les voiles.
Et tes baisers nacrés,
Tous doux, à ton éveil,
Donnent une symphonie,
À nulle autre pareille.
Tu es amour, tu es espoir,
Tu es baume en mon coeur.
Avec toi ma chérie,
Nous vivrons le bonheur.
Ce soir, mon amour fou,
Chantera ma passion.
Et loin du désespoir,
Qui brisait notre vie,
Nos mots seront si fous,
Pour battre à l'unissons...

Je vous prie



Même la nature n'a plus le goût du printemps. Le froid désert glacé  de l'amour qui s'enfuit, me laisse un goût amer, je suis vide au dedans.
Aimer est un puits noir où l'on tombe sans fin. Et mes veines qui saignent à la mourante vie, terrorisent mon cœur pour un nouveau matin. Il me faut réapprendre la cuirasse d'acier, qui me protégera de l'amour et d'aimer. Ô toi, Seigneur tu m'as tant donné ! Neuf semaines de joie intense et de bonheur. Pourquoi ta volonté est-elle, de m'enlever matin, ce que tu m'as donné ? Me faut-il à présent retourner au malheur, qui me poursuit sans cesse, est-ce donc mon destin ?
Les souffrances qui me rongent, je les avais bien oubliées. Je croyais, pour toujours le bonheur ineffable, mais je m'étais trompé, ce n'était qu'une fable.

Mon Dieu, je vous prie, oui, je suis égoïste. Ramenez mon amour, la vie ne m'est plus rien. Je ne veux plus jamais être un équilibriste, entre la vie et la mort, entre rien et puis rien...

La compagne et amie, qui faisait mes beaux jours, mon Dieu rendez-la moi, j'ai faim de son amour.

A l’amie, trop vite enfuie



A l’amie, trop vite enfuie, sur un déluge de mots, disparue dans la vie, mais présente en mon cœur. Si un jour tu voulais, sur une épaule amie, déposer ton fardeau, je serais toujours là, pour accueillir ta peine. Mon malheur de te perdre, amplement compensé, par le bonheur qui naît, de te savoir heureuse. Aimer, c’est te donner, un port pour l’amitié, même si je suis à quai, attendant le navire. Si tu es très heureuse, alors viens me le dire. Rien ne saurait autant, aviver mon plaisir.

J’ai le cœur bien trop grand, comme une cathédrale. Et l’écho de ta voix, résonne encore en moi. Fort de ton amitié, j’allais d’un cœur léger. Sauras-tu me faire part de tes joies retrouvées ? Afin que moi aussi, je parvienne à puiser, l’énergie de survivre, par ton bonheur gagné.

Il me vient à rêver...



Les aurores de soie du matin qui s'éveille, sous les palmes hâlées d'un jardin parfumé, le souffle de tes lèvres pendant mon lourd sommeil, tu murmures doucement au creux de mon oreille : "Ami, je suis heureuse, la vie n'est que merveille"... J'ouvre les yeux, te vois, mon coeur devient soleil. Des larmes de joie, qu'on ne peut réprimer, et je dis alors : "Soit donc heureuse enfin, jours d'or et de vermeil". Tu as quand même pensé à ton ancien ami, brisé par le chagrin, je suis ragaillardi. Ne me laisse jamais plus, si longtemps en errance. Enfin, je te bénis, mon amour, mon amie. 

Mais ce n'était qu'un rêve...

Autour de moi, le silence de la mort, m'envahit

Où es-tu ?



Tu éclairais ma vie, mais depuis ton départ, mon temps est suspendu, à ces pas dérisoires. Où donc es-tu partie, toi qui me donnait la main et qui guidait mes pas, dans un monde si beau. Je reste déchiré, aux portes de l'obscur, à ton image fugace, qui s'inscrit aux nuages. Le cri de mon silence reste sans écho, à ma voix arrachée par de tristes sanglots. Où donc es-tu ma vie, toi, que je consolais, toi qui éclairait mes jours, toi, qui n'es plus que nuit ? Je te cherche partout, mais tu n'es que départ, comme oiseau blessé qui s'envole aux nuages lourds de mon coeur en orage. Si tu entends mes pleurs, aide-moi, parle-moi, ma chérie. Tu es tout ce qui est beau, je ne suis que survie.

