jeudi 6 novembre 2014

Les yeux de chatte (2)



Je me crois toutefois obligé de la mettre en garde contre la fâcheuse publicité que cela ne manquera pas de lui apporter, si par hasard, un de ses oncles, ou bien même, son père, vient à tomber sur un exemplaire des chefs d’œuvre de mon ami, lorsque ceux-ci paraitront dans le magazine mensuel coquin pour lequel il travaille… Il faut dire qu’Anita est issue d’une famille tout ce qu’il y a de plus bourgeoise !

Mais, cela ne la démonte pas pour autant ! Elle s’arrangera, dit-elle, pour masquer son visage derrière ses longs cheveux et le tour sera joué !

Bon ! Ben, si tout le monde est d’accord, alors pourquoi pas moi ? Anita n’est pas ma petite amie, seulement une bonne copine et quelquefois une bonne complice. Elle peut donc faire ce qu’elle veut de son anatomie… Pendant que je me laisse aller à ces considérations, Anita s’est déshabillée. Mon copain lui lance un collant de nylon noir et commence par faire une ou deux photos d’essai. D’abord, une debout, avec le collant qui laisse ses merveilleux seins nus. Puis il lui fait retirer le collant et la photographie nue de dos sur une carpette.
Ne pouvant se permettre le banal, il lui faut de l’inédit. L’art a parait-il ses exigences ! Veut-il donner à Anita un œil plus sensuel ? D’un geste machinal, il lui prodigue quelques légères mais sures caresses. Il s’aide au maximum de l’éclairage. Là, sur les seins, un violent trait de lumière ; sous les cuisses frappant en plein le minou, un autre jet lumineux.
Sous cette avalanche de chaleur, le bénitier d’Anita réagit et s’humecte. Elle est vite moite de plaisir. Il déplace la cuisse gauche, rabat la droite ; non, ce n’est pas encore ce qu’il veut.
Le sein devrait être plus arrogant ; il pince adroitement le mamelon. Anita n’en peut plus et gémit de désir… S’il la connaissait mieux, il s’arrêterait, car si cela continue, elle va lui sauter dessus.
Ses yeux, d’un vert presque jaune, des yeux de chatte ou de tigresse, sont exorbités et comme hypnotisés par le phallus du garçon assis dans son coin et qui semble lui aussi, pour n’avoir rien perdu du spectacle, dans un bel état de tension…

Dans le studio, l’air devient irrespirable. Mon copain semble avoir retrouvé sa bonne humeur. En bon professionnel, il sent qu’il est tombé sur un modèle d’une qualité exceptionnelle…

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