jeudi 3 avril 2014

La richesse



Je dois préciser mes idées quant à ce concept de richesse. Je n’aborderai que la richesse pécuniaire, financière, en devise en lingots en patrimoine, bref, je ne parlerai pas de la richesse intérieure…

Il est à préciser que la richesse est une bonne chose. Les gens riches sont estimables à priori et je les respecte autant que les autres s’ils le méritent. La richesse n’est pas un stigmate, n’est pas un sujet de diabolisation, n’est pas une tare.
D’ailleurs nous rêvons presque tous de devenir riches ou du moins un peu plus riches que nous ne le sommes actuellement. C’est une ambition légitime…

On passera rapidement sur « l’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue », qui est l’évidence même.

En fait la richesse, comme le pouvoir d’ailleurs, peut être très fréquemment source de troubles du comportement chez les êtres humains. Il faut posséder un caractère suffisamment bien trempé pour résister au véritable envoûtement que l’argent produit sur le cerveau.

Ce qui est critiquable, ce n’est pas d’être riche, mais cela peut être la manière dont on l’est devenu ou bien la transformation que cela peut provoquer sur ce que nous étions auparavant.

Je le répète, pouvoir et richesse sont de même nature et bien souvent l’un entraine la réalisation de l’autre, dans les deux sens…

Lors, il est plus facile de comprendre cette véritable « fièvre de l’or » qui s’empare de nombreux dirigeants et politiciens dont la vénalité n’est plus à démontrer.

Cette véritable folie est comme une addiction, car elle modifie souvent le schéma de pensée de ceux qui en sont sujets. Ainsi on ne voit plus l’indécence de certains comportements, on se croit différent du commun des mortels au point de finir par penser que certains droits supplémentaires sont permis, voire que tous les droits sont permis. Toute cette affliction mentale fait se libérer des défauts, tendances et instincts jusque là enfouis sous les interdits ou sous l'impossibilité de les exprimer

Ce que j’explique là, n’est pas un plaidoyer pour absoudre de telles dérives. Je les explique mais je pense que la société devrait se prémunir contre les excès, les tricheries, les prébendes et toutes sortes de privilèges indus, mais que la richesse ou le pouvoir provoquent. Car si la richesse peut provoquer l'injustice, l'iniquité et l'immoralité, c'est à la société, donc à l'état de mettre des garde-fous et de sévir, pour les empêcher…

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