Les larmes de la vie



Les larmes de la vie rouges du sang de la mort, sèchent au sol de mon désespoir. Où est la si douce jeune fleur, compagne de l’oubli, qui était comme amie que je n’aurais pas eu ?
Elle si attachante, à l’orée de ma nuit, est partie pour toujours sans un dernier regard.
A l’aube de sa vie est une étrange histoire, que mon cœur ne sait pas, mais qu’il a bien compris. La vie me quitte, par mon corps et mon cœur et les larmes de sang inondent mes matins. Je sais une douce amitié, qui à elle me lie, torturée par l’absence au silence de mort.
La noirceur du jour, ténèbres de la nuit, ne guident plus mes pas, à l’errante destinée.
Je m’arrache les poings aux murs sombres qui m’enserrent, mais il n’est pas d’issue pour la retrouver. Les aurores de nuit, aux déchirantes heures, s’écoulent comme le sang qui s’enfuit de mon cœur.

Je me souviens matins



Je me souviens matins, aux aurores de fées, elle me disait « Ami, soutiens mon cœur qui ploie ». Je la soulevais hors de l’âcre désarroi et son cœur si ému me remerciait, je crois.
Mais le fil est ténu, que la mémoire broie. Lors, mon bras n’a plus de force, seule sa présence était source d’une plaisante vie. Je crie dans le vide glacial de mon cœur « Où es-tu, fidèle amie, existes-tu encore ? ». Ton cœur où est-t-il, en as-tu un d'abord ? Mais nul écho dans la chambre de deuil, où mon cœur glacé attend bientôt la mort.
Dans le tunnel obscur, nulle étoile ne luit. Le sang qui sèche, invisible aux ténèbres, emmène mon cœur de père et sentiment d’ami, aux portes de l’enfer, aux démons de l’oubli.

mercredi 26 février 2014

L’odeur de la mort



Le silence règne en maitre absolu. Les oiseaux apeurés ont fui les combats. Le ciel est bleu azur comme un ciel de vacances.
Que faut-il faire ? Que peut-on faire ? Les enterrer, mais ils sont si nombreux ? Non. Nous, on doit poursuivre notre progression. Cela ne nous regarde pas et cela nous arrange. Et pourtant…
La brise légère apporte les relents putrides des corps en décomposition. Nous avons arraché nos chemises ou extirpé des mouchoirs que nous pressons sur nos nez. La pestilence est telle que nous vomissons.
Le spectacle, lui, nous le connaissons. Les corps sont gonflés, mutilés. Le sang est noir. Viscères, os à nus, cervelles, membres arrachés, chacun de nous connait cela.
Mais l’odeur, cette odeur qui vous colle à la peau, cette odeur que l’on fuit, cette odeur qui nous fera brûler nos treillis et nous laver frénétiquement dès que nous le pourrons, nous ne parviendrons jamais à nous en défaire. Elle nous poursuivra dans nos cauchemars et nous nous réveillerons en sueur pendant longtemps encore.
Les chiens sauvages reculent au loin en nous voyant. Ils viendront continuer leur macabre repas dès que nous aurons traversé, dès que nous leur tournerons le dos.
Nous pressons le pas. Certains courent, le bras sur le nez, pour être plus vite loin, très loin de cette odeur qui nous rend fous.

samedi 22 février 2014

2017 : Sérum de vérité pour les candidats à l’élection présidentielle



Notre monarchie élective va tenter un nouveau putsch légal en 2017. Si nous savions leurs véritables intentions avant le vote, nous ferions certainement d'autres choix ou bien pas de choix.
Imaginons que chaque candidat reçoive une injection de sérum de vérité...
 


