lundi 31 mars 2014

La vie en couple est un enfer


La vie en couple est un enfer.
En fait mettons qu'il y ait 50% de chances qu'un individu ait un bon caractère (blanc) et 50% un caractère de chien (noir). Deux personnes forment un couple. Les possibilités sont:
- 1°) blanc / blanc 2 bon caractères
- 2°) blanc / noir 1 bon caractère
- 3°) noir / blanc 1 bon caractère
- 4°) noir / noir 0 bon caractère

Il n'y a que dans le cas 1°) que le couple fonctionne
Dans les 3 autres cas, le couple, à terme, ne fonctionne pas.

Je dis bien "à terme", parce qu'au début les deux partenaires cachent leurs défauts.

Nous irons de plus en plus vers la séparation des couples parce qu'avec l'évolution de la société, l'égoïsme et l'individualisme sont de plus en plus courants.

Conclusions pratiques :

- Vous recherchez votre moitié d'orange : Si elle est seule depuis longtemps, méfiez-vous, ça cache peut-être quelque chose...

-Précaution, avant une union "définitive", vivre longtemps à l'essai avec votre "moitié" (au moins 4 ans).
-Pourquoi ? Parce que la passion ou le coup de foudre durent biologiquement de 18 mois à 36 mois maximum. C'est une période pendant laquelle on se retient, où on est aveugle, sourd et décervelé. Après, au cours de la 4ème année on est sur que ce qu'on perçoit est vrai...
De toute façon vous serez peut-être déjà séparés...

C'est pour bientôt



Des multinationales qui dominent la planète du haut de leurs gratte-ciels en verre, gardés par des vigiles en armes et des hélicoptères de surveillance.

Une classe moyenne corvéable à merci par les multinationales, avec des vêtements rapiécés, des maisons vétustes et une milice de volontaires faisant la ronde pour se protéger des miséreux.

Les miséreux à qui on ne demande rien, que de mourir pour ne plus emmerder les autres. Ceux qui ne meurent pas de faim, sont tués lorsqu'ils essayent de voler de quoi manger.

Du haut des tours, les hauts parleurs diffusent la pensée unique : "Tout va bien, nous nous occupons de tout, sans nous vous ne seriez rien. Obéissez au nouvel ordre mondial conçu pour le bien de tous...". Les caméras partagent l'espace avec les hauts parleurs. Elles surveillent les moindres faits et geste de la plèbe.

Toute tentative de résistance est jugulée par les forces de l'ordre dotées des armes les plus sophistiquées. Ces armes ne tuent pas, elles rendent seulement idiot.

Les Enarques de droite et de gauche continuent leurs disputes politiques pour distraire le peuple.
 "Moi je dis que la gauche a tort de vouloir que la classe moyenne mange à sa faim, c'est injuste par rapport aux autres ?"
 "Moi je dis que la droite a tort de vouloir enterrer les morts, que mangeront ceux qui ont faim ?"

La solitude... ça n'existe pas !

Ecrit le 7 mai 2007


Accroché aux nuages, vers lesquels je tombe, je pense à l’infini. On est toujours seul quand on est avec soi.

Tout l’Amour du monde est là quand on est seul. On dirait que l’univers n’est créé que pour un seul être.

Être, qu’est-ce que cela veut dire ? Rien que d’y penser, nous fait-il exister ?

Hors de la pensée, il n’est point de conscience.

La nature est-elle faite pour nous ? Sommes-nous faits pour la nature ?

Qu’est-ce qu’aimer veut dire ? Est-ce qu’aimer est le sens de la vie ?

Je sens cette brise qui me glace les os…

J’existe par ce que je ressens, la terre que je touche, l’air que je respire, le parfum des fleurs.

J’existe, pour quoi faire ? Quel est le sens profond de ce court instant passé sur cette terre ?

J’ai rencontré des gens généreux, en parfait accord avec la nature.

