vendredi 25 novembre 2016

Nous ne vieillirons pas ensemble...



...Non, je ne le pense pas ! Ta cyclothymie me dépasse, ton comportement me déconcerte, m’attriste et me dégoûte…
Au 1er mai 2009, je t’ai offert du muguet. Aucun commentaire, sauf le lendemain pour critiquer la mauvaise tenue de ce bouquet rempli de ma connerie et de mon espoir…
Alors ce 1er mai je me suis souvenu de la vexation que j’ai ressentie il y a un an. Je me suis souvenu de la promesse que je me suis faite de ne plus t’offrir de muguet…
Aujourd’hui, tu éructes ta haine envers moi, de ne t’avoir pas offert ce cadeau symbolique…
Tu ne te rends même pas compte, que depuis la saint Valentin, tu n’as mis le collier que je t’ai offert qu’une seule fois : Le jour où nous sommes allés à l’Olympia…
Comment aurais-je envie de boire, reboire et reboire encore la honte que tu provoques en moi ? Non ! Crache ta haine si tu veux ! Je ne regrette pas de n’avoir pas acheté de muguet. Je n’en achèterai plus pour toi, c’est fini !

Je n’assumerai que mon devoir de protection envers la mère de mes enfants : Après mon divorce, je t’épouserai, pour t’assurer un toit et une pension de réversion.
A moins que j’aie la chance que tu refuses de te marier. Car, même dans la mort, tu veux être séparée de moi en dispersant tes cendres loin de ma tombe… Ça ne me donne pas une envie folle de m’unir à toi…
Mais je sais que tu te marieras, car je sais depuis longtemps que l’intérêt était ta seule motivation, lorsque tu es venue vers moi…

Lorsque j’aurai accompli mon devoir et aussi poussé par ce sentiment idiot que j’ai encore pour toi au fond de moi, je sais que je pourrais partir, car la vie sera insoutenable. Ensuite, c’est le cœur léger que je passerai derrière le miroir, débarrassé de tes réflexions hargneuses, de ta haine, de ta jalousie, de ton masochisme, de ton sadisme, de ta paranoïa, de ta schizophrénie, de tes TOC, du taudis que tu édifies, éloignant par la honte, les enfants de mon espoir et de mon unique joie de vivre.

Les enfants pourront dire que j’étais un homme de devoir. Ils le savent déjà et quoiqu’il m’en coutât, j’accomplirai si Dieu me prête vie jusque là, ce serment d’honneur et de douleur…

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