lundi 7 avril 2014

Si on voulait contrôler la catastrophe mondialiste (1)

Écrit le 07/04/2014

Comment aborder la catastrophe mondialiste ? Les opinions sont très divergentes, les effets sont parfois attribués à des causes qui n'en sont pas vraiment, les responsabilités sont rejetées sur des innocents parce qu'il est plus commode de trouver des boucs émissaires simples que d'aborder la complexité du phénomène.

Qu'est-ce que la mondialisation ? C'est un grand déséquilibre économique créé par la diffusion de la doctrine libérale (qui dit doctrine, dit non-démontré), utilisant comme outil la dérégulation.

Par définition aussi bien qu'expérimentalement :
A tout déséquilibre économique d'un ensemble donné, correspond un déséquilibre comptable dudit ensemble.

Par conséquent l'équilibre comptable peut décrire et servir de fil conducteur à la crise économique, directement liée à la crise de la dette.

Prenons une famille de Français pauvre. Si ses revenus sont inférieurs à ses dépenses, cette famille, considérée comme un ensemble, est en déficit. C'est-à-dire que les débits sont supérieurs aux crédits. Or, en général elle ne peut pas se permettre de déficit ! Elle accumule donc des dettes, qui sont quand-même un déficit... Triste cercle vicieux... Soit, elle peut réduire ses dépenses pour revenir à l'équilibre, quand elle parvient à supprimer des dépenses non vitales, soit, elle emprunte, transférant ses dettes d'achats à des dettes d'emprunts et se retrouve surendettée et au bord de la catastrophe, soit, elle ne le peut pas et c'est la rue comme solution finale... Heureusement dans un pays « social » comme le nôtre, elle reçoit des allocations, qui sont censées ramener l'ensemble à l'équilibre, mais bien sur, un équilibre très serré et bénéficie au moyen d'une procédure d'un régime de surendettement analogue aux entreprises en dépôt de bilan (Ce sont les fournisseurs qui y laissent des plumes, sorte de solidarité forcée). Des ensembles se portent au secours d'un sous-ensemble. Mais ces subventions ou allocations, ces effacement partiels (qui sont des dons en fait) déséquilibrent comptablement les organismes (autres ensembles) qui les ont versés, dans la période actuelle où l'activité génère moins d'encaissements que de décaissement. Ensuite c'est la France (l'état) qui en plus de ses dépenses propres assure le rééquilibrage des « ensembles sociaux »…
Alors l'état, qui est aussi un « ensemble », déséquilibré par trop de dépenses, peut réduire ses dépenses (au risque de déséquilibrer l'ensemble « famille Française pauvre », augmenter ses recettes en ponctionnant les sous-ensembles (avec le même risque que précédemment si le ciblage est mal fait), emprunter (ce qui a été fait et qui nous a mené à la situation actuelle, c'est à dire au bord de la catastrophe).

Il manque une solution… Le don… Il a bien profité à la famille Française pauvre, alors pourquoi pas à plus grande échelle ?…

A suivre...

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