Le temps de toute leur vie, consacré à survivre et pourtant qui m’auraient tout donné. Songent-ils au sens de la vie ? Peut-être l’ont-ils trouvé.

Que sont-ils devenus, ces amis, ces frères ? Je les ai quitté trop tôt.

Ils n’ont pas eu le temps de m’enseigner leur sagesse. Je n’ai pas pris le temps de les comprendre.

Ont-ils vraiment existé ? N’est-ce pas un rêve ? J’en viendrais à douter !



Ai-je vraiment vécu ? Est-ce que j’existe ?



La solitude…ça n’existe pas !
  

SDF (Suite)



Hier, il m'a bien fallu une heure pour me remettre de ma discussion avec ces pauvres gens et pour ne rien laisser paraître de mon émotion lors de mon entretien.

Les institutions sont faites pour faire perdurer la régression actuelle.

Il ne sortira jamais rien des législatives ou des présidentielles.

Le seul vote où l'on peut dire non, c'est le référendum (et on ne s'en est pas privé).

Sinon les autres votes , c'est "vous êtes obligé de voter pour quelqu'un" même que vous n'aimez pas, mais parce que vous le détestez un tout petit peu moins.
Mais ce type (député ou président), il a un chèque en blanc pour cinq ans, remis par une majorité mi-no-ri-taire de gens qui le détestent.

Le système est tellement absurde, que si les français ne votaient pas, un candidat gagnerait parce que sa famille est plus nombreuse que celle des adversaires.

Exemple de notre système poussé à l'absurde :
Tartempion : élu 5 voix
Glandu : battu 4 voix
Votes blanc: 44 000 000.
Voilà ce que pourrait engendrer notre système à la con.


Sauf que psychologiquement ça déclencherait une crise sans précédent et les français conscients de leur force n'auraient pas de mal à renverser un pouvoir soutenu par personne, même plus par les CRS.

Il faudrait vraiment voter blanc et changer les institutions afin que ce vote compte à part entière.
On est pas contre l'entreprise, nécessaire à l'économie.
On veut un rééquilibrage entre travail et finances, une France plus juste et sociale (j'ai pas dit socialiste).
Les 200 000 SDF ne votent même pas, car ils sont sans domicile. Donc ceux qui pourraient exprimer leur mécontentement sont privés d'expression. Ça peut continuer longtemps... Et pendant que nos compatriotes meurent de froid dans la rue, on accueille des étrangers qu'on nourrit et qu'on loge. Où est cette fraternité Française que la destruction organisée du sentiment patriotique et de la notion de nation a permise de manière si injuste ?


France de 1789, où es-tu ? Il faut aujourd'hui plus que jamais faire la révolution. Mais pas dans un bain de sang. Une "révolution des œillets" par exemple, suffirait. Il faut prendre comme exemple Ghandi et sa révolution pacifique. Si on ne le fait pas, que va t-on laisser à nos enfants ?

Liberté, Égalité, Fraternité, A bas la caste des destructeurs de nos valeurs et de notre patrie ! Vive la FRANCE juste, humaine et fraternelle... 

SDF



 Écrit en 2008
 
Poésie des gens d'aujourd'hui, basée sur la vie d’aujourd’hui.
Faite sur cette pensée unique qu'on veut nous imposer.
Faite sur cette régression sociale qu'on veut nous imposer.
Faite sur cet avenir qui semble sombre sauf aux profiteurs.

Aujourd'hui, dans le quartier de la Madeleine, j'ai vu 3 SDF, parfaitement Français, dont une femme avec un écriteau "je voudrais manger". Les trois, la cinquantaine, même scénario : licenciés, fin de droit, expulsion, la rue.

Il y en a 200000 en France. Reviens l'Abbé Pierre. En 54 il y en avait 10000. Il y en a maintenant 20 fois plus. C'est ça le progrès ? J'appelle à la résistance tous les français : Aidons ces 200000 personnes sans abri, dont 90 % sont nos compatriotes que nous laissons crever, alors que les chiens errants sont recueillis...

