jeudi 29 janvier 2015

Bulletin N° 12 - A ma Maman - Date : Samedi 14/10/2006




Ce que tu es sourde !
Qu’est-ce qu’on a du mal à communiquer avec toi !
Quand te décideras-tu à prendre un sonotone moderne plutôt que ton vieil appareil pourri ? C'est vrai, on n'a pas les moyens...
C’est très fatiguant de répéter plusieurs fois la même chose, en gueulant, alors que tu demandes si la communication est coupée !!!

Le résultat, c’est que quand tu demandes si ça va, je réponds oui, parce que toute autre réponse me ferait rentrer dans des explications que tu me ferais répéter indéfiniment !

Comment nous allons ?
Je profite de cet écrit, pour te dire comment ça va :
Les petits garçons vont bien (plutôt grands garçons d‘ailleurs).
Colinette ne trouve pas de travail et n’a plus droit à aucun chômage.
Moi, en ce moment, je fais un boulot de merde qui ne m’intéresse pas, sans responsabilité, alors que j’ai eu des responsabilités toute ma vie d’avant.
Je n’ai pas été augmenté depuis mon embauche voici cinq ans, je gagne donc de moins en moins avec les augmentations de prélèvements sur salaires.
Je ne sais pas comment je vais pouvoir financer les études de Toto. Quant à Nono, le pauvre...
Je suis très angoissé pour l’avenir de mes enfants.
Je ne sais pas comment boucler mon budget pour l’année prochaine.
Je recherche de temps en temps un autre emploi, mais avec ce travail, je n’ai pas beaucoup de temps pour rechercher.
Le peu de candidatures que j’ai envoyé m’ont rapporté deux entretiens pour trois candidatures en moyenne. Mais à chaque fois, un candidat plus jeune a la préférence.
Ma dernière candidature m’a valu deux entretiens. Sur 10 candidats convoqués au deuxième entretien, nous étions que deux retenus, mais en finale l’autre, plus jeune, a eu la préférence.
C’est la première fois qu’une place était aussi bien faite pour moi !
J’en ai été abattu pendant deux semaines, tellement je pensais avoir le poste et tellement j’ai été déçu.

La santé :
Colinette a toujours sa coxarthrose et ne la soigne pas.
J’ai été en arrêt maladie du 10 mai au 9 juin à cause d’une tension artérielle trop élevée (26).
Outre les hernies discales, j’ai toujours mal à l’épaule droite et j’ai du mal à bouger mon bras droit.
Mon médecin a un diagnostic, le médecin de l’IRM en a un autre.
Enfin, je suis allé voir ma Chiropraticienne, qui a un troisième diagnostic : « la coiffe des rotateurs abîmée ». Elle pense pouvoir faire quelque chose.
En tout cas je ne peux plus faire de gymnastique ni de natation et suis en train de perdre le peu de muscle que j’avais pu me reconstituer.
Je travaille à Roissy, ce qui m’occasionne 7h40 à 8h00 de trajet par jour en transport en commun.
Je suis crevé dès le mardi, et je dors presque tout le Week-end.
Ma tension remonte. Tout de suite j’ai 17/9.
Avec la fatigue du travail, je n’ai plus de force pour effectuer de la marche à pied, seul sport que je pouvais encore pratiquer.

Comment va t-on faire ?
J’ai essayé par téléphone d’ avoir Mme TESTON pour une famille d’accueil mais elle ne répond pas le Week End.

J’espère qu’elle va venir te voir à l’Hôpital rapidement comme je lui ai demandé. Elle m’a dit avoir une place pour toi.

Je m’occupe à chercher des places dans des maisons de retraites, puisque c’est ce que tu souhaites.
Je vais contacter plusieurs maisons de retraite pour avoir plus de chance d’avoir une place pour toi. Déjà j’ai des contacts par chez moi, si ça te dis.

Ta fille :
Je te répète que ta fille t’a laissé tomber comme une vieille chaussette.

Ta petite fille :
Ta petite fille n’a pas voulu se déplacer le jour où tu restais coincée sur ta chaise et pourtant je lui ai dit que tu allais probablement dormir sur ta chaise.
Elle a fait du cinéma auprès du Maire de ton village, pour se faire plaindre, et nous a fait passer (moi et mon frère) pour des fils indignes, c’est le bouquet !


Elle nous a dit qu’à trente ans elle avait sa vie à faire et invoqué des tas de prétextes pour ne pas aller t’aider.

Je sais qu’elle a des problèmes mais quand même !

Ton Voisin Serge :
Ce Gitan si mielleux par devant, est allé se plaindre par derrière, au Maire, de tes appels.
Tout ce qui l‘intéresse c‘est de dévaliser ta maison de ce qui l‘intéresse.

