samedi 1 mai 2021

La fête du travail, c’est de la provoc, ou quoi ?

C'était au temps où je travaillais encore, quatre mois avant mon départ du monde professionnel...

Vu ce que je pense de mon travail et ce que je vis à mon travail, le fêter me paraît très déplacé...

Le bon coté, c'est que le fêter, c'est ne pas travailler. C'est dire "J'aime tellement mon travail, patron, que je ne vais pas travailler pour le fêter"...
Cela équivaut donc à un pied de nez déguisé à tous les exploiteurs...

Oh, Ça y est, on va dire : "V'la un coco" ! Non, non...

Tous les exploiteurs sont des patrons, mais je n'ai pas dit tous les patrons sont des exploiteurs. Nuance...

J'ai connu des patrons humains, psychologues, qui ont su lier le destin de leurs salariés au destin de l'entreprise...
Il y a des patrons que j'ai apprécié, même aimé (en tout bien, tout honneur, voyons !!!)...

J'ai pleuré à la mort de mon précédent patron, que j'ai longtemps regretté... Mais celui que j’ai actuellement, il peut même mourir dans des souffrances atroces, cela ne me ferait absolument rien. J'aurais beaucoup plus de compassion pour un chien qui agonise, que pour cette "chose" inhumaine... Pas plus de pitié que pour un ordinateur qui rend l'âme...

J'aimerais même, que cela se produise de mon vivant, pour vivre la joie que cela ne manquerait pas de me procurer... Je crois même (je suis sur), que j'irai pisser sur sa tombe. Pas cracher, ce serait trop d'honneur. Boris Vian exprimait une haine, cracher c'est dire son mépris... Non, pisser, comme on le ferait s'il n'y avait rien en dessous, se soulager, comme on dit...

Et ça soulagerait, la disparition d'une limace, d'une verrue, d'un parasite, d'un prédateur...

En ce jour d'ascension, mes bien chers frères (et sœurs), je vous prie de vous recueillir et de méditer la sainte parole de zalandeau :

AIME TON PATRON, S'IL EST BON.
PISSE SUR TON PATRON, S'IL EST CON.

AINSI SOIT-IL !

Écrit le 1er mai 2008

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