mardi 14 janvier 2014

Liberté et respect



Qu’est-ce que la liberté ? Est-ce la possibilité de pouvoir faire tout ce que l’on veut ? En principe oui, mais dans la limite de la liberté d’autrui. Car si notre liberté s’exprime en empiétant sur la liberté des autres, il n’y a plus de liberté.

Comment empiète-t-on sur la liberté des autres ? Il y a mille façons de le faire. Toute violence exercée sur un être est une atteinte à sa liberté. La violence peut être physique, verbale, prendre la forme d’une rumeur, d’une dénonciation, d’une calomnie, d’une cabale, d’une insulte… Tout manque de respect est une atteinte à la liberté de l’autre.
Le manque de politesse et l’absence de politesse sont également des formes d’agressions qui dénient tout respect à la personne, à son droit d’exister dans la société humaine, à sa liberté d’être (cf mon article sur le manque de politesse chez les commerçants)…

Parfois l’injure et l’insulte font réplique à une décision de licenciement boursier.
Qui est le responsable de cet irrespect ? Les victimes ou les bourreaux ? Nier le droit de vivre à un salarié n’est-il pas une grave atteinte à sa liberté ? Qui est l’agresseur ? Qui se défend ?

Car il faut bien le dire, tous conflits ainsi que toutes agressions sont des atteintes à la liberté. Les ripostes qui leur sont faites ne peuvent être que semblables : des atteintes à la liberté.
C’est pourquoi les démocraties ont tenté d’instaurer la liberté en principe fondamental. Mais, entendons-nous bien, pas à sens unique.
Le « libéralisme », au nom trompeur, n’est pas porteur de la liberté puisqu’il n’autorise que la liberté des uns au détriment de celle des autres. Quant à l'islamisme extrême, il comporte les mêmes dangers liberticides et porte l'irrespect de notre société à son plus haut degré, avec la complicité des apparatchiks d'une démocratie suicidaire... 

Il nous faut rester vigilants en ces temps troubles où la liberté est tant attaquée et mise à mal par les tenants du pouvoir et de l’argent, que ce "libéralisme" répand comme un poison mortel dans toutes les strates de la société : égoïsme et mépris, qui sont autant de régressions à la liberté de chacun et de tous.

Gardons-nous de collaborer involontairement à ce massacre de la liberté, par nos attitudes et nos comportements et gardons le respect de nos valeurs en résistant aux attaques dont elles font l'objet

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