Le Maire de ton village :
Il a donné la consigne à tes voisins de ne pas répondre au téléphone.

Ma pauvre Maman :
J’ai beaucoup de peine de voir tes misères, sans pouvoir y apporter remède.

Ta fille t’a abandonnée.
Ta petite fille a « sa vie à vivre ».
Mon frère et moi habitons si loin.

Je pense beaucoup à toi et je suis malheureux de l‘embarras dans lequel tu es.
.
Je t’embrasse très fort.
Je t’aime ma petite Maman.


Encore une escroquerie : Ne répondez pas


lundi 26 janvier 2015

Il était une fois, un Prince Charmant (suite 3 et fin)…


Un jour, alors que les effluves fétides du taudis princier se faisaient sentir à tous vents, masquant la fragrance des fleurs de lys, des roses et du jasmin, l’ainé des princes héritiers et donc successeur tout désigné de la couronne, arriva de la lointaine province où il était allé chercher l’aventure et le savoir…
Quand il eut garé son destrier blanc en métal, devant la misérable demeure de ses parents, il tira la chevillette de l’huis et la bobinette chut…

Pris de vertiges par la pestilence des lieux, il mit un moment à reprendre ses sens…
Après que le Prince son père, lui eut présenté des sels, il revint à lui et se dirigea séance tenante vers la cuisine princière…

« Alors mère, Que vois-je céans ? », s’exclama t-il d’un ton qui ne souffrait la répartie.
Alors que sa mère, la bergère, interloquée, restait sans voix, son père, le Prince anciennement Charmant, qui l’avait suivi, répondit : « Mon fils, ta mère, a fait des efforts, diantre ! Fusses-tu arrivé en ce lieu, deux jours auparavant, que tu n’eusses point pénétré en cuisine princière, tant le fatras était infranchissable, même pour l’âme bien née que tu portes en ton sein ! ».

Le sang noble du jeune fils de Prince ne fit qu’un tour : « Père, je sais ce que je dis ! ».
Il poursuivi à l’adresse de sa mère : «  Quand à vous, mère, que le grand cric me croque, si je ne vais sur l’heure, dénoncer ce péril aux services Royaux de la DASS ! Dussé-je vous faire enlever la garde de mes frères, je ne leur permettrais point de vivre au risque de leur vie dans ces conditions de manants, de gueux, de misérables et au demeurant dangereuses pour leur santé ! »

Las ! Le vaillant héritier de la couronne reparti vers ses aventures sur son destrier blanc et la cuisine princière recouvra toute son insalubrité coutumière…

Le prince anciennement Charmant poursuivi en silence, sa vie de merde, avec sa bergère crottée et ses deux plus jeunes princes héritiers…

Il était une fois, un prince charmant (suite 1)…



Afin d’être toujours aux pieds de sa belle et douce, il avait négligé ses affaires et ses revers de fortunes l’avaient conduit à la ruine…
Il avait vendu son yacht, son avion, sa belle voiture, car pour sa bergère il avait tout sacrifié…

Vingt ans plus tard, nous retrouvons notre Prince Charmant et sa bergère…

Dans leur petite maison, avec son petit salaire de salarié (et oui, qu’il est dur d’obéir quand on a eu des larbins obséquieux, prêts à satisfaire vos moindres désirs), il vivait avec sa bergère en sabots… Ils survivaient ensemble, avec leurs trois petits princes, devenus si grands, qu’ils mangeaient chacun maintenant, un bâtard à leur gouter, ce qui était sans conteste une charge considérable pour ce foyer modeste…

La femme du Prince tenait mal sa maison. Le Prince voulait l’aider, mais elle lui faisait des scènes terribles, à chaque fois qu’il tentait quoique ce fut dans ce sens… En souvenir de cette grande passion qu’il avait eu pour elle, il tâchait, de ne pas s’emporter et subissait les miasmes d’un intérieur, où s’entassaient ordures, déchets, poussière et odeurs fétides…
Elle-même passait très souvent à coté de la salle de bain, n’y pénétrant que pour se laver les mains, ignorant que l’on pouvait faire de ce lieu un plus grand usage…

Un jour, le Prince dit à la bergère, après avoir remis plusieurs fois son discours, qu’il faudrait qu’elle lave ses vêtements, car leur odeur en était fort nauséabonde…
La bergère se mis dans une colère folle et n’adressa plus un mot au Prince…
Puis un jour, elle s’approcha de lui, qui détournait la tête afin de ménager son odorat et lui dit : « Je te pardonne »…

Elle lui pardonnait de lui avoir fait comprendre qu’elle puait, mais elle puait toujours autant…

