mercredi 11 juin 2014

Il faut partir



Copyright zalandeau - écrit le 11 juin 2014.

Je suis ce que je fais. Si je faisais des choses utiles, je serais utile. Je ne fais plus rien d’utile, je ne suis plus rien.



Seul le travail est la raison d’être, la raison d’exister, le moteur du dynamisme, le générateur du mouvement, la raison de vivre.



L’inutilité, c’est l’errance immobile et sans but, le rejet, le monde du rebut, l’antichambre de la mort.



Pourquoi vous attacher à moi ? Je suis le rocher effrité, le volcan éteint qui s’effondre au fond de l’océan d’où il n’aurait jamais du émerger.

J’ai si hâte de partir, mais ma tâche n’est pas achevée. Aidez-moi !



Quittez ce porte-avions avant son naufrage. Déployez vos ailes et partez loin, si loin, que l’amour deviendra souvenir. Cueillez ce bonheur, il parait qu’il existe ; pour ma part il est si loin que je ne m’en souviens pas.

Je crois que c’était si bien, que c’était si beau que l’on pouvait soulever les montagnes. C’était une époque où construire sa vie était une félicité qui rendait immortel. Revêtez votre armure de chevalier et conquérez le monde, il est à la portée de vos mains. Travaillez pour donner un sens à votre vie, ouvrez vos cœurs aux petits anges qui vous souriront en vous tendant les bras. Soyez ces géants protecteurs ; l’amour vous ira si bien qu’il vous nimbera d’invincibilité et d’extase…
  

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