«  Française, Français,
Si vous votez pour moi, j’écouterais ce que vous dites mais n’en tiendrais aucun compte.
Moi, président, je n’appliquerais pas le programme que j’ai défini à votre intention bande de gogos.
Quand je serais élu, j’irais prendre mes ordres auprès des grands lobbies qui d’ores et déjà ont pressenti mon soutien en échange du leur, alors que vous, bande d’électeurs à la con, vous n’avez rien à me donner à part des emmerdes et des maux de têtes.
Nous ferons changer les choses, oui, contre vous, mais vous ne le savez pas, comme le prouve ma cote de popularité.
Nous redresserons la France, c'est-à-dire le sort des possédants et des profiteurs. Nous laisserons s’amasser des fortunes et les laisserons filer vers les paradis fiscaux bien mérités à la sueur de leurs fronts.
Nous ponctionnerons sans vergogne les finances publiques, en prévision d’un éventuel départ précipité.
Nous ne ferons rien qui puisse mécontenter le consensus financier mondial et surtout pas le FMI ni la banque mondiale.
Nous puiserons dans vos poches à chaque fois que les petites folies des banques nécessiteront une aide salvatrice.

Vive la spéculation, à bas les travailleurs. »

Extrait de commentaires sur un traumatisme Français vieux de 74 années



Blogueur : 
Mon grand père m'a conté la même histoire peut-être étaient il dans le même régiment. Il m'a dit qu'il voyait des trains chargés d'armes partir vers la Belgique mais qu'à son avis ils ont servis aux allemands et que les généraux français les avaient sacrifié volontairement et qu'ils avaient décidé que la France tomberait car " vaut mieux Hitler que le front populaire" 

Zalandeau : 
Je ne sais pas si vous recevrez cette réponse.
Quoiqu'il en soit, énormément de facteurs ont concouru à nous faire perdre la guerre.
- Le front populaire en France est important dans notre défaite : Beaucoup d'officiers étant plutôt pour la droite et l'ordre, ont fait passer leur patriotisme au second plan, par rapport à leur admiration pour l'ordre Hitlérien. Beaucoup ont "déserté" (évidemment avec des alibis, c'était le week-end de la pentecôte et un peu de retard de retour de perme était monnaie courante). Le régiment de mon père était commandé par un lieutenant !!! D'autres sources parlent d'un capitaine (pour 2500 bonhommes, ç'est un peu léger).
- Une certitude générale que nous étions les meilleurs, ne nous a certainement pas motivé pour faire les progrès nécessaires.
- Retard ou défaut d'équipement : des canons antichars, mais pas d'instructeurs ni surtout d'obus !!!. Pas de radio à bord de nombreux avions!!! Etc, etc, etc...
- Une stratégie menée par des vieux généraux en retard d'une guerre.
- Le seul moyen de gagner aurait été d'attaquer les premiers, lorsque nous avions déclaré la guerre (en 39), car la guerre de mouvement était devenue par les progrès mécaniques acquis, la seule capable de l'emporter...
Bonne journée. 

Blogueur : 
Bonjour, je ne suis pas historien loin de là et j'avoue mon ignorance des comment et pourquoi de cette débâcle. J'avais 10 ans quand il m'a raconté sa guerre. Il a attrapé la tuberculose sur la ligne et il a été évacué vers un hôpital militaire puis il a été démobilisé et il a rejoint ma grand mère et mon père a la Ferté Bernard, après qu'ils aient fuis Paris . Il avait été humilié et se sentait  coupable alors qu'il n'avait fait que subir des événements qui l'ont dépassé . Il a nourri ensuite une haine des militaires et de la droite . Il a milité à la cgt et au parti communiste.  Avec le recul je pense qu'il ne s'est jamais vraiment remis de ces années terribles.
Envoyé de mon iPhone 

Zalandeau : 
Mon père aussi, qui était si Patriote, qui a fait son devoir, qui a été un des rares survivants de ce 8ème régiment d'infanterie "motorisée" (transportés par des autobus parisiens !!!), a été totalement dégoûté des politiciens, des officiers et de l'armée.
Il a enfoui en lui ses cauchemars de 40 à 94, année où il m'a raconté...

Aussi est-il devenu un ardent partisan de de Gaulle, dès le débarquement...

Deux chemins différents, mais marqués l'un et l'autre, par un profond sentiment de trahison et d'écœurement...

Bonne journée et Vive la France, laquelle ? Je ne sais pas... 

