mercredi 12 novembre 2014

(3) Que c'est bon !



Il a fait glisser le mince tissu. Son corps s’offrait alors entièrement à ses caresses. Il ne s’en privait pas. Elle frémissait sous ses attouchements qu’il voulait les plus doux et les plus tendres. Il lui murmurait des mots d’amours (des cochoncetés !), auxquels elle lui répondait par d’autres mots d’amour et par un plaisir évident qui l’excitait encore plus (que la chair est faible)…

Tout habillé, sauf son écharpe qu’il avait ôtée en entrant, il s’agenouillait devant elle et sa langue pris le relais, pendant que ses mains pétrissaient ses fesses, si douces…

Il l’allongea sur le lit et dix fois, vingt fois, que sais-je, il caressa son intimité de ses doigts et de sa bouche. Il a dégusté son petit bourgeon rose et bu avec avidité sa liqueur d’amour. Les halètements de la donzelle n’étaient interrompus que par des cris de petite fille, qui l’ont surpris au tout début…

Il était avide de son corps et ne s’est arrêté que lorsqu’elle fut fatiguée.

Son excitation avait largement humidifié son pantalon…

Il était trop tard pour aller acheter des capotes (il est fou ce mec !)…

Elle s’avisa de le déboutonner. Il l’a prévenue de la situation et qu’ils continueraient, si elle le veut bien, sans pénétration (Ouf, il m’a fait peur !)…

La nuit se passa ainsi… Ils se caressèrent de la même façon avec leurs mains et leurs bouches… Au matin, n’y tenant plus elle lui demanda de la pénétrer… Qu’il pouvait avoir confiance (Bon, ben va falloir que je demande à mon patron un nouveau client, celui-ci est suicidaire, il n’en a plus pour très longtemps)…

« Au diable la prévention ! Si je dois mourir, que ce soit par l’amour », (Et il ose penser ça devant moi ! Et à quoi je sers, moi ? A regarder tes coucheries bestiales ?)…

Le jour filtrait ce dimanche, à travers les volets, alors qu’il explosait en elle… Chaque jet de sa semence la frappait et un cri étouffé sortait de sa gorge, tandis que ses râles l’accompagnaient dans ce plaisir ultime…
Il s’effondra sur elle, trempé de sueur, sans force, mais si heureux (on se demande bien pourquoi ?)…

Au bout d’un moment ils séparèrent leurs corps. Elle se tourna et s’endormit.
Il restait là, dans une solitude amère, à la regarder dormir,(je te l’avais bien dit, à quoi ça sert tout ça, hein ?)…
Puis il ne tarda pas à sombrer à son tour dans les bras de Morphée…

Il devait être midi, lorsque les caresses de la fille le réveillent et que ses baisers dans le cou, lui procurent un grand frisson…

Il ne s’est pas lavé le corps, pour sentir son parfum sur lui, le plus longtemps possible (et sale, en plus !)…
Il est rentré préparer le repas de ses fils. Tout à l’heure il la rejoint pour un nouveau voyage dans ce qu’il appelle le pays du bonheur, ou du moins, de la sensualité…

Son cœur bat en comptant à rebours, les minutes qui le séparent d’elle (Il ne m’épargnera rien, décidément !)…

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