dimanche 27 septembre 2015

Mémoires et radotages (7) - Pays décadent



Il faut le dire tout net, nous n’avons plus la maîtrise de notre destin ! Nous avons donné le pouvoir à des gens qui l’ont donné à l’Europe (c'est-à-dire un machin qui n’existe pas, bancal, illogique, mal conçu, sans responsabilité, dirigé par des gens à la solde de la banque centrale américaine et non aux couillons d’européens que nous sommes)…

Nous sommes passés du droit des peuples au droit des banques.

Le pouvoir est aux mains d’une élite non élue, à laquelle nos dirigeants élus ont délégué toutes responsabilités.

Notre démocratie soi-disant représentative est une imposture, puisque l’alternance d’un quasi bipartisme se fait par dépit d’un parti à l’autre avec les mêmes objectifs : Casser le salariat et établir la loi de la jungle si profitable aux puissants…

Le vote pourra-t-il nous faire sortir de ce cycle infernal ? Ce n’est pas certain. La professionnalisation de la politique empêche la venue d’idées nouvelles, ces élites étant formatées dans le même moule d’un libéralisme si bon pour conserver les privilèges consanguins des pourris de la terre.

Il n’y a une continuité que dans ces soi-disant alternances, à quelques détails près. Un parti bloque les idées de l’autre et inversement. Jeu de duettiste qui ne fait plus rire personne… Et pourtant nous avons pleins d’exemples dans notre histoire passée d’une bonne gouvernance…

Ces élites dans notre pays se croient et les événements leur donnent raison, au-dessus de toute loi, seulement applicable aux autres… Nous sommes en France, dans la monarchie de droit absolu…

Qui va nous en sortir ? Doit-on cesser de voter, au risque qu’ils suppriment le vote et dévoilent enfin leurs vrais visages d’oligarques ? Faut-il une nouvelle révolution ? Si ! Mais le problème est que plus personne n’a l’envie de la faire… Vieux peuple sclérosé, engoncé dans ses habitudes… Pauvre France…

jeudi 24 septembre 2015

Stargate SG1

Nous avons quitté la terre de blog.fr. C’était facile, nous avons utilisé les anneaux de transfert :

http://zalandeau.canalblog.com/

mercredi 23 septembre 2015

Mémoires et radotages (6) – Mensonge, Violence etc…



L’humain… du moins l’appelle-t-on comme cela… n’est pas forcément doté d’humanisme. L’humain peut avoir tous les réglages et tous les dosages possibles entre ‘monstre’ et ‘juste’, entre doux et sanguinaire, entre bienveillant et pervers.
La cruauté souvent dégagée par cette espèce est la plus forte que la somme de toutes les cruautés du reste du monde animal !

C’est pourquoi l’humain a essayé d’organiser son existence communautaire en régentant des systèmes d’entraide et de solidarité. Mais rien n’est jamais acquis en ce domaine. Souvent les malfaisants s’emparent de ces systèmes pour les faire capoter, pour les réduire et imposer leur ordre et leur dictat. Car la haine aussi peut unir la prédation, contre l’équilibre précaire instauré par la partie ‘humaniste’ du genre humain.

Il y a donc des factions, des partis, des sectes, des religions, des groupes de pensées (francs-maçons, énarques, imbéciles présomptueux et creux), qui tentent d’influencer, de manipuler, de régenter le monde, même au prix de sa perte.
Le mensonge est partout, dans tous les replis de la vie sociale, économique, politique, commerciale, technologique, financière…

Il faudrait être bien solide pour pouvoir déjouer tous les pièges où l’on veut nous faire tomber… Personne ne le peut… D’ailleurs, cela mènerait à une paranoïa pas plus productive…

