mardi 11 novembre 2014

(2) Que c'est bon !




Il en était là de ses réflexions, pendant qu’il préparait à manger pour ses enfants, ce samedi, lorsque son mobile sonne… Son cœur bat à 100 à l’heure… Va-t-il encore faire des bêtises ?.
« C’est elle ! », (Il fallait s’en douter). Elle lui demande s’il peut venir ! Bien sur qu’il veut venir, bien sur qu’il peut venir (Parfois, il vaudrait mieux être ange gardien d’un cul de jatte). Ses enfants se sont bien régalés (Il faudra qu'il  donne la recette, il a fait avec ce qu’il avait dans le frigo, il a du avoir une inspiration divine...). Il n’a pas été long à se préparer et à arriver chez elle. C’est un vrai fou du volant)...

Il s’est vite senti à l’aise chez elle, tout était propre et ordonné. Cela sentait la lavande…Elle l’a accueillie en une robe de chambre de satin (la petite cochonne, dirait son ange gardien…)…Il va de soi, qu’il n’était pas venu pour enfiler des perles… Elle l’a enlacée d’un bras en posant sa tête contre son cou… Elle lui a murmuré, (dois-on le rapporter tellement c’est vulgaire ?), disons... qu’elle ne voulait pas attendre la semaine prochaine…
Elle a caressé son cou de sa main gauche faisant naître en lui, un frisson qui a parcouru tout son corps, (On ne maitrise plus rien quand la bête se déchaine. Satan, sors de ce corps !)…Il a laissé échapper, croit-on, une sorte de râle, tant des éclairs de toutes couleurs explosaient dans sa tête…
Elle lui a murmuré les mots d’amour qu’il lui avait appris la nuit dernière, quand il lui expliquait ce qu’était l’amour… Se souvenait-elle de la leçon, ou était-elle spontanée ? Peu lui importait en cet après midi, où son cœur resplendissait de ciel bleu ou peut-être, de lubricité ! Il était décidé à croire à ces mots d’amour, comme on boit un élixir, comme on consomme un aphrodisiaque…

Il n’avait pas acheté de préservatif, (où a-t-il donc la tête ? Son ange le lui avait pourtant dit, mais à quoi bon !)…
« Zut ! » (c’est tout ce qu’il trouve à dire !).

Ils se sont enlacés, embrassés et caressés. Il n’a pu retenir quelques larmes de couler sur sa robe de satin (C'est sa conscience, qui le travaille ; il a des remords à l’avance pour ce qu’il va commettre. Tremble pauvre mortel pour ce péché de chair !). Le parfum enivrant de la femme, la chaleur de leur deux corps, ont vite fait monter en eux un désir intense. (Vade retro satanas ! Sors de ce corps ! Mais sa conscience a fermé ses oreilles aux appels à la raison)…
Ses mains, après l’avoir caressée très intimement, impatientes, ont défait le nœud de la ceinture de soie.

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