mercredi 5 février 2014

Aussi loin que l’on aille pour parler des autres, on ne parle jamais d’autre chose que de soi-même



Lorsque l’on parle, mais surtout lorsque l’on écrit, parle-t-on des autres ou de soi-même ? Lorsque nous tâchons de communiquer, les mots, les phrases et les idées émanent de nous-mêmes. C’est bien par notre compréhension personnelle que nous interprétons le monde qui nous entoure.

Aussi loin que l’on aille pour parler des autres, on ne parle jamais d’autre chose que de soi-même.

C’est pour cela que nous sommes différents : Parce que notre compréhension, et notre empathie avec ce et ceux qui nous environnent sont différents et varient d’un individu à l’autre. Cela influe sur notre objectivité, qui est empreinte malgré tous nos efforts d’une subjectivité variable suivant les personnes.

Cela affecte tous les domaines de la société. Non seulement la vie en groupe, les sciences humaines, les activités professionnelles, artistiques, créatrices, mais aussi la technologie et même les sciences. Même les mathématiques, pourtant réputées être le fort imprenable de la raison cartésienne, sont « habitées » par la subjectivité que les êtres portent en eux !

Parler des autres, est-il donc si impersonnel que cela ? Non ! Nous participons tous à ces phénomènes de communication. A ce titre, nous avons la plus grande difficulté pour ne pas alimenter les rumeurs, transmettre et amplifier les mensonges, créer l’injustice et le désordre…

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