Samedi dernier il y avait une manifestation contre la suppression de notre hôpital… (Pas d’autre hôpital à moins de 60 km à la ronde…
-Les socialopes poursuivent et amplifient la politique désastreuse de désertification médicale commencée par leurs prédécesseurs de droite, après avoir affirmés « pas un pouce du territoire à plus d’une demi-heure d’un hôpital », (or, 60 km au bas mot, c'est 60 minutes... largement le temps de clamser!).
-Les élus (maires et députés) de droite et de gauche, qui soutiennent à fond cette politique, sont venus manifester contre !!! Pourquoi ? Pour tâcher de gagner quelques voix pour les prochaines échéances, pour tromper leurs électeurs, qui bientôt prendront l’exil du désert provincial ! Où trouveront-ils les impôts locaux envolés, pour vivre sur la bêtise des leurs contemporains ?
-Le personnel médical n’a parlé que de son emploi, se foutant pas mal de la santé des pauvres couillons… Et voulant sauvegarder se longues parties de cartes rémunérées d’un salaire chaque fin de mois.
-La pétition, par ses 18000 voix a fait voter les morts ! Une manifestation de 2000 personnes s’est vue attribuer un effectif de 5000…

Mensonges, mensonges et mensonges !

Et pour quoi tout cela ? Pour rien cela est certain ! Les manifestations pacifiques n’ont aucun effet. Seuls le chantage, la violence, la menace, le risque, la peur alliés au doute, peuvent faire changer des programmations d’économies imbéciles. Pas le pacifisme !

Le monde marche à la violence, malgré son envie de paix et de dialogue !

Mémoires et radotages (5) – Amour, Dieu etc…



Tout cela pour dire que ceux que nous aimons le plus, ce sont nos enfants puis nos parents, en général… puisqu’il y a des ‘anomalies’, des exceptions, des amplitudes différentes selon les individus…
Il y a une chose que je constate et que je ne comprends pas mais qui est ainsi… C’est, dans notre processus de vieillissement, le fait que tout en nous s’affaiblit : force, maîtrise de soi, aussi bien de nos sentiments que de nos caractères, on a davantage de peur à propos de tout….
Mais il est une chose, une seule chose, qui ne faiblit pas, c’est notre amour… L’amour s’additionne et se multiplie, jamais il ne se soustrait ni ne se divise… Curieuse mathématique, inconnue dans le monde scientifique…

Que ce soit du premier jour de leur naissance, jusqu’à notre propre disparition, nous aimons nos enfants, toujours autant (sauf si, bien sûr, des changements dans la nature des êtres aimés, vient à perturber la vision que l’on a d’eux)… Sinon, c’est un feu qui brûle sans s’éteindre… Peut-on croire que la mort peut briser ce feu sacré ? Parfois j’en doute… Il est possible que cet amour soit éternel. Qui sait ?

Parfois, je pense à ces parents qui perdent un enfant et je me dis que c’est la chose la plus angoissante au monde, plus que notre propre mort, plus que notre propre agonie…

Et si Dieu existait ? Pour moi, douter de son existence, c’est croire en lui !
Mais il n’est pas là, s’il existe, pour s’occuper de chacun. Il est partout et nulle part, pour ordonnancer la vie… La vie qui est le seul secret, que nous n’avons pas percé et dont je pense que nous ne découvrirons jamais le principe ultime…
Qui sommes-nous pour croire que nous saurons un jour créer tout, absolument tout, à partir de rien, du néant ?
Alors pourquoi mourir ? Parce que cela fait partie de la vie, qui a un début et forcément une fin. C’est une des lois fondamentales que Dieu a créées… Même si nous essayons d’en repousser les limites, bravement, avec nos petits moyens…
Les ‘miracles’ ? Ils ne sont pas là où on essaye de nous les faire voir… Jésus surfant sur le lac Tibériade… C’est n’importe quoi ! Les miracles sont dans le quotidien, personne ne les voit, ou bien si peu de gens…
Les religions ont été créées par ceux qui voulaient manipuler de grandes masses de gens. Elles ont créé des règlements, des dogmes, imbéciles, non démontrés parce qu’indémontrables ! S’emparer de Dieu et lui prêter des intentions, des volontés codifiées, des dictats… c’est comme essayer d’emprisonner le vent pour se l’accaparer…

Dieu n’est à personne et à tout le monde. Dieu ne tue pas, ne dis pas de tuer. Il laisse tout un chacun libre, avec sa conscience, de décider s’il veut faire le bien ou le mal.
Dieu… enfin, s’il existe, donne probablement parfois des coups de pouces au destin… Mais il laisse les hommes s’occuper de leur vie, il les laisse décider ce qui est bien ou mal. Rien n’est écrit dans le petit carnet de Dieu… Tout est possible, même si le pire n’est jamais certain… La seule chose qui soit certaine c’est la vie qui continuera avec ou sans ceux qui décideront de la supprimer.

