dimanche 12 septembre 2021

Mémoires et radotages (371) – Où étais-je le 11 septembre 2001 ?

 

Écrit le 11 septembre 2021

C’est la marotte des médias en ce moment : Demander aux gens (gens de peu ou bien gens très connus), ce qu’ils faisaient à ce moment-là, ce jour-là… Il y a vingt ans…

En ce qui me concerne, je venais de commencer, provisoirement en intérim, le 05 septembre 2001, ce qui serait mon dernier emploi.

J’étais en mission sur un gros chantier à Ivry sur Seine… Le 11, (mon cinquième jour de travail), c’était un mardi, nous avions travaillé sans nous arrêter à midi, pour finir un pointage financier assez compliqué… Quand nous eûmes terminé… Mon collègue et moi sommes allés manger dans un boui-boui vers 14h30 ou 15h00.

En revenant, je laissais mon collègue près de l’entrée du chantier et allait trouver une place pour garer ma bagnole…

En revenant, il était probablement dans les 16heures, quand j’entre dans l’Algéco qui nous sert de bureau, je suis entrepris par mon collègue Pierre Lemaire, commandant en retraite et en mission en CDD auprès du même employeur… Il me raconte alors ce qu’il a entendu à la radio, concernant le World Trade Center…

Je lui éclatais de rire sous son nez et je déclarais que la plaisanterie était bonne, mais que je l’avais démasqué, et que nous n’étions pas le 1er avril… Donc son « poisson d’avril » ne fonctionnait pas…

Bien évidemment, il a rallumé son transistor… Et toutes les chaînes de radio tournaient en boucle sur ce sujet… J’ai été stupéfait… Mais je me suis ensuite remis au travail, je n’étais pas payé pour commenter l’actualité, contrairement à mes collègues qui sont allés le faire dans un autre bureau…

Bien évidemment, le soir, une fois avalés les 150 kilomètres qui me ramenaient chez moi, je me suis collé devant la télé et j’ai veillé fort tard devant cet évènement planétaire dont j’avais compris qu’il serait le début d’une ère très mauvaise pour l’occident… J’avais également fait le lien avec la première guerre du golfe et je me disais que décidément, quand on tente le diable, on le réveille et que les États-Unis allaient créer des éclaboussures dans le monde entier…

Je ne savais pas combien cette analyse très sommaire se révèlerait juste…

Bien que mon sommeil fut cette nuit-là de très courte durée, j’étais le lendemain matin à mon poste, à 7h00 du matin à l’ouverture du chantier, bien avant mes collègues qui ne commenceraient que 2 heures plus tard…

    

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