jeudi 31 juillet 2014

Avanies (sans les framboises)



Aujourd’hui, j’ai bossé comme un nègre et j’me suis fait chier comme un russe.
Vl’a-t-y pas que le groupe de sécurité se met à fuir : Plic, plic, plic, plic…
Je vais profiter de la coupure d’eau générale pour le changer.

Alors je file à l’Anglaise pour acheter ce qu’il me faut.
Heureusement, la dernière fois j’avais mis une vanne pour ne pas avoir à vidanger tout le ballon, (pas con le mec !).
Je m’aperçois avant de partir que j’avais deux groupes neufs dans leur emballage (j’avais été prudent la dernière fois… Oui, parce que cela se passe toujours le vékend, toujours ! Mais là comme j’avais la camelote, ça s’est produit en semaine)… Je vais quand même racheter deux groupes, ça m’en fera trois en réserve, plus des joints divers et variés et du téflon…

Dans le rayon, je cherche pendant une demi-heure… Je sais pourtant que même sous mes yeux, je ne vois pas ce que je cherche, parce que je ne concentre pas mon attention… Mais épuisé par cette recherche infructueuse, je m’adresse la honte aux joues à un employé qui en deux secondes me met l’objet dans la main… Je bredouille des excuses parce que je suis vexé de pouvoir être pris pour un de ces amateurs ou de ces rombières qui n’y connaissent rien, alors que moi, je connais (enfin, je connaissais) tout ça par cœur !

Il me dit que ce n’est pas grave, qu’il faut bien aider les vieux…
GRRRRRRR… Bon ben j’ai été pris pour un vieillard sénile ! C’est pas mieux, merde alors !... J’ai encore plus honte !

Mais je sais que dans le fond, il a raison ! Alors je me hasarde à lui expliquer que j’ai eu un problème au cerveau, pour effacer cette idée négative…
Mais que je suis con ! Maintenant il me voit comme un handicapé ! GRRRRRR…
De toute façon c’est vrai… Mais toute vérité n’est pas bonne à dire, à entendre ou à deviner…
J’arrive à la caisse. Bordel ! J’ai dit que j’en prenais deux !

Je retourne dans le rayon… Pourtant j’étais avec lui, quand il me l’a donné, j’ai vu où il l’avait pris, le truc ! Mais j’ai tenu bon. Je ne suis pas allé le chercher à nouveau, le magasinier ! Il m’a fallu au moins un quart d’heure pour trouver le bouzin ! Quelle vérole !
……….
L’après midi je décide de changer le siphon du lavabo qui est tout niqué par le calcaire, alors qu’une flaque suinte au pied de la colonne en faïence… Je retourne au magasin et… Le temps passe… Pas de bol ! Je ne trouve pas les siphons. Où sont ces putains de bordels à la con ? Merde !

Snif !... La mort dans l’âme, je vais appeler au secours et… Non, pas possible ! C’était encore lui qui était de service… GRRRRRR… Je suis maudit !

J’me suis fait tout petit (c’était très difficile, parce que je suis très gros)…
«  Est-ce que par hasard, vous auriez l’extrême amabilité de vouloir bien prendre quelques secondes de votre temps si précieux pour m’indiquer… Vous allez rigoler… Mais je n’ai pas trouvé les siphons de lavabos… S’il vous plaît ».

En prime, je me suis fait vachement mal partout, j’ai fatigué dur, j’ai plus de force (j’arrivais même pas à fermer la putain de vanne)…

Et… Oserais-je le dire ?... Le nouveau groupe de sécurité… Il fuit ! #@& :> ARGGGGG

Ce soir, je vair dormir comme un Loir.

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