La seule chose qui nous rapproche de Dieu, c’est l’amour et certainement pas les curés, les imams, les bonzes et autres révérends, avec leurs histoires à dormir debout.

Nous avons à décider qui est nuisible, qui est utile. Nous avons à décider si nous nous unissons, contre un danger. Nous ne sommes pas obligés de tendre l’autre joue ! C’est un choix qui relève de notre libre arbitre personnel…
« Aide-toi, le ciel t’aidera ! », c’est, selon moi, la transcription du fait qu’il est probablement en nous et que nous n’avons qu’à le rechercher… Plus nous nous prenons en mains, plus nous nous rapprochons de lui, je crois...

lundi 21 septembre 2015

Mémoires et radotages (4) - L'amour etc...

Ce sont des souvenirs formidables, vraiment… Et c’est peut-être les seules choses qui ont valu le coup dans la vie… Sinon, la vie, le reste de cette vie, c'est-à-dire la plus grande partie, à quoi sert-t-elle ? La vie ne vaut rien… Elle est terne et sans attrait… Il n’y a que ces souvenirs si doux, si réconfortants qui nous maintiennent la tête hors de l’eau…

Oui, la vie valait d’être vécue quand l’adrénaline était à son plus haut niveau, quand on prenait des risques les plus fous, attentifs à autrui, avec un but… Aider… son prochain, sans attendre de remerciement… Que nous étions cons ! Maintenant on regrette de n’avoir pas eu de remerciements, de reconnaissance…de gloire, finalement, je crois… On a des remords aussi… des remords d’avoir hypothéqué nos avenirs en des aventures folles sans penser à qui… les mériteraient, ces folies… Gaspiller nos forces et nos efforts pour qui nous n’aimions pas, avec cette certitude de l’absolue nécessité de notre abnégation…

Idée complètement folle ! Il n’y a que ceux que l’on aime, qui aient le droit à toutes nos attentions… Tout le reste est de la fumée qui se dissipe sans aucune trace…

Aimer, aimer… C’est le grand mot, le seul mot peut être, qui vaille quelque chose ! D’ailleurs comme il est galvaudé par la langue Française… Au moins les Britishs ont fait la différence entre ‘I love une femme’ et ‘I like camembert’… Mais nous, Français si fiers de notre langue… On n’a même pas su le faire : On aime tout avec le même mot…

Mais que ce soient les Angliches ou nous, on est aussi cons d’avoir mis le même mot pour aimer et pour baiser ‘faire l’amour’, ‘to make love’… N’importe quoi !
Comment peut-on faire un amalgame entre aimer qui est relatif à l’amitié, et une utilisation de ce même mot pour un simple désir sexuel… Même si forniquer est un moyen de resserrer provisoirement les liens d’un couple… mais si artificiellement… à coup d’hormone… Une jouissance = une dose de drogue, une jouissance = une dose de drogue et ainsi de suite…

C’est pitoyable ! Enlève la baise… et il n’y a plus de couple, plus rien !

Sauf quand il y a de l’amour, le vrai amour, celui qui n’est pas vicié par le simulacre de la reproduction…
Comment la langue Française dont nous sommes si fiers, a pu laisser une pareille abomination de langage ? Et d’ailleurs, notre langue si riche est parfois très pauvre lorsque nous disons certains mots qui veulent dire des choses complètement opposées et ce dans le même contexte. Par exemple ‘hôte’… C’est a la fois celui qui reçoit et celui qui est reçu…
Et ‘louer’. Le propriétaire comme le locataire proclament avoir ‘loué’ l’appartement…

Il y a plein de mots comme cela, j’y pensais ce matin… Mais j’ai oublié…
Bon, je veux bien que dans certains cas le même mot puisse avoir deux ou plusieurs significations différentes, mais seulement lorsque qu’il ne peut y avoir de confusion…
Par exemple, si le docteur dit ‘Allez-vous à la selle ?’… on sait très bien qu’il ne parle pas d’équitation… Remarque… cela nous a valu de bon gros vaudevilles, basés sur la confusion des mots… A toute chose malheur est bon…

dimanche 20 septembre 2015

Archive

Sous la console béton, pas assez de place pour percer avec un pistolet. Sur le mur , impossible silex et chaux friable. On ne peut se fixer que sur les cotés des consoles et la sous-face du débord de plancher...

