mardi 14 janvier 2014

Dans la chaleur de Harlem (suite 3)



 A la manière de Spillane...

Évidemment, la porte était fermée. Mais mon père m’avait appris que les fenêtres n’étaient pas faites pour les chiens… Je n’eus pas grand mal à faire rendre gorge à l’une d’entre elle, avant de pénétrer chez ce truand si redouté de ma cliente…
J’avais à peine eu le temps d’apercevoir une ombre que je me retrouvais au tapis, sonné pour le compte… 
A mon réveil, j'avais l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur. La chaise qui me retenait de ses liens, ne voulait rien savoir…
-  Alors, mon pote ? Tu t’es gouré d’adresse ?

L’armoire à glace qui me dévisageait n’avait qu’un défaut : Elle ne reflétait pas ses intentions… Mais je pensais qu’elles n’étaient pas bonnes…
- T’es p’t’être en fer mais tu peux repasser !
Il m’envoya une dégelée de derrière les fagots. Ca tombait bien, ça m’avait réchauffé…

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