lundi 30 octobre 2017

Escroquerie, encore une

En provenance de :
"INFO" saleazdas@ok.com


Inutile de préciser qu'il ne faut pas répondre... Et même dénoncer  cette tentative d'arnaque... Et pour l'orthographe... Ils ont encore des progrès à faire !

dimanche 29 octobre 2017

Où est passée l’honnêteté après le Général ? (3)



Écrit par Michel Psellos.

Coups de pouce appréciés

En attendant et pour revenir aux questions de rémunération, la faiblesse des primes à l’Élysée aboutit à la situation anormale d’une rémunération du secrétaire général moins élevée que celle des directeurs de cabinets ministériels : l’habitude fut prise d’y remédier en nommant parallèlement le secrétaire général à une présidence non exécutive d’entreprise publique, assortie d’une modeste rémunération. C’est ainsi qu’Édouard Balladur présida la société du tunnel du Mont-Blanc, qui lui valut ultérieurement quelques déboires médiatiques non mérités (il fut un excellent président qui mit en place un financement particulièrement sain de la nouvelle autoroute blanche). Quant à Jean-Louis Bianco, secrétaire général de l’Élysée sous François Mitterrand, il présida l’Office national des forêts.

La réélection de Jacques Chirac, après l’élimination de Lionel Jospin au premier tour des élections présidentielles par Jean-Marie Le Pen, donna au nouveau Premier ministre Jean-Pierre Raffarin l’occasion de réformer enfin le système pour remettre la rémunération des membres du gouvernement en adéquation avec leur niveau de responsabilités.

La rémunération des ministres et du Premier ministre fut augmentée d’environ 70% par la loi de finances rectificative du 6 août 2002. Il n’y eut pas de protestation notable, du fait de la torpeur estivale et de la crainte de la gauche d’attiser les ressentiments populistes dont se repaît l’extrême-droite, et les ministres - parmi lesquels le nouveau ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy -, furent heureux de constater le quasi-doublement de leur rémunération à partir du mois d’août 2002.

Restait à corriger la rémunération du président de la République. Jacques Chirac choisit de ne pas la modifier en août 2002 pour éviter toute polémique, car le cumul de son ancienne formule avec ses retraites d’ancien conseiller référendaire à la Cour des Comptes, d’ancien député ou ministre et d’ancien maire de Paris suffisait à lui assurer une rémunération globale supérieure à celle de son Premier ministre.

Il laissa ainsi un héritage empoisonné à son successeur : pour éviter d’être moins bien payé que François Fillon, Nicolas Sarkozy, qui ne touche aucune retraite, n’eut pas d’autre choix à son arrivée en mai 2007 que d’achever le réalignement de la rémunération du président de la République sur celle du Premier ministre en l’augmentant d’environ 70%, ce que Jacques Chirac aurait dû faire dès 2002 en accompagnant cette mesure de la suspension de ses propres retraites.

Nicolas Sarkozy paracheva la réforme en regroupant dans un budget unique l’ensemble des dépenses de l’Élysée, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps, mais aussi en accordant à certains de ses collaborateurs des primes hors de proportion avec la rémunération normale d’un fonctionnaire, ce qui passa inaperçu dans un premier temps.

Les polémiques n’ont pas manqué sur l’augmentation de la rémunération personnelle du président. Mais la palme en ce domaine revient à Nicolas Sarkozy lui-même, qui essaya de détourner les attaques dans une interview au Parisien du 26 février 2008 en affirmant que l’augmentation de l’ordre de 70% du traitement du Premier ministre, de 12.000 euros à environ 20.000 euros par mois, avait été effectuée… par Lionel Jospin en 1997 et non par Jean-Pierre Raffarin en 2002.

Cette affirmation a acquis un statut de vérité officielle malgré les démentis de Lionel Jospin bien peu repris dans la presse, ce qui a permis à Nicolas Sarkozy de la renouveler en 2012.

samedi 28 octobre 2017

Aurais-je le temps pour ceux que j'aime



Acculé au gouffre qui s’offre devant moi, sans possibilité de recul car le temps ne se remonte pas…
Ce qui a été ne se reproduira pas.
La force que j’avais contre l’adversité, cette force qui m’a permis de triompher, là où d’autres n’avaient pas de combat, m’a abandonné.

Sans vraiment de malchance, mais avec une débauche d’énergie, je suis parti de zéro, pour n’arriver à rien.
Arriver à être reconnu, dans des domaines qui ne m’ont rien apporté, mais totalement ignoré dans des compétences fortes qui auraient du normalement me propulser dans un destin pavé d’étoiles… Je n’ai vraiment de merci à dire à quiconque.
Mais si mon destin a été une route dure et malaisée, pendant que d’autres parcouraient en dormant une autoroute, il a toujours protégé ma vie et celle de ceux que j’aime.

C’est cela l’essentiel. Et au moment où l’énergie et la compétence me quittent, ce même destin a mis sur mon chemin le bonheur, comme une bouée, pour celui qui va se noyer à bout de force…

Je crois que si ces épreuves m’ont été infligées, c’est pour vivre mon purgatoire en ce bas monde. Je suis persuadé que le paradis existe, j’espère l’avoir mérité.

