vendredi 30 août 2019

Nous sautons de l'hélico.


Soudan, le 28/10/2007.

Nous nous déployons suivant les ordres reçus, cachés par la poussière que soulèvent ces grands oiseaux de combats repartant dans de grands feulements de turbines.



Nous sommes une dizaine de groupes et nous encerclons une troupe de Janjawids. Ceux-ci ont sauté de leur monture et commencent à nous tirer dessus.

Après avoir enclenché les chargeurs et mis en joue, l'ordre de feu retentit.



Nous déclenchons alors un déluge de feu sur les assassins d'en face.

Nous ne les ménageons pas, car nous avons tous en mémoire le spectacle terrifiant du dernier village que cette horde a détruit.

Les corps mutilés hantent nos esprits...



L'ordre de cesser le feu ramène le silence dans le grand désert du Masalit...





Hélas, la communauté internationale et l'ONU en particulier a beaucoup trainé et n'a pas fait ce qui est décrit ci-dessus... Les massacres de civil au Soudan ouest ont continué de se perpétrer, parce que le président Omar El Bechir voulait s'emparer des zonnes pétrolifères et que ces populations le gênaient, tout simplement !
……..
« Les Janjawids sont arrivés dans un grand nuage de poussière. Les femmes et les enfants poussent des cris de terreurs et se cachent au plus profond de leurs cases, pleurants et tremblants de peur.

Les villageois sont traînés et rassemblés sur la place du village. Les mères sanglotent en serrant leurs petits dans les bras, des grappes d’enfants s’accrochent aux adultes. Plusieurs vieillards très dignes, sont alors égorgés au seul motif qu’ils ne baissent pas les yeux. Leurs cadavres sont alors jetés dans le brasier que les miliciens ont allumé il y a maintenant une heure.

Une jeune fille est arrachée à sa mère. Plusieurs Janjawids la maintiennent et la frappent pendant qu’un autre la viole. Les cris de douleur de la fille provoquent les cris de la mère. Un homme s’approche de la mère, il lui arrache son bébé et le jette vivant dans les flammes.

La mère qui s’élance sur le tortionnaire est stoppée net par le poignard d’un autre. Elle tombe à terre en se tenant le ventre. Pendant son agonie trois hommes la retournent sur le dos et la violent chacun leur tour. Les gémissements de la mourante attisent leur violence et leur jouissance.

Un homme arrache un nourrisson des bras d’une autre mère, le tenant d’une main par les pieds, il s’approche d’une case.

L’homme recule son bras et fracasse à la volée, la tête de l’enfant sur le mur. »

Une scène décrite par un des rares survivants... Honte à la communauté internationale !!! Je hais la communauté internationale...
 

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