vendredi 28 février 2014

A l’amie, trop vite enfuie



A l’amie, trop vite enfuie, sur un déluge de mots, disparue dans la vie, mais présente en mon cœur. Si un jour tu voulais, sur une épaule amie, déposer ton fardeau, je serais toujours là, pour accueillir ta peine. Mon malheur de te perdre, amplement compensé, par le bonheur qui naît, de te savoir heureuse. Aimer, c’est te donner, un port pour l’amitié, même si je suis à quai, attendant le navire. Si tu es très heureuse, alors viens me le dire. Rien ne saurait autant, aviver mon plaisir.

J’ai le cœur bien trop grand, comme une cathédrale. Et l’écho de ta voix, résonne encore en moi. Fort de ton amitié, j’allais d’un cœur léger. Sauras-tu me faire part de tes joies retrouvées ? Afin que moi aussi, je parvienne à puiser, l’énergie de survivre, par ton bonheur gagné.

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