Ne nous résignons pas à l'inacceptable. Un Français, en France, on ne pourra jamais lui dire "retourne dans ton Pays sale Français". Il est dans son Pays.
"Ne m'appelez plus jamais France, la France elle m'a laissé tomber".

J'ai honte d'être Français...
      

Voyage au bout de la nuit



Écrit le 5 juin 2007

Le premier pas coûte. Puis on fait le second.
Le trop-plein de notre vie s'écoule.


Il ne faut qu'un instant, ou peut-être une éternité, pour qu'enfin le soleil se couche au loin à l'horizon. Le crépuscule noircit et le voyage commence.


Nous marchons vers un autre jour, hésitants, maladroits, ne sachant où nous mènent nos pas.
Cette éternité se livre alors à nous, nous enveloppe et nous emporte.


Le voyage nous sépare des êtres connus. La vue ne perçoit rien et l'on entend le silence...Un silence absolu et éternel...


Vers un autre jour ? Pour qui ? Pour qui l'a mérité, nous dit notre conscience. Dans le silence, seule cette voix intérieure nous interpelle et nous glace d'effroi.


Il n'y aura plus d'autre voyage. Derrière le miroir, nul ne peut alors nous voir.


Une éternité, une éternité..

Les liens qui rompent



Un homme a acquis des cordes.
Tout le monde lui dit "Ces liens sont solides, je vous le garantis".
Il le croit, forcément, c'est si fortement dit, avec assurance et d'un ton rassurant.
L'homme, prudent, se dit " un jour, je me servirai de ces cordes, elles me seront d'un grand secours et me sauveront la vie. Pour ne pas être pris au dépourvu, je vais tester leur solidité". A la moindre traction, tous les liens se rompirent.
A cette constatation, notre homme respire "Il vaut mieux maintenant, que pendant l'escalade".
Il jeta ces liens et s'en trouva soulagé.

Moralité :
 1°) Ne vous embarrassez pas de liens défectueux.
 2°) L'homme prudent jura qu'on ne l'y reprendrait plus et changeât de fournisseurs.
 3°) L'homme prudent n'est pas vaniteux.
 4°) Mentir peut être pire que de ne rien dire.
 5°) Notre homme partit sans un regret, sans un adieu

La parabole peut être comprise pour peu qu'on soit sincère, ou qu'on ait un cœur pur.

dimanche 30 mars 2014

Aujourd'hui, pour qui vos tétons ?

Certains par esprit de clan, certains par sympathie, certains sans savoir, beaucoup de gens sont allés donner leur bulletin, bon gré, mal gré, pour tel ou tel face de carème...
 
Le système dont nous pensons qu'il est fort peu démocratique, puisqu'une majorité est souvent une minorité un tout petit peu moins minoritaire que les autres, n'est hélas pas près de s'arrêter...
 
Exemple : Un gus vote pour le candidat C au premier tour. Lequel candidat se maintient pour le deuxième tour...
Et bien le gus, se dit "Si je vote pour C, c'est A ou B qui va l'emporter. Donc, il vote pour B (ou A) parce qu'il déteste tellement A (ou B) qu'il veut lui faire barrage.
 
Tant que les gens seront amenés à voter contre quelqu'un, ils voteront. En cela ils cautionnent ce marché de dupe, dont ils sont les dupes.
 
On ne doit pas voter avec haine, car la haine c'est l'alliée du panier de crabes qui nous gouverne.
 
On devrait pouvoir voter avec confiance.
Pour cela, il faut que nos institutions changent. Le citoyen ne doit pas être un jouet dans les mains des malfaisants.
Le citoyen doit rester le maître des employés à qui il délègue une parcelle de son pouvoir...