On me demande parfois, si j’ai peur… J’avais appris à la maîtriser, cette peur, au point de me transformer en machine de guerre aux moments cruciaux. Je n’avais peur que de Dieu et éventuellement de moi-même. Je dirai même, surtout de moi-même…

La mort, le sang, les corps mutilés par la folie sanguinaire des humains, je les ai vus, je les ai vécus et j’ai eu du mal à les surmonter.

Mais, cette peur que je maîtrisais, comporte deux points faibles majeurs : La peur de la souffrance physique et la peur pour les proches que j’aime. Ils constituent mon talon d’Achille. 
Ajouter à cela que le courage me quitte avec l'âge, tant il est vrai que ce n'est pas un don, mais une faculté que l'on cultive tant qu'on le peut. La peur petit à petit reprend ses droits.

La compétence me quitte, mes forces faiblissent avec le temps qui s’échappe…
Aurais-je le temps de mettre tout en ordre pour ceux que j’aime ?

Le Chiffre fatidique



60... Oui ! 60 balais ! Qui l'eut cru ? Pas moi en tout cas ! Déjà que je n'imaginais pas la vie après 50 ans... Je devais avoir réussi ma vie à 50 piges et puis après, il n'y avait plus rien !

Et bien c'était faux ! Il y a maintenant "60 coups à l'horloge"...
Bien sur, je n'ai pas "réussi" dans la vie... Mais j'ai réussi quand même à éviter les pièges des morveux ou des vieilles badernes qui essayaient de vivre en parasite sur mon travail et tentaient de me marcher sur la tête pour être plus près du "Bon Dieu" des entreprises...
J'ai réussi à ne pas me coucher, à ne pas faire de lèche, à dire ce que je pensais...

Et je crois que si j'ai déplu, j'ai néanmoins impressionné et parfois été le conseiller de celui qui me reprochait mon comportement entier...

Maintenant, tout cela est du passé ! J'ai 60 balais, c'est incroyable, mais vrai... Dans 15 jours je serai à la retraite, diminué certes, mais vivant ! Forcé d'y aller, mais dignement !

Je n'ai qu'une préoccupation : Suis-je gâteux ? Suis-je une sorte de grand père pour mes jeunes enfants ? En tous cas, je constate que de toute la nichée, je suis le seul à n’avoir pas coupé le cordon ombilical... Je vois toujours mes garçons comme s'ils étaient tout-petits... Je reste face à eux, comme un enfant émerveillé devant un arbre de noël !...

Interdiction Burqa : "avis défavorable" du Conseil d'Etat



Écrit le 15 mai 2010

Ce n'est pas parce que les socialos du conseil d'état font tout pour emmerder Sarko, qu'ils doivent plomber notre pays dans ce phénomène moyenâgeux et rétrograde !

Il y a bien d'autres sujets sociaux sur lesquels ils pourraient contrer ce président à deux balles ! 

On ne VEUT PAS du voile intégral en France ! Un point c'est tout ! 

En tout cas le peuple de droite, de gauche et du centre ne veut pas, à 75 %, de la Burqa, du Niqab, du terrorisme, des zones de non-droit, des dealers, du trafic d'armes à feu visant à armer les islamistes contre les "infidèles" que nous sommes pour eux !

Qu'on les foute dehors avec leurs burqas! Et leurs avocats avec ! Ils peuvent emporter le conseil d'état par la même occasion...



Où est passée l’honnêteté après le Général ? (2)




Écrit par Michel Psellos.

Petites attentions entre amis

Jusqu’à la réélection de Jacques Chirac au mois de mai 2002, un seul incident mérite d’être signalé : le décès de Georges Pompidou en 1974 laissa sa veuve fort démunie, car son mari, bien qu’ancien banquier, avait vécu comme l’oiseau sur la branche et n’était pas propriétaire de son logement sur l’Ile Saint-Louis.

Son successeur Valéry Giscard d’Estaing régla le problème en faisant verser à Mme Pompidou un complément de pension sur le budget de l’Élysée, sans que les textes le prévoient. Lors de la passation des pouvoirs à François Mitterrand, en mai 1981, VGE lui demanda le maintien de cet arrangement, ce que le nouveau président accepta sans barguigner. L’arrangement fut bien entendu prolongé par son successeur Jacques Chirac, ancien collaborateur fidèle de Georges Pompidou, jusqu’au décès de Mme Pompidou en 2007.
Lors de la même passation des pouvoirs, en 1981, VGE demanda le reclassement de son secrétaire général sortant de l’Élysée, Jacques Wahl, inspecteur général des finances. François Mitterrand accepta et le fit nommer directeur général adjoint de la BNP quelques mois plus tard.