Mémoires et radotages (3) - Papa etc…

Écrit le 20 septembre 2015

Drôle de situation que de se retrouver face à soi-même, finalement…
Je me souviens en 2004, avec toi Papa… C’était l’été, les vacances. Je t’avais emmené à Sainte Livrade pour jouer ton loto… Tu avais oublié tes lunettes sur la tablette du buraliste… Je t’avais laissé à l’ombre du marché couvert avec ta canne… J’ai couru chercher tes lunettes… En revenant tu fouillais dans tes poches et faisait tomber un billet, je te le ramassais, pendant que tu en perdais un autre, puis encore un autre, en retirant ta main de ta poche… Tu réalisais que tu avais joué 50 euros au lieu de 20… Il ne fallait pas le dire à ‘Maman’… Je t’ai aidé à grimper dans la voiture… Que j’étais ému… Toi qui était si fort, si costaud… Pendant que je bouclais ta ceinture… Tu m’as dit… « Cette fois-ci, tu sais, il n’y aura pas de troisième fois… Jésus m’a sauvé la vie deux fois déjà… C’est peut-être la dernière fois qu’on se revoit… »… Moi, bêtement, « mais noooonn, Papa, voyons ! »… Qui étais-je pour m’en sortir par une pirouette devant ta lucidité ?…

Toi si fort, si réaliste, si… En février je t’ai revu sur ton lit de mort… Là où, enfin, je t’ai dit « Je t’aime, Papa », bravant cette pudeur imbécile… Tu m’avais dit « Moi aussi »… Et tu as appelé ta mère également... Ce furent tes derniers mots… Comment pouvais-je comprendre ? Toi qui à 81 ans début 2000 étais monté sur ton toit pour le réparer suite à la grande tempête… Sans demander d’aide à personne… Quel homme ! Que j’ai été fier que tu sois mon père ! l’hépatite C a été la plus forte ! Saloperie de maladie refilée par l’hôpital Saint Roch à Nice, par des transfusions, du temps où … Une trentaine d’année auparavant… Sinon, je suis sur que tu serais encore là… Et on rigolerait…

Je parle de toi aux enfants… Ils se rappellent bien des histoires que tu leur racontais à table et qu’ils écoutaient la bouche ouverte, oubliant de manger. Tu faisais le clown et te déguisais pour les faire rire… Je crois que pour eux aussi, tu es impérissable…


Tu appelais ta mère à l’hosto en cette dernière journée de conscience le 20 février 2005, cette mère qui t’a tant manquée… Un jour sur un chantier, quand j’étais jeune, tu m’avais dit, perché sur ton échelle… que tu pensais à ta mère et que  tu pleurais, mais toujours quand tu étais seul… Je t’écoutais et je me souviens… Cela marque l’esprit, un homme si solide mais si sensible, si aimant… Un formidable père, en tous cas… Le lendemain, lundi 21 à 20h17... j'ai senti ton âme s'envoler... Ce n'est qu'un au-revoir...
        

Mode d’emploi pour les transfuges de blog.fr réfugiés sur canalblog



Ceux qui utilisaient blog.fr étaient habitués à recevoir des réponses sur leur boite email, quand d’aventure ils mettaient un com sur le blog d’autrui et que quelqu’un écrivait une réponse…

Mais chez canalblog, fini, tout ça. Ce n’est pas automatique.
A chaque fois que vous mettez un com sur le blog de quelqu’un d’autre, il faut cocher une petite case.