Alos, pour qui votait-on ? C'est dérisoire... Disons : Pour un con ou une conne, qui va faire ce qu'il ou elle veut...

Il s'écoute, il se séduit, il se déteste


2007


Il s’écoute, il est séduit par sa voix. Ces quarante dernières chansons, il a progressé. Il relit ensuite la formalisation écrite de son seul engagement militaire. Il trouve que c’est, avec du recul et quelques corrections, pas mal écrit. C’est de la confiture à des cochons. Mais c’est bon pour lui, parce que c’est lui, c’est à lui, c’est sa vie. C’est son passé.

Nostalgie, comme dans « Du côté de chez Swan », ou « Le mal aimé », « Il faut savoir », « Adieu mon pays ». Créativité comme dans ces pastiches « La bêtise », « Je l’aime à courir », « La belle pluie », ou spontanée : « Le courage se mesure à la lumière des actes accomplis ».

Il trouve en lui, les qualités qui lui suffisent pour se rassurer sur ses compétences. Car en fait il a besoin de se rassurer, contre cette société qui l’exclut des gens compétents, de l’action, de l’efficacité, du bonheur de s’accomplir.
Oui parce qu’à cinquante sept ans, il pense qu'il a encore à s’accomplir, à progresser, à prouver, à apprendre, à enseigner, à aimer, à gagner, à se surpasser, à , à…

Mais ce qu'il pense n’a pas de valeur pour la société. Ça n’a de valeur que pour lui. Il passe son temps à se rassurer, ou du moins à essayer.

Parce que, quand il y pense, le probable accident neuronal qu'il a eu, ou du moins ses conséquences, sont implacables sur son avenir. Il vaut mieux qu'il se résigne. Il n'a plus les moyens de ses ambitions. Hier encore, il a fallu qu’elle lui répète trois fois ce qu’elle avait lu, parce qu'il ne parvient pas à fixer son attention. Il lit très souvent un mot pour un autre. Les imprimés de mutuelle pour Toto, il les a lu et relu. Pourtant il n'a rien retenu et rien compris. Il n’arrive pas à comparer les offres. Professionnellement, il ne vaut plus un clou. Voilà la vraie et triste vérité.

Il fatigue pour un rien. Hier d’avoir blogué trop longtemps, quand il est allé faire les courses, il ne tenait pas debout, il a eu du mal à suivre son Nono dans l’hypermarché.
C’était son anniversaire. Il lui a donné son cadeau sur le parking. Il a oublié la carte d’anniversaire avec les petits mots tendres de toute la famille et le gâteau, qu’on a fait pour les deux autres. Le pauvre petit dernier, le petit oublié, parce qu'il oublie et ne se concentre pas.
Son petit Nono, il l'aime tant. IL ne voudrait pas qu'il lui en tienne rigueur. Un jour lira-t-il ces mots et lui pardonnera-t-il ?

« Déjà que tu t'es sacrifié par Amour pour nous. Tu vois bien qu’on n’a pas les moyens. Tu as choisi la filière du Brevet professionnel, alors que le conseil d’établissement voulait te faire faire la seconde scientifique. J’ai honte. Nono, pardonne-moi. Tu es sûrement le meilleur élève de vous trois. Et tu es le petit dernier, sacrifié, qui aura les études les plus modestes, alors que tu mérites les plus hautes. Moi, qui n’aime pas l’injustice, je laisse faire celle là, sur mon fils, parce que je suis impuissant à l’empêcher ».

Triste fin de vie, où il n’obtient plus ce qu'il veut par la seule force de sa volonté.
Triste fin de vie, où tous les idéaux auxquels il croyait, sont foulés par ses propres pieds.
Toute sa vie il s'est efforcé de vivre conformément à ses convictions.
Et c’est maintenant, à cet âge, qu'il pêche contre son éthique personnelle, contre la morale tout court. 

