samedi 27 novembre 2021

Sarkozy va-t-il trouver un caillou dans les Antilles ?

 

A part les atteintes quotidiennes à la vie sociale du citoyen, dont il est le champion incontesté (annonce sur la diminution du congé parental, dont on sait qu'il crée des emplois et qu'il a augmenté la natalité, mais que le monarque ignore superbement), qu'y a-t-il à espérer concernant le devenir de ce fou furieux non maîtrisable et surtout non maîtrisé ?

L’éloignement géographique des Antilles, dont notre Roy ignore superbement l’existence, (à croire qu’il considère ces îles comme propriétés coloniales privées), pourrait peut-être changer la donne…

Nous savons que la lâcheté est la vertu de notre pragmatique et charismatique Roy de France. Il réagit certes plus aux mouvements de foules proches de son auguste personne…

Mais, si… il arrivait que ce mouvement s’étende sur l’hexagone, relayé par la nombreuse communauté Antillaise de métropole ???...

Il lui faudrait bien faire semblant d’en tenir compte…

Personnellement, il m’arrangerait beaucoup, qu’une nouvelle tranche de population rejoigne la résistance contre un prétendu réformateur, qui ne sait que démanteler la fragile architecture sociale de la France…

zalandeau, le lundi 16 février 2009

Étant donné que mon souhait ne s'est pas réalisé en 2009, il y a peu de chance que cela réussisse en 2021 sous le règne de Macron...

 zalandeau, le vendredi 26 novembre 2021

     

jeudi 25 novembre 2021

Depuis mon embauche on me fait faire un travail de comptable...

 Écrit le 7 mars 2007

-        Depuis mon embauche on me fait faire un travail de comptable - économiste, ce n’est pas mon métier. Ce n’est pas motivant de faire un travail qu’on exècre. Bon certes, c'est un travail d'expert et mieux payé que la seule coordination ou planification de chantier, puisque je viens en appui direct du Maitre de l'Ouvrage face à des requins comme Bouygues et compagnie. Et je suis le seul capable d'assumer cette fonction dans la boite... Mais bon, quand on  n'aime pas, on n'aime pas...

-        Je n’ai pas eu d’augmentation depuis mon embauche en 2002. Évidemment depuis la mort du patron en 2004 (qu'est-ce que je l'ai pleuré celui-là), le fils qui est très pingre, est difficile à persuader...

-        Depuis que j’ai une voiture de service en guise de voiture de fonction, j’ai perdu du pouvoir d’achat (4000 € / an), parce que je ne peux plus amortir mes investissements automobiles faute de facturer des indemnités kilométriques. Je serai en déficit sur l’année 2007.

-        M. PINARD (le fils donc) m’a promis une augmentation pour compenser. Rien n’est fait.

-        M. PINARD m’a promis des responsabilités. Rien n’est fait.

-        M. HAGUET m’a fait miroiter une mission sur une affaire de réhabilitation et l’a donné à un autre.

-        On veut me faire retourner sur la Gare de l’Est que j’avais refusé 2 fois. Vu l’impossibilité de mener à bien cette mission, MP risque de perdre le client. Suis-je d’avance le coupable désigné ?

Conclusion : MP fait du harcèlement moral. C’est gagné ! Ma motivation est à zéro ! Si ma candidature extérieure pour de la maîtrise d'ouvrage aboutit... Comme je te les enverrais se faire foutre !!!

     

mercredi 24 novembre 2021

J’aurais du écrire mon histoire de cette bataille

 

Il y a quelque temps, je faisais une liste de mes amis, j’arrivais à 40 environ.

Puis, en regard de cette liste j’ai fait des colonnes : « Je l’appelle », « Il m’appelle » etc..

Je mes suis vite rendu compte que la colonne « Il m’appelle » était très souvent vide.

J’ai donc cessé d’appeler tout le monde. Très vite, je me suis aperçu que mes « amis » ne partageaient pas ce sentiment avec moi. Il n’en est resté que trois, sur cette liste.

Les autres avaient juste la correction de ne pas me dire franchement : « t’es pas mon pote, qu’est-ce que tu me fais chier à m’appeler, fous moi la paix ! ».

L’expérience que j’ai fait, me sert d’expérience. J’ai compris le message non-dit.

Je me découvre une envie d’écrire, et bien je vais me rabattre là-dessus, comme une sorte de repli sur soi...

J’aurais du écrire mon histoire de cette bataille bien avant, pour me débarrasser, en quelque sorte, d'un fardeau de plus de 28 ans.

Je crois que je vais l’écrire chapitre par chapitre dans le désordre, ou du moins dans l’ordre où mon cerveau y pensera.

Je vais aller faire ma marche à pied tout à l’heure. Et dire qu’en 2004, je parcourais 400 m avec difficulté. Je fais mes 14 km chaque dimanche en journée, et mes 4 à 5 km chaque matin du lundi au vendredi. L’été dernier, j’ai atteint le « record » de 28,5 km.

Ça n’a l’air de rien, à coté des marches de 100 km en 24h que nous faisions à l’armée, mais depuis, je suis tombé si bas, que chaque progrès sur moi-même me satisfait.

Écrit le 18/02/2007, pas encore publié

   

lundi 22 novembre 2021

États-Unis : et si la gauche perdait la « guerre raciale » ?

Paru sur BV le 20 novembre 2021 en accès libre

La « guerre raciale » est de nouveau sur toutes les lèvres, outre-Atlantique. Mardi 16 novembre s’ouvrait le procès du jeune homme – blanc – Kyle Rittenhouse, accusé du meurtre de deux militants antiracistes, en août 2020 à Kenosha, ville de l’État du Wisconsin, en pleine euphorie Black Lives Matter. Encore une fois, l’affaire Rittenhouse a polarisé l’opinion entre légitime défense et suprémacisme blanc. Finalement, c’était bien la légitime défense, le jeune homme venant d’être acquitté.

Le procès intervient dans un climat déjà très tendu aux États-Unis, où la théorie critique de la race (critical race theory ou CRT) exacerbe un pays divisé politiquement. Rappelons que cette théorie utilise la sémantique et la théorie critique marxiste, appliquée aux races, pour justifier les inégalités sociales et phénomènes sociaux. En découlent les concepts de « racisme systémique », « suprémacisme blanc », etc. D’abord réservé aux campus et universités, le phénomène a gangrené toutes les strates de la société : le monde de l’entreprise, les médias et, désormais, les écoles élémentaires.

Aussi, dès son arrivée à la Maison-Blanche, Joe Biden s’est empressé de défaire les mesures prises par son prédécesseur visant à limiter l’introduction de cette théorie dangereuse dans les programmes scolaires et les administrations… Loin de se laisser faire face à la plaie woke, l’opposition a fait preuve de diverses initiatives très encourageantes. On mesure les efforts quand on sait qu’en France, il est quasiment impossible de remettre en question les méthodes de l’Éducation nationale. Ainsi, par exemple, le média Education Week explique que, depuis fin 2020, vingt-huit États américains ont pris des mesures visant à restreindre la promotion de l’idéologie CRT à l’école ; douze l’ont fait par voie législative désormais en application.

Dans ce sens, le sénateur républicain du Missouri Josh Hawley présentait, ce mardi 16 novembre, un projet de loi intitulé « Loi sur la déclaration des droits des parents » (Parents’ Bill of rights). Il y énonce huit droits fondamentaux concernant l’éducation des enfants au sein des établissements scolaires, notamment liés à la nécessaire transparence quant au matériel utilisé, aux programmes étudiés et aux intervenants sollicités. Les écoles qui violeraient ces principes risqueraient des poursuites et des coupes dans le financement fédéral. Pour le sénateur Hawley, « il est temps de redonner le contrôle aux parents ».

Autre initiative à souligner, la création d’une université libre anti-cancel culture au Texas, l’université d’Austin, promue par la journaliste Bari Weiss. Devise de l’institution ? « La poursuite courageuse de la vérité ». Pour le président de l’université d’Austin, Pano Kanelos, « on ne peut pas attendre que les grandes universités se redressent. Il faut recréer du neuf. » Repartir de zéro, recréer les corps intermédiaires qui n’assurent plus leur rôle.