Ecran avant le commentaire :


Au moment de mettre le commentaire :


Si donc vous ne cochez pas, le dialogue s’arrête là, parce que vous n ’aurez aucune transmission dans votre boite email des réponses éventuelles…

D’autre part, si votre com est lui-même une réponse, il faut cliquer sur le « répondre » correspondant à celui auquel vous répondez.

Voilà donc comment un blog peut ne pas avoir de convivialité, tout ça à cause d’une simple petite coche…

samedi 19 septembre 2015

Mémoires et radotages (2)



Cher Papa, que de choses j’aurais à te demander. C’est au moment où nous avons beaucoup d’expérience commune, au moment où nous pourrions en parler, que nous ne pouvons plus le faire.

Je crois que c’est au moment où mes enfants sortent de l’enfance, que je sors de la mienne. La béatitude niaise que j’avais à voir et admirer mes enfants laisse place à une douleur lancinante de voir que leur avenir n’est pas assuré. Leur vie sera extrêmement difficile.

J’ai d’énormes remords de les avoir mis sur terre. Et pourtant, dès le merveilleux choc de leur venue au monde, je m’étais promis de respecter leurs personnes, leurs identités. Je ne devais que les protéger, que les aider, pas empêcher leur développement ! Mais je n’ai pas su créer un environnement privilégié et pérenne. Et ça, je n’y ai pas pensé ! Je n’ai pas pensé une seule minute, que je ne pourrais pas leur assurer un empire financier, ou bien un environnement sociétal fait de réseaux, de renvois d’ascenseurs, sorte de communautarisme entre privilégiés…
Et pourtant, j’aurais du y penser ! C’était mon devoir ! Et si j’avais eu cette démarche intellectuelle, j’aurais compris que n’étant pas capable d’atteindre de tels objectifs, il aurait été plus prudent de ne pas se hasarder d’engendrer des enfants, futurs malheureux sur terre !

Alors maintenant, j’me trimbale avec ces remords et ces souffrances, d’être impuissant pour l’avenir de ceux qui comptent plus que moi.

Finalement, l’égoïsme est parfois une vertu ! Ne pas faire d’enfant n’aurait pas été qu’une insensibilité aux autres, mais en l’occurrence, plutôt une prévenance, une bienveillance envers mes prochains…

Mon égoïsme, en fait, a été de les faire venir sur cette terre sans avenir ! De ça Papa, j’aurais bien voulu débattre avec toi. Oh, je sais bien, tu aurais dit « Mais tu ne pouvais pas savoir ! Ce n’est pas de ta faute ! Tu as fait tout ce que tu as pu ! Et puis, c’est à eux de se démerder ! ».

Tu les aimais tant, mes petits ! Un jour, tu as dit que tu n’en revenais pas, le jour où je t’ai mis Toto dans les bras, quand il était un tout petit nourrisson. Et Maman non plus ! Vous bichiez comme des vieux poux ! Quelle drôle d’expression, d’ailleurs. Elle vient de vous deux. Belle époque de ma jeunesse, insouciante, confiante en vous et en l’avenir, pressé que j’étais de devenir grand, de partir, d’aller m’envoler vers les cimes… Quelles drôles de cimes d’ailleurs ! Le soleil pas si haut que ça, a du me brûler les ailes, sûrement !
Mais j’étais resté pendant cinquante sept ans un enfant, dans ma tête. Un enfant rempli de rêves et d’espoirs, confiant en moi-même, confiant dans le destin que nécessairement mon opiniâtreté me ferait obtenir, à la force des poignets… Ou plutôt à la force de ma volonté, de ma capacité de raisonnement, de mes dispositions techniques, organisationnelles…

N’était-ce pas très puéril ? J’ai vécu dans l’illusion imbécile… Enfin disons que cette illusion a fonctionné pendant cinquante sept ans… Et puis, depuis… depuis huit ans… La réalité est là, sous mon nez ! Triste réalité, implacable ! Prisonnier que je suis de mes incapacités nouvelles !
Tiens par exemple : Cela fait plus d’une semaine que je ne parviens toujours pas à trouver une solution technique pour réaliser le supportage de mon tuyau de descente d’eaux pluviales… Putain de merde ! Dans le temps, le lendemain, au réveil, j’aurais eu la solution. Je suis certain que la solution est simple ! Mais putain ! Je ne la trouve pas !