« Serais-je un jour pardonné ? En tout cas je ne me pardonne pas. C’est trop facile de dire : « C’est la faute de la société ». N’aurais-je pu être intelligent et prévoir ? N’aurais-je pu atteindre des objectifs et amasser des provisions comme la fourmi ». 

« En fait j'ai été cigale. Beau comportement pour un organisateur, un maître d’œuvre, un planificateur, un coordonnateur, un gérant, un gestionnaire, un manager…»

« Oui j’ai bien fait tout ce que je viens d’énumérer, pour les autres…mais pas pour moi-même ni ma famille…
Quel gâchis…En fait je n’ai aucune excuse… Un homme normal, prend soin de sa famille et de lui-même en premier… Moi, non !
Alors il faut que j’arrête de me poser en victime. Je ne suis victime que de moi-même, de mon imprévision, de mon incurie vis-à-vis de mes enfants ».

Avoir été efficace pour les autres, à quoi ça a servi ? A rien. Il peut toujours aller sonner à leur porte. Personne ne lui ouvrira.
 

Quoi ?... Non, rien, c'est la tête qui va pas... Vous savez il est un peu...

Écrit le 08 juillet 2007

Quoi ? Ça sert à rien. Oui tout ça... Marre... Pleurer ça sert à rien... Honte... Vivre, survivre... Souvenirs... Sacré homme ! Quand-même... "Je vous ai compris", "Vive le Québec librrrre",...Oui, c'était bon, la vie, pleine d'espoir et de devenir... Le ciel est si bas qu'un canal s'est perdu... Il fait froid, le froid de la mort... Le déluge ? Pourquoi pas ?... J'ai plus grand chose à perdre... Amitié... Oui ? Je ne sais pas. Peut-être... Donna, Donna, Donna, Do-o-nna, je reconnaitrai le temps.
Le temps de se connaistre... Force rôts et quelques cygnes bien poivrés... Le ciel va nous tomber sur la tête pour nous punir... De notre égoïsme, de notre connerie, de notre grégarité... Moutons de panurge... A l'abattoir... Le mal triomphe partout... Ayez pitié de nous... Ils ne savent pas ce qu'ils font... Dieu où estes vous ! Jeanne cramée, toi connard de Charles VII t'as rien foutu pour la sauver...J'ai des frissons d'horreeeeur... Cette puanteur qui collait à nous, qui nous suffoquait, nous faisait vômir, me hante toujours... Vision d'horreur de la barbarie... Des orbites sans yeux, des membres déchiquetés, des crânes vidés de leur cervelle... Sera-ce toujours ainsi... La haine appelle la haine... Ecrase en tes mains célestes, cette planète bleue peuplée de barbares, cruels et sanguinaires, égoïstes, lâches... Qu'on en finisse avec le mal... Au secours, Voltaire, Rousseau, revenez... L'homme est-il naturellement bon, ou naturellement mauvais... Moi, je pense qu'il est l'un et l'autre dans des proportions différentes, d'un individu à l'autre... Et puis y'a l'ainé, avec sa p'tite auto, avec son p'tit manteau... Et ça fait des grands Shlurrrrps... Et puis y'a la vieille, vu qu'on attend qu'elle crève, vu qu'c'est elle qu'a l'oseille... Les gens biens, comme ils disent... Mes fils vous êtes trop bien... Le monde va vous abimer... Je vous béni si j'en ai le pouvoir, jusqu'à la fin des temps... De toute façon on se reverra, avec Papy, avec tous les gens qu'on aura aimé, et on pourra s'aimer et discuter l'bout de gras pour l'éternité... Pourvu que tu existes... Dieu ou Allah, ou peu importe... Sinon on est mal barré... Mon Kiki, mon Toto, Mon Nono, je n'aurai passé que quelques années avec vous, c'est trop court, vraiment trop court... Je suis fatigué... La vie, quelle connerie...
        