Il était une fois, un prince charmant (suite 2)…



Un matin, alors que les Princes héritiers étaient partis à l’école, la bergère se recoucha, tandis que le Prince, qui n’avait plus de charmant que le nom, se levait et allait faire ses ablutions et s’habiller de propre…

Le Prince était occupé à essayer de comprendre une missive complexe que la sécurité sociale lui avait fait parvenir. La bergère surgit de sa chambre, se planta devant lui et lui déclara tout de go sur un ton ulcéré : « Je t’attendais, mais je vois que tu préfères faire semblant de lire ta paperasse ! »… Pendant qu’il détournait le visage afin de ne pas happer la forte odeur qui se dégageait du pyjama de sa dulcinée…
Puis, ô miracle, elle alla prendre un bain dans la salle du même nom… Le Prince calcula que la baignoire n’avait pas du recevoir la visite de sa bergère de compagne depuis… fort longtemps… La bergère n’ayant pas de gant de toilette en service, tout autre décrassage devait également dater quelque peu…

« Dommage qu’elle veuille faire les choses à l’envers », se dit le Prince en parlant à voix haute…

Il était une fois, un Prince Charmant…



Il était une fois, un Prince Charmant…
Il avait tout ce qu’il faut pour plaire aux gouzesses…
La beauté de Satan, le regard carnassier, le sourire émail diamant, que t’en était ébloui quand il ouvrait la bouche, la gourmette en or, les tablettes de chocolat, deux bosses dans le pantalon, (une pour le service trois-pièces élégamment emballé dans un moule-bite de chez Cardin et l’autre la liasse de billets dans sa poche droite), la Béhème, (en semaine il laissait la Ferrari à son jardinier), la chaînette avec la dent de requin, le 747 perso, le yacht (prononcer « i-a-ch-te ») de 45 mètres, un compte aux Caïmans et des pompes en croco…
Ajoutez à cela qu’il faisait l’amour comme une bête, qu’il était bien éduqué (« Please, Miss, I want to fuck you, like a beast ! »), toujours agréable et 100 % disponible (ce qui constitue un véritable tour de force, pour un homme d’affaire)…

Une nouvelle princesse en sabots, jolie, pas fortunée du tout, eut la bonne fortune, (enfin ! Depuis le temps qu’elle cherchait…) de s’éprendre de lui « Oh ! Qu’il a de belles… ». Non, pas « roubignolles »… « de belles bagnoles, un gros.. ». Non, pas « sexe »… « un gros compte en banque »…
Enfin, toutes réflexions d’une femme normale, totalement désintéressée…

(A suivre)

Qu'est-ce que c'était marrant !!!

Écrit le 26 janvier 2015


Hier, quand j'ai éteint le PC (L'ordi, cette fois, pas le Parti Communiste qui n'a pas besoin de moi pour s'éteindre), deux fulgurances m'ont traversé l'esprit... Ou du moins la cervelle, car il n'est pas prouvé que j'aie de l'esprit...

C'était deux idées de Posts, trés drôles... Je me suis dis "Je ne vais pas rallumer, c'est si drôle que je m'en souviendrai demain, qu'est-ce qu'on va se gondoler"!!!

Ben... On est demain depuis un bon bout de temps, Mais ça ne revient pas...

C'était pourtant si marrant !!! Ouahhh, poilant, mais alors à un tel point... Que j'en ris quand même...

Au moins, il y a quelqu'un qui rit : Moi...

Mais c'est bête de ne pas savoir ce qui me fait rire...

C'est pathétique ?

C'est pathologique ?

Bof ! Sûrement les deux...

Toi, peuple, brise tes chaînes



Quand sera-t-il venu le temps où l'on reconstruira la France de mon enfance, enivrée de son destin glorieux, dans la fraternité d'une nation retrouvée ?
Quand le joug du tyran-élu, cessera-t-il enfin ? Pourra-t-on rebâtir notre Patrie en lambeaux, ou cent mille miséreux ne sont libres que pour mourir, comme véritables gueux de ces temps ancestraux, victimes de la nouvelle monarchie de l'argent ?

Peuple qui ploie le dos, retrouve l’amour de toi-même. Défais ces entraves que les nouveaux maîtres ont forgées pour t’asservir.
Redresse-toi et reprends courage. La liberté se gagne en la reconquérant…
Lève un poing vengeur et chante la liberté. Sus à la mitraille, sus à l’usurpateur…

Il n’est plus temps d’avoir peur. Brise tes chaînes !

Il est temps de gagner la Liberté, l’Egalité et la Fraternité !

jeudi 22 janvier 2015

"Monsieur, ils l'ont bien cherché..."

