jeudi 30 septembre 2021

Mémoires et radotages (377) – L’amour se meurt, à qui la faute ?

 

Écrit le 29 septembre 2021

A force de vivre dans un univers décharné, déshumanisé, à force de ne côtoyer que la haine et l’indifférence, à force de douter des autres et de douter de soi, la morosité s’installe. Et quand une pandémie vient en plus, interdire les preuves d’affection en masquant, en éloignant et en empêchant les retrouvailles, les effusions, les accolades, les embrassades, les petits bisous du matin et ceux du soir, enfin bref, les preuves d’amour, on est plus rien qu’un animal desséché, on n’est plus rien…

C’est bien l’amour qui nous fait tenir dans la vie. Et quand il n’y a plus d’amour, il n’y a plus de vie, mais seulement la survie…

Si, dans notre sphère privée et intime, l’amour a déserté, vers où se tourne-t-on ? Vers la société qui nous entoure…

Où est Dieu, où est le bien ? Il est en nous tous ! Comme le mal d’ailleurs. Dieu et diable sont en nous tous…  En proportions variables, bien sûr. Il n’est pas besoin d’aller à la messe, à la synagogue, à la mosquée ou à la pagode, pour rencontrer Dieu. Dieu est en nous et dans notre amour. Le bien est bien là, si on sait le prodiguer à son prochain. Si l’on croit en ceux que l’on aime, on croit implicitement en Dieu. Notre amour, celui que l’on donne, comme celui que l’on reçoit, c’est notre foi, en fait ! Nul n’est besoin d’aimer Dieu, quand on aime tout court…

Toutes ces choses là ont besoin d’exutoires. L’amour pour exister a besoin de preuves d’amour.

Mais quand toutes ces choses là n’existent plus parce qu’elles ne sont plus perceptibles, comment combler ce grand vide ?

Certains se tourneront vers Dieu, s’adressant à cette entité supérieure que l’on ne voit nulle part et qui est pourtant partout à la fois, cherchant désespérément les signes d’un amour qui se cache…

D’autres se perdront dans des vertiges artificiels, pour ne plus penser…

D’autres encore iront jusqu’à mettre fin à leur vie, imaginant ou pas une autre vie après celle terrestre qui les broie tant…

Et il y a ceux qui se réfugient dans le mal, dans la prédation, dans la haine, en y trouvant délectation morbide et sadique. Car l’enfer est aussi malheureusement une option pour ceux qui veulent donner un sens à leur vie… Comme si faire le mal pouvait donner un sens à la vie et à la mort…

Dangereuse, devient la société, quand elle n’a plus de perspective à proposer, quand l’égoïsme devient nécessité de survie, quand la solitude rime avec la haine et le désamour et que seule la violence, la prédation, la délinquance et le crime deviennent un but ultime pour l’humanité…

Le mal est sur le point de triompher dans notre civilisation, parce que nos élites ont cherché à nous diviser, à nous piétiner, à supprimer tout ce qui faisait notre joie de vivre, supprimant ainsi tout ce qui structurait notre amour et notre foi en l’autre, qu’il soit humain ou Divin…

Ma conclusion… Je n’en ai pas. C’était juste un constat !

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire