lundi 2 mars 2015

La haine et l’amour : Deux voluptés !

Écrit le 27 juillet 2009

En deux jours consécutifs, j’ai éprouvé deux sentiments diamétralement différents, et même franchement opposés.

- Le premier jour, j’ai éprouvé la plus grande haine de ma vie contre ce pantin malfaisant qui était censé représenter la grandeur de la France et le service de tous les Français…
Non, ce n’était pas une haine genre jalousie… Il y a longtemps que j’avais donné et j’ai depuis abandonné ce genre de sentiment qui ne fait mal qu’à soi-même… C’était plutôt une haine, composée d’une joie sadique, dans laquelle j’espérais vraiment qu’il y passe, sans fausse honte, sans remords et bien sur, sans aucune charité chrétienne… Je sais on dit que ce n’est pas bien… Mais cette « chose », je la considérais (et la considère encore aujourd’hui) comme une créature nuisible, parasitaire… Alors je n’y vois aucun mal…
C’est la première fois que j’éprouvais pour quelqu’un ce genre de sentiment de haine sadique, qui sort à la fois de l’instinct le plus bestial et de la perversité humaine la plus forte…
J’ai participé à des actions militaires, mais je n’ai jamais éprouvé qu’un instinct de défense, une répulsion de tuer inutilement, et des souvenirs lourds à porter, tant ces actes sont difficiles à assumer et à surmonter…
Mais pour ce nabot diabolique et pathétique que la vulgate avait élue dans un grand élan de masochisme, je n’aurais eu aucun remord, aucun regret, j’aurais éprouvé une délivrance, un sentiment d’avoir accompli une bonne action.
Je n’ai plus de morale, je n’ai plus d’éthique quand il s’agit de ce diable tout droit sorti de l’enfer…
C’est terrible… Ce sentiment, cette répulsion éprouvée pour la première fois de ma vie, avec une telle volupté…

Crève donc charogne, le plus vite possible !
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- Le lendemain, la découverte de cette chanteuse de Jazz, Melody Gardot, bouleversa ma vie…
Elle chantait divinement. Et non seulement son interprétation était exceptionnelle, mais en plus elle était auteur-compositeur… Son style d’écriture était le Jazz que j’aimais, car je n’aime pas tous les morceaux de Jazz, loin de là… Il y avait tant d’années que le genre musical n’avait ni queue ni tête, ni mélodie… Et là on avait tout… Le Folk, le Blues et le Jazz… Fantastique… Melody, tu portais bien ton prénom...
Oui, c’était de la volupté pure, de la tendresse, du vécu (et elle en a, avec l’accident dont elle est sortie polytraumatisée à 19 ans)…  Il y a toutes les couleurs de la vie dans les morceaux ou chansons de cette magnifique artiste…
Et j’en suis bien heureux…

Qu’elle vive longtemps, pour son bonheur et pour le nôtre !
  

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