samedi 30 novembre 2013

De la folie ordinaire


C'était en 2010...

Le souverain (Sarkozy) quadrillait la France, surprotégé des mécontents par une brigade entière de CRS et de gendarmes mobiles. Sa claque personnelle remplaçait le peuple devant les caméras médiatiques, ainsi, quand il allait visiter une usine, les ouvriers était-ils remplacés par des membres de son parti. L'identité nationale devint un slogan pour diviser les Français : Les bons, c'est à dire ses partisans et les autres dont il n'avait que faire car ils ne comptaient pas, de son aveu même... ou alors... comme des ennemis personnels...

D'abord un certain Hortefeux créa les Brigades Spéciales chargées de traquer les ennemis intérieurs de l'état Français ; les mauvais Français, les mauvais immigrés (mais comment pourraient-ils ne pas l'être), les vermines qui proliféraient, qui suçaient le sang de la Bourgeoisie Française et mettait en danger les biens mal acquis de ces derniers.

Ensuite... Et pourquoi pas, nous allons faire un peu de roman noir ?

Ensuite, le pouvoir aurait inventé les Sections d'Assaut (Sturmabteilung), afin de conforter le régime et de rassembler dans une idée sécuritaire la caste possédante, qui sentait ses privilèges menacés.

Puis, dans une bonne intention de sûreté de l'état en la personne de son Führer, la Schutzstaffel (Escadron de protection) aurait été armée dans un esprit militaire avec serment d'allégeance et de fidélité au chef suprême...

Enfin, pour optimiser la productivité de la solution finale (grand remplacement des souchiens par des travailleurs au noir plus malléables), le Reich aurait mis sur pied, les Einsatzgruppen (Groupes d'intervention), chargés de l'application sur le terrain des ordres du Führer...

Mais personne ne se serait ému alors, car les choses auraient été si bien expliquées. C'était pour notre bien, pour la protection des patrimoines, pour l'ordre, pour la survie de la ploutocratie...

Personne n'aurait rien dit et les rares qui se seraient indignés auraient été stigmatisés comme complices des races inférieures et comme également ennemis du Reich ! Ils auraient subi le même traitement, ce qui était la moindre des choses. Pour sauver les bons Aryens, ne fallait-il pas éliminer les bons à rien (les Français de souche pauvres, malades et à charge de la collectivité) ?...

Le ReichFûhrer était-il fou ? Que nenni ! Du haut de ses 1m64 (avec talonnettes), le grand homme protégeait les intérêts des grandes familles, fut-ce au prix de l'anathème, de la haine et du sang...

Il était intelligent, manœuvrier, machiavélique... Alors pourquoi fustiger sa compulsivité, ses crises de démence, sa mégalomanie ? Non, il n'était pas fou ! Pas plus fou que ceux qui le suivaient, que ceux qui lui obéissaient, que ceux qui exécutaient, persuadés qu'ils étaient de la légitimité des ordres reçus, aveuglément fermés à toute conscience, à tout remord, à toute morale...

Les fous, ce sont les autres...

Sieg, Heil !

Heureusement, la folie n’alla pas à son terme. Le ReichFûhrer Sarkozy était trop inconstant dans sa mégalomanie... Et par omission, il oublia de supprimer les élections présidentielles ce qui le perdit et rendit provisoirement un peu d'espoir fallacieux au peuple de France... 

Note de Zalandeau : A l'époque, j'avais été censuré et exclu du blog que je tenais sur un média de presse connu nommé Huffpost (Les journaleux avaient peur du nain diabolique...)... Car même la fiction fait peur aux lâches et aux lèche-culs !
   

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