mercredi 6 janvier 2021

Mémoires et radotages (326) – Les vœux ? Un cas de conscience !

 

Écrit le 04 janvier 2021

J’ai un sacré cas de conscience… J’ai du mal à pratiquer l’hypocrisie et le mensonge…

Alors, quand il s’agit de formuler mes vœux pour cette nouvelle année… Il ne me vient que des trucs du genre « Je vous (ou te), souhaite une année 2021 moins pire (ou moins merdique), que 2020 », car je me dis avec de fortes présomptions que cette année nouvelle ne peut en aucun cas être une année comme 2019, ni même encore moins une année comme avant l’accession Macroniste au pouvoir… Alors, je cède à mon réalisme avec mes formules plutôt pessimistes (Encore une fois, je me considère bien plus réaliste que pessimiste)…

Alors que dire ? Qu’écrire ? C’est bien là mon cas de conscience… Mentir, ou dire le fond de ma pensée ?

D’un autre coté, il y a des gens qui s’accommodent fort bien des inconvénients tels que le confinement, l’interdiction de travailler, la prise en charge retardée des soins, le manque de contacts et d’amour… Peut-être parce qu’ils sont ermites, rentiers ou retraités, en pleine santé, qu’ils sont des ascètes ou bien qu’ils ne sont privés d’aucune preuve d’amour…

Envisagé sous cet angle, c'est-à-dire sous l’angle de ceux qui n’ont ressenti que peu d’effet sur leur vie en 2020 (mais si, c'est possible !!!), il est bien évidemment envisageable que, pour eux, 2021 ne soit pas en dessous de l’année précédente… Et donc que l’on puisse se hasarder à formuler ces vœux que je considère personnellement comme hypocrites, mais qui en fait peuvent être perçus par leurs destinataires comme très possibles et très réalisables… De plus ne dit-on pas que des vœux ne sont que des souhaits et qu’à ce titre il n’est nullement obligatoire qu’il y ait une réalisation concrète… Le bonheur c’est tellement subjectif… Le coq Gaulois ne chante –t-il pas « malgré les deux pieds dans la merde », disait notre dernier grand philosophe du 20ème siècle, Michel Coluchi ?

Alors tout bien réfléchi… et très sincèrement, parce que c’est un souhait et non un état de fait, parce qu’on aime ceux à qui l’on s’adresse et parce que les vœux, c’est un peu comme des prières que l’on n’adresse pas au bon Dieu, mais directement aux destinataires :

 

Je vous souhaite une très bonne année, une très bonne santé

et… je ne sais pas moi…

Une bonne ânée et une bonne sautée, pourquoi pas ?

  

 

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