L’ironie de l’histoire est que VGE lui-même avait refusé en 1974 de reclasser le secrétaire général sortant, Édouard Balladur, conseiller d’État, qui avait fort bien tenu l’Élysée pendant la maladie du président Pompidou mais avait eu le tort de mal s’entendre avec le ministre des finances VGE. L’insistance de l’entourage de l’ancien président conduisit finalement VGE à lui proposer le poste d’ambassadeur auprès du Vatican. Édouard Balladur le refusa et se souvint longtemps de l’humiliation.

Ajoutons que le secrétaire général sortant de François Mitterrand, Hubert Védrine, conseiller des affaires étrangères, ne fut pas non plus reclassé comme ambassadeur en 1995 par le nouveau Président Jacques Chirac (il ne sera nommé ministre des affaires étrangères que deux ans plus tard, sur proposition de Lionel Jospin après la dissolution de 1997), de même que le secrétaire général sortant de Jacques Chirac, Frédéric Salat-Baroux, conseiller d’État, ne fut pas reclassé par Nicolas Sarkozy : le sectarisme n’est pas toujours là où l’on croit.



vendredi 27 octobre 2017

Les politiques nous embrouillent et les journalistes aussi



Écrit le 16 novembre 2010.

En 1944, au débarquement, il y avait 70 % de Français pour Pétain et 70% pour de Gaulle...

Bon sang ! Rien qu'à elles deux, ces deux tendances représentaient 140 % des Français... Étrange ?

Il suffit de résoudre ce problème en disant que ces gens étaient souvent les mêmes...
Contents d'avoir été protégés par le Maréchal et contents d'être délivrés par le général, tels sont les Français... Ajouté à cela que l'endoctrinement et le sentiment de désespoir sont tellement importants que le peuple suit le premier berger venu, sans analyser ce qui est bon, ce qui est mauvais...

Qui sont les Gaullistes ? Qui sont les Pétainistes ?
Des gens de droite, des royalistes, des extrémistes, des gens de gauche, des qui pensent à rien, des qui pensent à tout, des qui cherchent pas à comprendre, des qui aiment suivre les autres, des qui croient en leurs idées...

Alors comment les distinguer ?

Les vrais Gaullistes étaient ceux qui n'acceptaient pas la défaite, l'injustice et la honte...

Les Pétainistes étaient des gens résignés, défaitistes, qui se regroupaient pour avoir moins peur et puis d'autres pour " mériter " éventuellement les avantages de la courtisanerie et conserver leurs privilèges, quitte à cautionner l'inacceptable, mais il ne savaient pas, soi-disant...

Cette confusion de sentiment, c'était le résultat de la propagande, qui trompe, qui embobine, qui embrouille et qui arrange les opportunistes...

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Depuis un certain temps, j'entends des propos qui me font bondir !

" Les Gaullistes ", à propos du ramassis qui soutient le pouvoir actuel ! Pourquoi les " Gaullistes " ?
Quand on voit des ministres, des députés et sénateurs le petit doigt sur la couture de leur pantalon, incapables de formuler la moindre critique contre la politique de leur pantin en chef, je ne pense pas à des êtres courageux mais plutôt à des lâches, veules, intéressés...

Et pourquoi n'appelleraient-t-on pas ces collabos de l'actuel pouvoir, les " Pétainistes "...

Les faux-Gaullistes ont trahi de Gaulle en 1969. Ce sont les Pompidolistes, les Giscardistes, tous d'une droite des nantis qui acceptaient de Gaulle tant qu'ils sentaient leurs privilèges protégés contre le peuple et contre le communisme... Ces faux-Gaullistes de circonstance, sont les archétypes de ce que de Gaulle n'aimait pas. Ce sont eux qui sont au pouvoir actuellement, piétinant tous les principe de la démocratie et de la république, à l'instar de leur ancienne icône : Pétain !

Alors, messieurs les journalistes, ne salissez pas de Gaulle ! Sa mémoire, si souvent évoquée ces derniers jours, n'est pas là pour cautionner ce que de Gaulle trouvait de plus méprisable dans la société Française : Les magouilleurs, les profiteurs, la corbeille de la bourse...

DONC VOUS DISIEZ : LES PÉTAINISTES DU GOUVERNEMENT ONT ÉTÉ REMPLACÉS PAR D'AUTRE PÉTAINISTES ?

Ça, on le savait !
       

Je ne l'ai jamais raconté, car les gens sont trop cons !

Écrit le 15 novembre 2010

Le 9 novembre 1970, je n'y étais pas bien sûr...

Par contre le 12, j'y étais...

Nous avions fini notre petit déjeuner ce matin-là (ce devait être le 10 novembre) et nous avions emprunté l'allée gravillonnée qui menait à nos salles d'études...
Le sous-directeur de l'école des mines, André Lefebvre, professeur agrégé de mathématiques, nous fit réunir...
Cet ancien résistant avait les yeux rouges...
Il nous dit d'une voix mal assurée (et c'est bien la seule fois où nous le sentîmes désemparé), que cette journée serait une journée de deuil et que tous les cours étaient supprimés.
Nous étions tous consignés dans l'école et pouvions faire ce que bon nous semblait, mais en silence...