NDLA : Tiré de MARIANNE n°926 du 16 au 22 janvier 2015. Le texte se suffit à lui-même. Je ne lui apporterai donc aucun commentaire. 

Écrit par Mohamed Kacimi 
Note de Marianne : Ecrivain et dramaturge. Auteur de la Confession d'Abraham, la Table d'éternité, Holy Land... 
Ecrivain et dramaturge, Mohamed Kacimi devait parler théâtre dans un lycée professionnel de Bondy. La discussion a dérivé sur les attentats. Il en est ressorti estomaqué. Juste de la "provoc" ou plus grave ? Témoignage de Mohamed Kacimi... 
Je suis parti tôt de chez moi. Comme tous les auteurs dramatiques, je n’ai pas de permis, j’ai donc pris un RER puis deux bus pour rejoindre un lycée professionnel dans le Val-de-Marne où je dois rencontrer deux classes de terminale pour leur parler de théâtre. J’ai fini par trouver l’établissement en question, planté dans une zone pavillonnaire plutôt jolie. J’ai poireauté un moment devant le portail cadenassé en raison du plan Vigipirate, avant d’être reçu par le proviseur. L’ambiance est tendue mais mon hôte est affable.

 « Vous savez, c’est un peu tendu en ce moment, mais moi, je m’en suis bien sorti. On a fait la minute de silence, j’ai baissé la tête, certains ont rigolé, mais tout le monde a applaudi. Je respire. A Bondy, il y a des profs qui ont refusé d’observer la minute de silence… Vous allez rencontrer nos classes, ils sont très gentils, vous verrez, je crois qu’ils vont parler de ce qui s’est passé, des… événements. Il faut juste faire attention aux mots, il faut bien choisir les mots. Ils sont gentils, les élèves, mais il faut faire attention.
– C’est-à-dire ?
– N’utilisez pas le mot “terroristes”. “Terrorisme”, ils ne comprennent pas.
– Pourquoi ?
– C’est des ados. Pour eux, “terroriste”, c’est positif, c’est guerrier ; dites plutôt “attaquants”…
– Je vois…
– Oui, il y a un autre mot qu’il ne faut pas utiliser, c’est “attentat”.
– Ah bon ?
– Oui, c’est la même chose. C’est quelque chose d’héroïque, vaut mieux dire “opération”.
– Je comprends.
– Une dernière chose, monsieur Kacimi, j’ai lu ce que vous écrivez, ne parlez pas d’islam, d’islamistes, ils trouvent ça stigmatisant.
– Qu’est-ce que je dois dire ?
– “Religieux, fondamentalistes”, et si vous parlez d’islam, n’oubliez pas de citer les deux autres religions, c’est ce que je fais à chaque fois. Quand je parle de l’islam, je cite obligatoirement les deux autres religions, le christianisme et le judaïsme. »


 Je m’installe au CDI où je suis reçu par la prof de français qui ressemble à toutes les profs de français du public, car elle a des cernes qui tombent jusqu’aux chevilles.

 Entre la première classe de terminale qui ressemble à toutes les classes de terminale des lycées professionnels, dans la mesure où elle compte 22 Blacks et deux Blancs que l’on dirait égarés. Les 22 Blacks sont habillés comme tous les Blacks, Nike, jeans et doudoune avec capuche. Et les deux Blancs égarés sont habillés comme les Blacks sauf qu’ils portent de lourdes chaînes en argent.

Entre la deuxième classe des filles, pareille à toutes les classes de lycée professionnel de France, car elle compte 16 Blacks et 6 Arabes, toutes habillées en Gap. La prof se lance dans de grandes questions sur Beckett, le théâtre de l’absurde et l’incarnation. Les garçons regardent leurs baskets et les filles, leurs ongles. Comme dans tous les lycées de ce genre, il n’y a aucun contact entre les deux sexes et les deux « races ». Les filles d’un côté, les garçons de l’autre ; les Arabes d’un côté, les Blacks de l’autre. Il y a une thèse à rédiger sur ce phénomène : « Ce que cachent aux adultes les ongles des jeunes filles ». Il faudrait que je revende ce titre à Yasmina Khadra.

Sentant mon auditoire peu passionné par la dramaturgie, j’ai décidé de mettre les pieds dans le plat.

« Bon, je vois que le théâtre ne vous passionne pas beaucoup. Pouvez-vous me dire comment vous avez vécu les… événements du journal… satirique ? »

Un frisson parcourt les deux classes.

