mercredi 8 septembre 2021

Mémoires et radotages (370) - Le CO2, futur assassin de l’humanité, créé par l’homme !

 

Écrit le 7 septembre 2021

Je m’intéresse depuis longtemps à ces problèmes d’émission de CO2 ainsi qu’à la raréfaction attendue de nos ressources énergétiques fossiles… Il faut savoir que tout est lié dans notre monde… Produire de l’énergie, consomme de l’énergie, je veux dire par là que transformer une énergie en une autre, ou bien transformer une énergie en travail, ou même en chaleur, n’a pas un rendement de 100%. Il y a de la déperdition, du gaspillage, de l’énergie qui se perd parce que l’on ne parvient pas à la stocker.

De même, nous avons toujours cherché à stocker l’énergie pour pouvoir l’utiliser à discrétion le moment venu… Et dans les processus amenant à obtenir une énergie stockable, là aussi il y a une déperdition souvent importante d’énergie… Le problème est d’ailleurs d’autant plus aigu que notre souhait est de vouloir nous déplacer mécaniquement et que ce stockage d’énergie doit être mobile… Il faut se rendre compte que les gaspillages d’énergie pour toutes ces transformations sont phénoménales et génératrices très souvent de CO2…

Le problème est donc très vaste : Comment ne pas émettre de CO2 et comment ne pas gaspiller l’énergie pour en créer une autre… Sachant qu’il n’y a que la nature qui sache réduire le taux de CO2 atmosphérique, mais à son rythme, qui n’est pas, loin de là, le rythme où nous, humains, le produisons actuellement…

A l’attention des écolos, je dirais qu’il ne faut pas négliger la base de la production du CO2, qui est notre propre existence que d’aucuns voudraient éradiquer… (Après tout c’est aussi une solution…)

La respiration humaine : Au début étaient les hommes (dix milliards dans quelques années)

La respiration représente 4 % des émissions globales de CO2, soit plus que le transport aérien. Néanmoins, nous stockons aussi du carbone dans notre corps en mangeant, ce qui n'est pas le cas du CO2 issu de la combustion d'énergies fossiles.

Selon un calcul de "The Globe Program", la respiration humaine génère en moyenne entre 700 et 900 grammes de CO2 par jour, il s'agit toutefois d'une estimation basique mesurée au repos, car la consommation d'oxygène peut être multipliée par 5 quand nous faisons du sport. Les travailleurs de force produisent également plus, mais leur nombre est inconnu et n'est pas pris en compte. En prenant le chiffre de 800 grammes et une population de 7,7 milliards au 1er janvier 2020, nous pouvons donc estimer que la respiration humaine émet 6,16 millions de tonnes de CO2 par jour, soit 2.248 millions de tonnes par an. Si l'on rapporte ce chiffre aux émissions totales de CO2 (55,3 gigatonnes en 2018 selon le Programme des nations Unies pour l’Environnement), la respiration humaine contribue donc à 4 % des émissions de CO2. Par comparaison, le transport aérien est responsable de 2,8 % des émissions globales de CO2. La respiration n'est donc pas négligeable dans la part des émissions de CO2, le principal gaz contributeur du réchauffement climatique anthropique.

Manger stocke du carbone… mais en génère aussi

L'Homme absorbe aussi du carbone par son alimentation. 18 % de notre corps est ainsi constitué de carbone. Le poids moyen d'un adulte est parait-il de 62 kg. En prenant en compte les enfants, on peut ramener ce chiffre à 55 kg, ce qui nous donne 9,9 kg de carbone « séquestré » pour chaque humain selon une étude de 2012. Au total, la population humaine stocke donc collectivement 79,23 millions de tonnes de carbone. Mais, évidemment, la fabrication de nourriture génère elle-même des gaz à effet de serre. Selon un calcul d'un grand spécialiste de l'énergie, 31,6 % des émissions de gaz à effet de serre sont liées à la production et à la transformation de nourriture.

Bref, il est difficile d'établir un bilan global. Ce qui est certain, c'est que l'Homme contribue bien plus au réchauffement climatique par ses activités (transport, agriculture, chauffage, industrie...) qu'en respirant. Il y a beaucoup plus efficace pour réduire son empreinte carbone que de vivre en apnée.

J’espère que les écolos consentiront à accorder un passe-droit aux êtres vivants quant à leurs émissions carboniques…

A suivre… Si j’en ai le courage, parce que c’est compliqué à expliquer et qu’à mon âge, la tâche est ardue…

    

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