vendredi 28 mars 2014

Les Roquets Européens feraient bien de s’occuper de l’Europe

Écrit le 28 mars 2014

Poutine accapare la Crimée, Poutine lorgne sur l'est de l'Ukraine. Poutine ceci, Poutine cela…

Monsieur Poutine rêve de reconstruire la grande URSS… C'est vrai que tomber de 280 millions d'habitants à 120 Millions après la chute de l'empire communiste de 1989, ça l'a vraiment marqué profondément ! Et je crois que cela a forgé sa motivation pour devenir le Nabuchodonosor de la Sainte Russie…
En grand joueur d'échec, il a très habilement profité de la situation…

Mais que vois-je ? Tous ces roquets Européens, (dont Flamby), qui jappent à la dictature et à l'arbitraire.
Mais de quoi je me mêle ? Parce qu'en plus, l'EU va donner 12 milliards d'euros aux Ukrainiens. C'est-à-dire qu'on serre la ceinture des Français pour tenter d'essayer de commencer à diminuer la dette et qu'on va nous prendre plusieurs milliards de plus ? Ou du moins on va se porter caution pour un prêt que les cosaques ne rembourseront jamais ?

Et si ça ne plaisait pas à Monsieur Poutine, qu'on fasse main basse sur l'Ukraine en la subventionnant, (bien que l'Ukraine ne fasse pas plus partie de la Russie que la Belgique ne fait partie de la France, mais les dictateurs ne raisonnent pas pareil que nous) ?

Des menaces de la part des Européens ?

« Mais », pourrait dire Vladimir : « L'Union Européenne ? Combien de divisions ? », paraphrasant ainsi son illustre prédécesseur, Joseph Staline, à propos du Vatican…
C'est vrai, quoi ! Quand on fait partie de ces bons à rien qui n'ont  su faire qu'une Union Européenne d'opérette, sans armée, sans solidarité, sans politique, sans diplomatie, sans stratégie et dont les budgets militaires fondent comme neige au soleil… N'est-il pas complétement inconscient de se prendre pour David, alors que le Goliath Russe se réarme à une vitesse exponentielle et qu'il tient de plus en dépendance l'Europe avec son gaz Sibérien dont il peut à tout moment fermer le robinet ?...

Nous comptons comme toujours sur le grand frère, mais il commence à être un peu las ...
« Barack, le méchant ours il veut nous dévorer ! »
« Calme-toi, my petit Flamby, we have déjà donné deux fois en 17 et en 44. Il faut te démerder avec tes petits copains de l'yourope, maintenant ! »...
      

jeudi 27 mars 2014

Diviser pour régner



Dans le temps, celui de mes parents et de mes grands-parents, quand on parlait politique et qu'on était d'avis divergeant, on s'engueulait et on se foutait parfois sur la gueule.

A mon époque, nous avons su parler de politique posément, en sachant respecter et comprendre les motivations et la vision de l'autre. J'ai eu beaucoup de copains d'avis différents du mien.
Aujourd'hui encore mes amis (qui sont de ma génération) et moi-même, avons des opinions politiques très divergentes.
Nous parlons parfois de politique et jamais nous n'avons un mot plus haut que l'autre. Même si l'un énonce des idées contraires à ce que pense l'autre, nous essayons de comprendre et jamais, nous ne critiquons négativement l'opinion de l'autre. Nous nous enrichissons de notre diversité, car nous découvrons une autre façon de voir les choses, que nous avions mal perçue.

Mais pour les générations d'aujourd'hui, je constate qu'il en va tout autrement...
Il n'y a pas vraiment d'engueulade, mais dès que les opinions des uns et des autres sont connues, les clans se forment. On ne parle dès lors politique qu'avec ceux qui ont strictement la même opinion que soi-même et surtout on rejette d'emblée les personnes d'opinions différentes. On obéit au politiquement correct, on diabolise. On ne cherche pas à comprendre l'autre.

