mercredi 18 décembre 2013

Vers une gouvernance mondiale



La crise financière a effacé le mythe du marché capable de tout réguler en matière d’économie et de finances. Les banques nationales et autres instances de contrôle financières internationales se sont avérées incapables de corriger les dysfonctionnements du marché.

Il est certain que l'économie de marché ne sera jamais capable de satisfaire les besoins des habitants de la planète. Sans règles et sans contrôles, le capitalisme libéral n’est qu’un process qui crée de plus en plus de richesse, qu’il concentre entre peu d’individus ce qui conduira la planète à la barbarie et au chaos. Une redistribution des biens apparaît donc impérative, mais l’actuelle non-détermination politique et citoyenne ne pourra pas édicter de nouvelles règles.

Une notion nouvelle apparaît : « les biens publics »…

Stiglitz, le plus humain des économistes selon moi, considère que « certains biens publics mondiaux devraient être produits et fournis aux populations ».

D’autre part, nous constatons l’utilisation du cadre international pour trouver des solutions à des problèmes d’intérêt privé que les protagonistes tentent de résoudre à l’abri de l’opacité et du secret, ce qu’ils ne pourraient pas faire dans le cadre démocratique national.

Il devient donc urgent qu’une gouvernance mondiale se mette en place, afin de réguler les flux internationaux, financiers, économiques, écologiques, etc...
Le monde doit avoir des règles comme les nations.
Des mécanismes de redistribution doivent être créés.
Les « biens publics » (air, eau, alimentation, énergies non renouvelables, etc…), doivent être gérés planétairement et indépendamment des lobbies.

De plus en plus d’économistes sont d’accord sur le fait, qu’une telle gouvernance mondiale ne remettrait pas en cause le capitalisme, mais lui éviterait les excès et les dérives, qui lui nuisent à lui-même, et qui enfoncent les populations dans le marasme que nous connaissons.

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