Blogueur : 
En effet deux parcours différents mais deux blessures identiques. J'ai servi pendant 16 ans dans la marine alors que mon grand père était antimilitariste. J'ai servi mon pays et j'aime mon drapeau mais l'époque était différente. Mais sans jamais oublier son histoire j'ai rencontré en 1988 a Courseulles sur mer, un  amiral qui avait participé au débarquement en Normandie et qui avait u le courage de désobéir. J'étais fier de servir la mémoire de ce genre d'homme. J'étais matelot. Il nous avait fait un petit discours duquel j'ai retenu qu'il ne faut pas oublier pour ne pas revivre de tels événements et depuis je me demande si a leur place aurais je le courage de dire non. Je n'aurai jamais la réponse alors ne les oublions pas et effectivement vive la France
Envoyé de mon iPhone 

Zalandeau : 
Bravo et félicitation ! J'espère que nous reconstruirons un jour notre identité Française...
J'ai fait Kolwezi en 78 et consultant formateur en Afghanistan en 2008.
Merci à vous,
Bonne journée. 

Blogueur : 
Merci a vous .
J'ai fait ma carrière sur snle sna et j'ai fini sur le charles .
Nous n'avons sûrement pas fait une carrière militaire sans raisons inconsciemment ou pas,
Bonne continuation


mardi 18 février 2014

Les déclarations de DSK enfin révélées !



Le secret de l'instruction ayant été levé, le state attorney vient de rendre publiques les déclarations de l'ex-président du FMI à la police.

15 mai 2011 10h méridien de Newyork :
- J'me ferais bien une petite branlette !


16 mai 2011 13h22 :
-
Qu'est-ce qu'elle est  bonne la fliquette devant moi !

17 mai 2011 8h22 :
- Où est ma femme de chambre, j'ai le tracassin ?


18 mai 2011 20h40 :
- Je voudrais me laver j'ai eu une éjaculation nocturne !


19 mai 2011 8h25 :
- Ca y est j'ai envoyé la purée. Trop de fliquettes, ç'est de la provocation !


L'attorney a précisé que les droits de DSK lui avaient été signifiés et que tous ses propos seraient retenus contre lui. Ce dernier avait répondu :
- Je ne parlerais pas la bouche pleine, mais seulement après avoir mangé mon avocat à la moule et à la sauce blanche... 


L'attorney déclare à la presse, qu'il est envisagé de donner du bromure à l'accusé...

Le présent du passé



Quelqu’un a disparu, je ne sais même pas qui
Un de moins sur le blog, je me demande « qui est-ce ? »
Je me creuse la tête, mais je ne trouve pas.

{…Alors, nous nous agenouillons autour de lui, pendant que le crépitement du combat continue. Nous récitons le « Notre Père », parce qu’on n’en sait pas d’autre, tête baissée… Fermant les yeux, je le revois, vivant… C’était, il y a quelques minutes, qui semblent déjà si lointaines, comme dans un passé irréel… Il donnait ses ordres sous le feu ennemi, et demandait au radio la liaison avec le PC… J’entends encore sa voix précise et assurée… }

Ce matin, j’ai serré dans mes bras un tronc d’arbre de bois mort. Elle venait pourtant de prendre son réveille-matin et de le regarder… Hier, le l’enlaçais, elle s’animait, me caressait les doigts…

{…Néfertiti ma royale épouse ! Vous enfin en ces lieux ! Que vous m'avez manqué ! Un seul jour sans vous, est un jour sans vie !
Narrez donc votre périple dans le delta du Nil !
Le fleuve sacré a-t-il, en débordant, ruiné tous mes sujets ?
Je voudrais savoir si nos provisions de récoltes sont toutes épuisées en dédommagement…}

Alors, je me réfugie dans mon antre protecteur. Je prépare le nœud salvateur de la vie qui trépasse. Je mets à jour la liste à laquelle je m’accroche, comme à un rocher au milieu des tempêtes.

{… Et puis un voyageur crie « On voit la Corse ! ». C’est vrai. Je ne l’aurai jamais imaginée comme ça. Une montagne très haute et pas large, qui sort de l’eau, au loin.
Puis, on voit peu à peu les côtes, avec plein de petites taches blanches, qui sont autant de maisons.
L’arrivée à Bastia est proche.…}

Je réponds aux commentaires, avec des rires dans le clavier pour conjurer la morosité, à ces messages si lointains comme irréels, d’une vie au ras du sol, les pieds sur terre, mais aux voix d’outre-tombe.