On peut toujours critiquer le communautarisme que pratiquent certaines minorités.
Mais souvent, ceux qui critiquent ont l'attitude clanique que je viens de décrire ci-dessus.

Alors on garde ses engueulades, mais on exclut. On se regroupe en même famille de pensée. On n'a plus d'échange avec d'autres sensibilités, avec d'autres façons de percevoir la vie.
Cet ostracisme n'est-il pas aussi une forme de communautarisme ? Sauf que dans ce cas précis, il n'y a pas entraide au sein du groupe, mais seulement exclusion des gens "différents".

C'est un communautarisme, sans cohésion. On se réunit pour rejeter. Puis on se sépare pour ne pas s’entraider.

On aboutit à la division des gens, en individualistes, qui n'ont en commun que la volonté de ne pas aborder les problèmes qui risquent de fâcher. On aboutit à des idées figées sur la société, parce que l'on refuse d'enrichir le débat.
Je rappelle qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

On aboutit à des individus qui n'ont en commun que la volonté de rester dans la pensée unique.

C'est bien cela que voulaient nos dirigeants : La peur, l'isolement, l'ignorance et la division du peuple, sont les plus fidèles alliés de nos politiciens, de quelque bord qu'ils soient.

"Diviser pour Régner", voilà leur but réel.

Les moyens qu'ils emploient, pour y parvenir, j'en ai déjà parlé. Et le sujet est bien trop vaste pour être développé dans le présent article...

Comment comprendre les mots ?



Les mots sont difficiles à comprendre. Ils peuvent être, chacun le sait, des armes redoutables, surtout aux mains des politiciens, des magistrats et des journalistes. L'être humain aime manipuler l'opinion, désinformer, tordre la vérité jusqu'à ce qu’elle devienne fausse. Parce qu'on veut faire prendre aux gens des idées fausses pour des vérités intangibles (des vessies pour des lanternes)...

On le perçoit bien sûr, dans les médias : 

« Monsieur Untel a dit « Bamboula » ! Ah quel raciste épouvantable ! »...
Mais les journaleux (et encore je les honore trop en les nommant ainsi), ont peut-être extirpé ce mot de la phrase de Monsieur Untel qui était : « C’est vraiment scandaleux de traiter quelqu’un de Bamboula ». Donc Monsieur Untel peut-il vraiment, dans ce cas être qualifié de « raciste ? Non ! 

C’est ce qui s’appelle sortir une phrase de son contexte… Le problème c’est que le grand public ne connait pas le contexte. Comment mettre systématiquement en doute la parole des journalistes, quand on n’a pas accès à toute l’information véritable ?

Alors, pourquoi parlé-je de Bamboula ? Parce qu’il y avait un fait divers déplorable, en été 2007, portant sur ce mot et son utilisation…

Je vais donc poursuivre avec ce mot, pour continuer mon analyse.

Sur le blog, on écrit et par définition, on ne se voit pas. J’ai remarqué à diverses reprises, que mes propos étaient interprétés complètement à l’opposé de ce que j’ai voulu exprimer….
Rarement il s’agit de provocateurs voulant retourner mon propos contre moi. Non !
En fait, Ce que les gens ne voient pas et n’entendent pas, c’est le ton ! Et pour cause ! 
Il faut donc insister plus lourdement sur notre propos si l’on veut que cela soit perçu comme il convient.  Car le ton de l'expression détermine si le propos est à comprendre au premier ou au second degré...

S’exprimer par écrit, ce n’est pas évident !

Je terminerai par deux exemples :

Un noir arrive à son boulot et rencontre son pote blanc :
-           Ah, te voilà, Bamboula !
-           T’es déjà arrivé cachet d’aspirine ?
Grandes tapes dans le dos, puis machine à café… Où est le racisme ? Nulle part…

Un chef de service en regardant sa montre lâche, d’un ton haineux et condescendant :
-           Ah, te voilà, Bamboula !

