vendredi 10 juillet 2015

En Afghanistan, j’ai vu périr l’occident…



Avril 2008,

L’air qui tremble à l’horizon, par la chaleur réverbérée d’un soleil de plomb…De la poussière… De la poussière et des odeurs… Odeurs d’une nature souvent généreuse…
Douceurs d’autres jours embrumés ou de pluies bienfaitrices…
Climat très rude, continental, parfois doux, parfois très chaud. L’hiver y est paraît-il, froid et enneigé !

De l’Indou Kouch, je n’ai distingué, dans l’avion, que les sommets enneigés, qui pointaient au-dessus des nuages…

Je n’ai pas fini de revoir ces paysages et ces hommes fiers, mais accueillants…
Il serait pourtant si simple de nouer le dialogue, si toutefois nos dirigeants avaient des intentions pures… Ce qui n’est pas le cas…

La Chine s’immiscera certainement en Afghanistan. La Chine, dont la stratégie impérialiste est bien plus élaborée que la nôtre…
Comme en Algérie, comme dans les Emirats, comme en Birmanie, comme au Soudan, comme au Gabon…

De mon voyage, si loin, j’ai ramené avec moi, la certitude, de la décadence de notre « civilisation », incapable de sentir, de comprendre les choses, incapable de la moindre stratégie, incapable du moindre esprit d’invention, incapable de se remettre en question…

C’est là-bas, que j’ai compris, que nous ne savions plus que « faire les diplomates », c'est-à-dire, parler pour ne rien dire, nous plier et nous rendre à tous les arguments et continuer d’en faire qu’à notre tête. Nous ne savons que mentir et voler…

Les Chinois aussi savent mentir et voler, mais eux apportent quelque chose aux pays dont ils veulent prendre les ressources… Toute la différence est là !

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