{…« - Gris de 3 ? »
« - 3 de Gris, j’écoute. »
« - Je vois une centaine d’hommes en uniforme rassemblés sur la route. A deux cents mètres. Est-ce que je tire ? »
« - Négatif. Essayez de les identifier. Ce sont peut-être des Paras Zaïrois. »
« - J’ai l’impression qu’ils mont repéré et qu’ils essaient de m’encercler. »
Je réalise que mon ami le Sergent chef Daniel fait partie de la 3ème section de Gris et qu’il est là-bas en fâcheuse posture…}

Combien reste-t-il ? Je ne sais pas ! Aurais-je le temps ?

Notre constitution est mal faite

Écrit le 5 mars 2009




Notre constitution est mal faite.

Que dirait-on d’un système démocratique, où l’on rallie les suffrages d’une classe populaire sur un programme prétendument en sa faveur et où l’élu s’empresse de faire le contraire, c'est-à-dire contre cette même classe populaire qui a voté pour lui ?

Dans le commerce, c’est une escroquerie et on peut porter plainte. Dans notre système politique : Nada !

On ne peut que faire des prières pour qu’une providentielle bombe à neutrons tombe sur l’Elysée, ou qu’un sniper islamiste réussisse son coup, ou que Dieu lui envoie la foudre sur la gueule !

Il faut changer ce système. Il faut que des référendums d’initiative populaire puissent renverser un tel tyran.

Nous sommes dans une démocratie et non dans une oligarchie !

Les oligarques à la lanterne !

Trois durs chez les vikings, ou trois lopettes chez les bouseux ?

Écrit le 8 février 2014

Ça se passait pas très loin de chez moi, dans l'autre belle-famille de ma belle famille…

Le fils (que nous appellerons le cocufieur) couche avec la femme d'un taulard (la cinquantaine) multirécidiviste.
Le taulard sort en « provisoire »… Il apprend la chose… Il ne dit rien… Mais un jour, le taulard décide d'aller rendre une visite au fils au domicile des parents...

Ce jour-là, (c'était il y a quelques jours), le père a 54 ans, mais il en paraît 70… (Tabac + alcool = 16 ans de plus !). Il dort chez lui sur le canapé, bourré comme à l'habitude…
Le fils (dans les 25 ans) est chez ses parents ; pour une fois il n'est pas en train de limer chez la femme du Taulard : Normal, l'autre depuis qu'il est sorti, vide consciencieusement le trop-plein de sauce blanche de son poireau, accumulé au gnouf, dans le sac à foutre sans amour de la femme à tout le monde…
Quand soudain on frappe à la porte… La mère va ouvrir… Le fils apercevant le taulard dans l'encadrement de la porte d'entrée, prend son courage à deux mains, sort précipitamment par la porte arrière et va se réfugier dans la cabane de jardin qu'il barricade de l'intérieur…

Le taulard gueule comme un veau mal éduqué et comme la mère du cocufieur ose lui répondre, il lui donne un coup de poing sur le bras dont elle avait protégé in-extrémis son visage. Puis il se saisit d'un profil métallique trainant sur le perron et la frappe, plusieurs fois… Puis il se casse, sans autre forme de procès…

Le père : « Qu'est-ce qui s'passe ? »
La mère : « C'est Untel qui m'a blessé, il est fou-furieux ! »
Le père : « C'est bien fait pour ta gueule ! T'avais qu'à pas ouvrir ! »… Puis il se rendort mécontent du dérangement, dans ses rêves alcoolisés…

Bilan pour la mère : Un gros bleu au bras, et des points de suture sur la tête…

Ca se passe au pays des fiers descendants de Vikings… Mais à mon avis, il y a trop longtemps qu'ils continuent à descendre, ces descendants... dégénérés…

Un type qui ne défend pas sa femme.
Un type qui ne défend pas sa mère.
Un taulard qui tape sur une femme (Je me doute du genre de délit qu'il a pu commettre)

Enfin, que des « choses » très « courageuses »… de la part de ces hominidés... (Homme est un mot dont ils sont indignes).

Donc, je dirais plutôt « Trois lopettes chez les bouseux »