Ce putain de raciste, moi, je lui mettrais bien mon poing dans sa sale gueule de con… Non pas pour être raciste, mais tout simplement irrespectueux !



D’où, l’importance du ton dans le poids des mots…

Idées personnelles et fugaces



Ouverture d'esprit et Dialogue sont les clés nécessaires et incontournables de la tolérance et d'un possible avenir. 

La gestion de la Nation est une chose trop sérieuse pour la confier à des politiciens.

La responsabilité collective, c'est d'abord le respect de l'autre. 

Les idées valent parfois que l'on meure pour elles, mais en aucun cas, elles ne valent que l'on se foute sur la gueule simplement parce qu'on en parle...


Société sans conscience n’est que négation de la vie....

{ Comment ces phrases me sont-t-elles venues ? Résultats d'un processus de pensées oubliées... }

Pourquoi écrire ?



Pourquoi écrire ? Pourquoi cette pulsion qui nous pousse vers cette feuille de papier ?
Pourquoi confier ses pensées les plus intimes, ses émois, ses colères à ce bateau de papier ? Emportera-t-il nos envies dans un cyclone rencontré ? Amènera-t-il notre appel au secours comme une bouteille à la mer le ferait ?

Pourquoi, ce besoin de parler de soi, même quand on parle des autres ?
Pourquoi cette satisfaction quand l’œuvre est terminée ?
Pourquoi cette insatisfaction qui nous fait recommencer à écrire autre chose, avec un autre recoin de nous-même ?
Pourquoi cette envie de faire partager sa pensée, son analyse, sa vie ?
Est-ce de la vanité ? Est-ce une dépendance ?

Ce besoin irrépressible n'est-t-il pas le moyen d'évasion dans un autre monde ? Dans le monde des mots, de l'expression de la douleur et de la joie, de la nostalgie et de l'espoir, de la mort et de la vie, du passé et de l'avenir ?

Écrire pour rendre le monde meilleur, décrire les horreurs du monde pour les exorciser, graver ses souvenirs ou son savoir, partager son expérience.

Écrire pour exorciser la mort ? Peut-être...

Il est difficile de communiquer



Il est difficile de communiquer, d'échanger, comme je l'ai déjà exprimé sur le blog.

Alors que dire de plus sur ce sujet ?

Il y a une tendance de la société de plus en plus marquée à prendre les choses dites au premier degré. Plus personne ne connait le second degré.
Ceci va bien entendu de pair avec le politiquement correct et la pensée unique.

En effet, par soucis de se fondre dans l'uniformité, chacun recherche l'attitude, la réponse ou la non-réponse qui va dans le sens communément admis. Quitte à penser différemment ! Mais il faut adopter la posture officielle qui fera passer inaperçu.

Dans ce cas réagir sur un propos au deuxième degré, est bien sûr, à l'opposé de ceux qui réagissent au premier degré. Et donc celui qui réagit au 2ème degré, se fera remarquer. Ce qu'il ne veut pas.

Donc la pensée unique interdit ipso facto, l'expression au second degré...

On le voit chez nos comiques, dont les blagues, sont uniquement dirigées contre eux-mêmes, ou bien « caca-pipi ». Il n’y a plus une seule blague qui pourrait prêter à équivoque...

Enrichissement à l'envers de notre culture, ce phénomène démontre bien l'auto dictature que la société s'impose à elle-même...

Je crois que cet appauvrissement de l’attitude de la société, est concomitant à l’augmentation d’une population de gens à vocabulaire réduit (50 mots), que la non expression rend violente.

En résumé, la peur de l’autre et le refus d’expression, vont accroître une fracture sociale déjà réelle.

Il ne faut pas se retrancher derrière l’état. Ce n’est pas l’état seul qui réduira cette fracture.

Il nous faut dialoguer…

Mais c’est dur, pour des gens qui ont peur.
 
Écrit le 2 septembre 2007