« Vous parlez de Charlie ? – Oui, c’est ça.
– Vous l’avez vécu comment, vous, monsieur ?
– Je dois vous avouer que j’ai eu beaucoup de peine.
– Ah, s’esclaffent certains, pas nous.
– Pourquoi ?
– Ils l’ont bien cherché.
– Ils l’ont voulu.
– Ils ont eu ce qu’ils voulaient.
– On n’insulte pas les gens comme ça.
– Surtout notre Prophète. Personne ne l’a vu, personne ne lui a serré la main, comment peuvent-ils le dessiner ? »


J’essaye de calmer le jeu.

« Croyez-vous que l’assassinat soit la meilleure réponse ? Ne vaut-il pas mieux répondre à la critique par la critique ?
– Vous rigolez. Si on critique, ils risquent de recommencer.
– Comme ça, on n’en parle plus. »


Je calme un peu le brouhaha.

« Vous vous rendez compte que vous vivez dans un pays démocratique et qui a une longue tradition anticléricale qu’il faut connaître et respecter. »

Le propos, loin d’apaiser les élèves, jette de l’huile sur le feu.

« Oui, démocratique pour les uns, pas pour les autres. – Tu fais une quenelle, tu te retrouves en garde à vue.
– Tu dis “Allah akbar”, tu te reçois une balle dans la tête.
– Et Dieudonné, lui n’a pas le droit de déconner, comme vous dites.
– Y a que les juifs qui ont droit à l’humour ?
– Oui, nous, comme on n’a pas le droit de rigoler, on tire dans le tas.
– On se marre comme on peut. »


Au fond de la salle, un grand Black lève la main.

« Monsieur, faut que je vous dise une chose, c’est la guerre. Ça va être la guerre, nous les musulmans et les autres, les juifs et les chrétiens, la guerre à mort.
– Tu es musulman ?
– Non, je suis chrétien.
– Pourquoi tu dis que tu es musulman ?
– Je dis ça parce que j’aime Anelka, il est musulman, tout le monde le déteste, lui déteste tout le monde, et nous on l’aime… Je vais me convertir juste pour Anelka, monsieur. Ce sera la guerre, monsieur, comme avec Anelka. »


http://www.marianne.net/agora-monsieur-ils-ont-bien-cherche-1421429745.html




mercredi 21 janvier 2015

Bulletin N° 1 Mercredi 22 mars 2000


Rubriques du bulletin


 1  Travail

 2  Moral

Travail
Depuis la fin du stage, mon emploi du temps se décompose ainsi:
Une fois par semaine, je vais à l’ANPE consulter les annonces de “Cadres Hebdo” et relever celles qui  paraissent me convenir. Enfin, quand je dis “me convenir”, je devrais dire “convenir à l’employeur” compte tenu de mon savoir faire.
Le Samedi, ou le Dimanche j’achète le Moniteur et mon beau père me donne les offres d’emploi qui paraissent dans Ouest France.
Le Vendredi ou le Samedi, je reçois Courrier Cadres de l’APEC.

Je fais ma petite moisson, dont l’importance est variable. cela va de zéro à 7 annonces par semaine.
J’opère cette sélection pendant le week-end.
durant la semaine, je répond à ces offres.

J’accouche dans la douleur, si l’on peut dire, car je ne crée pas plus de trois lettres par jour.
En effet, j’essaye de me mettre à la place du recruteur, et cela prends du temps.

Je n’ai pas de jour déterminé dans la semaine pour faire ce travail.
Le seul critère est que j’aie la motivation et que je soie “gonflé à bloc”.

Cette semaine sur sept annonces retenues, j’ai répondu à cinq seulement, les autres, poubelle.

J’en suis arrivé également à modifier mon C.V. “à la carte”, suivant l’annonce, en modifiant les zones de mon C.V. qui ne sont pas vérifiables.

Enfin, cela fait beaucoup de piétinement pour rien.

 
Le rapport est faible. Très peu de réponses, et toutes négatives.
Je préfère avoir une réponse négative, plutôt que rien.

Il est humiliant, de prendre autant de temps à concocter une réponse pour avoir en retour un mépris total.

Certes, une lettre négative est décevante, mais cela ne dure pas.
Alors que pas de réponse, c’est une alternance d’espoir et de désespoir pendant au moins un mois, et cela fait beaucoup plus mal.

Sans compter que c’est un manque de politesse des employeurs.
En temps qu’employeur j’ai toujours répondu à une offre de service.

De temps en temps, je bricole sur ma maison, lorsque le moral est entre les deux extrêmes. En général le lendemain j’ai assez de “peps” pour répondre aux offres.

Moral
.

Mais quand le moral est à zéro, alors là, plus d’activité possible



lundi 19 janvier 2015

L'EAU DANS LE FOUR MICRO-ONDES



C’est un phénomène connu et sous estimé!
De nombreuses personnes ne sont pas au courant...

