mardi 17 décembre 2013

Copenhague : L’avenir du climat ou bien de l’homme ?



L'échec de Copenhague (2009) est patent. Pourquoi ? Les Européens, toujours naïfs et victimes du syndrome de « l'accord de Munich » dans leur approche idéalisée, voulaient le bien de l'avenir climatique… Le reste du monde ne voyait que son intérêt national.
Les States et la Chine représentent 50% des émissions de carbone. Comment leur faire entendre raison ? On n'a jamais vu des petits imposer leur loi aux géants…
Chaque année depuis, il s'est tenu d'autres conférences climat... Au cours de la COP22 de 2016, bien sur les US et les chinetoques ont abondé, plus ou moins de mauvaise grâce, dans le sens d'une limitation des émissions carbone... Mais on sait très bien qu'ils ne feront que ce qu'ils voudront bien, les uns comme les autres... Alors que nous, on est tellement cons, que nous obéissons à nos propres promesses...
Quoiqu'il en soit, je l'ai déjà dit et je le répète : Nous prenons le problème par le petit bout de la lorgnette. S'il est certain que l'action de l'homme est néfaste à la planète, on ne sait pas si la dégradation du climat est inéluctable, ni si elle est de son seul fait. Il ne sert à rien de battre sa coulpe. Il ne sert à rien de culpabiliser les gens sur leurs consommations…
Le problème est pris complètement à l'envers…

Il faut partir de l'homme… Nous polluons par nos déchets. Nous tuons nos terres arables avec des produits toxiques ainsi que tous les biotopes (marin et atmosphérique). Nous nous emparons de terres cultivables pour le profit de multinationales, qui y cultivent nourriture et huile de palme, afin de les vendre à ceux qui peuvent payer. Ce faisant, nous paupérisons et affamons les autochtones chassés de chez eux, chassés de leurs terres. Tout ce qui ce fait est dans l'intérêt à court terme d'une minorité…

Les choses doivent s'appréhender à l'échelle de chaque pays, (nous l'avons vu à Copenhague), mais pour notre part, dans l'optique de l'intérêt de tous les Français…
Nous devons pérenniser nos terres fertiles en revenant à une agriculture traditionnelle. Nous devons développer les énergies nouvelles et leur application dans tous les domaines, améliorer les rendements des machines thermiques, dont on ne peut encore se passer. Nous devons améliorer l'habitat pour économiser l'énergie, réduire le déficit de notre balance commerciale, réduire la dépendance énergétique qui pèse sur chaque Français et anticiper la fin certaine de l'énergie fossile.
Nous devons rétablir l'autosuffisance de notre agriculture, de notre industrie et de nos services, afin de redonner du travail ou un revenu à tous les Français et surtout de l'espoir dans une vie meilleure. Nous devons repenser notre cadre de vie en fonction de ces prévisions climatiques et prévoir des structures et infrastructures résistantes au froid, au chaud, aux tempêtes, aux raz de marée, à la montée des eaux…
Nous devons recycler nos déchets chez nous, au lieu de les exporter hypocritement dans les pays de misère, qui ne perçoivent de nos « bienfaits » occidentaux, que nos restes et nos immondices, pour lesquels nous ne nous donnons pas les moyens de traitement (ratant ainsi encore une possibilité de création d'emplois et de richesses…

Oui, je prétends que l'état doit être égoïste et ne penser qu'à sa famille, c'est-à-dire les Français… Que chaque Pays procède ainsi, et nous parviendrons à un équilibre de la planète. N'exploitons plus les pays Africains, nous les empêchons de se développer en y faisant régner corruption et misère…

Je prétends que la clé de l'avenir est une vision de l'intérêt de la collectivité nationale à moyen et long terme… Cela suppose, bien entendu, d'ignorer les lobbies capitalistes et de réprimer les dérapages incessant d'un « système » libéral, qui n'a de système et de liberté que le nom mais que je qualifierais de « loi de la jungle »…

Il va de soit que l'interventionnisme de l'état est un corollaire incontournable, que la protection douanière doit être remise en place de manière distinctive et différenciée. Elle sera plus efficace qu'une hypocrite taxe carbone aux frontières, insuffisante et inique…
Nous avons beaucoup plus à gagner qu'à perdre d'une telle politique de protectionnisme ainsi que tous les pays de la planète d'ailleurs; en répartissant les moyens de création de richesses dans chaque pays pour sa consommation propre. En effet, les comparaisons faites entre exportations et importations sont faites par des imbéciles heureux mondialistes, qui comparent des choux et des carottes… Afin de nous inciter à tolérer toujours plus de profit pour les multinationales et le grand capital...
On ne doit pas évaluer les produits importés à leur valeur à l'entrée sur le sol national, mais à la valeur où nous les produirions en France…

Avec cette hypothèse, nous pouvons facilement évaluer le nombre de millions d'emplois dont la mondialisation nous ampute.

Pour moi, l'avenir du climat a moins d'importance que l'avenir de ces 8 millions de Français vivant sous le seuil de pauvreté, de ces 5 millions de demandeurs d'emplois et que le stress de 60 millions de nos compatriotes…

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