mercredi 9 octobre 2019

Mémoires et radotages (236) – Radicalisation terroriste, les langues des medias se délient


Écrit le 07 octobre 2019

A l’occasion de ce dernier attentat dans le service de renseignement de la préfecture de police de Paris, outre tous les procès en paroles déplacées du ministre de l’intérieur, outre le scandale de ce dysfonctionnement extraordinaire de manque de renseignement, ou de non exploitation de renseignement interne dans un service de renseignement, le concept de terrorisme vient de prendre une nouvelle dimension…

Certains journalistes qui se taisaient ou qui pudiquement arboraient le discours conventionnel du politiquement correct, commencent à exprimer ce que tout le monde peut savoir dans la vie courante, sur ce phénomène de radicalisation et sur l’immigration incontrôlée…

J’ai même été surpris agréablement par le revirement d’un journaliste notoirement de gauche, exprimant des vérités jusque là attribuées à l’extrême droite. Les œillères commencent enfin à tomber… Il le faut si l’on veut enrayer le terrorisme à temps…
Depuis le temps que sur ce blog je dénonce la langue de bois sur ce sujet, c’est un ravissement.

Il en sera bientôt fini des efforts du pouvoir actuel pour tenter de faire passer les attentats pour de simples affaires de droit commun perpétrées par des fous…

Mais maintenant, il va falloir passer à l’étape suivante : Comment faire pour prévenir ces attentats ? Certes, nos services de renseignements savent empêcher certaines actions terroristes de se produire lorsque des faits tangibles, des paroles tangibles fournissent les preuves nécessaires à une intervention des forces de l’ordre… Par ailleurs beaucoup de radicalisés sont fichés…
Il y a actuellement des radicalisés dans les services publics et dans les fonctions régaliennes de l’état (police, gendarmerie, armée, marine), qui sont un danger potentiel très important… On ne parvient pas à les exclure légalement !

Avec le temps de nouveaux individus se radicalisent : Comment les détecter… A temps ?

Le gros problème qui se pose c’est : Que faire pour neutraliser  les radicalisés ? Comment prouver que certains signaux plus ou moins explicites soient légalement des motifs d’arrestation ?
Supposons qu’une conversation téléphonique enregistrée stipule qu’un individu va tuer… Son avocat aura beau jeu de le faire acquitter en prétextant que ce n’était qu’une boutade lancée sans réfléchir… Pas de victime, pas de coupable…

Ce dont nous sommes certains, c’est que les radicalisés de l’islam sont le terreau qui fournit les terroristes. Faut-il arrêter tous les radicalisés ? Le droit actuel ne le permettrait pas, les droits de l’homme non plus. Le moindre avocat prouverait l’arbitraire d’une telle mesure… Les associations luttant contre les discriminations à sens unique, s’en donneraient à cœur joie…

Et ensuite, une fois arrêtés, ils seront relâchés, soit sans condamnation, soit après l’avoir purgée… Et donc ils seront remis sur le « marché » du djihad… dont la cohorte ne cesse de grossir au fil du temps…

Comment les neutraliser ? C’est tout le fond du problème.
-L’extradition est très peu possible, les pays d’origine n’en voulant pas non plus, et pour ceux qui, nés sur notre sol sont Français malgré eux, cela n’est pas possible.
-L’exécution ? On revient à la dictature type nazie ou stalinienne.
-L’internement… C’est ce qu’avaient fait les Américains après Pearl Harbour en enfermant dans des camps tous les résidents japonais…
C’était la guerre… Et précisément, le terrorisme islamiste est une guerre déclenchée contre le monde entier dont la France… L’internement forcément arbitraire (qui nécessiterait la construction de nombreux camps), pourrait donc être une solution si l’état de siège était déclaré ou bien à peu de chose prés, la loi martiale !

Dans ce cas, il y aura ipso-facto un pouvoir accordé à l’armée et la suppression de plus ou moins toutes les libertés démocratiques… Avec le risque  de faire subir à la population de nombreuses injustices…

Combien de temps cela durerait ? Dans le cas de la seconde guerre mondiale l’internement des japonais avait duré jusqu’à la fin de la guerre. Mais dans le cas de Daesh, cette pieuvre sans territoire mais localisée partout, dont on coupe des tentacules qui repoussent… Quand sera émise la déclaration de reddition de l’organisation ???

Sera-t-on obligés d’en arriver là ?
  

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