Il y a environ cinq jours, mon fils de 26 ans décide de prendre une tasse de café instantané. Il prend une tasse d'eau et la met dans le four à micro-ondes, pour la réchauffer (quelque chose qu' il avait fait à maintes reprises). 

Je ne sais pas exactement combien de temps il a mis sur la minuterie mais il m' a dit qu'il voulait porter sa tasse à ébullition.

Lorsque la minuterie s'est arrêtée, il enlève la tasse du four micro-onde.

En prenant la tasse, il note que l'eau ne bouillait pas.

Soudain l'eau de la tasse "explose" vers son visage.

La tasse semblait normale jusqu’à ce que toute l'eau lui éclate au visage dû à une accumulation d'énergie.

Il a subi des brûlures au premier et deuxième degré au visage, qui restera probablement marqué.

De plus, il a perdu partiellement la vue de son œil gauche.

Lorsqu'il est arrivé à l'hôpital, le médecin lui a dit que c'était un fait courant et que l'eau seule ne devrait JAMAIS être réchauffée au four micro-ondes. Si l'eau est mise pour être réchauffée de cette manière, quelque chose d' autre doit être introduit dans la tasse, tel un bâton de bois ou une poche de thé (sans agrafe métallique), afin de diffuser l'énergie. 

Voici ce qu'un professeur de sciences nous dit sur le sujet :

"J'ai déjà constaté ce genre d'événement dans le passé. Ceci est causé par un phénomène connu sous le nom de sur-échauffement. Ça se produit lorsque l'eau est chauffée et plus particulièrement lorsque le contenant est neuf... 
Ce qui se produit est que l'eau se réchauffe plus rapidement que les bulles de vapeur qui peuvent se produire. Considérant que les bulles ne peuvent se former et dégager la chaleur accumulée, le liquide ne bout pas, chauffe, chauffe, et dépasse son point d'ébullition. Lorsque l'eau est déplacée soudainement, il se produit un choc thermique suffisant pour causer la création rapide de bulles qui expulsent l'eau chaude. La formation rapide de bulles est également la raison pour laquelle les liquides carbonisés (Coca, Bière,Champagne), se déversent violemment lorsqu’ils sont agités avant de les ouvrir."

Prière de faire circuler ces informations aux personnes que vous connaissez afin de prévenir des blessures graves et éviter de la souffrance aux autres.

Rédigé par : Francine DESCHENES Infirmière, B.Sc. Assistante-recherche clinique en pneumologie Hôpital Laval, Sainte-Foy, Québec.

PS. Tout aliment passé au micro-ondes continue à cuire lorsqu'on le sort puisque les molécules sollicitées par les ondes sont toujours en action. C'est pourquoi il ne faut jamais manger directement ce qui sort du micro-ondes.

Charlie, Liberté, tolérance, laïcité, citoyenneté, civilité, respect


Écrit (par zalandeau bien évidemment) le 19 janvier 2015
 
Ce titre ? Parce que je considère que tous ces termes sont intimement liés et que l’on ne peut surestimer aucun d’entre eux au risque de sous-estimer les autres notions sus-citées…

Charlie hebdo a-t-il le droit de s’exprimer de cette manière sur le prophète de la religion musulmane ? Et pourquoi pas, puisqu’il fait pareil sur Jésus, ou moïse ?
Le problème est en vérité que l’on ne peut rire de tout avec tout le monde. Chacun le sait.
Et ceci est valable même en politique. Allez faire une vanne sur les communistes à l’UMP, vous serez accueilli par un délire de rigolade. Allez faire la même, rue du Colonel Fabien… Vous avez intérêt à courir vite… Dans tous les domaines c’est ainsi !

Vous avez la liberté, mais la tolérance est à sens unique. C’est pourquoi la liberté n’est pas infinie, car elle s’arrête où commence la liberté de l’autre… Dire du mal des croyances de quelqu’un (n’importe quelle croyance : la rotation de la terre, la théorie des cordes, l’origine de la dégradation climatique), devant lui, en se moquant de lui, c’est d’une certaine manière lui manquer de respect.

Il faut rigoler des autres seulement avec ceux qui pensent comme vous. C’est ce que fait Charlie hebdo, en fait. Ce canard satirique tire à 60.000 exemplaires ! En quoi un milliard de Musulmans qui n’achètent pas Charlie peuvent-il s’affecter de ce que les autres lisent et évidemment pensent ? Alors on n’aurait pas non plus le droit de penser ?
On en revient à la presse. La médiatisation (que ce soit les placards devant les kiosques à journaux, les exploitations télévisuelles, etc…) rend publique ces satires qui choquent un certain public… Personne n'oblige les extrémistes à acheter Charlie Hebdo ou tout autre publication !!! S'ils n'ont pas le droit de représenter leur prophète, ils n'ont pas le droit de nous en empêcher, d'autant que le délit de blasphème n'existe pas en France !


