dimanche 16 février 2014

Le syndicalisme salarial



Le libéralisme s’est emparé du capitalisme, mais surtout de l’entreprenariat.

Mais de l’autre coté, la force de travail a depuis longtemps essayé de revendiquer de plus en plus de droits. Améliorer le sort de la classe salariale est appréciable.
Le syndicalisme défend les travailleurs, mais parfois il est excessif et préfère faire couler l’entreprise que de trouver un compromis. Par excès d’orgueil ? Est-il bien raisonnable de vouloir tout pour l’ouvrier et rien pour le patron ?
L’entreprise est le lieu du compromis, le lieu du contrat, dans lequel chacun doit adhérer au partage des fruits du travail. La santé de l’entreprise ne devrait jamais être mise en cause par qui que ce soit, patron ou salariés.

L’égoïsme règne souvent des deux cotés, mais le rôle des syndicats attise parfois des situations préjudiciables pour le plus grand nombre. C’est particulièrement vrai en France.

Nous sommes restés bloqués dans la mentalité révolutionnaire : Les deux camps se font face pour se défier ou se battre.
Notre attitude Franco-Française est suicidaire. Dans une crise où l’€uro hexagonal est surévalué, dans un système où la délocalisation est légale à défaut d’être réglementée, ne vaudrait-il pas mieux revenir au partenariat qui existe encore dans quelques petites boites de province ?

Le patronat a toujours une solution de repli au-delà des frontières, le salarié n’en a pas !

Le syndicalisme salarial ne pourrait-il pas, comme son homologue patronal, plutôt faire de la résistance contre les politiciens, pour faire changer le système ?

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