dimanche 22 mars 2015

Islamisme extrémiste, on l’appelle ainsi


Écrit le 22 mars 2015

Il est difficile d’échapper à ces sujets nés du terrorisme qui se développe actuellement. Tunis, Yémen, répétitions sordides de Toulouse, Bruxelles, Nigeria, Paris et tant d’autres…

Il en est du printemps arabe de ce qu’il en a été de la chute du mur de Berlin : Une grande espérance, fortement nuancée d’une grande interrogation sur les conséquences…

Ces mouvements de foules vers la liberté et la démocratie aboutissent souvent à des retours de flammes dictatoriaux.
On le voit avec l’Ukraine, la Libye, l’Irak, les pays du Maghreb, le Nigeria…
On dirait que souvent, la nature humaine ayant horreur du vide, lorsqu’une dictature s’effondre, une autre la remplace…

Nota : Je viens gentiment d’énoncer qu’une démocratie et du vide, c’est pareil…

En fait les pays qui ont subi longtemps la dictature ont plus de mal à établir la démocratie, qui est donc plus fragile. A cet égard, la Tunisie, seul pays du printemps arabe ayant actuellement, bien qu’extrêmement affaibli un fonctionnement démocratique, est en grand danger d’effondrement par déstabilisation terroriste.
L’intégrisme islamique devient le principal modèle de dictature actuellement. Jouant sur la contrainte au plus haut degré, puisqu’elle veut s’imposer par la terreur non seulement à des pays dans l’orbite américaine, mais également à des pays frères, allant même jusqu’à frapper des édifices religieux musulmans, en signe d’ordre absolu de soumission à ceux qui ont le tort d’être modérés…
Qu’ils aient pour nom, Etat islamique, Boko haram, Al Qaïda, AQMI, AQPA, Jemaah Islamiyah, Abou Sayyaf et tant d’autres, elles ont pour but d’établir des dictatures totalitaires sur fond d’Islam utilisé comme instrument d’asservissement (Sauf Poutine, Assad et quelques autres qui pratiquent une dictature classique sans alibi religieux).

Et cela fonctionne parfaitement. Avec un endoctrinement pseudo religieux, leur fonctionnement sectaire produit des fanatiques, d’une efficacité redoutable et d’un pouvoir de terreur depuis longtemps inégalé…

Il sera vital pour nos démocraties de se doter de règles de fonctionnement adaptées pour traiter et éradiquer les djihadistes, quitte à écorner quelque peu les lois du droit commun communément applicables, à l’attention spécifique de ce nouveau type de terrorisme.

Quant aux propos de Valls, à l’occasion de l’attentat du Musée du Bardot à Tunis (les mêmes propos qu’en janvier pour les attentats de Paris), il révèle que ceux-ci sont restés lettres mortes. Nous n’avons pas progressé d’un pouce. Le gouvernement est resté dans le « y’a qu’à, y faut qu’on ».
Il est vrai que rester dans une certaine dose d’insécurité permet aux dirigeants quels qu’ils soient de tenir les citoyens dans une dépendance telle que ceux-ci font provisoirement l’union sacrée et oublient leurs griefs politiques et sociétaux…

Alors pourquoi se débarrasser d’un terrorisme si bénéfique pour certains ?

Ils oublient, nos dirigeants, que le temps joue contre nous et contre eux par la même occasion. Les moyens de renseignement et d'interventions techniques et humains doivent être mis en œuvre massivement et rapidement, car la progression terroriste est exponentielle, comme l'était à titre d'exemple, la puissance nazie de sinistre mémoire.

Mais nos politiciens n'apprennent jamais rien de l'histoire. Ils en sont encore à la guerre de tranchée...
    

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