Tout remué par ce que je venais d'apprendre la veille aux informations, (le Général était décédé la veille dans sa demeure), j'ai demandé à celui que nous surnommions « Dédé », l'autorisation de me rendre à l'enterrement du Grand Homme... Ce qu'il m'accordât bien volontiers...

Mes collègues de promotion savent cet épisode me concernant... Et me le resservent à chacune de nos retrouvailles... sans moquerie, avec peut-être un peu de respect, bien que de Gaulle, représentât à leurs yeux, un vieux bonhomme du passé secret leur parents... Je partis l'après-midi même en moto...

Je ne pus que m'approcher très loin du petit cimetière de Colombey les deux églises... Ce devait être le lendemain du 11 novembre... Mais beaucoup de larmes inondèrent les chaussées de cette petite bourgade...

Ce que personne ne sait, c'est que la vallée du Rhône était bloquée par la neige cette année là ! Seule l'autoroute A7 était dégagée. Roulant la nuit entière, je suivis un semi-remorque à 110 km/h, pendant des centaines de kilomètres, aspiré par la dépression d'air de son sillage jusqu'à ce que ce que nos chemins se séparent... Heureusement qu'à aucun moment il ne freinât...

À Colombey, je dormis comme je pus, transi de froid, près de ma moto dans un petit bois... Il n'y avait aucune neige...

Après notre hommage et notre recueillement, partagés par des milliers de fidèles de la France combattante et reconnaissante, je repartis pour Alès. Encore par l'autoroute en dessous de Lyon... Il faisait encore plus froid, je n'avais pas de camion pour « m'aspirer », cette fois là... J'ai fini le parcours avec les pieds près du sol tant cela glissait avec le durcissement de la neige...

Épuise, au dernier croisement avant le portail arrière des ateliers de l'école, je me payais de plein front, une voiture dont j'avais refusé la priorité, bien malgré moi d'ailleurs : Je dormais littéralement...
Après le valdingue par-dessus la voiture : Le constat... Et j'arrivais au milieu du repas dans la cantine, épuisé, barbu, sale, en tenue de moto, mon vêtement de pluie en lambeaux... Et acclamé par mes camarades...

Je ne l'ai jamais raconté. Mes enfants le découvriront peut-être un jour dans mes écrits...

Après tout, mon récit de Kolwezi ne les a jamais intéressés, alors, pourquoi leur raconter une si banale aventure ???
   

Où est passée l’honnêteté depuis le Général ? (1)



Écrit par Michel Psellos.

Michel Psellos nous éclaire sur ce sujet anecdotique mais représentatif des mœurs et de l’exercice du pouvoir sous la Ve République.

La règle initiale concernant la rémunération du président de la République a été fixée à l’arrivée du général de Gaulle à l’Élysée le 8 janvier 1959 : bien que les responsabilités du poste aient décuplé ou centuplé, le chef de l’État décide de ne rien modifier et conserve la même rémunération que celle de son prédécesseur René Coty, alignée sur le traitement de base du vice-président du Conseil d’État qui est le plus haut fonctionnaire français.

Le Général au régime

En ce qui concerne le régime de retraite, le Général ne prévoit rien d’autre que le droit pour les anciens Présidents de la République de siéger à vie au Conseil Constitutionnel.

Enfin, il refuse de regrouper dans un budget unique les dépenses de l’Élysée, et préfère maintenir la tradition d’une prise en charge de l’essentiel des dépenses de fonctionnement et de personnel par les ministères : la plupart des conseillers au secrétariat général de l’Élysée sont des fonctionnaires qui restent rémunérés par leur corps d’origine (Inspection des Finances, Ponts et Chaussées, etc…), les autres bénéficient d’un emploi de complaisance auprès d’entreprises publiques comme Air France ou EDF, tandis que les huissiers, serveurs ou jardiniers viennent principalement du ministère de la défense.

La rémunération des membres du gouvernement, dont les responsabilités n’ont pas changé par rapport à la IVe République même si le rôle constitutionnel du chef de gouvernement diffère, n’est pas non plus modifiée à l’arrivée de Michel Debré à Matignon : le Premier ministre voit comme le président de la République son traitement aligné sur celui du plus haut fonctionnaire français sans les primes (ce qui correspondrait aujourd’hui à une rémunération d’environ 10.000 euros par mois), les ministres viennent un cran en-dessous, les secrétaires d’État encore un cran plus bas.

La pratique des fonds spéciaux de Matignon et des enveloppes en liquides pour les primes des membres des cabinets ministériels permet aux ministres d’améliorer l’ordinaire et d’être un peu mieux payés que leurs fonctionnaires les plus chevronnés, mais il n’en demeure pas moins qu’on ne s’enrichit pas avec un traitement de ministre, sauf cas de prévarication avérée.

On raconte que Marcel Dassault, reçu un jour dans le bureau de De Gaulle à l’Élysée et impressionné par le décorum, n’aurait pu réfréner sa curiosité et lui aurait demandé en sortant : «Combien ça gagne, un président de la République ?». La légende ne dit pas si le Général prit la peine de lui répondre.