Le plus inattendu reste que le jeu de la gauche progressiste sur la question raciale pourrait même finalement jouer en sa défaveur. En Virginie, récemment, la théorie critique de la race aurait ainsi profité au candidat républicain Glenn Yougkin dans sa victoire au poste de gouverneur, faisant passer l’État de démocrate à républicain (Joe Biden y avait gagné par dix points d’avance).

C’est en tout cas l’analyse faite par la société de conseil en stratégie politique Anvil Strategies. Cette dernière a mené une étude via de longs entretiens auprès d’une centaine de femmes de l’État de Virginie ayant voté démocrate en 2017, pour le gouverneur Ralph Northam, puis encore démocrate en 2020 pour le président Biden mais ayant voté républicain en 2021. L’objet était de comprendre les raisons de ce retournement soudain. Les entretiens révèlent que l’élément déclencheur fut vraisemblablement l’impossibilité de choix des parents dans les décisions scolaires (fermeture des écoles, port du masque obligatoire, enseignement de la CRT). Tout n’est donc pas perdu.

    

mardi 16 novembre 2021

Mémoires et radotages (384) – L’avenir n’existe plus

 

Écrit le 15 novembre 2021

Je ne saurais décrire le mal-être qui me tient… Je n’ai plus tous les mots pour décrire les maux psychologiques qui m’enserrent dans cette gangue de pensées moroses, de non joie, de regrets et de remords…

Est-ce que quelqu’un qui vous harcèle et vous envoie de la haine, de la jalousie, de la paranoïa et de la bêtise, peut entretenir en nous une sorte de champ d’ondes négatives qui nous maintient dans cet état de confusion, et de mélancolie neurasthénique ? Il n’y a pas selon moi, de causes infectieuses qui provoqueraient cela. Seulement des facteurs psychologiques…

Je tente de me soutenir en pensant à mes fils lorsqu’ils étaient petits et avaient tout l'avenir devant eux. Là, seulement, je me sens bien, mais cela ne dure pas assez. Je reviens hélas sur terre et le présent de mes petits garçons devenus grands est sombre, très sombre, très incertain, très précaire. Ils ne feront pas d’enfants, eux, parce qu’ils sont plus intelligents que moi, ils savent qu’il leur sera très difficile de survivre seuls et donc qu’il serait criminel d’entraîner des petits êtres dans un avenir infernal…

C’est aussi cela, le grand remplacement : l’enfer dissuade les pauvres Français de faire des enfants, mais pas les diaboliques envahisseurs barbares, dont la reproduction fait partie de leurs armes de conquête…

Zemmour a bien raison : Nous avons d’ores et déjà perdu le combat !

Pas d’avenir pour mes fils, de mauvaises ondes de la part de celle qui devrait me soutenir et qui préfère m’enfoncer en s’enfonçant elle-même…

Comme je l’ai déjà dit, mon passé vu par mon prisme actuel, est un verre totalement vide, dont je n’aurais bu que du sang et du poison toute ma vie durant…

Je ne suis pas psychiatre, je ne sais pas me défendre contre cela. C’est trop pour moi.

Survivre, il le faut, pour aider un tant soit peu mes fils et aussi cette mégère jusqu’à sa retraite quelle n’a pas encore. Que fera-t-elle ensuite ? Possible qu’elle m’envoie chier et se barre ! Ouf ! Ce serait bien la meilleure chose qui pourrait m’arriver… Enfin, je pourrais foutre une benne pleine de saloperies à la décharge, je pourrais faire le ménage et la vaisselle comme ça me chante et avoir une maison rangée et propre où je n’aurais pas honte d’accueillir mes amis !

Peut-être, si cela arrive, pourrais-je retrouver une sorte de joie, de liberté, et peut-être sans ces ondes négatives aurais-je un meilleur moral ?

Je n’ai pas de phrase de conclusion… juste des questionnements et des pensées noires…

      

lundi 8 novembre 2021

Fermeture de Fessenheim - le prix de l'électricité s'envole au gré de l'incurie de NOS gouvernants et de leur "Europe" de M....

