dimanche 9 mars 2014

La démocratie en crise institutionnelle

Nous sommes dans une crise de défiance jamais atteinte depuis les années trente, l'affaire Stavisky et tant d'autres scandales...

Entre info et intox, les Français n'ont plus confiance dans leurs politiciens corrompus et pervers , dans leur justice laxiste, politiquement partiale, voire factieuse et même dans leurs journalistes, accusés de véhiculer les bruits de chiottes pour faire de la vente.
On se méfie de toutes les infos, et aussi de tout ce panier de crabes.
C'est très mauvais pour la démocratie.

On voit que finalement, le pire ennemi de la démocratie, c'est elle-même. Tant de perversité est déployée par ceux qui devraient être les fidèles serviteurs du peuple, pour tenter d'arracher un peu plus de pouvoir (avec un peu plus de pognon mal-acquis aussi), cela nuit à la crédibilité des institutions, dont on s'aperçoit qu'elles ne sont pas adaptées à leur objet : la gouvernance par le peuple, mais qu'elles servent à perpétuer un système qui se suffit à lui-même !

Alors, il ne faut pas s'étonner que chaque mécontent de la société civile tente de foutre un petit peu plus le bordel...

Mais il va être grand temps que nous établissions une démocratie directe, où les résultats des votes soient respectés, où les candidats vainqueurs n'aient pas carte blanche, mais soient contrôlés.

Nos politiciens, ce sont tous des Kerviel : ils font ce qu'ils veulent sans contrôle de la direction. Mais la direction, c'est nous. Nous, certes, mais qui n'avons actuellement pas droit au chapitre : Voter pour A ou Abis, à l'exclusion de tout autre choix. Et nous n'avons pas le droit, contrairement aux dirigeants de la société générale, de contrôler et de sanctionner ce que font nos employés que nous avons "choisis", dans un système de vote qui est d'ailleurs un non-choix, car étant un choix par défaut...

Alors à quand une révolution ? Ou bien un candidat qui changera les institutions conformément au droit des Français à maitriser leur destin ?

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