Il faut ajouter pour être complet que le traitement du président de la République n’est que de l’argent de poche, puisque le titulaire de la fonction est entièrement pris en charge par l’Élysée et dispose de plusieurs autres demeures à Rambouillet, Brégançon... dans lesquelles le couvert et la domesticité sont fournis par la République.

Le général de Gaulle n’en usa guère car il préférait passer week-ends et vacances dans sa maison de Colombey-les-deux-Églises, mais il répondit un jour à qui lui proposait de supprimer ces autres demeures présidentielles qu’il préférait les garder pour ses successeurs, afin qu’ils aillent en vacances «chez eux et non chez les autres» pour éviter d’être redevables de quoi que ce soit à plus fortuné qu’eux...

Sa veuve se contenta jusqu’à la fin de la réversion de sa retraite de général de brigade à titre temporaire, dont le montant ne lui permettait pas d’entretenir convenablement la gentilhommière de Colombey. Celle-ci est toujours la propriété de la famille et, n'étant pas classée monument historique, n'a jamais reçu un sou de l'État. Ses travaux d'entretien sont financés par les visites et, occasionnellement, l’association nationale pour la fidélité au général de Gaulle.

mardi 24 octobre 2017

Mémoires et radotages (143) – Libéralisme à fond la caisse - Macron




Écrit le 24 octobre 2017.

Nous avons une crise du beurre… Avec la suppression des quotas de production, les prix baissent et les producteurs de lait ne gagnent pas leur vie… La demande en beurre augmente, l’offre est insuffisante, la spéculation sur le beurre monte en flèche ! Moralité, le beurre (et le lait) : C'est toujours les mêmes qui font le leur. Trop de lait : Marge arrière maximale... Pas assez de beurre : Spéculation sur la rareté...

Déjà dans le temps, avant l’UE telle qu’on la connaît actuellement, des importateurs Français avaient importé du bœuf de Pologne… 2% de la consommation Française… Ce n’était pas grand-chose pourrait-on dire… Sauf que c’était 2% de trop ! Le prix du bœuf s’était effondré de 50%, acculant les éleveurs Français à de très sévères problèmes de survie. Dans l’autre sens (sous-production), c’est l’inverse : Il manque un peu de beurre et les prix à la tonne sont passés de 2.500 euros à 7.000 ! Accessoirement, les consommateurs, informés par des médias aux ordres des spéculateurs, se précipitent sur les stocks de beurre accélérant et aggravant la pénurie… Certains de nos voisins ont une dizaine de kilos de beurre chez eux, par peur de manquer… C’est exactement la même situation que pour le carburant : On annonce qu’il pourrait y avoir des problèmes de blocage des raffineries et c’est immédiatement des queues de voitures devant les pompes !

Quand je pense que le Vietnam est le seul pays qui n'a pas souffert lors de la crise du riz en 2008 !... Alors que le riz avait été accaparé par les spéculateurs qui l'avaient acheté et ne le vendaient que goutte à goutte pour faire monter les prix du simple au triple, le gouvernement Vietnamien avait interdit la mise sur le marché international et interdit toute exportation de riz... Les Vietnamiens n'avaient ainsi pas manqué de riz et les prix fixés par l'état Vietnamine n'avaient pas flambés... Et quand la crise a cessé ils ont remis le riz sur le marché...

Comme quoi la régulation a du bon pour les consommateurs (comme en France, du temps d'après guerre, où les prix étaient fixés pour les denrées de base)... Mais depuis que l'Europe prend de la puissance, la PAC n'est plus qu'un souvenir, les régulations n’existent pas ou bien sont très mal conçues (parce qu’être technocrate n’est pas gage d’intelligence, ni d’honnêteté) et la spéculation fonctionne comme jamais !
Macron veut que les producteurs fixent leurs prix en lieu et place des grands distributeurs (cela concerne aussi bien la production de lait). Quelle louablke intention, Monsieur Macron ! Comment, lui qui est si porté sur le libéralisme et le marché, peut-il être aussi naïf ? Les petits ne dicteront jamais leur loi aux grands ! Seuls l’état (après un Frexit) ou l’UE pourraient imposer un prix de vente plancher du lait par les producteurs, aux transformateurs et aux distributeurs ! Ce qui ne se fera donc pas !
….......
Le bio : on ne peut savoir si un produit est bio que si on réside près de chez l'agriculteur qui produit ce qu'on achète. Ainsi, on peut contrôler de visu... Sinon ? Allez savoir !...
Le bio dans les magasins, n’ont de bio, bien souvent, que le mot qui est écrit sur l’emballage… Et puis le prix : Parfois trois fois plus cher !
D’ailleurs il faudrait qu’on nous explique pourquoi en Allemagne le bio est-il que 15 % plus cher alors qu’en France on fait la culbute ? Cela laisse à penser que la qualité du produit n’est pas liée à son prix… Qu’en est-il donc de cette « qualité BIO » ? 

