mercredi 9 avril 2014

Si on voulait contrôler la catastrophe mondialiste (4)

Écrit le 09 avril 2014

Il faut considérer que l’Euro devrait être dévalué pour la France de 20%.
Autrement dit, si nous entrions aujourd’hui dans l’Euro, il faudrait l’échanger contre 8,19 Francs et non pas 6,55 comme cela avait été le cas en 2002…
Bien sur, cela renchérirait nos importations, mais rendrait notre valeur ajoutée plus compétitive. Cette solution serait efficace seulement vis-à-vis des pays membres de l’UE, mais pas par rapport aux pays low-cost où seules les taxes douanières différentielles auraient un impact.

Effets :

Dévaluation : Enchérissement des matières premières, dégradation du pouvoir d’achat, légère diminution des importations, augmentation des exportations, création d’emplois, augmentation de la valeurs de la dette, forte augmentation de nos capacité de remboursements de la dette et à terme diminution des prélèvements sociaux.

Taxes douanières : Enchérissement des produits finis importés, dégradation du pouvoir d’achat, forte diminution des importations low-cost, forte augmentation des créations d’emplois, augmentation du PIB, forte diminution de la dette et forte diminution des prélèvements sociaux.

Il y a une autre disposition légale qu'il faudrait abolir concernant les exilés fiscaux. Tout argent gagné en France doit être imposé en France. Il suffit de changer la loi. (Certains cantons Suisses pratiquent ainsi et imposent ainsi les travailleurs frontaliers qui résident en France. Ces derniers n'ont pas à s'en plaindre et l'état Français y gagne puisqu'il garde un foyer de consommation en France).

Il faut bien entendu, accompagner la mesure précédente, d'une autre qui est la simple justice de ne plus imposer deux fois le même revenu : Une fois en tant que revenu et une autre fois lorsqu'il est devenu patrimoine. Je veux bien entendu parler de supprimer l'ISF qui est une véritable escroquerie. Sans ISF, les fortunes resteront plus facilement en France, pour le plus grand bien de l'investissement, des recettes fiscales , de la consommation et in fine, de l'emploi... Mais allez raconter cela à un socialiste !... 

Tout ce qui précède est valable si on voulait contrôler notre destin.
Cela impliquerait des réactions vives de la part des ensembles « lésés » : Pays low-costs, Français pratiquant l’évaporation financière ou fiscale, Instances internationales sous l’influence de la Banque mondiale et néanmoins étasunienne… Et surtout l'ensemble de nos riches qui avec la complicité de l'état Français pratiquent la domiciliation étrangère plus ou moins bidonnée...

C’est pour cela que nos dirigeants, dont le courage et la volonté ne sont pas les qualités cardinales, renoncent et préfèrent adopter une attitude de renoncement et acceptent que notre pays rejoigne le niveau des pays émergents.
Certes, le niveau des pays émergents monte et un jour comme le Japon ou la Corée du sud, ne seront plus que des concurrents ordinaires.

Le problème c’est qu’il y a plus de trois cents pays qui seront un jour en émergence et nous feront à leur tour, une concurrence low-cost déloyale bien avant de devenir aussi aisés que nous, puis de nous dépasser, tandis que nous continuerons de reculer

Que deviendra la France d’ici-là, si on continue sur cette voie ? Un pays sous-développé ? Ce n'est pas impossible si on ne fait rien !

A suivre...

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