On a rendu beaucoup d’hommage à la presse, ces derniers jours. On ne se souvient plus des scandales créés par les médias dont les rédacteurs montent en épingle des petites phrases sorties de leur contexte. Faut-il informer ? Certes ! Faut-il à tous prix choquer ? Je ne pense pas. Où s’arrête l’information et où commence la provocation ?
L’information doit être courageuse, mais aussi honnête, impartiale. Ce qu’elle n’est pas toujours. Pour autant doit-on lui imposer l’autocensure ? Elle la pratique déjà bien trop souvent, lorsqu’elle ne laisse l’accès qu’à une pensée « politiquement correcte », en gommant certaines informations… Cette désinformation a participé à l’état délabré de la citoyenneté que nous constatons à ce jour.
Les attentats ont délié un peu les langues, mais si peu desserré la langue de bois et nullement écorné le sensationnalisme.

Revenant sur l’intolérance extrême qui se manifeste dans le monde musulman extrémiste, au détriment de chacun des Français, tout simplement par la publication de petits dessins drôles et impertinents mais plus spirituels que méchants, on perçoit que l’intolérance, l’obscurantisme et la bêtise sont les plus répandus dans le monde, y compris en France. Il existe bien un monde d’avant le siècle des lumières qui subsiste à nos portes et même chez nous, un monde de l’endoctrinement, du non-savoir, du non-penser et de la tyrannie… N’est-il pas possible de se poser des questions sur la pertinence de certaines remises en causes ? N’est-il pas possible de dialoguer pour exprimer son désaccord, au lieu d’imposer par la violence un point de vue, qui n’a aucun fondement rationnel ?... Votre liberté de pratiquer votre religion s’arrête aux règles du vivre ensemble dans la république Française. Vous pensez avoir des droits, vous oubliez que vous avez des devoirs. Il serait bon que l’état vous le rappelle en vous l'enseignant, dès l'école primaire. Vous avez le droit d’expression, vous n’avez pas le devoir de provocation ni d’agression.

Nos dirigeants au cours des décennies ont su laisser faire les mouvements migratoires, au nom de valeurs purement éthérées et théoriques, mais pratiquement, ils n’ont rien fait pour imposer la laïcité afin que tous les impétrants deviennent citoyens et respectueux des règles de notre démocratie.
Que ceux qui veulent garder un mode de vie non-compatible avec la France, partent dans les pays où ils pourront s’adonner à leurs désirs de ténèbres. Les autres, qu’ils restent, puisque nous sommes si bien ensemble…

vendredi 16 janvier 2015

Sur le banc

Écrit le 16 janvier 2015

Nous parlions de la solidarité pour Charlie... Mais elle ne va pas plus loin. J'en veux pour preuve de sans-gêne égoïste ce petit exemple...

Mardi dernier, fatigué de marcher et surtout parce que j’avais mal à un talon, je me suis assis sur un banc public…

Une voiture était garée sur ce même trottoir, (signalé en « défense de stationner »), ce qui laissait un espace entre le banc et la voiture de 70 cm environ et donnait à maugréer aux passants, se plaignant de l’étroitesse du passage et du sans-gêne du conducteur…

Hypocrite, je proposais à chacun d’eux un couteau afin qu’il puisse crever les pneus du véhicule s’il en avait vraiment l’envie ! Las mes propos de bateleur n’ont retenu l’agrément d’aucun piéton !…

Je devisais intérieurement sur l’attitude incivique et égoïste de l’absent, lorsqu’un couple, ni vieux ni handicapé, monta dans ledit véhicule au look agressif et imposant de marque Allemande, conçu pour affronter les pistes, mais plutôt utilisé pour « se la péter »…
La femme se mit au volant et le mari à la place dite « du mort »…
Quand survint un ami du couple… Il ouvrit la portière du mari, coté trottoir et entama une bavette de cinq minutes… Ce faisant, l’espace entre le véhicule en infraction et le banc, n’était plus que de 10 cm tout au plus…

Il faut savoir que le mardi matin, est le jour du marché… Un imposant embouteillage de piétons se forma alors sur le trottoir, traversa la rue inopinément, sous les coups de klaxons des véhicules en mouvement surpris par des piétons surgis de nulle part…

L’ami du couple termina tranquillement sa discussion par « Au fait ! Vous ne croyez pas que vous gênez ? ». La conductrice répondit avec son accent paysan « Alors là, j’en ai rien à faire ! »

Le véhicule finit par partir… Je découvris qu’en plus, il était garé devant le passage piéton… La totale, quoi !