 On crèvera tous du cancer ! Finalement cela arrangera le « monde d’en haut » : Moins de soins (puisque médecins insuffisants), plus de morts, moins de retraite à distribuer... De toute façon le travailleur aura donné tout son jus pendant sa carrière professionnelle et ne coûtera plus rien après. Son remplacement est déjà prévu par la masse migratoire et le travail détaché… C’est tout bénéfice ! Dans le même esprit, on supprimera les allocations : Pourquoi encourager la natalité, alors que l’on a des milliards de pauvres, dans le monde, prêts à venir se faire exploiter ?
……….
Le « Macron »… Il ‘veut’ réguler le travail détaché (Oui, parce qu’en général le travail ça tache)… A priori, il peut apparaître sympathique aux Français kleenex (ceux qu’on jette après usage)…
Mais va-t-il réussir son pari ? Personnellement, je le souhaite !… Mais trop de pays ont intérêt à faire perdurer ce système de concurrence déloyale !

J’ai la conviction que ce « Président de mes deux » a surtout l’intention de jouer sur l’ambiguïté d’une volonté sociale progressiste affichée, destinée à redorer son blason auprès d’un électorat populaire, espérant tout au fond de lui que tout sera refusé et qu’ainsi il pourra proclamer la main sur le cœur, haut et fort « Et pourtant, vous voyez, j’ai tout essayé »… On sait très bien que la seule façon d’obtenir une mesure non-libérale de l’UE, c’est de la lui arracher en la menaçant (Par exemple de Frexit)…
Il se peut qu’il obtienne de très légères modifications… Mais de grande victoire il n’y aura sans doute point !

Ou bien alors, si je me trompe, je féliciterais Macron !

mercredi 18 octobre 2017

Mémoires et radotages (142) – La politique des « Premiers de cordée » de Macron




Ecrit le 18 octobre 2017.

L’interview qu’a donnée Macron dimanche 15 octobre sur TF1, m’a fait chier.

-D’une part, parce qu’il décalait ainsi le film que je voulais regarder sur cette chaîne.
-D’autre part, parce que, bien que très bon parleur (Je crois qu’il bat ses deux prédécesseurs pour la qualité d’un discours hypnotique propre à endormir, satisfaits, nombre de pigeons qui se laissent bercer par l’abondance d’une parole elliptique qui n’apportant rien).

J’ai noté qu’il n’avait jamais cru en la théorie du « ruissellement » et qu’il avait manifestement préparé une autre métaphore « les premiers de cordée », mais tout au long de l’interview sur le sujet des gens fortunés, il a bel et bien développé les arguments propres au concept du « ruissellement » ! Dont acte !

Un petit point de comparaison sur les actes de Macron et ce que je souhaiterais personnellement…

-Macron a fortement diminué l’ISF et va se reporter sur les contribuables (classe moyenne et premiers de cordée) par la CSG augmentée, pour récupérer les recettes ainsi perdues. Je souhaitais que l’ISF soit supprimé, parce que taxer le patrimoine est injuste selon moi, mais qu’il soit compensé d’une augmentation du taux marginal de l’impôt sur les revenus des riches à due concurrence des recettes fiscales ainsi perdues, parce que je pense que ce taux marginal est trop faible actuellement (45%). Les premiers de cordée seront largement gagnants avec seulement, avec seulement 1,7% des revenus, de plus à payer… D’ailleurs, on voit bien que les classes moyennes sont actuellement bien trop imposées (cochons de payeurs, qui pour la plupart, ne savent pas comment faire de l’évaporation fiscale). Ce dispositif (4 tranches d’imposition) remonte à Sarkozy et n’est pas imputable à Macron !...

-Macron va diminuer les charges sociales retenues sur le salaire brut et les faire payer à l’ensemble des contribuables (sauf les miséreux) sous la forme d’une flat-tax : L’augmentation de la CSG ! On voit que cette augmentation de CSG sert à deux choses : payer des charges sociales et remplacer les recettes d’ISF). Bien sûr, les grandes fortunes y seront assujettis (mais sauront bien contourner le fisc), par contre les classes moyennes (qui vont de pauvres à supérieures) seront encore les dindons de la farce !
Je souhaitais une baisse des charges salariales patronales compensée par une TVA sociale, tout ceci se retrouvant dans les prix de vente destinés aux consommateurs. C'est-à-dire, encore une fois, au lieu de faire payer les catégories concernées, en ce cas les consommateurs, sous une forme moins choquante et propice à redynamiser nos productions, il préfère s’en prendre aux contribuables… A ce rythme, je pense que les contribuables des classes moyennes paieront bientôt les salaires des riches, des miséreux et des salariés…

-La suppression de la taxe d’habitation pour 80% des foyers, qui va ne se faire que progressivement, va créer avec l’application immédiate de l’augmentation de la CSG, un problème de diminution temporaire du pouvoir d’achat, notamment chez les retraités.
Les diminutions de recettes des collectivités locales, vont leur faire prendre des mesures d’économies drastiques. Bien souvent cela aura des conséquences sur les foyers qui se verront payer pour des prestations jadis subventionnées et verront immanquablement leur pouvoir d’achat amputé ! 