Écrit par autrui. Merci à Jiellehaime

Électricité : les Français condamnés à payer pour un marché européen de dupes

Il est à espérer que les Français vont enfin comprendre dans quelle impasse les a menés la pantomime du tarif de l'électricité à laquelle ont souscrit les dirigeants français, ces dirigeants parfaitement incompétents qui ne comprennent rien au marché de cette énergie.

Il était autrefois l'EDF. Créée au lendemain de la guerre, elle était un État dans l'État, mais aussi une entreprise dont les ingénieurs dirigeants avaient compris que l'énergie disponible est le facteur fondamental qui permet le développement économique d'un pays. Force est de constater qu'elle a accompli sa mission de façon remarquable, d'abord par ses aménagements hydrauliques (2.300 barrage, dont 433 exploités par EDF), et ensuite par la construction de 19 centrales nucléaires regroupant 58 réacteurs (18 et 56 aujourd'hui, hélas).

L'EDF était une entreprise une et indivisible qui fonctionnait selon un monopole, et qui a permis à la France d'avoir en abondance et sans la moindre panne (sauf intempéries) l'électricité la moins chère du monde.

Cette situation ne pouvait pas convenir aux gnomes de Bruxelles. Mon Dieu, un monopole ! disaient les Bruxellois. Mon Dieu, ces Français font mieux que nous ! disaient les Allemands. Mon Dieu, le nucléaire ! disaient les imbéciles !

On va donc faire un marché unique de l'électricité dans lequel les Français sont obligés d'introduire la concurrence ! Pire : M. Macron, petit garçon obéissant, en profite pour fermer Fessenheim et ses deux réacteurs nucléaires.

Marché unique : le prix de l'électricité sera désormais indexé sur le coût marginal, c'est-à-dire le coût du dernier kilowatt produit. Autrement dit, quand la demande oblige à démarrer les centrales les moins rentables, celles qu'on garde en secours, le prix de vente de toute l'électricité s'aligne sur le prix de revient des centrales les plus chères. C'est la vente au coût marginal, chère aux économistes de Bruxelles, la seule qui peut fonctionner dans une économie de libre concurrence (sinon, les dernières centrales s'arrêtent).

Or, l'électricité la plus chère est celle qui provient des centrales à gaz, en raison du coût exorbitant de cette énergie. Voilà pourquoi le prix du kWh, en France, est indexé sur le prix du gaz, alors que notre électricité est nucléaire.

L'alignement sur le prix des centrales les plus chères en Europe est le résultat mécanique 1) de la disparition du monopole et 2) de la concurrence obligatoire imposée par Bruxelles.

Ainsi Bruxelles, par ses attaques répétées contre notre système électrique – probablement le meilleur en Europe – et par l'obsession antinucléaire pilotée par les Allemands, est parvenue à affaiblir dangereusement la production électrique française.

Au point que la France va devoir importer de plus en plus. Ainsi, peu de temps après la fermeture de Fessenheim, on passait commande à l'Allemand Siemens de la construction d'une centrale au gaz à Landivisiau, avec contrat de maintenance sur vingt ans et fourniture du gaz venant de Russie par les Allemands. Donc, des importations au prix fort et le risque de chantage du fournisseur en prime.

Mais ce n'est pas tout. RTE, devant l'affaiblissement de notre réseau, a préparé un plan de coupures électriques qui sera appliqué cet hiver en cas de grand froid. Ce sont des coupures tournantes de deux heures par paquets de 200.000 foyers (soit environ 450.000 personnes).

Tel est le résultat de la gestion lamentable de nos illustres édiles.
 

 

vendredi 5 novembre 2021

Mémoires et radotages (383) – Champ pour la fenaison, ou pour le chauffage ?

Écrit le 4 novembre 2021

Il y a un an, je regardais par la fenêtre…


Cette année, je regarde par ma fenêtre…


 
Mais, mais, mais ?... Plus il fait jour et plus ça se voit !... 