Moralité : Il y a des coups de pieds au cul qui se perdent !

mercredi 14 janvier 2015

Je suis...

Il est très étroit le cadre de "Je suis Charlie", cette expression qui fleurit partout...
En effet, je suis aussi "Hyper cacher". Ne serais-je pas également "Malien", "Irakien", "Syrien", "Palestinien", "Nigérian", et contre tous les daesh, les al-quaida, les bocaux à rames et toute cette engeance terroriste...

Je suis quoi ?


mardi 13 janvier 2015

Où est Raymond ?

Qui tape l'incruste ?


Nicolas Sarkozy avant son apparition sur le devant de la scène


Il court il court le furet... Il est passé par ici, il repassera par là...



Nicolas Sarkozy au 1er rang de la marche républicaine


 Raymond : Je veux être Calife à la place du Calife !
                                        François : Quel emmerdeur, j'ai un bail de cinq ans  !

lundi 12 janvier 2015

De tout et de rien sur Charlie



D’abord émerveillé par ces réactions spontanées du premier jour de l’attentat, j’ai été si déçu de voir que finalement les gens ne sont pas ce que l’on croit.

Tel qui affiche un comportement, cache une réalité bien différente. Tel qui approuve par devant, désapprouve par derrière… Enfin que des leçons de choses que la vie m’a apprises depuis longtemps…
Mais dans mon âme d’enfant attardé j’ai tellement tendance à oublier la noirceur réelle de l’humain !

Un écœurement aussi : La reprise à leur profit par les politiques de cet élan très affectif. Mais sans aucune intention compassionnelle que de continuer à faire de la politique.

Pourquoi ont-ils boycotté Marine le Pen qui représente un français sur quatre et pourquoi ont-ils fait venir Benjamin Netamiaou (tant pis pour l’orthographe, il ne mérite pas d’efforts de recherche de ma part)…
Le gars-là, boucher, non, charcutier… Et puis non, on va dire « traiteur de la bande de Gaza », a été invité parmi les ceusses qui « luttent » contre le terrorisme, mais en tuant des civils innocents… comme le font les terroristes précisément… Inviter des juif, oui, mais un sioniste pur et dur, j’ai du mal à gober… Veulent-ils nous faire admirer ce genre d'individu, à l'occasion ???
D'autres dirigeants qui notoirement fricotent avec les terroristes étaient aussi présents... Est-ce de très bon goût ???

Et pourquoi n’ont-t-ils pas invité le patron de l’état islamiste, ou le chef de "bocaux à rames", pendant qu'ils y sont ?

Après tout ils auraient pu défiler dans les grandes villes : Il y aurait eu des dizaines de milliers d’adeptes des carnages prétendument au nom d’Allah (qui doit se retourner dans sa tombe, le pauvre. Ah putain j’ai parlé d’Allah, je suis foutu ! Je vais être pourchassé, je vais subir des fatois. Merde, j’ai déconné. Tant pis ce qui est écrit est écrit).
L’avantage, s’ils les avaient invités, c’est qu’on aurait pu dénombrer les groupies. Parce que pour un millier de terroristes potentiels, combien y-a-t-il de « sympatisants », sur la voie de ce djihad sanguinolant ? Combien de fêlés de la cafetière ?...

On aurait entendu des « Nique la police », « Nique Charlie », « Je suis Cherif », « Viva la muerte », « La solution finale »… Enfin que des bons sentiments à la mode terroriste… Parce que les « valeurs », ils en ont ! Sauf qu’elles sont inverses des nôtres !
Tuer, c’est bien, pour eux ! On tue tout ce qu’on a décidé de tuer : Tu portes pas la Burqa, tu dessines Mahomet, tu te grattes le cul en passant devant la mosquée, tu éternues ou tout simplement tu penses pas comme eux. Dans tous les cas, t’es mort ! Parce que c’est ce qu’ils appellent leurs valeurs… Et le pire c’est qu’ils veulent les imposer à tous ces braves pratiquants tout étonnés que leur religion de paix, soit devenue par la grâce du saint-esprit… Non ! Disons par la grâce du diable, une religion de guerre et d’assassinat…
Ce sont des « valeurs » complètement anti-démocratiques, liberticides, répressives, violentes, ségrégationnistes, intolérantes. Bref, tout le système d’une dictature genre « Khmers rouges »…

Enfin… j’ai vu… Des gens qui trouvent acceptable de publier des choses qui heurtent certaines susceptibilités, mais qui n’accepteraient pas que l’on heurte de la même façon la leur…

Cela limite quand même la portée de la sincérité de certains…