Je vois mal l’évolution du PIB dans notre pays… S’il diminue et c’est à priori ce qui va se passer, adieu veaux, vaches, cochons, couvées concernant la reprise de la croissance ainsi que les objectifs gouvernementaux de diminution de la dette… 

Quant aux mesures visant à sortir de l’état d’urgence par la loi « antiterroriste », bien sûr elle comporte des bonnes choses, mais il faut bien dire qu’elle affadit considérablement les moyens juridiques de coincer les terroristes et leur laisse toute latitude en résidence surveillée, ce qui me fait très fortement penser que Macron est plutôt du genre conservateur du terrorisme, comme moyen de gouverner…

Le président aime-t-il vraiment les Français ? Cela dépend desquels on parle ! Mais à coup sûr, il aime les « premiers de cordée » !


samedi 14 octobre 2017

Mémoires et radotages (141) – Le Théâtre, arme de guerre - Macron



Écrit le dimanche ‎15 ‎Février ‎2009.

Le théâtre est l'art de jouer avec le danger.
Écrire une pièce de théâtre, c'est redonner un sens aux mots.
Le théâtre met en scène le seul animal qui remet en cause la branche où il est assis, le monde dans lequel il vit.
Il fait entrevoir tous les possibles, que la société ne permet pas.
En cela il est révolutionnaire, car il tire sur l'ordre établi. Il peut redonner du sens à la vie, de l'espoir aux désespérés...

Écrit le 14 Octobre 2017

Le théâtre a bien été cela, dans le passé peut-on dire. Car de plus en plus il ne prend que des formes de comédies de boulevards et par conséquent il ne sert que de plus en plus rarement la cause des peuples… Les mots qui soulèvent les peuples, les gestes qui ponctuent les phrases ne se pratiquent plus au théâtre… Ces mots et ces gestes sont pourtant utilisés au quotidien, par les personnages politiques, dont on peut sans se tromper, affirmer qu’ils sont les comédiens d’aujourd’hui. La comédie humaine que nos politiciens-comédiens jouent se passe quotidiennement à guichets fermés, en spectacle continu.

Comme les tragédiens, ils répètent leurs discours et rôdent leurs mensonges en coulisses. Lesquels sont sincères ?

Et pourtant… Qui a deviné derrière le discours enflammé de Macron par exemple, qui disait « Vive la république, vive la France », l’air possédé et le geste véhément, que ce dernier se disait dans son fort intérieur « Vive la monarchie de l’argent, vive la globalisation libérale »… Qui le savait ? Manifestement peu de Français savaient cela, ce qui a permis l’élection du plus grand escroc à la présidence de ce qui n’est plus une démocratie et de moins en moins une république…

Le théâtre il est sous nos yeux, chaque jour, répercuté par les médias. Nous gobons, bon gré, mal gré, des mensonges, des fausses vérités, des dissimulations, tels que les scènes des vrais théâtres n’en ont jamais générés.

Cette comédie dramatique que la politique nous fait vivre, est une violence envers les peuples qu’elle asservit, en jouant sur tous les ressorts de division, de clivage, d’injustice.

« Asservissement, injustice, division », est-ce vraiment encore l’image de notre devise « Liberté, égalité, fraternité » ?

Cette violence dans les actes politiques que nous vivons actuellement est une sorte d’acte de guerre… Un théâtral soulèvement populaire serait un très bon dernier acte…

vendredi 6 octobre 2017

Mémoires et radotages (140) – Marchons, marchons…



Écrit le 06 octobre 2017.

Avant-hier, il faisait beau… J’ai marché… Hélas j’avais chaussé des bottes zippées étanches que j’ai perçues en 2008 et jamais mises… De plus j’ai revêtu ma vieille combinaison de saut à laquelle, idée idiote, j’avais rajouté les sangles de sous-pied…
Non seulement les bottes n’étaient pas cassées et faisaient mal, mais les sangles de sous-pieds équipées d’anneaux demi-lunes et de mousquetons me compressaient les os saillants des chevilles et de surcroît, ces sous-pieds tendaient les bas de jambes de la combinaison de sorte que le départ métallique des fermetures éclair serrées par les bottes, me meurtrissaient fortement …

J’ai quand même fait mes 8 bornes environ… Au départ, cela fait de plus en plus mal, mais si on s’obstine, au bout d’un moment on parvient à s’habituer à la douleur et à s’arc-bouter sur une idée simple : Continuer, coûte que coûte…

Cela m’a rappelé de cuisants souvenirs vécus il y a si longtemps.
En 1978, les rangers données par le fourrier, bien que déjà portées par un autre, n’avaient pas eu le temps de s’adapter à mes pieds (et inversement)… Les chaussettes étaient toutes usées et inaptes à leur utilisation… Il y avait trop de frottement même sur la plante des pieds… J’avais fini par avoir les pieds en sang (quand les ampoules crèvent, les blessures vont plus profondément et saignent). La fin de ces 4 jours de marche avait été très difficile, à cause, non pas de la douleur qui était lancinante, mais de la grande fatigue que celle-ci génère.
C'est aussi à cause de ce souvenir, que je ne me suis pas arrêté pour enlever les sangles de sous-pieds, pour voir si je serais aussi volontaire qu'à l'époque, bien que la douleur soit localisée aux chevilles et non plantaire...

