jeudi 17 septembre 2020

Hépatite C

Article en accès gratuit sur internet

La seule maladie virale chronique à pouvoir être guérie (Note de zalandeau : Seulement depuis quelques années).

L’hépatite C chronique concernerait moins de 200 000 personnes en France, un chiffre en constante diminution ces dernières années. Cette maladie du foie d'origine virale reste longtemps silencieuse : elle évolue pendant dix, vingt ou trente ans avant que de graves complications apparaissent. Désormais, l’enjeu est de parvenir à diagnostiquer et à traiter les personnes infectées avant ce stade. Des médicaments permettant de guérir plus de 95% des personnes traitées sont désormais disponibles. En cela, l’hépatite C chronique est unique : elle est aujourd’hui la seule maladie virale chronique à pouvoir être guérie.


L’hépatite C est une maladie du foie causée par un agent infectieux de la famille des flavivirus, le virus de l’hépatite C (VHC). Avec l’hépatite B, elle constitue l’une des formes les plus graves d’hépatite virale, capable d’engendrer une atteinte chronique du foie à risque de complications graves.

En 2011, on estimait à 345 000 le nombre de personnes ayant été en contact avec le VHC en France, et à 232 000 le nombre de porteurs chroniques du virus. Cependant, du fait de l’efficacité et de la prescription élargie des nouveaux traitements, ce dernier nombre est en constante diminution depuis 2014. Ainsi, en 2016, le nombre de porteurs chroniques était estimé à 193 000, dont seuls les deux tiers auraient connaissance de leur infection.

La France a adopté une politique de santé publique particulièrement proactive concernant le dépistage et la prise en charge de la maladie, ce qui explique la diminution récente et constante des chiffres de prévalenceprévalenceNombre de cas enregistrés à un temps T.. Ailleurs dans le monde, l’enjeu reste important : 70 millions de personnes seraient chroniquement infectées - soit 1% de la population du globe - et plus de 350 000 personnes décèderaient chaque année des suites de cette maladie.

Des modes de contamination parfois sous-estimés


Le VHC se transmet essentiellement par voie sanguine. Les cas de contamination par voie sexuelle sont rares et limités aux personnes qui ont des partenaires multiples, des pratiques sexuelles brutales et/ou sont co-infectées par le VIH. Le risque de transmission maternofœtal est de l’ordre de 5% si le VHC est détectable dans le sang de la mère au moment de la naissance. En pratique, la principale voie de contamination actuelle passe par le partage de matériel entre usagers de drogues (seringue, paille de sniff, compresse…).

Historiquement, le virus s’est largement propagé par le biais des transfusions sanguines. La découverte du VHC en 1989 a ensuite permis d’écarter définitivement ce risque, au moins dans les pays industrialisés. Le virus a également pu se transmettre à l’occasion de tatouages, de soins dentaires ou d’acupuncture réalisés avec du matériel mal stérilisé, mais cette voie de contamination est aujourd’hui anecdotique.

Depuis l’identification du virus, les mesures de prévention et de dépistage ont largement permis de réduire l’ampleur de l’infection en France : même si on ne dispose d'aucune évaluation précise récente du nombre annuel de nouveaux cas en France, on pense que quelques milliers de personnes contractent encore le virus chaque année, essentiellement parmi les usagers de drogues. L’évolution récente des traitements favorise une moindre circulation du virus et donc, potentiellement, une diminution des nouvelles infections.

Les usagers de drogues pratiquent pour la plupart des tests de dépistage réguliers pour le VHB, VHC et VIH. Ils sont donc souvent diagnostiqués. Restent que les personnes n’ayant pas le sentiment d’appartenir à un groupe à risque sont peu enclins à réaliser un dépistage : celles ignorant avoir reçu une transfusion sanguine avant 1992, celles ayant été infectées à l’occasion d’une unique consommation de drogue… Au total, on estime que près d’une personne concernée sur trois, ignore qu’elle est infectée par le VHC.

Zalandeau : C’était le cas de mon Papa ! Mon père a été contaminé  dans les années 70 suite à une très grave brûlure, à l’hôpital Saint Roch à Nice lors de transfusion de produits sanguins. Comme le dit si bien le texte ci-dessus, l’hépatite C n’était pas recherchée dans le sang des donneurs à l’époque.
Et ce n’est que dans les années 90, à la retraite, que sa maladie a été diagnostiquée… Un des deux lobes de son foie était nécrosé et totalement mort… Etant donné son âge, il n’était pas question de lui faire une greffe de foie, ces organes étant destinés en priorité à des personnes plus jeunes, quand au médicament il n’est apparu qu’en 2013, bien après le décès de mon père et à un prix inabordable…

Ce qu’aucune littérature ne transcrit, c’est comment la maladie arrive à son terme… La mort !

Les derniers jours de mon père, j’étais à l’hôpital Saint Cyr de Villeneuve sur Lot et je m’enquis, auprès d’un médecin du service, des symptômes qui avaient successivement frappé mon père.
Il m’expliqua alors, que depuis des mois, mon père allait tous les quinze jours se faire retirer du liquide qui s’accumulait dans son abdomen et que le foie ne filtrait plus… Après la nécrose totale du deuxième lobe du foie, la maladie s’en prend à d’autres organes… Poumons, cœur et finalement le cerveau… Parallèlement le liquide envahit tout le corps… dont les poumons… Et le patient meurt en partie par noyade…
  

2 commentaires:

  1. Me diagnosticaron portador de HEPATITIS B en 2013 con fibrosis del
    hígado ya presente. Empecé con medicamentos antivirales que
    inicialmente redujo la carga viral. Después de un par de años, el virus
    se volvió resistente. Comencé a investigar para una posible cura y finalmente conocí muchos Testimonios de personas que se curaron con medicinas a base de hierbas que obtuvieron de este herbolario llamado Dr. OSE .. Decidí contactarlo por correo electrónico: droseherbalhome@gmail.com, 3 días después de que me comuniqué con él sobre el tratamiento a base de hierbas para la HEPATITIS B, me envió el medicamento a través de DHL a mí en marzo de 2020.
    El tratamiento revirtió totalmente el virus. Hice otro análisis de sangre después
    el tratamiento de 3 meses y dio negativo al virus. Increíble
    ¡tratamiento! Este tratamiento es un gran avance para todos los portadores del VHB.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La hepatitis B es relativamente fácil de tratar, a diferencia de la hepatitis C.
      Que tengas un buen día

      Supprimer