Et bien moi, j’ai choisi… Les vaches iront chercher leur foin ailleurs, de toute façon nous mangeons trop de viande rouge ! Mais nous aurons du chauffage électrique !!! Enfin quand je dis nous… disons plutôt les Français, pas forcément nous, bien que nous habitons à côté, hélas… Pendant que les promoteurs se rempliront les fouilles, nous payerons le courant plus cher…La seule chose que je regrette ce sont les deux chênes qui ont été coupés et arrachés il y a quelques années (sans autorisation préalable) et qui faisaient la majesté esthétique de ce champ…

    

mercredi 3 novembre 2021

Mémoires et radotages (382) – En France, on peut laisser construire une maison qui s'écroulera

Ecrit le 3 novembre 2021

Il y a des gens, probablement des gens très peu fortunés, qui construisent une maison en bois sur ma commune. Cela fait longtemps qu'elle est commencée... 

Mais au fur et à mesure de cette construction, je suis horrifié par les malfaçons qui sont commises...

-Effondrement des terrassements de fondation (ces gens construisent en fonction de leurs disponibilité financières). Ont-ils purgé avant de couler les semelles ?

-A part la semelle de fondation, aucun fer en attente pour liaisonner les piédroits en parpaings. Les chainages sont minimalistes...

-L'ossature en bois reste pendant des mois aux intempéries fort nombreuses cette année, alors que le bois n'est pas traité.

-Aucune triangulation n'a été effectuée (croix de saint-André), sur la structure verticale... 

-L'habillage du parement extérieur vient de commencer récemment avec des panneaux de particules d'OSB seconde catégorie non traités.

-Par conséquent, la partie verticale de l'ossature, très insuffisante pour porter un toit quel qu'il soit, ne sera pas renforcée, du fait de ce début d'habillage empêchant la pose ultérieure de poteaux porteurs conséquents.

-Les porteurs de couverture constitués par les fermes sont beaucoup trop fragiles.

Alors j'ai rencontré le Maire. Je lui en ai parlé. Ce n'est pas son problème. Le permis a été accepté avec des plans mentionnant toutes ces insuffisances ? Il n'en sais rien et s'en fout !

Il faudrait que je parle à ces gens, mais je ne passe pas par là aux rares moments où ils sont en train de travailler... Peut-être m'enverront-ils bouler, en disant "De quoi j'me mêle ?"... Mais bon, ce n'est pas évident de faire ce qu'il faut pour avoir la conscience tranquille...

Putain de monde à la con ! Personne pour alerter ces gens que leur maison leur tombera sur la figure à la première tempête, s'ils poursuivent leur construction inadéquate !!!




Pour ne pas être dans l'obligation de faire appel à un Architecte (Maître d'oeuvre), depuis le 7 juillet 2016 et la loi LCAP, un projet doit impérativement avoir une surface de plancher inférieure à 150 m², toutes surfaces cumulées (surface existante plus la surface de l'extension, plus la surface de surélévation...). L'architecte fait alors appel, si besoin, à un bureau d'étude technique et à un bureau de contrôle...

Dans le cas où l'opération est de moins de 150 m2 (ce qui est le cas ci-dessus), nul maître d’œuvre n'est requis, donc nul calcul n'est fait, nulle vérification n'est pratiquée et surtout nulle compétence n'est exigée, ni aucune assurance de responsabilité du constructeur quant le maitre d'ouvrage exécute lui-même ses propres travaux.

Que se passera-t-il lors de l'assurance de l'habitation ? Sera-t-il demandé un certificat de conformité ? En cas de sinistre, par contre, il est certain que l'expert nommé par l'assurance refusera l'indemnisation !

C'est dans ce type de cas, que l'on s'aperçoit qu'il y a un  gros trou dans la raquette !

      

 

      


mardi 2 novembre 2021

Mémoires et radotages (381) – Le « monde d’après » de Macron est une fumisterie

 

Mémoires et radotages (381) – Le « monde d’après » de Macron est une fumisterie

Écrit le 1er novembre 2021

« Le monde d’après ne sera pas comme le monde d’avant » !!! Chacun se souvient de cette petite phrase de Macron, vous savez celui qui se prétend un bon président et un bon économiste ! Vous ne voyez pas ? Celui qui se vante d’avoir fait baisser considérablement le chômage ! Ah, bon, vous voyez de qui je parle !!!