Mémoires et radotages (1)




Je le vois bien, ma quantité d’écrits diminue, chaque jour un peu plus. Je m’efforçais à écrire chaque jour, certains ne le comprenaient pas d’ailleurs, arguant que le plaisir c’est d’écrire quand on le veut et non de se forcer à le faire. Mais moi, j’estimais que m’astreindre à cet exercice, c’était entraîner mon cerveau et donc, que l’exercice serait salutaire pour ma santé mentale.
D’autant que, je dois l’avouer, le plaisir d’écrire et la fécondité étaient au rendez-vous et donc la contrainte n’était que théorique.
Ce besoin d’écrire est venu subitement après mon accident hémorragique cérébral. Je suppose que l’amoindrissement de la région de mes fonctions cognitives (situées dans l’hémisphère gauche) m’a fait basculer sur un fonctionnement plus poussé avec l’hémisphère droit… Ceci est d’autant plus plausible que l’inspiration qui me venait soudainement était entièrement de nature affective, motivée par les sentiments et plus du tout par le coté factuel et cartésien de ce que je fus auparavant (de l’Odéon)…
J’ai donc depuis 2007 mis en œuvre une partie créatrice de moi-même que j’avais totalement ignorée pendant 57 ans de ma vie antérieure.

Mais le temps joue son œuvre. Je ne serai pas le d’Ormesson ni le Dutourd du blog, (de toute façon mes dons sont infiniment moindre que les leurs et je n’aurais pas l’impudence de me comparer à eux), mais disons que je parlais plutôt de leur continuité dans l’espace temps. Ma longévité créatrice s’amoindrit au fil de la perte de mon vocabulaire, de ma vivacité et de ma mémoire.

Les sujets me venaient lors d’insomnies et j’étais capable de les transcrire dans la journée.
Maintenant, j’ai oublié les objets de mes pensées, au moment où je suis devant mon clavier.

De plus, mon cerveau ne sait plus ‘défragmenter’ les réflexions diverses qui sont générées en temps partagé. Et mêmes si certaines réflexions sont bonnes, elles ne connaîtront jamais le développement et la formalisation qu’elles méritent.

C’est pourquoi, sur le point de décider d’arrêter l’écriture, et par conséquent le blog, je prends une autre décision, provisoire, bien évidemment. Je vais me laisser écrire ce qui me passe par la tête. Je pensais que ce seraient des mémoires de ma vie que j’écrirais, mais finalement, ce sera un mélange de présent et de passé, de faits authentiques, de sentiments et de sensations. Ma capacité de classement et de rangement étant désormais très basse, les écrits seront les reflets de ce que sera ma pensée au fur et à mesure de sa régression funeste…

Franchement… Ne vieillissez pas ! J’admire mon père dans son talent oral ! Lui qui a si bien su conter son histoire de manière verbale ! Mon talent oral n’est pas au rendez-vous ! Je préfère écrire. Bien entendu, la spontanéité y perd, puisque les exclamations, les hésitations, les erreurs seront forcément moins fréquentes, mais j’essayerai autant que faire se peut, de laisser mon cerveau faire ses erreurs en direct, cela sera plus tristement humain. Quant aux fautes d’orthographe, en ayant une sainte horreur, je tenterai de les corriger. Mais si le niveau de celles-ci venait à augmenter (ce qui est inéluctable), et bien, là encore ce sera un indice de plus sur ce naufrage qui a déjà commencé.

samedi 12 septembre 2015

Accueil des migrants : la France doit-elle assouplir temporairement ses règles d’accueil ?

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23 %
 
Non
 
76 %
 
Ne se prononce pas
 
1 %
 






Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais !

Pollution
qui nous coûte cher, regardez!!!!!




 Taubira et son biclou
Si ça c'est pas de la connerie démago-socialo !!!
2 personnels de sécurité à vélo
+ 1 monospace (pour mettre le vélo)
+ 1 Peugeot en fermeture
+ 1 équipage à moto.

