mardi 21 janvier 2014

Nuit de mort



L'enfer est dans l'esprit...
Hier soir, mon Amour, attendant ton retour, mais tu ne venais pas. Au fil passé des heures, l'espoir bientôt retombe, mon cœur devient la tombe, de ce qui fut l'amour. Ne peut-on conjuguer, amour et puis toujours ? Je perds une amitié, faut-il perdre l'amour ? Ne pouvant pas dormir, l'amour me fait souffrir, je songe que peut-être, un bel amour nouveau, te retient dans ses bras... Les sanglots m'envahissent, perdre en si peu de jours, l'amitié et l'amour...
Il est déjà très tard, lorsque tu me reviens. Je ne demande pas, je ne demande rien. Tu es nue sur ta couche, je m'approche de toi. Indifférente à tout, je caresse ton doux corps, qui ne frémit même pas. Puis, je te fais l'amour, tu es distante et froide. Ton cœur est bien absent, ton corps ne m'appartient, avec un autre amant, tu vogues déjà très loin.
Alors, je n'ai plus de plaisir, je m'efforce, mais je ne peux jouir. Une nuit sans aucun sommeil, nuit emplie de mille tourments. Je t'observe avant ton éveil, souriante au nouveau galant. Sur toi, j'abaisse le drap, pour pouvoir une dernière fois,  contempler ton corps nu, abandonné comme il le fut, à la caresse de mes doigts.
 
Je m'endors terrassé...
Cauchemars et cris, toutes les morts m'assaillent. Et je finis pendu, vers une mort qui m'aille...
 
Ce matin de glace et de haine, au ton blafard des sanglots, tu es partie sans bien même, me laisser un dernier mot...
Deux amours m'ont quittés. Pourquoi Seigneur m'avoir donné, tant de bonheur pour m'enlever, si peu de temps pour profiter, pourquoi l'amour m'a-t-il quitté ?
 
J'aime deux personnes, qui n'aiment plus. Pourquoi faut-il que j'aime encore ? L'amour existe-t-il ? Les sentiments s'enfuient. L'affection n'est qu'un leurre. L'amour se dissout dans le temps. Mais ma douleur au fil de l'eau, de l'eau qui tue et qui emporte, les pleurs de sang et les sanglots, que je cache derrière ma porte.
 
Vas-tu revenir, petite femme au corps de rêve. Mon cœur est vide et les sanglots, de larmes de sang, qui inondent mes jours, faudra-t-il que j'y mette un terme ? Vivre un tel désert, n'est pas humain. Je souffre de mille morts, cet abandon, de ceux que j'aime. Plus d'amour, plus d'amour, oui j'en crève.

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