jeudi 27 mars 2014

La mondialisation financière se fait toute seule



La mondialisation financière se fait toute seule.

L'autre mondialisation, celle que pourrait faire les citoyens, est en panne. Pourquoi ? Parce que les citoyens sont une somme d'individus isolés. Et tant qu'ils n'arriveront pas à obtenir des chefs de files défendant et mettant en oeuvre leurs idées, ils ne pourront pas grand chose. La comédie démocratique à laquelle nous assistons de la part des "élites" confirme cette impossibilité.

Donc il n'y a, à 99 %, qu'une seule mondialisation celle du fric.
La situation arrive à un point tel, que l'on peut parler de la dictature des capitaux.
Une dictature difficile à identifier, parce que n'ayant pas de visage identifié...

Que risque-t-il de se passer ? Contre un tel pouvoir qui accule des populations à la famine, qui exclut les individus, qui marginalise les valeurs du travail, sans aucune pitié, sans aucune foi (que celle de l'argent), on pourrait assister à une émergence regrettable...

En effet, du temps de la guerre froide, le bloc communiste faisait contrepoids au capitalisme et pouvait nous rendre sympathique ledit capitalisme (participation aux bénéfices etc...).
Mais depuis l'effondrement du bloc communiste, pour aussi souhaitable qu'il ait été, aucune force ne s'oppose plus aux débordements intempestifs du libéralisme...

Plus rien ne s'oppose ??? Pas si sur !

Qui risque d'enfourcher le destrier de la croisade anti-libéralisme ?

Qui a une petite idée ?

Une idéologie théocratique qui dénonce l’impiété du monde occidental.
Un intégrisme se prévalant de la pureté des idées, face à un grand Satan qui veut dominer le monde…
Bon, tout le monde voit de quoi je veux parler…
Donc on va assister à la récupération des blessés de la mondialisation, par cette nouvelle dictature intégriste… Oh, pas par bonté d’âme ! Mais parce que la multiplicité des prétextes fait gonfler les troupes…

Alors faut-il laisser le champ libre à l’affrontement de ces deux  dictatures ?

Parce que nous sommes pris entre deux feux. Et nous allons en prendre plein la figure, si nous ne faisons rien…

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