En 2006 également, pour seulement quelques 30 petits kilomètres d’entraînement, je me suis cloqué les pinceaux, par une simple bêtise : J’avais mis des socquettes d’été dans des rangers… A-t-on idée d’être aussi con !…

Dans les deux cas précédents, il ne fallait pas arrêter, sous peine de ne plus réussir à repartir… Une fois qu’on est arrivé à destination et soigné, on ne parvient plus à marcher. Chaque pas devient un problème et engendre souvent un juron… Alors c’est le repos du guerrier ou du sportif, cela dépend…

Heureusement qu’en 2008, j’avais emporté mes chaussants personnels, ‘Patriots’ et grosses chaussettes… Je n’avais eu aucun problème pour cheminer dans des territoires difficiles d’accès…

Oui… Alors pourquoi je racontais tout ça ? Ah oui ! Avant-hier j'ai fait à peu près 8 bornes… Du coup hier je change d’accoutrement et je mets des rangers fines (Anciennement pour officiers ou gendarmes). Je veux aller plus loin que la veille… Manque de pot, une douleur de l’articulation de la hanche droite, probablement de l’arthrose, m’a fait renoncer au bout d’un seul kilomètre… « Allo ! Tu peux venir me chercher ? »…

C’est ch…. De ne pas pouvoir faire ce que l’on veut… mais seulement ce qu’on peut… Marchons, marchons... si on le peut, parce qu'après, on pourra plus.

jeudi 5 octobre 2017

Mémoires et radotages (139) – Macron, l’ISF et les pauvres



Jean Nouailhac avait écrit un excellent article en avril 2016, expliquant qu’à force de ponctionner les riches par l’ISF, ceux-ci finiraient par bouder la France :

L'explosion annoncée des exilés fiscaux (Le Point)

En fait ma position qui semble la même que Nouailhac puisque je suis pour la suppression de l’ISF, est quelque peu différente. Je pense que cette façon de ponctionner un patrimoine est totalement injuste.

Comme je l’expliquais, entre autres choses, le 21 avril 2016 : …

Mémoires et radotages (41) – Panama-leaks, exilés fiscaux, impôts à la source…

… Il faudrait supprimer l’ISF et le remplacer par une augmentation de l’imposition des revenus concernant les plus riches des Français. Assis sur les revenus, l’impôt est plus équitable que sur un patrimoine qui a déjà subi la ponction du fisc lors de sa constitution au fil des années. Il est injuste d’imposer plusieurs fois les mêmes revenus.

Certes, il y a bien d’autres injustices qui touchent l’ensemble des Français, comme par exemple cette CSG non déductible : Le contribuable paie un impôt sur un revenu (la CSG) qu’il ne perçoit pas et il acquitte par conséquent un impôt sur un impôt !

Alors quand le Macron est arrivé, tel Zorro, certains auraient pu penser qu’il allait redresser les torts causés aux uns et aux autres par ses prédécesseurs.
Prenant les retraités comme boucs émissaires nantis, opposables aux jeunes bien démunis, on pouvait se dire qu’il allait prendre aux premiers et donner aux seconds ! Ah ça pour prendre aux retraités il ne se gêne pas, mais c’est pour compenser la baisse d’ISF pour les riches ! Les sommes correspondent…

Cherchez l’erreur. Que subitement Macron soit surnommé le président des riches, n’est qu’une officialisation de ce qu’est Macron au plus profond de lui-même. On vous l’avait bien dit !

De même, il veut supprimer la taxe d’habitation pour 80% des Français : Je veux bien !
Mais en supprimant une recette essentielle des collectivités locales, comment ces dernières vont-elles s’en sortir ? Qui va payer l’addition ? Ces fameux riches ? Certainement pas !
Le peuple payera d’une façon comme d’une autre : Nouvel impôt ou bien moins de budget scolaire, moins d’entretien des immeubles, des chaussées, des infrastructures, moins d’aide sociale, etc…

Pauvres et des moins pauvres : Vous allez cracher du sang !

Revenant sur cette loi travail qui nous est imposée avec des conséquences parfois désastreuses sur la vie des salariés, on pouvait se dire qu’il y avait une contrepartie à venir concernant la prise en mains par l’état lui-même de l’assurance chômage que le candidat Macron promettait d’étendre mêmes aux démissionnaires… J’avais à l’époque déclaré que le coût en serait astronomique et donc l’idée irréalisable…
Nous apprenons qu’au lieu des 1,44 milliards que devait coûter cette promesse électorale, elle coûterait en fait entre 8 et 14 milliards la première année !!! Bravo l’estimation électorale ! Soi disant nous avions affaire à un super Enarque champion de l’économie !

Donc, le garde-fou qui compensait la facilitation de licenciement est en train de tomber à l’eau…
Il est nul en calcul ou menteur et manipulateur, le président ? C’est vous qui voyez !

Salarié, t’es fichu ! Dis merci à monsieur le président des riches !