En fait, après une baisse considérable de la consommation due aux différents confinement de l’année 2020, il était normal qu’il y ait un rebond de cette consommation, comme une sorte de délivrance, une envie de rattraper le temps perdu, de profiter d’une vie dont on a temporairement été privé par la pandémie…

Donc, qu’il y ait un bond plus fort que le simple retour à la normale, c’est normal, d’autant qu’à cette frénésie et cet optimisme s’ajoute le fait que l’argent non dépensé pendant un an est disponible et donc facile à dépenser en premier. Et cela, d’autant plus que l’état a injecté des milliards pour maintenir des revenus à une bonne partie de ceux qui ont été privés d’activité et donc de salaire… Cela va-t-il pour autant créer des emplois ? Nous le voyons bien les secteurs les plus exposés aux risques pandémiques ont vu très opportunément leur personnel tenter d’émigrer vers des activités plus liées à des activités stables, plutôt qu’à des loisirs… Et donc la reprise dans ces secteurs va se faire plus mollement, faute de main d’œuvre…

Est-ce que cet optimisme, effet d’une sorte de délivrance joyeuse, peut durer ? Elle pourrait continuer et donc inciter les consommateurs a dépenser davantage que l’argent « mis de coté » pendant le confinement et se poursuivre en puisant dans les bas de laine, avec une devise : Profitons de la vie, après tout… Mais elle retombera forcément parce que l’on ne peut pas dépenser indéfiniment une fois qu’on a épuisé son argent… Et donc, je serais moins triomphant que Macron en ce qui concerne cette avalanche de propositions d’emplois, qui pourrait se tarir dès que la demande rebaissera à un niveau « normal » !

Oui, mais voilà… Deux phénomènes vont intervenir et changer radicalement la donne.

- D’abord, l’impossibilité à l’activité économique de suivre le mouvement et donc de répondre à la demande avec pour conséquence de freiner la progression du PIB.

- Ensuite, la spéculation (oui encore elle, cette spéculation, elle sera toujours là), qui peut se résumer par « Ce qui est rare est cher »… Quand on a des carnets de commande pleins et qu'on produit au maximum de ses capacités, on augmente ses prix, en régime capitaliste ! Les spéculateurs sortis momentanément de la concurrence, en profitent pour gagner plus en travaillant moins ! Car parfois pour amplifier le phénomène, on ne cherche pas à augmenter la production mais à la ralentir…

Ce qui fait que certaines entreprises consommatrices de composants produits par d’autres, ralentiront leur production, même si elles n’ont pas envie de le faire (On le voit bien dans l’industrie automobile qui instaure le chômage partiel, faute de composants électroniques), alors que leurs commandes sont pléthoriques.

En bout de ligne, ce sont les consommateurs qui ne parviendront pas dans beaucoup de domaines à contenter leur frénésie de consommer.

Les effets seront donc une moindre progression de ce rebond économique en terme de volumes de produits vendus, mais une inflation artificielle du coût de ce rebond…

Cette inflation produira immanquablement, en même temps qu’une déperdition importante du pouvoir d’achat des ménages, un retour du pessimisme et inéluctablement un réflexe de repli dans l’envie de consommer, motivé par la prudence, la méfiance et l’inquiétude (C'est-à-dire, comme avant la crise)…

Donc, je serai beaucoup plus modéré que le gouvernement de branquignols qui nous gouverne. L’avenir est sombre : Beaucoup d’entreprises industrielles Françaises vont morfler et l’économie, l’emploi et la joie de vivre, risquent d’y perdre beaucoup…

Et le fameux « monde d’après », disais-je en citant Macron ? Il risque bien d’être plus mauvais que celui d’avant… Parce qu’il faut rappeler qu’en 2020, son propos tendait à nous faire croire à un monde d’après meilleur, plus solidaire, où nous penserions davantage aux Français ? Qu’en est-il des espoirs de relocalisation des activités stratégiques ? A part une future usine de doliprane, ou bien quelque chose du genre, rien n’est fait ! Pas de plan d’implantation de fabrication de semi-conducteurs, pas de relocalisation dans aucun  domaine et en plus avec le risque de perdre ce qui nous reste de nos industries livrées à la merci de nos fournisseurs asiatiques, lesquels seront nos fossoyeurs demain ! Aucune anticipation !!!

Ah ! Il est beau le « monde d’après » du Macron !