> > > > > > > > >
Cela fait quand même 2 voitures et une moto qui polluent pour une conne en vélo et je ne parle pas du nombre de personnes mobilisées pour les 2 gardes du corps en vélo (ça leur fait leur sport du jour)

Et à part cela,
on ne prend pas les gens pour des cons en France ..!

jeudi 3 septembre 2015

La guerre dans l'association des anciens élèves avec des dirigeants oligarchiques (2)

Suite de l'historique : 

- Cette action aboutit déjà à un résultat : le bureau décide de revenir à la procédure initiale d'un bail à construction contracté directement avec un bailleur social. Il demeure tout de même des interrogations sur les modalités de ce contrat.
- 5 décembre 2014. Notre demande en référé d'annulation de l'AG du 6 décembre 2014 : L'audience de référé du 05/12/2014 n'a pas pu se tenir suite à l'intervention de Madame le Bâtonnier au prétexte que le barreau d'Alès était en grève. Alors que les avocats de Nîmes et de Marseille étaient présents et ne faisaient pas grève, ils étaient venus pour plaider !
- Le projet 180 studios a été présenté à l'AG du 06 décembre 2014. Après un vote (que nous qualifieront de suspect sur les utilisations des pouvoirs en blanc adressés par correspondance) le Président recueille 60% des voix. Il obtient mandat pour contracter et engager l'Amicale dans la réalisation de ce projet.
- Depuis le groupe CAMA se réunit une fois par mois le vendredi à 18 H à Nîmes. Une délégation rencontre notre avocat Maître PIETTE à Marseille régulièrement (à ce jour à 4 reprises).
- La procédure en justice suit son cours, mais chacun sait que la partie qui est demandeur ne maîtrise pas les délais. La prochaine audience est celle de la Mise en Etat le 14 avril 2015 (échange des pièces, normalement Conclusions de la partie adverse, et réplique de notre avocat vers le 15 mai 2015). Il ne faut pas s'attendre à une audience de plaidoirie avant la fin de l'année, d'où un jugement début 2016.
- Le groupe CAMA a tenté à plusieurs reprises un rapprochement avec la partie adverse. Nous avons proposé une conciliation. Travailler ensemble d'une manière démocratique pour réviser les statuts. Ils sont obsolètes et sont sujet à diverses interprétations. Ils sont la source notamment de votes très contestables aussi bien au CA qu'en AG. (Votes par correspondance en blanc, votes électroniques, votes par visio conférence)
- Cette proposition de conciliation suite à un Courrier du 09 mars 2015 de notre avocat a été refusée par la partie adverse. Refusée également au cours du CA du 13 mars 2015 (10 voix contre 10 mais avec voix prépondérante par visio conférence du président qui est domicilié à 5000 Km d'Alès)
- Le bureau actuel s'enferme dans une position autoritaire qui refuse la contestation démocratique. Il s'autorise d'accueillir les anciens élèves, qui eux sont adhérents à l'amicale depuis leur sortie de l'école, et qui veulent assister silencieusement au CA avec un Huissier qui leur ferme la porte de notre MDE ! Où sont la transparence et l'esprit amicaliste ?
- La seule proposition faite par le bureau a été la LRAR en date du 26 février 2015 du vice président T. Olivari. Il nous dit en résumé que si on n'est pas d'accord on peut tout « simplement démissionner » ou alors ils vont « envisager une procédure de radiation à notre encontre ». Ces termes menaçants sont renouvelés par T.Olivari dans une nouvelle lettre RAR du 24 avril 2015.
- Le fonctionnement de notre association n'est plus celui d'une Amicale. Devant cet état de fait nous sommes contraints de poursuivre notre action en justice :

1 - Nous  demandons la nomination d'un Administrateur Provisoire qui aura pour mission de convoquer et contrôler la prochaine AG.

2 - le 27 avril 2015 sommation a  été faite à l’Amicale  de nous communiquer les documents concernant la validité  des votes des derniers C.A. et A.G. (respect de l’article 1.3 du règlement intérieur sur le droit de vote)

- Cette action du groupe CAMA est légitime. Elle demande de l'abnégation et de la volonté de la part de ses membres. Cela a aussi un coût. La justice n'est pas gratuite. Nous demandons à tous les Sympathisants de nous aider financièrement selon leurs moyens. Toute participation contribuera au succès de notre démarche. Nous allons vous adresser un bilan des sommes perçues et dépensées ainsi qu'un mandat à nous remettre pour continuer notre action. 

Tous ces efforts ont un seul but : que l'éthique, la transparence et l'amitié soient de nouveau de rigueur au sein de notre Association.” 
Fin de citation 

Amicalement

JL


La guerre dans l'association des anciens élèves avec des dirigeants oligarchiques (1)



Bonjour à Tous

Je suis d’accord avec toi sur la tournure des évènements, mais malheureusement aucune, je dis bien strictement aucune discussion n’est possible avec l’équipe dirigeante actuelle. De nombreuses tentatives ont été faites sans succès. Je suis également d’accord sur le fait que ça peut être dommageable pour l’Ecole. Peut-être te rappelles-tu la lettre ouverte que j’avais adressée au président de l’amicale il y a un an. Je n’ai bien sûr jamais reçu de réponse de sa part. Par contre, à ma grande surprise, j’ai reçu énormément de messages de soutien.

Pour votre information, les contestataires au mode de fonctionnement actuel de l’Amicale se sont réunis pour former un groupe appelé CAMA (Comité Amicaliste des Mines d’Alès). Ci-dessous vous trouverez un résumé de la situation.

Je peux vous assurer que ce résumé est extrêmement “soft”. Ce qui se passe dans la réalité est dramatique. Une dizaine de personnes s’est accaparée le pouvoir en bafouant tous les jours non seulement les règles démocratiques élémentaires, mais encore en méprisant totalement les statuts et règlement intérieurs de l’Amicale. Les “communiqués officiels” que vous pouvez recevoir sont un tissus de contre-vérités n’ayant pour objectif que de définir les “bons” (l’équipe dirigeante) et les “méchants”, les contestataires.

Plus ça va, plus les décisions sont du type “Car tel est mon bon plaisir”.

Sachez enfin que lors de la dernière A.G

-  le “Candidat officiel” au poste d’administrateur n’a pas été élu,

- que le budget n’a pas été voté,

- que la proposition d’augmenter le nombre de membres du C.A (pour leur donner une majorité plus confortable) a été refusée...

HISTORIQUE

“- 5 juillet 2014 : AG avec 5 présents sur 750 adhérents suivie d'un CA avec l'élection d'un nouveau Président. De nombreux votes sont irréguliers. Le groupe CAMA se constitue et conteste les délibérations de cette AG et l'élection du nouveau Président.
- Les membres du CAMA  adressent 5 lettres RAR au bureau de l’Amicale (7 août, 21 août, 8 septembre,  29 septembre  et 26 octobre 2014). Ils contestent les dernières élections et proposent une démarche de conciliation «  pour résoudre par le haut  »  ces dissensions. Ces lettres resteront sans réponse.
- Automne 2014(et bien avant) : Quelques administrateurs membres du CAMA constatent que le bureau de l'Amicale veut réaliser le projet de construction de 180 studios à la MDE (de 12,3 millions d'euros dont 3 M€ de subventions de la CDC) sans appel d'offres. Ce qui est contraire à toute déontologie. D'autre part ce n'est pas conforme au dossier validé par le Comité Régional de l'Habitat et de l'Hébergement du Languedoc Roussillon.
- Nous rappelons que tous les sociétaires de l'Amicale, membres de CAMA sont favorables au partenariat Ecole-Amicale pour la réalisation du projet CREAPP. Ils souhaitent simplement que l'éthique et la transparence soient respectées.
- AG du 06 septembre 2014 : Importante contestation de 80 % des présents qui refusent de donner mandat au Président pour traiter un marché en VEFA (sans appel d'offres). Ils rappellent également que l'élection de S. Deveaux n'est pas valable.
- Devant le refus de dialogue du bureau, le groupe CAMA est contraint d'agir en justice pour demander l'annulation des délibérations de l'AG du 5 juillet 2014 : assignation au fond devant le TGI d'Alès en date du 06 novembre 2014 à l'encontre de six membres du CA.

A suivre...